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Si le coeur vous en dit, racontez-nous votre histoire en détails
#1278159
J'étais souvent frustrée pour des raisons logistiques. Et elle aussi d'ailleurs.

Par exemple, ses horaires de boulot (la plupart des temps) la faisait commencer à 7h du matin. Donc à partir de 21h30, elle commençait à piquer du nez. Impossible de sortir au ciné ou de faire une activité à côté sans se louper.
En plus, niveau libido, fallait dégainer vite parce que la fenêtre de tir (enfin si je peux dire :mrgreen: ) était pour le moins limitée. Me suis souvent retrouvée à me la mettre sur l'oreille pour la fumer plus tard...

Et combien de sorties, le dimanche, ont été bouffées parce que son ex avait le dernier mot sur l'heure où elle lui rendait les filles...
votre couple ne fonctionnait pas bien. le comprendre est déjà un bon début pour faire le deuil de la relation et se dire qu'au final, tot ou tard le couple volerait en éclat.
dans un couple pour que ça fonctionne, s'il y a des contraintes importantes (horaires de travail, enfants etc) faut que les deux partenaires fassent des concessions et ton ex n'en faisait pas...
Franchement, si ses horaires se normalisent alors qu'elle est avec l'autre, je vais être dégoûtée. Enfin je ne le saurai pas et c'est tant mieux.
si elle fait le nécessaire pour normaliser les choses avec sa next ça prouve qu'elle tenait pas autant à toi, n'était pas prête à faire le nécessaire... ça peut dégouter oui, parce qu'on sent qu'on était pas si important aux yeux de l'autre au final, mais en même temps c'est aussi une preuve que le couple n'allait nul part...
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#1278166
Hey, sandstorm !
sandstorm a écrit : dans un couple pour que ça fonctionne, s'il y a des contraintes importantes (horaires de travail, enfants etc) faut que les deux partenaires fassent des concessions et ton ex n'en faisait pas...

Pour sa défense, elle faisait souvent l'effort de venir chez moi = donc resortir et revenir en centre-ville. On habitait à trente minutes l'une de l'autre. Et c'est ce qui avait fini par lui peser. Parce qu'il fallait qu'elle prévoit sa gamelle pour le lendemain midi (ou c'était à nous/moi de la faire avec notre dîner). Elle a passé son enfance avec un sac de voyage, sans chambre à elle, à aller de chez sa grand-mère à chez son beau-père etc. Elle ne voulait plus connaître ça.

si elle fait le nécessaire pour normaliser les choses avec sa next ça prouve qu'elle tenait pas autant à toi, n'était pas prête à faire le nécessaire...
C'est sa direction qui choisit ses horaires. Après, comme un poste lui est passé sous le nez récemment (une collègue avait plus d'ancienneté), la roue devrait tourner bientôt vers des horaires un peu plus normalisés. Et c'est sa nouvelle qui en profitera. A supposer qu'elle déménage de l'autre bout de la France, d'ailleurs. Mais bon, la distance et les obstacles attisent le désir...
#1278195
Journée très difficile... La cohabitation avec ma mère est très très compliquée. Je me sens très mal dans la maison familiale, où tout me rappelle mon père. Mon frère est absent, mes amies occupées avec leur vie, leur famille. Et ça se comprend.

Je me réacclimate très mal ici, ma région me manque. Il n'y a que là-bas que je peux pratiquer ma passion. Et me sentir apaisée.

Je pensais que la visite dominicale à mon oncle et à ma tante me ferait du bien (j'adore mon oncle et il a un cancer., le pauvre... Oui, c'est la loi des séries...).

En fait, personne ne comprend pourquoi je ne veux pas rester ici, pourquoi j'ai ce besoin de rentrer chez moi, alors que j'ai grandi ici. Pourquoi je ne reste pas pour prendre soin de ma mère, qui n'est pas autonome.

Mais j'ai toujours pris soin d'elle et de mon père, c'est juste que je ne me sens plus capable de donner quoi que ce soit. Je me sens vidée, exsangue. Déracinée de ce qui me relie à mon identité. Et j'ai l'impression que personne n'arrive à le comprendre. Que tout le monde compte sur moi, encore une fois.

Mais là je craque. J'ai perdu trop de repères en peu de temps. D'ailleurs, il va falloir que je consulte un thérapeute. Vu que je suis obligée de rester là un moment, donc loin de ce qui me ressource, je vais mal finir si je ne le fais pas.

