Si le coeur vous en dit, racontez-nous votre histoire en détails
#1296095
Bonjour,

Nouvelle sur le forum, je vous souhaite tout d'abord une belle année 2019, en espérant qu'elle soit signe de surprises et de bonheur !

Ca fait deux semaines et quelques que je retourne le forum de fond en comble, d'abord à la recherche d'histoires similaires à la mienne, de dénouements heureux et d'espoir. Les jours passant, ce lieu est devenu un endroit qui me faisait dire que j'étais loin d'être la seule à vivre cette peine et que si d'autres ont réussi à se relever, je le peux aussi.

Mon copain (devenu ex, j'ai encore du mal à le dire) m'a quittée il y a deux semaines. C'était la première fois que j'aimais et que j'étais aimée en retour, après des relations désastreuses. Nous avions eu une relation de presque neuf mois, avec deux ruptures de quelques jours. La première était au bout de deux mois et demi car il doutait de ses sentiments. La deuxième était à cause de mon état dépressif, il s'était mis en tête qu'il allait tout faire pour me sortir de là et il s'épuisait presque dans le vent car je n'avais pas de déclic. Il voulait me protéger plus que de raison, il s'était donné un rôle que je ne lui avais pas accordé. Cette fois-ci, c'est très confus. Il m'a dit qu'il m'aimait jusqu'au bout sauf que, des détails se sont entremêlés. Il ne se sentait pas aimé car je lui disais peu mais en contrepartie, je lui montrais tant que je le pouvais mais ce n'était pas "suffisant" (ce sont ses mots). Il a des problèmes à régler avec lui-même mais il ne veut pas que je sois là pour lui, il ne me parlait jamais de ses soucis car "j'avais mes casseroles, c'est suffisant à porter".
La semaine de la rupture s'est déroulée en trois actes : le mercredi, on s'est vu pour parler de ce qui n'allait pas mais la coupe était déjà trop pleine pour lui, il ne se voyait pas essayer de passer au-dessus des choses. Le vendredi, on a longtemps parlé, il s'est "calmé" en disant qu'il en faisait trop mais qu'il avait de gros défauts sur lesquels il doit travailler (l'insatisfaction et le perfectionnisme... pas facile quand tu es en couple) et on s'est dit qu'on pouvait réussir à passer par-dessus nos défauts et faire des efforts (pas assez d'actes de sa part, pas assez de mots de la mienne). Je le sentais assez fragilisé quand même. Et le dimanche, il a rebroussé chemin en disant qu'il n'y arriverait pas, qu'il devait être seul pour régler tout cela et qu'il m'aimait assez pour me laisser partir car ça allait recommencer (ça = ses moments où il prend des décisions radicales ?).

A partir de ce moment-là, le temps est devenu plus lent, les journées interminables. Je pensais pouvoir avancer en deux semaines mais il n'en est rien, la peine reste toujours la même et le manque se fait de plus en plus grand.
Dès l'annonce de la rupture, sous le coup des émotions et de la tristesse, je ne pouvais m'empêcher de lui envoyer des messages à base de "mais comment ? pourquoi ? je ne comprends pas ???" (rassurez-vous, ça n'a duré qu'une journée, j'ai réussi à vite me ressaisir en comprenant que cela ne servait à rien, encore moins à le faire revenir vu qu'il faut qu'il soit seul). Par la suite, j'ai voulu couper les ponts avec sa vie virtuelle en le supprimant de tous les RS (car ça n'allait m'aider en rien de garder un semblant de contact) et j'ai entamé le fameux SR. Au bout d'une semaine, j'ai voulu (sans grande conviction) lui envoyer un message pour mettre mon point final afin de garder le peu de contrôle que j'avais sur la situation et j'espérais naïvement que ça allait m'aider à me sentir mieux. Je savais (et je sais encore) qu'à cet instant T, la situation est immuable et que ça ne servait à rien de lui tirer le bras désespérément sauf à montrer à quel point je vis mal la situation. Je sais que je l'aime donc je me dois de respecter sa décision, aussi douloureuse soit-elle. Je me dis que s'il m'aime, s'il se rend compte qu'il a pris la mauvaise décision, il reviendra. S'il doit se passer quelque chose, ça se passera.

En attendant, les nerfs sont à vif, la tristesse ne s'amoindrit en rien et je n'arrive pas à lâcher prise sur la situation. J'ai pleuré tout ce qu'il y avait à pleurer (et ça sort encore !). Deux semaines, c'est strictement rien en soi malgré la perception que j'en ai. Je sais que seul le temps calmera les peines mais en attendant, ce n'est pas facile de se relever. Le chemin sera long.
#1296097
Bonjour.

