- 22 avr. 2017, 00:17
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Chère Fornarina,
Je n'ai pas la sagesse de Carrie ni de Numéro 7, aussi, je m'excuse par avance pour les quelques mots sans grande valeur que je vais te confier.
Je te lisais naguère sur ton premier post. J'avais lu l'interprétation de Louma sur ton pseudo, sauf si je fais erreur. Puis je t'ai lue sur ce nouveau billet et je t'avoue que tes mots me parlent beaucoup.
Je suis assez ancienne ici. J'ai demandé à Antoine de supprimermon ancien compte tant j'avais honte de moi, avant de le regretter aussitôt et de m'inscrire de nouveau sous le même pseudo.J'avais effacé tous mes anciens messages, ce n'étaient que maux et pleurs en gros. Mais mon cœur n'a jamais oublié l'aide que j'ai reçue, tous ceux qui ont participé à mon cheminement. Tout cela pour te dire que je me reconnais dans tes doutes et tes peurs.
Je comprends ton manque d'estime de toi, ton manque de confiance en toi car je vis la même chose. Tu es unique, je n'ai pas la prétention de ressentir les mêmes choses que toi, je dis seulement que tes mots me touchent car ils me parlent.
J'aimerais te dire que je m'en suis "sortie", mais je ne suis pas arrivée au bout des choses. J'ai eu une période sereine, heureuse même, mais je n'ai pas réussi à maintenir cet état de manière pérenne. Je me rassure un peu parfois en me disant que tout ne peut pas être rose tous les jours, un peu comme le temps: ilest des périodes de chaud et de froid. Je pense également à Hugo expliquant dans la préface de Cromwell que dans la vie, on ne rit pas tout le temps et on ne pleure pas tout le temps non plus-piètre raccourci de ce texte, pardon, mais j'essaie de me rassurer comme je peux.
En fait, je pense que ces phases "grises" sont constructives et que l'important est de "cultiver son jardin" jour après jour pour évoluer vers ce que l'on tend.
Je suis désolée pour mon message absolument décousu et superficiel. Je vais répondre simplement à ta question finale: je nn ai pas trouvé d'issue, je vis avec. Je précise que ce n'est pas de la haine que j'ai pour moi, mais un manque de confiance. Je suis peut-être à côté de la plaque du coup, car tu posais la question concernant la haine, mais je me suis permise d'intervenir malgré tout.
J'ai la chance d'avoir une famille merveilleuse, je leur dois beaucoup. As-tu la possibilité de te confier à un membre de ta famille?
Tu vois un psy, rien ne t'aidera davantage, là est la clé de l'issue que tu recherches: elle est en toi et le psy va t'aider à descendre les marches pour aller au tréfonds de toi et libérer cet être merveilleux que tu es.
J'ai pour ma part arrêté ma psychothérapie, je voyais un psychologue. Je n'ai pas eu les moyens pour continuer et je n'ai pas franchi le cap pour recommencer auprès d'un psychiatre qui est remboursé. Or les mots de ma psy résonnent encore en moi, même un an plus tard, cela travaille encore en moi...
Tu es déjà sur le chemin de l'amour, poursuis ainsi avec confiance, tu sortiras apaisée de cette "épreuve".
Une fois encore, je m'excuse pour mon message qui manque de clarté, je suis fatiguée et je manque de sagesse. Je voudrais malgré tout te dire que je crois en toi, la haine est une sorte de fol amour puisque le contraire de l'amour est l'indifférence, donc essaie d'être un peu plus douce avec toi et ton prétendant. Et pour la petite anecdote, sache que d'un œil extérieur, j'aurais adoré que mon copain préfère un goûter à un dîner:ça fait "tendre moment" dans mon esprit, sans doute parce que je suis cucul la praline comme il dit...
Plein de courage, continue!