J'ai une envie folle de casser mon SR. Je paierais très cher pour retrouver les bras de mon ex, ce soir. Même pour quelques secondes. Même juste entendre sa voix. Elle me donnait de la force.

Et là, tout de suite, je me moque bien de nos incompatibilités, de son quartier, de son immeuble qui ne me plaisait pas. Tout cela me semble tellement dérisoire à présent. Je donnerais cher pour une soirées Nuggets/Reine des Neiges avec ses filles, blotties toutes les quatre dans le canapé. Le chat sur les genoux.

Je sais ce que vous pensez de notre histoire, et vos remarques sont pleines de bon sens. Et vous allez sans doute me trouver égoïste, mais le cauchemar que je traverse aurait été mille fois adouci si j'avais emménagé avec elle.

Je m'entends encore lui dire, pendant une de nos discussions, il y a quelques mois :
"- Si j'acceptais d'habiter ici, rien que pour ne pas me retrouver à la rue, ce serait me servir de toi.
- (soupirs) Mais tout le monde le fait ! Où est le problème ? Ça te permettrait de chercher tranquillement du boulot ici..."

Elle avait mille fois raison. Et on aurait traversé ça ensemble. L'insouciance de ses filles m'aurait donné de l'énergie. J'aurais eu une famille. Mon ex faisait partie de ma famille, c'est pour cette raison que je suis naturellement allée la voir le soir de la mort de mon père. Et en plus elle me l'avait proposé sans que je lui demande. Là dessus elle doit considérer qu'elle a fait son "devoir", d'ailleurs. D'où son silence sans scrupules dans les bras de sa next par la suite.

Mais qu'est-ce qui m'a pris ?? Comment j'ai pu être aussi nunuche ??!!! On s'en foutait de cette pseudo morale. Moi et mes principes à la c*... A cause d'eux je me retrouve toute seule.
#1278264
Aaaah biquette. Ma chère biquette ... Salut à toi ...

Je ne sais pas si tu te souviens de moi, mais jadis (il y a environs 8 ans si je ne me trompe pas), on s'est déjà retrouvées ici toutes les deux, dans la "même" galère (une fois n'est pas coutume il paraît, hein).
Je mets le "même" entre guillemets, parce-que loin de moi l'idée de comparer ma situation actuelle à la tienne qui doit être pire qu'un calvaire. J'en ai eu les larmes aux yeux en te lisant.

Si je peux te donner mon avis, ton ex, tu devrais la mépriser. C'est abjecte la façon dont elle t'a traitée. Hélas je suis bien placée pour savoir que le cœur a ses raisons que la raison ignore. Ce serait tellement bien de pouvoir appuyer sur un bouton "off" et de zapper certaines personnes à jamais.

Je sais pas toi mais en ce qui me concerne, avec le temps qui passe, j'ai l'impression que les relations humaines sont de plus en plus compliquées. Au moindre problème, on "change" de partenaire, c'est si facile pour certain(e)s. Moi ça m'échappe totalement. Tu passes des années de ta vie avec quelqu'un à rire, à pleurer, à te confier, à faire tout un tas de choses ... et un beau matin cette personne qui t'aimait tant se réveille et pouf ! Plus rien.

Enfin, j'espère que tu tiens le coup ma belle.
#1278312
biquette a écrit : 11 mars 2018, 22:08
Je sais ce que vous pensez de notre histoire, et vos remarques sont pleines de bon sens. Et vous allez sans doute me trouver égoïste, mais le cauchemar que je traverse aurait été mille fois adouci si j'avais emménagé avec elle.

Je m'entends encore lui dire, pendant une de nos discussions, il y a quelques mois :
"- Si j'acceptais d'habiter ici, rien que pour ne pas me retrouver à la rue, ce serait me servir de toi.
- (soupirs) Mais tout le monde le fait ! Où est le problème ? Ça te permettrait de chercher tranquillement du boulot ici..."

Elle avait mille fois raison. Et on aurait traversé ça ensemble. L'insouciance de ses filles m'aurait donné de l'énergie. J'aurais eu une famille. Mon ex faisait partie de ma famille, c'est pour cette raison que je suis naturellement allée la voir le soir de la mort de mon père. Et en plus elle me l'avait proposé sans que je lui demande. Là dessus elle doit considérer qu'elle a fait son "devoir", d'ailleurs. D'où son silence sans scrupules dans les bras de sa next par la suite.
Tu regrettes peut - être en ce moment de ne pas avoir fait ce que ton ex voulait vis à vis du déménagement avec elle. Mais dis toi bien que ta longue hésitation avait peut -être sa raison, que si tu emménageais avec elle depuis 1 an ou 2 ans, ça pourrait très mal passer et que vous vous seriez quittées déjà depuis plus longtemps que la vraie rupture.