Il faut prendre du recul sur la situation et apprendre de ses erreurs ( je suis pas le mieux place pour parler mais je sais que ca fait du bien d'avoir un avis qui peut nous permettre de voir les choses differemment ).

Perdre quelquun a qui lon tient et souffrir a cause de ca na rien de ridicule sinon nous serions des robots et ce serait vraiment moche.

Le fait de se dire " on verra si on doit etre ensemble etc " au fond ca ne veut rien dire pour moi car nous sommes acteur de nos vies et pas spectateur. Pour mon histoire perso je ne lacherai jamais car je sais pertinnement que la femme a qui jai brise le coeur est celle qui ecrase de loin tte les autres.

Alors pour moi si tu es sure de toi et quil ny a pas reellement de mauvais cotes impossible a reparer dans ton histoire. Fais ce que tu as envie au moins tu nauras pas de regret davoir essayer.

Nimagine pas ce que ton ex peut penser on est tous differents et on pensent plus ou moins differement.

Courage.
#1296103
@JohnDoe90 : merci pour ta réponse.
Je fais tout ce que je peux pour prendre du recul, je crois que c'est encore trop frais pour faire ce travail nécessaire. Pour ce qui est d'apprendre de mes erreurs, j'essaye aussi de me remettre en question car il n'y a pas de gentil ni de méchant ici, c'est à 50/50 car dans un couple, nous sommes deux.

Pour ce qui est de laisser couler sur notre avenir et le "on verra bien", je suis d'accord avec toi sur le fait que nous sommes acteurs de nos vies mais je ne pourrai jamais forcer quelqu'un à faire quelque chose. J'estime que les problèmes qui ont mené à la rupture peuvent être rectifiés et il n'en est pas d'accord, il ne se sent pas assez fort pour passer outre. Je ne peux que respecter sa décision, c'est son choix. Je n'ai absolument pas envie de forcer et d'empirer la situation, je ne peux pas. J'ai un minimum de fierté et de respect pour moi et pour lui.
#1296110
Bonjour Sarah,

Bonne année 2019 à toi aussi, qu'elle t'apporte de belles choses.

Désolée pour ce qui t'arrive pour commencer. Ensuite, sache que tu trouveras ici un soutien précieux car désintéressé : le forum m'a beaucoup aidée à de nombreuses périodes de ma vie, comme c'est le cas pour beaucoup d'autres.

Je suis navrée de la banalité de ma réponse, mais je crois que tu adoptes la bonne attitude. Il a demandé à être seul, eh bien laisse le seul et reconstruis-toi, vis ta vie à fond (facile à dire je sais...), prends soin de toi. Tu as raison, s'il regrette sa décision il saura où te trouver. D'ici là prends ce temps pour toi, pour trouver du calme et de la sérénité, pour en profiter pour régler tes problèmes à toi, et quoiqu'il arrive tu en sortiras plus forte, et gagnante.

Courage Sarah
#1296111
@Janysse : merci beaucoup pour ta réponse et pour tes encouragements, j'en ai grandement besoin !
Ce n'est vraiment pas facile de se recentrer sur soi... Je ne pensais pas que c'était quelque chose de plus facile à dire qu'à faire, je me laisse un peu porter ces derniers temps, il faut que je me ressaisisse vraiment.
#1296115
Je comprends. Pour peu qu'on ait quelqu'un pour s'occuper de nous dans le coin (maman), c'est très facile de se laisser aller, de se laisser dorloter, et puis de ne trouver de plus en plus compliqué de se bouger. Essaie de te fixer des objectifs ou des mini-évènements qui te font plaisir : une expo avec une copine tel jour, un massage tel autre, si tu aimes aller au cinéma, une séance de cinéma rien que pour toi, t'offrir l'élément déco qui te fait rêver depuis plusieurs semaines et réorganiser ton chez-toi en fonction, aller chez le coiffeur, reprendre le sport/la musique/toute autre activité laissée de côté depuis ta relation... C'est hyper dur. Surtout quand on n'ose pas affronter sa propre compagnie, qu'on se sent très vite seul.e. Mais c'est aussi une opportunité, d'apprendre plein de choses sur soi...

(Je mets plein de ... parce que je sais que c'est vrai, mais je le ressens aussi moyen pour le moment haha)
#1296921
Toujours ce besoin d'écrire et de me vider la tête.

