Stéphanie Vague a écrit :Et j'ai oublié de te répondre ce que j'aimerais qu'il me dise si je pouvais rêver :
"Je n'ai pas envie de te perdre. Je suis un peu perdu dans ma vie mais je veux bien qu'on essaye doucement et on verra car j'ai peur de regretter de passer à côté de notre histoire".
Tu as le droit de le penser mais en aucun cas de l'envoyer, le temps t'a apporté une réponse. Tu viens de l'évoquer dans ton dernier post.
"Je n'étais pas dans un bon moment quand je l'ai lu. Un moment de renfermement. M'étais dit de répondre plus tard".
Moment de renfermement, répondre plus tard etc.. je ne vois que des excuses de sa part. Si vraiment, on souhaite dire les choses à une personne, peu importe l'état dans lequel on se trouve, on essaye de prendre le temps afin d'exprimer tout cela. De mon avis, il fuit.
Je me suis sentie bête de ne pas avoir été plus patiente, j'ai répondu : "D'accord, ça me va. Fais comme tu sens, tu peux répondre plus tard". C'était vendredi, pas de nouvel échange depuis.
Attention, je sens une pointe de culpabilité ici.. Surtout pas, tu as voulu en savoir davantage. A ta place, je n'enverrai plus de messages. Cela ne sert à rien. A lui de prouver si il souhaite quelque chose ou pas. Selon moi, il ne fera rien. Il cherche juste à maintenir un lien amical.
Bref, on tourne en rond. Ce matin, je ne sais pas pourquoi mais je ressentais une profonde colère mélangée à une profonde tristesse. Contre moi d'une part, et contre lui de m'avoir embarquée dans cette histoire il y a maintenant un an alors que je le repoussais sans cesse.
On revient à un stade précédent, comme quoi, tu n'avais pas amplement fait ton deuil de ton ancienne relation et que tu attendais beaucoup de sa part dans un sens. La question est la suivante : Estimes-tu avoir fait beaucoup d'efforts pour cette relation et que tu ne récoltes pas assez ?
Vendredi, on a l'incentive de l'entreprise en huit clos sur un bateau. Je hais déjà ce moment à faire semblant d'être heureux alors que je préférerais rester chez moi. C'était à la même incentive de l'année dernière que tout a commencé, ça ne me rappelle plus de bons souvenirs mais que des bons souvenirs qui me font aujourd'hui du mal.
C'est compréhensible aussi, cependant, ta présence est importante. Tu fais partie de cette entreprise et d'après ce que j'ai pu lire, tu réalises un beau boulot. Bien qu'il sera présent, tu as le droit de ne pas forcement échanger avec lui et discuter avec d'autres collègues.
Bref, j'essaie de faire front et de ne pas me laisser déborder par mes émotions. Cette fois, ce SR, je vais le tenir pour guérir car je n'en peux plus de replonger en permanence et d'interpréter le moindre signe qui en fait, n'existe pas.
Ce n'est pas facile, nous le savons tous. En tout cas, courage à toi, n'oublie pas que tu es une femme forte et que tu es capable de contenir tes émotions lors des représentations. Si tu souhaites craquer chez toi, ne te retiens absolument pas.
Petit extrait de Maktub de Paulo Coelho
Le maître dit:
Si vous devez pleurer, pleurez comme un enfant. Vous avez été enfant autrefois, et pleurer est l'une des premières choses que vous avez apprises. Et puis, cela fait partie de la vie. N'oubliez jamais que vous êtes libre et qu'il n'est pas honteux de manifester vos émotions. Criez, sanglotez, aussi bruyamment que vous le souhaitez, car c'est ainsi que pleurent les enfants, et ils savent comment soulager rapidement leur coeur.
Avez-vous déjà remarqué comment les enfants s'arrêtent de pleurer? Quelque chose les distrait, attire leur attention vers une nouvelle aventure. Les enfants cessent de pleurer rapidement.
Et c'est ce qui vous arrivera, mais seulement si vous pleurez comme pleure un enfant
Allez force ! Et un excellent début de semaine