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#1236187
Bonjour Fornarina,

Je ne sais pas si tu peux le ressentir corporellement même si je pense que le corps et l'esprit sont reliés. Donc je te dirais quand même oui ;).

Je sais que pour ma part, quand je ressentais une sorte de déclic sans savoir pour autant comprendre de quoi il en retournait, j'avais une sorte de tout petit vertige dans ma tête comme si le neurone au fond à gauche se connectait au neurone à l'avant droit :) . Et ça faisait ensuite tranquillement son chemin dans mon esprit, ne comprenant vraiment parfois que bien longtemps après. Mais ce n'était pas ça l'essentiel, l'important était que je savais que quelque chose était en mouvance et que je ne resterais pas engluée dans cette partie de ma névrose.
#1236216
Dans ce cas, faut que je me prépare à être dépaysée en moi-même.. Parce que ça connecte à fond!!!

Je percute aujourd'hui sur la prépondérance d'un sentiment en moi. La colère. J'ai espoir à voir que les émotions se font jour. Je n'avais pas de peine à dire "j'ai de la colère au fond". Mais là, ça affleure, ça s'impose très réellement à moi.
#1239190
Bonjour à tous,

Quelques jours déjà que je sens le besoin de revenir écrire par ici. Une phase pénible. L'impression que quelque chose résiste. Tout est laborieux.

J'ai quand même réussi à me remettre un peu travail et à boucler quelques rendus. J'étais à deux doigts de lâcher complètement.

Des derniers échanges, j'ai gardé cette envie de passer à l'action. M'atteler aux zones d'ombres que je refusais de travailler et puis trancher dans le vif quand le trop de réflexion m'immobilise.

Je poursuis le suivi sophro fraîchement initié qui me laboure complètement, en parallèle à l'analyse. C'est vraiment lourd tout ça. J'ai la tentation parfois de continuer à faire comme si y avait pas besoin, comme si la vie pouvait reprendre, comme si j'étais pas aussi déprimée que ça. Mais j'arrive plus du tout à me raconter d'histoires.

Il y a eu quelques micro-évènements avec F. qui n'y sont sans doute pas pour rien dans cette impression de peser 150 tonnes:

- manifestations de sa part au bout d'une semaine avec invitation à un concert (il jouait du piano)
Besoin de voir ce que ça me faisait de le voir et puis toujours cette impression que je n'avais pas vraiment le choix. Grand accueil, grand sourire, comme si il avait retenu tous ses mots pendant 7 jours et tout sortait d'un coup.
Moi, je me suis sentie noyée. J'étais perplexe. J'avais envisagé qu'il n'y ait plus aucun signe de sa part, je ne m'attendais pas à cette effusion. je ne peux pas dire que ça ne m'a rien fait hein, j'étais rassurée de le voir si enjoué mais c'était tellement en décalage avec mon vécu des derniers temps.
Je ne me suis pas attardée.

- 2 jours plus tard, le délai était consommé, il m'appelle. Partage de son vécu de ses quinze jours, confirmation de son envie de poursuivre, d'être plus à l'écoute..etc
Moi, flattée mais au fond pas convaincue, j'explique mon besoin de temps, d'y aller doucement. Je n'avais pas les mots vraiment à poser sur ce que j'avais et continuais à traverser.
J'accepte de le voir la semaine suivante. Deux directions en moi: l'envie d'aller au bout de ma démarche et de reprendre un peu le contrôle de ma partie, histoire de tester sa sincérité mais encore la peur qu'il s'impatiente et qu'il quitte le navire.

clash avant de nous rencontrer. Il propose un changement de plan (le diner devient goûter). Et là déferlante d'angoisses de mon côté. Je parviens à articuler que je crois que finalement ce n'est pas une bonne idée, que je ne le sens pas etc. Il me raccroche au nez. M'envoie un texto autoritaire dans la foulée pour liquider un truc en cours (histoire de fric) et disparaît.

J'en suis là, face à un trou. Je bosse dur dans un sens pour moi, mais j'arrive à me résoudre à rien vis à vis de lui. Je ne liquide pas ce fameux truc, le moindre contact me soulève le cœur jusque dans les oreilles, je suis complètement paralysée, et je peine à reprendre du recul. J'ai l'impression que c'est l'effet qu'il me fait qui atteint son paroxysme: je ne suis maître de rien.