Hier soir, par une discussion que j'ai eu avec le seul (hélas) ami en commun que nous avons, j'ai réalisé que j'étais encore dans une phase de déni. Malgré toutes ces fois où j'essayais de me raisonner à coup de "il ne reviendra pas arrête d'attendre !", rien n'y faisait. Il a dû me dire que mon ex n'avait pas été honnête sur la fin de la relation et la rupture (malgré ce qu'il prétend) pour me faire réaliser que de 1, j'étais toujours dans le déni que c'était définitivement fini (autrement dit: je me disais que non il ne reviendrait pas alors qu'au fond de moi, je l'espérais fort fort fort). J'ai eu besoin de ces claques, j'ai eu besoin de savoir qu'il y avait eu des "coups bas" pour enfin avancer, arrêter de faire du sur-place et de lui trouver des excuses. C'est dur. Et je commence à sérieusement m'en vouloir pour certaines choses, comme ne pas m'être écoutée quand il n'agissait pas bien, m'être accrochée à une relation qui ne m'épanouissait pas... Mais je savais aussi très bien que j'étais incapable de le quitter, trop amoureuse.

Je voulais surtout dire cela: je lis très très souvent des topics sur ce site et les réactions des intervenants. D'un point de vue extérieur, on peut très bien voir qui est dans le déni de la rupture et qui ne l'est pas. Qui se raisonne et qui ne le fait pas. Le déni est une période assez compliquée pour son épanouissement personnel, qui peut durer très longtemps. Dans mon "malheur" j'ai eu de la chance: cela n'a duré qu'un mois. Mais faites attention à vous, et j'espère que certains auront ce déclic et/ou cette personne qui vous secoue et qui vous fait réaliser certaines choses.

Prenez soin de vous.
#1296987
Bonsoir Sarah,

Je suis désolée que tu aies appris des choses qui t'ont blessée...

Mais bravo !! Comme dirait ma psy, tu es pleine de ressources ! Car de cette malhonnêteté, que tu as peut-être ressenti comme une trahison, tu as su rebondir et avoir le déclic. Tu me diras que tu n'avais pas trop le choix, mais si, car un tas de personnes continueraient à lui trouver des excuses précisément.

Maintenant, essaie de ne pas t'en vouloir. Parce que ça ne sert à rien, et que ça n'est pas justifié. Comme m'a dit ma psy (toujours haha !), "vous aviez besoin de vous faire piétiner jusqu'au bout". Tu n'as rien fait de mal, tu as fait comme tu as pu. Tu as raison néanmoins de t'interroger : pourquoi n'as-tu pas réagi quand il te faisait du mal ? Pourquoi t'es-tu accrochée à une relation qui ne t'épanouissait pas ? Plutôt que d'être dans le jugement négatif et la culpabilité (on souffre suffisamment pour ne pas en plus en rajouter une couche !), essaie d'observer, d'interroger.

Dans ton premier post, tu parles d'"état dépressif", es-tu suivie à ce sujet ?

Prends soin de toi également !
#1297052
Bonsoir Janysse,
Déjà, merci pour tes mots et tes encouragements ! Je sais que la route est longue mais je crois que je suis sur la bonne voie. Evidemment, ça fait mal d'apprendre de la bouche de quelqu'un d'autre une trahison comme tu dis mais bon. Je ne peux pas contrôler la situation, je ne peux définitivement plus rien y faire donc je dois l'accepter, mettre tout cela derrière moi et avancer.

J'ai lu tes posts sur ton topic et je me suis reconnue en toi: j'ai une piètre estime de moi. Voilà pourquoi je me "laissais faire", le mal n'était pas fait sciemment, c'est "juste" qu'il pensait trop à lui dans certaines situations et pas forcément à moi, il était assez égoïste. Et je me suis accrochée parce que je l'aimais, j'étais attachée à lui, même si notre relation avait des défauts, je me voyais construire avec lui. Mais comme je t'ai dit, il pensait beaucoup trop à lui pour que je me sente aimée sans me poser de question. Il doit y avoir un peu de dépendance affective dans l'air à mon avis, j'étais tolérante sur énormément de choses et je ne m'imposais pas tant que ça car j'avais peur qu'il s'en aille. Mais bon, je crois qu'il aurait fini par partir dans tous les cas.

Concernant ta dernière question oui ! J'ai commencé une thérapie en Octobre dernier suite à une période où j'étais littéralement au fond du trou, où j'alternais les périodes correctes et moins correctes, c'était un Enfer et je ne pouvais pas continuer comme ça. Et peu importe comment il s'est comporté sur la fin, je ne le remercierais jamais assez d'avoir été là pour moi, parce que je n'arrivais même plus à me porter toute seule.
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