C'est pour te dire que les remords et les hypothèses ne marchent pas. T'étais là pour elle pendant les moments difficiles (son hospitalisation par ex), tandis qu'elle n'a pas fait la même chose pour toi. C'est moche, et c'est dur à accepter. Mais c'est la réalité, ce n'est guerre une hypothèse.

On ne peut pas aller de l'avant en se plongeant dans les hypothèses du passé. Là elle a sa next. Laisse la vivre son histoire, et toi aussi, tu auras peut - être ta nouvelle histoire, même plus belle que celle avec ton ex.

Je suis d'accord avec Strass, que de nos jours les gens abandonnent trop vite à la moindre difficulté. Mais disons que ceux qui baissent vite les bras, ne savourent pas les vrais plaisirs de la vie :mrgreen:

Et pourtant la vie est tellement trop belle. Et il reste beaucoup de belles personnes à rencontrer, à découvrir et à passer de bons moments.

A travers ton écriture, je trouve une personnalité pleine de force, de joie de vivre, de vivacité, de sincérité et d'amour.

Courage ma belle, le beau temps va arriver.
#1278331
Bonjour,

Je suis très touchée par ce que tu traverses et ta facon de l'exprimer est très sincère et sensible.
Je sors aussi d'une rupture ( avec milles rebondissements .... moi attachée à lui qui a bel et bien tourné la page...)
Si je t'écris ce n'est pas pour parler de la douleur et la manière de gérer ta rupture .... y a pas de bonne manière de faire ... et on finit toujours avec le temps par en réécrire l'histoire qui nous fait le moins mal ...

Ce que j'aimerai te dire, c'est courage ! Et surtout bats toi , bats toi pour revenir dans ta ville, fais en sorte de te retrouver un logement où tu pourras de nouveau rêver , travailler et mettre en oeuvre tes projets professionnels ! C'est ta vie qui compte, pas celle des absents ( disparus ... mes sincères condoléances d'ailleurs ...) .
Mais vraiment recentre toi sur toi , écoute ton intuition à toi , affirme toi , face à tes proches ou famille qui ne vivent pas ta vie , à ta place...
Tu dis avoir des déclics ( vouloir construire ta propre famille ! ) ba écoute chapeau .. ! C'est fou ça ! Je le comprends d'autant mieux que moi je ne le veux pas .... et que d'affirmer que je ne le veux pas c'est mal perçu ...
Tu as tes choix à faire et les seules exigences à avoir ce sont celles bienveillantes que tu as envers toi... car oui personne ne pourra affronter ce chaos qu'est le chemin de la vie , si ce n'est toi car là réellement c'est de ta survie dont il est question .. tout a fait reset !
Tu as une page blanche devant toi , écris ce qui te compose ce à quoi tu aspires. Et vis le !
Reves ! Sèches tes larmes un peu plus chaque jours et fais toi confiance :)

Voila ... j'avais surtout envie de te dire ça
#1278446
Pffiou, ça me prend aux tripes de voir vos messages, les amis… Désolée de ne pas vous avoir répondu plus tôt, je suis au taquet avec tout ce qu’il y a à faire.

(Oups, attention, encore un parpaing…)

@strass : bien sûr que je me souviens de toi, strassette ;) … Oui, on avait déjà morflé à l’époque. La différence avec les relations d’après, c’est qu’on sait ce qu’est un interdit et un SR. Ça évite de se mettre minable aux moments stratégiques. Pour le reste, on tombe amoureuses pareil, et on souffre pareil. Mais on s’en remet. Avec beaucoup de travail sur soi.

La preuve, je suis devenue presque amie avec mon ex de l’époque, dont les messages (qui me valaient un infarctus à chaque fois), ne me font plus ni chaud ni froid. Je me souviens d’un texto, reçu un dimanche matin, tôt, qui avait fait enrager mon ex actuelle. Petit souvenir jouissif quand j’y pense. :twisted:

Je ne sais pas si je passerai par l’étape mépris. Je crois que je vais zoner de la phase incompréhension/déception sans nom, à l’indifférence tout court. Ça prendra le temps qu’il faudra. Je préfère garder mon énergie pour des choses plus positives.