J'ai tardé à entretenir le fil et à revenir parmi vous parce qu'au fond, je ne voulais pas peser, je ne voulais pas paraître désespérante de ne pas avancer aussi vite qu'on me le souhaite, bref par orgueil et par honte.
Mais voilà, j'en avais besoin. Je sais le bien que j'en retire à chaque fois. Je devrais peut-être me retenir un peu moins.

Merci d'avance pour votre lecture..
#1239249
Bonsoir Fornarina

Je crois que tant que tu ne parviendras pas à croire que l'on puisse t'aimer, tu ne parviendras jamais à faire confiance et le moindre grain de sable - là, le dîner qui devient goûter et que tu vis de façon " catastrophique ", alors que tu as eu, un, deux, trois, quatre, signes, preuves, qui témoignaient de son plaisir et de son envie d'être avec toi - te seras une véritable souffrance... je crois que tu n'es pas prête à être en relation avec quelqu'un...
#1239317
Merci numéro 7 pour cette réponse.. qui remet mes pendules à l'heure.. encore.
Je reste bouche bée.
Je vis ces changements de plans comme des contre arguments à l'attachement qu'on peut avoir pour moi. Et oui, c'est une catastrophe intérieure à chaque fois, tant je voudrais un truc hypra bétonné!

Je me sens complètement stupide là tout de suite.
#1239350
A la lumière de ta remarque, tout s'éclaire.
Des bonnes notes? "Pas les miennes, pas méritante, doit y avoir erreur, les profs sont vraiment pas exigeants, ils voient pas que c'est du chiqué!"
Un compliment? "Pas pour moi, l'autre est forcément miro, ou manipulateur, ou il dit ça à tout le monde!"
Une rencontre? "Pourquoi y croire, je ne suis que la suivante sur un tableau de chasse, un prénom de plus".
De nouveaux clients, patients? "Bof, ils ne resteront pas de toutes manières, ils se rendront bien compte que je suis complètement nulle!"

Et c'est ce qui finit par se produire. Les gens partent. M'abandonnent. Et ça confirme mes hypothèses de départ. Et ainsi de suite à l'infini.

J'ai des petites bouffées d'estime parfois.. Mais ça sonne éphémère.

Est-ce que quelqu'un, quelqu'une parmi vous, a traversé la même chose, cette haine de soi et a pu y trouver une issue?
par Eva
#1239442
Chère Fornarina,

Je n'ai pas la sagesse de Carrie ni de Numéro 7, aussi, je m'excuse par avance pour les quelques mots sans grande valeur que je vais te confier.

Je te lisais naguère sur ton premier post. J'avais lu l'interprétation de Louma sur ton pseudo, sauf si je fais erreur. Puis je t'ai lue sur ce nouveau billet et je t'avoue que tes mots me parlent beaucoup.

Je suis assez ancienne ici. J'ai demandé à Antoine de supprimermon ancien compte tant j'avais honte de moi, avant de le regretter aussitôt et de m'inscrire de nouveau sous le même pseudo.J'avais effacé tous mes anciens messages, ce n'étaient que maux et pleurs en gros. Mais mon cœur n'a jamais oublié l'aide que j'ai reçue, tous ceux qui ont participé à mon cheminement. Tout cela pour te dire que je me reconnais dans tes doutes et tes peurs.

Je comprends ton manque d'estime de toi, ton manque de confiance en toi car je vis la même chose. Tu es unique, je n'ai pas la prétention de ressentir les mêmes choses que toi, je dis seulement que tes mots me touchent car ils me parlent.

J'aimerais te dire que je m'en suis "sortie", mais je ne suis pas arrivée au bout des choses. J'ai eu une période sereine, heureuse même, mais je n'ai pas réussi à maintenir cet état de manière pérenne. Je me rassure un peu parfois en me disant que tout ne peut pas être rose tous les jours, un peu comme le temps: ilest des périodes de chaud et de froid. Je pense également à Hugo expliquant dans la préface de Cromwell que dans la vie, on ne rit pas tout le temps et on ne pleure pas tout le temps non plus-piètre raccourci de ce texte, pardon, mais j'essaie de me rassurer comme je peux.

En fait, je pense que ces phases "grises" sont constructives et que l'important est de "cultiver son jardin" jour après jour pour évoluer vers ce que l'on tend.

