- 23 oct. 2018, 15:36
#1293154
Bonjour à tous,
Comme beaucoup ici, je vis une rupture difficile.
J'ai 30 ans et je suis déjà passé par plusieurs expériences dans le domaine.
J'ai déjà endossé le rôle du quitteur et plusieurs fois du quitté.
L'expérience me prouve qu'on finit toujours par se remettre de ces aventures.
C'est malgré tout une des souffrances les plus intenses, comme si une partie de nous même était arraché à vif. Finalement cela n'est autre qu'un deuil.
La personne part, sans nous laisser nous exprimer et en nous laissant seul face à nos angoisses et nos doutes. C'est terrible.
Tout s'enchaine dans ces périodes, le mal d'abord, profond et inéluctable. Puis arrivent les questionnements, intenses et sans relâche "Penses-t-elle à moi?" "Va-t-elle m'écrire?" "Pourquoi n'étais-je pas assez bien pour elle?". Vous constaterez que ces questions comportent un point commun central, l'Ego. En effet, dans toutes ces questions que j'ai pu me poser, le centre névralgique était toujours de me dire que si ça n'avait pas marché, c'était à cause de moi.
Pour donner un peu de matière à mes propos, je vous décris brièvement mon histoire. 3 mois avec une fille dont je rêvais, le model de la femme parfaite à mes yeux. Drôle, belle à en crever, intelligente et équilibrée. Nous étions en symbiose sur beaucoup d'éléments.
Bon pour contrebalancer tout cela, elle venait de sortir d'une relation de 5 ans, habite à Nantes (je suis à Paris) et a 6 ans de moins que moi. Forcément les bases n'étaient pas les bonnes.
Tout se passait pour le mieux jusqu'à ce qu'elle reprenne le travail et la patatra. Après 2 mois à s'être écris TOUT les jours voir toutes les heures, elle devient distante. Je ne comprend pas et sens le vent tourner.
Je vais à Nantes et je ne la trouve différente et plus distante, je décide de la quitter pour me protéger.
Les emmerdes commencent ici. Je regrette, lui réécris et elle me dit qu'elle préfère en rester là car finalement elle n'avait pas envie de retomber amoureuse, que j'avais été parfait avec elle et que nous avions vécu des moments magiques mais que c'était ni elle, ni moi mais juste que ce n'était juste pas le bon moment.
Elle me dit de ne pas me blâmer, que ce n'est pas de ma faute.
Voilà, l'essentiel est là. Je sais à quoi m'en tenir... et pourtant je cherche toujours des réponses. Je créé toujours des questions et l'envie de lui écrire est extrêmement forte. Nous pouvons comparer cela à des montagnes Russes avec un coup un petit " ça va", un coup "c'est la merde, mais alors bien profond !!".
Elle me manque énormément et la sensation d'échec est incroyablement forte MAIS...
Il faut capitaliser sur le positif (là je fais de l'autopérsuasion), chaque jour une pensée positive nous traverse l'esprit, il faut essayer de la capter et de l'écouter afin qu'elle grandisse jour après jour (je vous préviens la rédemption ne viendra pas en une journée).
J'aime beaucoup cette phrase qui aide également à relativiser :
"Il vaut mieux se retirer et laisser un bon souvenir plutôt que d'insister et de se transformer en quelque chose de pesant.
On ne perd pas ce qu'on a jamais eu, on ne garde jamais ce qui n'est pas à nous, et on ne peut pas s'accrocher à ce qui ne veut pas rester.
Si on a le courage de dire au revoir, la vie nous le rendra avec un nouveau bonjour."
Voilà, j'ai écris ces quelques lignes pour m'aider et peut être pour aider d'autres personnes dans la même situation, je ne sais que trop bien ce qu'on traverse dans ce genre de situation.
Alors sachez-le, vous allez en chier et ça va être très très très dur mais c'est aussi dans ces moments que l'on arrive à se construire.
Comme beaucoup ici, je vis une rupture difficile.
J'ai 30 ans et je suis déjà passé par plusieurs expériences dans le domaine.
J'ai déjà endossé le rôle du quitteur et plusieurs fois du quitté.
L'expérience me prouve qu'on finit toujours par se remettre de ces aventures.
C'est malgré tout une des souffrances les plus intenses, comme si une partie de nous même était arraché à vif. Finalement cela n'est autre qu'un deuil.
La personne part, sans nous laisser nous exprimer et en nous laissant seul face à nos angoisses et nos doutes. C'est terrible.
Tout s'enchaine dans ces périodes, le mal d'abord, profond et inéluctable. Puis arrivent les questionnements, intenses et sans relâche "Penses-t-elle à moi?" "Va-t-elle m'écrire?" "Pourquoi n'étais-je pas assez bien pour elle?". Vous constaterez que ces questions comportent un point commun central, l'Ego. En effet, dans toutes ces questions que j'ai pu me poser, le centre névralgique était toujours de me dire que si ça n'avait pas marché, c'était à cause de moi.
Pour donner un peu de matière à mes propos, je vous décris brièvement mon histoire. 3 mois avec une fille dont je rêvais, le model de la femme parfaite à mes yeux. Drôle, belle à en crever, intelligente et équilibrée. Nous étions en symbiose sur beaucoup d'éléments.
Bon pour contrebalancer tout cela, elle venait de sortir d'une relation de 5 ans, habite à Nantes (je suis à Paris) et a 6 ans de moins que moi. Forcément les bases n'étaient pas les bonnes.
Tout se passait pour le mieux jusqu'à ce qu'elle reprenne le travail et la patatra. Après 2 mois à s'être écris TOUT les jours voir toutes les heures, elle devient distante. Je ne comprend pas et sens le vent tourner.
Je vais à Nantes et je ne la trouve différente et plus distante, je décide de la quitter pour me protéger.
Les emmerdes commencent ici. Je regrette, lui réécris et elle me dit qu'elle préfère en rester là car finalement elle n'avait pas envie de retomber amoureuse, que j'avais été parfait avec elle et que nous avions vécu des moments magiques mais que c'était ni elle, ni moi mais juste que ce n'était juste pas le bon moment.
Elle me dit de ne pas me blâmer, que ce n'est pas de ma faute.
Voilà, l'essentiel est là. Je sais à quoi m'en tenir... et pourtant je cherche toujours des réponses. Je créé toujours des questions et l'envie de lui écrire est extrêmement forte. Nous pouvons comparer cela à des montagnes Russes avec un coup un petit " ça va", un coup "c'est la merde, mais alors bien profond !!".
Elle me manque énormément et la sensation d'échec est incroyablement forte MAIS...
Il faut capitaliser sur le positif (là je fais de l'autopérsuasion), chaque jour une pensée positive nous traverse l'esprit, il faut essayer de la capter et de l'écouter afin qu'elle grandisse jour après jour (je vous préviens la rédemption ne viendra pas en une journée).
J'aime beaucoup cette phrase qui aide également à relativiser :
"Il vaut mieux se retirer et laisser un bon souvenir plutôt que d'insister et de se transformer en quelque chose de pesant.
On ne perd pas ce qu'on a jamais eu, on ne garde jamais ce qui n'est pas à nous, et on ne peut pas s'accrocher à ce qui ne veut pas rester.
Si on a le courage de dire au revoir, la vie nous le rendra avec un nouveau bonjour."
Voilà, j'ai écris ces quelques lignes pour m'aider et peut être pour aider d'autres personnes dans la même situation, je ne sais que trop bien ce qu'on traverse dans ce genre de situation.
Alors sachez-le, vous allez en chier et ça va être très très très dur mais c'est aussi dans ces moments que l'on arrive à se construire.