Les relations amoureuses sont très fragiles, oui, mais je ne sais pas si elles étaient beaucoup mieux avant, contrairement à l’image qu’on nous vend. Il faudrait avoir connu la société (de l’intérieur) dans les années cinquante et auparavant pour bien faire la différence.

On était moins libres (les femmes, surtout), on n'avait pas accès à tous ces catalogues d'humains prêts à choper, mais ça n’empêchait pas les gens de se reluquer et de se tromper en douce. C’est juste que les choses étaient plus fourbes, plus artificielles et que le couple officiel prévalait, quoi qu’il arrive. Or on sait bien que quand quelque chose (ou quelqu’un) est acquis, surtout à vie, c’est pas super glamour.

En revanche il y a effectivement quelque chose de très flippant dans le fait de savoir qu’on peut partager sa vie, ses rires, ses doutes, ses peines, ses espoirs, ses peurs, son intimité bref, tout ce qui nous rend vivant, avec quelqu’un qui, un jour, peut disparaître de sa vie. Montrer un visage radicalement différent de ce qu'on aura connu.

C’est carrément vertigineux, absurde et pétrifiant. On a beau se dire qu’il faut donner du sens à cette/ces rencontre(s), qu’on aura la clé de tout ça, un jour, ici ou ailleurs, ou peut-être même jamais, ça reste un déchirement. Un exercice existentiel épuisant. Pour peu qu’on ait un minimum de sensibilité. Et pourtant on le fait, et le refait. Avec plus ou moins de facilités chaque fois. Parce que c’est la vie et qu’on ne peut pas s’empêcher de tomber amoureux.

@miu : tu as raison, ce ne sont que des hypothèses. Mon esprit projette des petits scénarios de bonheur conjugal alors qu’on ne peut pas réellement savoir comment ça se serait passé. Mouliner sur tout ça ne sert à rien.

Je suis parfaitement d’accord avec toi : la réalité, la seule qui compte, au fond, c’est celle de la fin. Ou plutôt, je dirais que ce qui compte encore plus, c’est que je l’ai aimée. Avec mes peurs, mes faiblesses, mes erreurs et mes maladresses, c’est vrai, mais je l’ai aimée. Sincèrement, profondément, éperdument. Et la beauté de ce que j’ai éprouvé et éprouve encore, personne ne me l’enlèvera ou ne la salira. Ni elle, ni sa next.

C'est aussi le message que je voudrais transmettre à ceux qui me lisent. Nos relations ont peut-être foiré, mais on peut être fiers de ce que l'on a ressenti pour l'autre. Quelle qu'ait pu être l'issue de nos histoires, ces sentiments nous ont élevés et la souffrance qui en découle nous fait grandir. Elle nous rend plus humains, plus vivants, plus empathiques, plus forts. Et, pour ma part, un peu moins nunuche. :roll:

@zaza : quand je serai rentrée chez moi, un jour, je repenserai à ces mots, zaza. Je crois que je m’affirme, mais trop brutalement. D’où les conflits. Quand je serai plus sereine, je communiquerai mieux. Ma famille m’aime, ça ne l’empêche pas d’avoir des comportements toxiques. Ils ont peur de me perdre je crois. Ou que je ne m’en sorte pas là-bas et que je finisse sous les ponts sans oser leur dire. Il va falloir du temps pour dépassionner tout ça…

Quant à ce déclic avec les enfants, c’est vraiment surprenant. Enfin quand on me connaît. Moi qui me sentais comme un éléphant dans un jeu de quilles dès qu’on me foutait un bébé dans les bras, je me nourris maintenant de leur présence, de cet amour pur et innocent qu’ils donnent à qui veut bien leur accorder un peu d’attention.

Il n’y a pas de règle. Chacun (et surtout chacune) fait comme il le sent. La société, en particulier en France, comprend mal ce mouvement No Kids. On est censés avoir obligatoirement envie de se reproduire alors que c’est un tel sacerdoce qu’il faut vraiment se sentir prêt et bien dans sa tête. Il faudrait même un permis pour avoir le droit de devenir parents, ça éviterait bien des maltraitances.

Donc laisse parler les gens. Il vaut mieux ne pas en avoir qu’en faire pour de mauvaises raisons. Comme tu dis, c’est ta vie.