Je suis désolée pour mon message absolument décousu et superficiel. Je vais répondre simplement à ta question finale: je nn ai pas trouvé d'issue, je vis avec. Je précise que ce n'est pas de la haine que j'ai pour moi, mais un manque de confiance. Je suis peut-être à côté de la plaque du coup, car tu posais la question concernant la haine, mais je me suis permise d'intervenir malgré tout.

J'ai la chance d'avoir une famille merveilleuse, je leur dois beaucoup. As-tu la possibilité de te confier à un membre de ta famille?

Tu vois un psy, rien ne t'aidera davantage, là est la clé de l'issue que tu recherches: elle est en toi et le psy va t'aider à descendre les marches pour aller au tréfonds de toi et libérer cet être merveilleux que tu es.

J'ai pour ma part arrêté ma psychothérapie, je voyais un psychologue. Je n'ai pas eu les moyens pour continuer et je n'ai pas franchi le cap pour recommencer auprès d'un psychiatre qui est remboursé. Or les mots de ma psy résonnent encore en moi, même un an plus tard, cela travaille encore en moi...

Tu es déjà sur le chemin de l'amour, poursuis ainsi avec confiance, tu sortiras apaisée de cette "épreuve".

Une fois encore, je m'excuse pour mon message qui manque de clarté, je suis fatiguée et je manque de sagesse. Je voudrais malgré tout te dire que je crois en toi, la haine est une sorte de fol amour puisque le contraire de l'amour est l'indifférence, donc essaie d'être un peu plus douce avec toi et ton prétendant. Et pour la petite anecdote, sache que d'un œil extérieur, j'aurais adoré que mon copain préfère un goûter à un dîner:ça fait "tendre moment" dans mon esprit, sans doute parce que je suis cucul la praline comme il dit...

Plein de courage, continue!
#1239453
Eva,

Merci de t'être exposée devant cette question qui je m'en doute remue un peu les tripes..


Tu te doutes bien que ce regard que tu portes sur ton écrit est très dur, et je reconnais là ces précautions que j'use sans cesse.. "Excusez-moi de m'exprimer.. euh excusez-moi mais je vais prendre la parole.. Euh je voudrais vous dire le fond de ma pensée mais euh je sais d'avance que bon par rapport à la votre euh ça ne vaut pas grand chose...etc etc"


Je souris malicieusement de voir cela amené de l'extérieur et je me dis vraiment qu'il faut avancer sur ce terrain. Je trouve ton mail très bien écrit, très touchant. Nous aimerions tous nous souvenir à merveille des grands chefs d'œuvre et ne pas trahir leur pensée. Mais nous les lisons à travers nos propres filtres et ce qu'il nous reste au-delà de leur beauté, c'est ces quelques points où ils nous parlent, nous aident et nous guident.


Tu parles de "phases grises".. Le "ton" est bien choisi. Poster hier m'a fait beaucoup de bien. Je souffle un peu sur les cendres aujourd'hui, je m'accroche à ce que j'accomplis et je me soutiens de quelques trucs en plus de la psy et de la sophro qui me permettent d'avancer. Mais les chutes et les moments de découragement ne sont pas rares malgré cet éventail de soutien.


Je sais pertinemment que je remonte toujours.. Et oui, Louma l'avait senti, espéré, repéré, je ne sais pas.. L'ennui c'est que je ne savais pas tirer leçon de mes blessures, erreurs, lacunes etc. Une fois l'espoir revenu, je dégringole dans le même escalier. Je suis lasse de ce décor qui défile de plus en plus vite, de plus en plus souvent et c'est cela qui m'électrise et m'impose un vrai repositionnement. C'est la seule voie possible maintenant. J'ai une petite phrase aimanté sur mon frigo: Si nous sommes dans la bonne direction, il n'y a qu'une chose à faire, continuer à marcher.


Un mot sur la famille. J'ai un regard très serré sur ma famille. Certaines personnes me font du bien. D'autres beaucoup plus de mal que de bien et je ressens une espèce d'alarme en moi qui m'empêche de m'épancher davantage. Mon père m'aide beaucoup à la discussion seulement il est loin. Ma mère fait de son mieux mais elle est complètement à côté dans sa façon d'aimer et d'écouter. Je suis toujours déçue, tendue, en vrac à l'intérieur après l'avoir vue. Je m'épargne ça désormais, et je vais là où je me sais accueillie.


Ton intervention Eva me fait plaisir alors surtout ne te prive pas d'écrire.


Bonne journée à toutes!