- 10 févr. 2009, 01:11
#69850
Ce la fait bien longtemps que je n'ai plus versé une larme. Mais là, j'écoute les magnifiques chœurs mélanésiens du film "The Thin Red Line", et elles n'arretent pas de couler. Et soudainement j'ai mal, à nouveau.
Je pleure, confondu par la beauté transcendante de cette musique
contrepoint insoutenable des jours sans vie qui se succèdent
sur la merveille que nous partagions
sur la douleur glauque des fins qui meurent
sur notre pitoyable médiocrité et notre incroyable meilleur
sur nos cœurs trop grands et nos courages trop petits
sur la cruauté de l'amour et son émerveillement
qui d'une main caresse et de l'autre tranche
sur le monde qui nous est offert et ce que nous en faisons
sur la multitude des inaccessibles espoirs de lumière
et et de toutes les désespérances noyées
sur ceux qui quittent ce monde volontairement
et laissent derrière eux des êtres retournés à jamais
Je me rappelle qu'un jour, tandis que cette musique vibrait
Nos cœurs vibraient à l'unisson
sans juger, sans attendre, sans douter
une île inouïe dans ma vie
un joie sublime qu'il faut maintenant payer avec les larmes
puisque je n'ai pas commis la folie de celui du sang
Si tu savais comme tu me manques parfois
Je n'ai plus rien à te dire qui ne te ferait fuir
Je pense au meilleur, mais nos blessures exacerbent le pire
Je me refuse à te revoir pour discuter banalités
Personne ne peut le deviner, mais nos étreintes à jamais perdues
Hantent toujours mes rêves
Me brisent les genoux et me font baisser la tête
Qu'ai-je encore à offrir, moi qui erre, inutile, sans but aucun ?
En Janvier, j'ai appris pour deux suicides autour de moi.
et pour des maladies dans ma famille
Tout serait plus facile avec la simple chaleur de ta main dans la mienne
Mais je ne sais plus rien de toi, et tu ne sais plus rien de moi
De Saint-Exupéry ouvre le carnet que tu m'offris
Une phrase rayonnante de ton écriture, le début du bonheur
Et pourtant nous nous sommes dés-apprivoisés
Et si je meurs demain, chose que je ne souhaite pas,
Ce sera en pensant à toi pour qui je ne suis plus rien
Tandis que mes doigts, seuls, une dernière fois, chercheront les tiens.
En vain.
(Je suis désolé pour le contre-exemple de ce qui est de "bon ton" d'afficher, mais ça me fait déjà du bien d'avoir écrit... c'est sorti ! Ecrivez...)
Je pleure, confondu par la beauté transcendante de cette musique
contrepoint insoutenable des jours sans vie qui se succèdent
sur la merveille que nous partagions
sur la douleur glauque des fins qui meurent
sur notre pitoyable médiocrité et notre incroyable meilleur
sur nos cœurs trop grands et nos courages trop petits
sur la cruauté de l'amour et son émerveillement
qui d'une main caresse et de l'autre tranche
sur le monde qui nous est offert et ce que nous en faisons
sur la multitude des inaccessibles espoirs de lumière
et et de toutes les désespérances noyées
sur ceux qui quittent ce monde volontairement
et laissent derrière eux des êtres retournés à jamais
Je me rappelle qu'un jour, tandis que cette musique vibrait
Nos cœurs vibraient à l'unisson
sans juger, sans attendre, sans douter
une île inouïe dans ma vie
un joie sublime qu'il faut maintenant payer avec les larmes
puisque je n'ai pas commis la folie de celui du sang
Si tu savais comme tu me manques parfois
Je n'ai plus rien à te dire qui ne te ferait fuir
Je pense au meilleur, mais nos blessures exacerbent le pire
Je me refuse à te revoir pour discuter banalités
Personne ne peut le deviner, mais nos étreintes à jamais perdues
Hantent toujours mes rêves
Me brisent les genoux et me font baisser la tête
Qu'ai-je encore à offrir, moi qui erre, inutile, sans but aucun ?
En Janvier, j'ai appris pour deux suicides autour de moi.
et pour des maladies dans ma famille
Tout serait plus facile avec la simple chaleur de ta main dans la mienne
Mais je ne sais plus rien de toi, et tu ne sais plus rien de moi
De Saint-Exupéry ouvre le carnet que tu m'offris
Une phrase rayonnante de ton écriture, le début du bonheur
Et pourtant nous nous sommes dés-apprivoisés
Et si je meurs demain, chose que je ne souhaite pas,
Ce sera en pensant à toi pour qui je ne suis plus rien
Tandis que mes doigts, seuls, une dernière fois, chercheront les tiens.
En vain.
(Je suis désolé pour le contre-exemple de ce qui est de "bon ton" d'afficher, mais ça me fait déjà du bien d'avoir écrit... c'est sorti ! Ecrivez...)