Merci à tous pour le courage que vous me transmettez, chacun avec vos mots et vos singularités. Et merci à ceux qui me lisent, derrière leur écran, sans forcément poster. Je ne sais pas si mon expérience peut apporter quelque chose à quelqu’un mais je suis heureuse de croiser votre chemin.
Paige ont aimé ça
#1278456
biquette a écrit : 13 mars 2018, 13:35 @strass : bien sûr que je me souviens de toi, strassette ;) … Oui, on avait déjà morflé à l’époque. La différence avec les relations d’après, c’est qu’on sait ce qu’est un interdit et un SR. Ça évite de se mettre minable aux moments stratégiques. Pour le reste, on tombe amoureuses pareil, et on souffre pareil. Mais on s’en remet. Avec beaucoup de travail sur soi.
Oh oui, interdit, SR toussa toussa, on sait ce que c'est. Qu'est-ce qu'on en a chié à l'époque ! Faut croire que les grands esprits se rencontrent, tu vois. Moi aussi je pense avoir laissé passer la femme de ma vie aujourd'hui. Quand c'est trop tard, c'est trop tard, ça aussi on l'aura bien compris.
biquette a écrit : 13 mars 2018, 13:35 La preuve, je suis devenue presque amie avec mon ex de l’époque, dont les messages (qui me valaient un infarctus à chaque fois), ne me font plus ni chaud ni froid. Je me souviens d’un texto, reçu un dimanche matin, tôt, qui avait fait enrager mon ex actuelle. Petit souvenir jouissif quand j’y pense. :twisted:
Là par contre tu vois tu m'impressionnes, j'ai plus jamais répondu à mon ex-ex, je ne pouvais pas concevoir de faire amie-amie avec elle, elle m'avait assez fait morfler. Par contre quand j'ai appris que ma remplaçante l'avait à son tour remplacée, qu'est-ce que j'ai ri ;) Le vent tourne !
biquette a écrit : 13 mars 2018, 13:35 Je ne sais pas si je passerai par l’étape mépris. Je crois que je vais zoner de la phase incompréhension/déception sans nom, à l’indifférence tout court. Ça prendra le temps qu’il faudra. Je préfère garder mon énergie pour des choses plus positives.
Tu as bien raison, épargne toi tout ça, à quoi bon de toute façon : c'est comme ça, point barre.
biquette a écrit : 13 mars 2018, 13:35 Les relations amoureuses sont très fragiles, oui, mais je ne sais pas si elles étaient beaucoup mieux avant, contrairement à l’image qu’on nous vend. Il faudrait avoir connu la société (de l’intérieur) dans les années cinquante et auparavant pour bien faire la différence.

On était moins libres (les femmes, surtout), on n'avait pas accès à tous ces catalogues d'humains prêts à choper, mais ça n’empêchait pas les gens de se reluquer et de se tromper en douce. C’est juste que les choses étaient plus fourbes, plus artificielles et que le couple officiel prévalait, quoi qu’il arrive. Or on sait bien que quand quelque chose (ou quelqu’un) est acquis, surtout à vie, c’est pas super glamour.
Tout à fait d'accord avec toi. L'attrait de la nouveauté, toujours et encore ...
biquette a écrit : 13 mars 2018, 13:35 En revanche il y a effectivement quelque chose de très flippant dans le fait de savoir qu’on peut partager sa vie, ses rires, ses doutes, ses peines, ses espoirs, ses peurs, son intimité bref, tout ce qui nous rend vivant, avec quelqu’un qui, un jour, peut disparaître de sa vie. Montrer un visage radicalement différent de ce qu'on aura connu.

C’est carrément vertigineux, absurde et pétrifiant. On a beau se dire qu’il faut donner du sens à cette/ces rencontre(s), qu’on aura la clé de tout ça, un jour, ici ou ailleurs, ou peut-être même jamais, ça reste un déchirement. Un exercice existentiel épuisant. Pour peu qu’on ait un minimum de sensibilité. Et pourtant on le fait, et le refait. Avec plus ou moins de facilités chaque fois. Parce que c’est la vie et qu’on ne peut pas s’empêcher de tomber amoureux.
Et encore, "pétrifiant" est un euphémisme.
biquette a écrit : 13 mars 2018, 13:35 Merci à tous pour le courage que vous me transmettez, chacun avec vos mots et vos singularités. Et merci à ceux qui me lisent, derrière leur écran, sans forcément poster. Je ne sais pas si mon expérience peut apporter quelque chose à quelqu’un mais je suis heureuse de croiser votre chemin.
Quoiqu'il en soit, j'espère de tout mon cœur que tu rebondiras vite. Il me semble déjà l'avoir dit il y a des années de ça, mais tu as la tête bien sur les épaules, tu t'en sortiras. Et puis, on finira bien par la trouver notre perle SI rare. L'espoir fait vivre ;)

