J'ai un parcours un peu particulier
j'étais pas très scientifique donc j'ai vite abandonné l'idée de la médecine (a l'époque médecin légiste m'attirait beaucoup)
J'ai commencé la psycho car une amie de la famille a dit que j'étais très psy ... j'ai regardé les cours et Ca me semblait faisable et comme il fallait faire l'unif --> Direction les inscriptions et c'était parti.
Sauf que moi, me taper des déprimés toute la journée c'était pas ma tasse de thé et que Freud ce gros tordus avec ses théories sur la sexualité encore moins ... j'ai fait neuropsychologie ... moi, mdme, il me fallait du concret, de l'ivestigable pas des théories fumeuses a deux balles.
Sauf que j'ai mal choisi mon stage ... dans le bâtiment juste à côté d'ou je bosse maintenant... c'était que du diagnostic... alors c'est bien gentil de voir que Mr untel à des troubles de la mémoire à court terme, ou que mme machin est desinhibee ... mais faire ca toute ma vie très peu pour moi ... je n'ai pas vu l'autre facette du métier qui est la rééducation justement. Mais tant mieux...
Ne me sentant pas apte à travailler j'ai fait une année supplémentaire qui m'a permis de découvrir les 3 courants principaux de la psychologie : la psychanalyse, la thérapie systémique et la thérapie cognitivo-comportemental qui avait ma préférence à l'époque car plus concrète ... et c'est là que j'ai découvert ma vocation : la thérapie systématique bien loin de mon idée "des déprimés à longueur de journée" ... je suis tombée dedans et me suis formée.
Aujourd'hui j'alie mes 2 passions la neuro et la thérapie... et oui chez un trauma crânien avec des lésions frontales : il faut savoir faire la part des choses entre le problème purement psy et celui qui est séquellaire de l'emplacement de la lésion... pas toujours évident.
Et puis j'ai aussi le travail thérapeutique avec les amputés et les paralysés... et leur famille
Bon j'arrête je pourrais t'en faire une tartine