- 01 janv. 2019, 12:23
#1296095
Bonjour,
Nouvelle sur le forum, je vous souhaite tout d'abord une belle année 2019, en espérant qu'elle soit signe de surprises et de bonheur !
Ca fait deux semaines et quelques que je retourne le forum de fond en comble, d'abord à la recherche d'histoires similaires à la mienne, de dénouements heureux et d'espoir. Les jours passant, ce lieu est devenu un endroit qui me faisait dire que j'étais loin d'être la seule à vivre cette peine et que si d'autres ont réussi à se relever, je le peux aussi.
Mon copain (devenu ex, j'ai encore du mal à le dire) m'a quittée il y a deux semaines. C'était la première fois que j'aimais et que j'étais aimée en retour, après des relations désastreuses. Nous avions eu une relation de presque neuf mois, avec deux ruptures de quelques jours. La première était au bout de deux mois et demi car il doutait de ses sentiments. La deuxième était à cause de mon état dépressif, il s'était mis en tête qu'il allait tout faire pour me sortir de là et il s'épuisait presque dans le vent car je n'avais pas de déclic. Il voulait me protéger plus que de raison, il s'était donné un rôle que je ne lui avais pas accordé. Cette fois-ci, c'est très confus. Il m'a dit qu'il m'aimait jusqu'au bout sauf que, des détails se sont entremêlés. Il ne se sentait pas aimé car je lui disais peu mais en contrepartie, je lui montrais tant que je le pouvais mais ce n'était pas "suffisant" (ce sont ses mots). Il a des problèmes à régler avec lui-même mais il ne veut pas que je sois là pour lui, il ne me parlait jamais de ses soucis car "j'avais mes casseroles, c'est suffisant à porter".
La semaine de la rupture s'est déroulée en trois actes : le mercredi, on s'est vu pour parler de ce qui n'allait pas mais la coupe était déjà trop pleine pour lui, il ne se voyait pas essayer de passer au-dessus des choses. Le vendredi, on a longtemps parlé, il s'est "calmé" en disant qu'il en faisait trop mais qu'il avait de gros défauts sur lesquels il doit travailler (l'insatisfaction et le perfectionnisme... pas facile quand tu es en couple) et on s'est dit qu'on pouvait réussir à passer par-dessus nos défauts et faire des efforts (pas assez d'actes de sa part, pas assez de mots de la mienne). Je le sentais assez fragilisé quand même. Et le dimanche, il a rebroussé chemin en disant qu'il n'y arriverait pas, qu'il devait être seul pour régler tout cela et qu'il m'aimait assez pour me laisser partir car ça allait recommencer (ça = ses moments où il prend des décisions radicales ?).
A partir de ce moment-là, le temps est devenu plus lent, les journées interminables. Je pensais pouvoir avancer en deux semaines mais il n'en est rien, la peine reste toujours la même et le manque se fait de plus en plus grand.
Dès l'annonce de la rupture, sous le coup des émotions et de la tristesse, je ne pouvais m'empêcher de lui envoyer des messages à base de "mais comment ? pourquoi ? je ne comprends pas ???" (rassurez-vous, ça n'a duré qu'une journée, j'ai réussi à vite me ressaisir en comprenant que cela ne servait à rien, encore moins à le faire revenir vu qu'il faut qu'il soit seul). Par la suite, j'ai voulu couper les ponts avec sa vie virtuelle en le supprimant de tous les RS (car ça n'allait m'aider en rien de garder un semblant de contact) et j'ai entamé le fameux SR. Au bout d'une semaine, j'ai voulu (sans grande conviction) lui envoyer un message pour mettre mon point final afin de garder le peu de contrôle que j'avais sur la situation et j'espérais naïvement que ça allait m'aider à me sentir mieux. Je savais (et je sais encore) qu'à cet instant T, la situation est immuable et que ça ne servait à rien de lui tirer le bras désespérément sauf à montrer à quel point je vis mal la situation. Je sais que je l'aime donc je me dois de respecter sa décision, aussi douloureuse soit-elle. Je me dis que s'il m'aime, s'il se rend compte qu'il a pris la mauvaise décision, il reviendra. S'il doit se passer quelque chose, ça se passera.
En attendant, les nerfs sont à vif, la tristesse ne s'amoindrit en rien et je n'arrive pas à lâcher prise sur la situation. J'ai pleuré tout ce qu'il y avait à pleurer (et ça sort encore !). Deux semaines, c'est strictement rien en soi malgré la perception que j'en ai. Je sais que seul le temps calmera les peines mais en attendant, ce n'est pas facile de se relever. Le chemin sera long.