:bisou: ma biquette !
#1278466
strass a écrit : 13 mars 2018, 14:25 Oh oui, interdit, SR toussa toussa, on sait ce que c'est. Qu'est-ce qu'on en a chié à l'époque ! Faut croire que les grands esprits se rencontrent, tu vois. Moi aussi je pense avoir laissé passer la femme de ma vie aujourd'hui. Quand c'est trop tard, c'est trop tard, ça aussi on l'aura bien compris.
C'est clair, on en a chié mais au moins ça a servi à quelque chose. L'amour c'est une grosse part de timing, oui. Il faut être pile poil ce dont la personne a besoin à ce stade de son évolution.

Mais on est aussi sûres d'une chose (moi, en tout cas) : aucune de ces ex n'étaient LA bonne. D'ailleurs, je me demande vraiment si on doit raisonner en termes de LA femme/homme de sa vie. Je pense qu'il y en a plusieurs, selon nos besoins et envies de la période. Donc n'ai pas trop de regrets...
Là par contre tu vois tu m'impressionnes, j'ai plus jamais répondu à mon ex-ex, je ne pouvais pas concevoir de faire amie-amie avec elle, elle m'avait assez fait morfler. Par contre quand j'ai appris que ma remplaçante l'avait à son tour remplacée, qu'est-ce que j'ai ri ;) Le vent tourne !
Oh que c'est bon tout ça ! :lol: :twisted: :F Moi je ne le saurai même pas, on n'a pas d'amis en commun. A moins d'envoyer une espionne tomber fortuitement sur elle, là où elle bosse. Ce qui a déjà failli arriver, en plus, mais sans le faire exprès puisqu'une de mes copines est amenée à se rendre là-bas ponctuellement.
Tout à fait d'accord avec toi. L'attrait de la nouveauté, toujours et encore ...
En même temps la nouveauté ne l'est jamais bien longtemps...
Quoiqu'il en soit, j'espère de tout mon cœur que tu rebondiras vite. Il me semble déjà l'avoir dit il y a des années de ça, mais tu as la tête bien sur les épaules, tu t'en sortiras. Et puis, on finira bien par la trouver notre perle SI rare. L'espoir fait vivre ;)
Oui alors, comment dire... Je suis comme dirait assez saturée de ces choses de l'amour. Je crois que la prochaine, je vais la passer aux rayons X avant de lui donner le droit de poser un orteil dans mon existence...
:bisou: ma biquette !
Tout pareil... :P
#1278569
Pensée pour tout ceux qui, comme moi, goûtent chaque matin aux joies de ce fameux morning blues où on doit affronter la journée avec le manque de l'ex chevillé aux tripes... Vous savez, cette douce sensation de légèreté dès qu'on ouvre les yeux ?... :mrgreen:
#1278599
biquette a écrit : 14 mars 2018, 09:30 Pensée pour tout ceux qui, comme moi, goûtent chaque matin aux joies de ce fameux morning blues où on doit affronter la journée avec le manque de l'ex chevillé aux tripes... Vous savez, cette douce sensation de légèreté dès qu'on ouvre les yeux ?... :mrgreen:
#bouleauventre&enviedegerber ... :roll: Sans parler des interminables insomnies : joie et bonheur.

Sans déconner, quand est-ce que ça passe ce genre de sensation ? Si quelqu'un a une recette miracle, je prends !

En tout cas force est de constater qu'on somatise tous, c'est presque rassurant, tiens.
biquette ont aimé ça
#1278639
Kysses a écrit :Ça passe lorsqu'on trouve quelque chose qui nous donne une raison de nous lever (amis, famille, projet, boulot...).
Et quand on s'oblige à être hyperactif toute la journée. Mais ya toujours un moment où la bêête nous rattrape :evil: ... Elle est là, dans les campagnes lol, tapie dans une chanson, un prénom entendu à la volée, un parfum dans le sillage d'une pouf, et même ... un modèle de voiture ( :shock: ), croisé dans la rue, bref toujours prête à bondir...

Seul le temps et des effort constants diminuent lentement la fréquence de ses assauts...
#1278678
biquette a écrit : 14 mars 2018, 19:37 Et quand on s'oblige à être hyperactif toute la journée. Mais ya toujours un moment où la bêête nous rattrape :evil: ... Elle est là, dans les campagnes lol, tapie dans une chanson, un prénom entendu à la volée, un parfum dans le sillage d'une pouf, et même ... un modèle de voiture ( :shock: ), croisé dans la rue, bref toujours prête à bondir...

Seul le temps et des effort constants diminuent lentement la fréquence de ses assauts...
Mais c'est tellement ça ... jusqu'à un modèle de bagnole quoi. A devenir dingue. Personnellement y a des jours ça va, je gère, mais d'autres c'est terrible. Alors je me répète que je ne suis / qu'on n'est pas seul(e)s à traverser l'enfer ...

Et puis se dire qu'il faut tout recommencer, réapprendre à faire confiance à quelqu'un d'autre, et surtout reprendre confiance en soi ! ... ça risque d'être très compliqué.

Comment tu te sens aujourd'hui ?

:bisou:
#1278702
Vous remarquerez, les filles, qu'on ne voit ces "signes" que lorsque nous voulons bien les voir!

Vous y faites attention seulement parce que vous êtes en plein dedans (de la rupture). Cela passera, croyez-moi!
#1278726
Carrie007 a écrit : 15 mars 2018, 12:06 Vous remarquerez, les filles, qu'on ne voit ces "signes" que lorsque nous voulons bien les voir!

Vous y faites attention seulement parce que vous êtes en plein dedans (de la rupture). Cela passera, croyez-moi!
+1.
#1278769
Carrie007 a écrit : 15 mars 2018, 12:06 Vous remarquerez, les filles, qu'on ne voit ces "signes" que lorsque nous voulons bien les voir!

Vous y faites attention seulement parce que vous êtes en plein dedans (de la rupture). Cela passera, croyez-moi!
Espérons-le Carrie ... Je n'ai qu'une envie c'est te croire ! :roll:

Le temps, toujours le temps.
#1278802
strass a écrit : 15 mars 2018, 09:00 Personnellement y a des jours ça va, je gère, mais d'autres c'est terrible. Alors je me répète que je ne suis / qu'on n'est pas seul(e)s à traverser l'enfer ...
Moi idem. Il faut accepter ces jours de rechutes.

J’ai fini par comprendre, au fil de mes ruptures, que cette douleur disproportionnée réactivait quelque chose de très ancien chez moi. Une enfance où je m’étais sentie très seule et très différente des autres, comme tombée d’une autre planète. Mon père a été très important dans ma construction personnelle, dans mon équilibre. Sans lui je ne me serais pas sentie aimée du tout.

Et l’abandon/le deuil est inscrit dans notre histoire familiale sur plusieurs générations donc je me dis qu’il faut aussi prendre conscience de ce poids transgénérationnel dont on hérite pour remettre à sa place la « bête » souffrance liée à notre ex.

Cette terreur de l’abandon, voire cette sensation de mort imminente (moi ça pouvait aller jusque là dans les premières ruptures) était totalement irrationnelle et j’ai dû beaucoup travailler pour la relativiser.

La conjonction perte de mon père (donc « vrai » deuil) + deuil amoureux est donc un vrai test pour savoir où j’en suis. Et si la « malédiction » familiale est enfin brisée. Bon, vu de l’extérieur, c’est peut-être un peu nébuleux mais je me comprends lol. Tout ça pour dire que lorsqu’un deuil amoureux s’éternise, il faut chercher les causes ailleurs…

Au passage, ce qui m’a beaucoup aidée dans mon deuil précédent (celui pour lequel je m’étais inscrite ici), ce sont les sports de combat. J’y suis venue par hasard et le fait de se défouler physiquement ben… sur quelqu’un, m’a permis d’évacuer toute ma colère, qui m'empêchait d'avancer. Fallait juste pas être en face de moi dans ces moments… Mais je recommande vivement la méthode. Ça évite de trop somatiser justement. Et ça peut vous sauver la vie en cas d’agression.
strass a écrit : 15 mars 2018, 09:00 Et puis se dire qu'il faut tout recommencer, réapprendre à faire confiance à quelqu'un d'autre, et surtout reprendre confiance en soi ! ... ça risque d'être très compliqué.
Oui, perso j'ai intégré que l'amour ne durait pas. Je suis consciente que c'est totalement contre-productif mais il y a tellement de paramètres qui interviennent que c'est comme piloter une Formule 1 : une erreur et le couple file tout droit dans le décor... :arrow:
strass a écrit : 15 mars 2018, 09:00 Comment tu te sens aujourd'hui ?
Pas trop mal. J’ai été voir une copine sur Paris et on s’est baladées sur les quais. J’ai besoin de voir de l’eau… Une foule de détails m’a fait penser à mon ex. Je me surprenais à penser aux textos que je lui aurais envoyés si on avait encore été ensemble.