Nouvelle sur le forum, je vous souhaite tout d'abord une belle année 2019, en espérant qu'elle soit signe de surprises et de bonheur !
Ca fait deux semaines et quelques que je retourne le forum de fond en comble, d'abord à la recherche d'histoires similaires à la mienne, de dénouements heureux et d'espoir. Les jours passant, ce lieu est devenu un endroit qui me faisait dire que j'étais loin d'être la seule à vivre cette peine et que si d'autres ont réussi à se relever, je le peux aussi.
Mon copain (devenu ex, j'ai encore du mal à le dire) m'a quittée il y a deux semaines. C'était la première fois que j'aimais et que j'étais aimée en retour, après des relations désastreuses. Nous avions eu une relation de presque neuf mois, avec deux ruptures de quelques jours. La première était au bout de deux mois et demi car il doutait de ses sentiments. La deuxième était à cause de mon état dépressif, il s'était mis en tête qu'il allait tout faire pour me sortir de là et il s'épuisait presque dans le vent car je n'avais pas de déclic. Il voulait me protéger plus que de raison, il s'était donné un rôle que je ne lui avais pas accordé. Cette fois-ci, c'est très confus. Il m'a dit qu'il m'aimait jusqu'au bout sauf que, des détails se sont entremêlés. Il ne se sentait pas aimé car je lui disais peu mais en contrepartie, je lui montrais tant que je le pouvais mais ce n'était pas "suffisant" (ce sont ses mots). Il a des problèmes à régler avec lui-même mais il ne veut pas que je sois là pour lui, il ne me parlait jamais de ses soucis car "j'avais mes casseroles, c'est suffisant à porter".
La semaine de la rupture s'est déroulée en trois actes : le mercredi, on s'est vu pour parler de ce qui n'allait pas mais la coupe était déjà trop pleine pour lui, il ne se voyait pas essayer de passer au-dessus des choses. Le vendredi, on a longtemps parlé, il s'est "calmé" en disant qu'il en faisait trop mais qu'il avait de gros défauts sur lesquels il doit travailler (l'insatisfaction et le perfectionnisme... pas facile quand tu es en couple) et on s'est dit qu'on pouvait réussir à passer par-dessus nos défauts et faire des efforts (pas assez d'actes de sa part, pas assez de mots de la mienne). Je le sentais assez fragilisé quand même. Et le dimanche, il a rebroussé chemin en disant qu'il n'y arriverait pas, qu'il devait être seul pour régler tout cela et qu'il m'aimait assez pour me laisser partir car ça allait recommencer (ça = ses moments où il prend des décisions radicales ?).
A partir de ce moment-là, le temps est devenu plus lent, les journées interminables. Je pensais pouvoir avancer en deux semaines mais il n'en est rien, la peine reste toujours la même et le manque se fait de plus en plus grand.
Dès l'annonce de la rupture, sous le coup des émotions et de la tristesse, je ne pouvais m'empêcher de lui envoyer des messages à base de "mais comment ? pourquoi ? je ne comprends pas ???" (rassurez-vous, ça n'a duré qu'une journée, j'ai réussi à vite me ressaisir en comprenant que cela ne servait à rien, encore moins à le faire revenir vu qu'il faut qu'il soit seul). Par la suite, j'ai voulu couper les ponts avec sa vie virtuelle en le supprimant de tous les RS (car ça n'allait m'aider en rien de garder un semblant de contact) et j'ai entamé le fameux SR. Au bout d'une semaine, j'ai voulu (sans grande conviction) lui envoyer un message pour mettre mon point final afin de garder le peu de contrôle que j'avais sur la situation et j'espérais naïvement que ça allait m'aider à me sentir mieux. Je savais (et je sais encore) qu'à cet instant T, la situation est immuable et que ça ne servait à rien de lui tirer le bras désespérément sauf à montrer à quel point je vis mal la situation. Je sais que je l'aime donc je me dois de respecter sa décision, aussi douloureuse soit-elle. Je me dis que s'il m'aime, s'il se rend compte qu'il a pris la mauvaise décision, il reviendra. S'il doit se passer quelque chose, ça se passera.
En attendant, les nerfs sont à vif, la tristesse ne s'amoindrit en rien et je n'arrive pas à lâcher prise sur la situation. J'ai pleuré tout ce qu'il y avait à pleurer (et ça sort encore !). Deux semaines, c'est strictement rien en soi malgré la perception que j'en ai. Je sais que seul le temps calmera les peines mais en attendant, ce n'est pas facile de se relever. Le chemin sera long.