Globalement, j’ai un peu moins de moments boule au ventre. Je passe à une sorte de résignation triste et fataliste. Je me demande ce qu’elle fait à chaque seconde, à quelle fréquence elle pense à moi (parce qu’elle le fait, j’en suis sûre), combien de fois elle a fait l’amour avec l’autre, vu que c’est une relation à distance (oui je sais, c’est mal…).

Après, ça m’empêche pas de vivre ma vie. Je trouve juste pitoyable de sortir de nos vies respectives après ce qu’on a vécu. Je sais que c’est la meilleure solution. Mais tout ça pour être remplacée comme un paquet de Tampax, pfff là j’ai du mal à suivre.

Je l’entends encore me dire, désabusée à propos de ses propres ex :
- « Elles ont toutes fini par me tromper, toutes. »
- « Oui mais je ne suis pas comme elles. Je n’ai encore jamais trompé aucune des personnes avec qui je suis sortie. »

Et bien plus tard, elle m’a dit qu’elle était effectivement persuadée que je ne pouvais pas la tromper. D’un air très sûre d’elle. Et c’est cet air que je n’ai pas aimé. Parce que même si je ne l’aurais jamais fait, j’ai eu la désagréable impression qu’elle me prenait pour acquise. Je suis donc la seule à l’avoir respectée, et elle file dans les bras d’une autre. Cherchez l’erreur. :roll:

En tout cas je pense qu'elle me recontactera un jour. Son anniversaire est dans un mois et demi, je ne lui souhaiterai pas. Donc si ce n'est pas à cette occasion, ce sera une autre fois. Dans six mois, un an, dix ans qui sait ?

Bon courage strassette. Et à tous les autres...
:bisou:
#1278827
biquette a écrit : 15 mars 2018, 22:56 J’ai fini par comprendre, au fil de mes ruptures, que cette douleur disproportionnée réactivait quelque chose de très ancien chez moi. Une enfance où je m’étais sentie très seule et très différente des autres, comme tombée d’une autre planète. Mon père a été très important dans ma construction personnelle, dans mon équilibre. Sans lui je ne me serais pas sentie aimée du tout.

Et l’abandon/le deuil est inscrit dans notre histoire familiale sur plusieurs générations donc je me dis qu’il faut aussi prendre conscience de ce poids transgénérationnel dont on hérite pour remettre à sa place la « bête » souffrance liée à notre ex.

Cette terreur de l’abandon, voire cette sensation de mort imminente (moi ça pouvait aller jusque là dans les premières ruptures) était totalement irrationnelle et j’ai dû beaucoup travailler pour la relativiser.

La conjonction perte de mon père (donc « vrai » deuil) + deuil amoureux est donc un vrai test pour savoir où j’en suis. Et si la « malédiction » familiale est enfin brisée. Bon, vu de l’extérieur, c’est peut-être un peu nébuleux mais je me comprends lol. Tout ça pour dire que lorsqu’un deuil amoureux s’éternise, il faut chercher les causes ailleurs…
c'est très bien d'avoir conscience de tout ça!!! faut juste travailler dessus, y réflechir mais prends ton temps :)
Et bien plus tard, elle m’a dit qu’elle était effectivement persuadée que je ne pouvais pas la tromper. D’un air très sûre d’elle. Et c’est cet air que je n’ai pas aimé. Parce que même si je ne l’aurais jamais fait, j’ai eu la désagréable impression qu’elle me prenait pour acquise. Je suis donc la seule à l’avoir respectée, et elle file dans les bras d’une autre. Cherchez l’erreur. :roll:
aucune erreur...ton ex trouvait un échapatoire pour ses propres responsabilités dans l'infidélité de ses exs.
dans ton cas, comme il n'y a pas eu d'infidélité elle a trouvé autre chose sans doute