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Premier rendez-vous, nouveau contact et suite des évènements
par Mew
#1249240
Je te remercie pour ta réponse :D

Et je dois bien avouer que moi même je me dis "Bah on tombe amoureux, ça peut être de n'importe qui on choisit pas c'est comme ça".
Mais quand je regarde en arrière, je remarque quand même des similitudes dans mes relations: homme qui est dans le besoin, qui manque de confiance en soit, qui ment mais que je pardonne tout le temps, qui me rabaisse et qui manque de respect.
Surtout, le plus flagrant, c'est le moment de la rupture qui est toujours le même: je me fais quitter, puis je cours après pendant longtemps, pendant que celui ci me fait de faux espoirs. En fait dès que je décide de partir et de laisser tomber c'est l'autre qui revient vraiment à la charge me dire des "tu me manques, je suis toujours attachés à toi, je t'oublies pas, je n'ai jamais autant aimé que j'ai pu t'aimer toi, voir même des je t'aime alors que l'autre est en couple. Bref le pire c'est que TOUS, m'ont sortit a un moment ou un autre un "Je te me mérite pas, tu mérites bien mieux". Non mais mince quoi, c'est quoi cette excuse ? Si j'étais si bien que ça pourquoi ils me quitteraient ? Pfff :evil:

En tout cas toutes ces choses là ne me font pensé qu'a une seule chose, c'est que je suis naïve, je ne vois pas d'autre alternatives comme explications.. :?
Peut être aussi le fait que j'ai du mal à être pleinement heureuse. C'est vrai que parfois j'ai l'impression que lorsque ça va trop bien dans ma vie il faut qu'il y ai un problème, histoire de me rappeler qu'il faut savoir souffrir aussi. A croire que le bonheur me fait trop peur, ou qu'alors c'est la "chute" qui me fait peur. Mais tout de même, pourquoi s’empêcher d'être heureux par peur de souffrir ? Ce serait vraiment idiot.

Après il est certains que je dois creuser plus, mais je ne sais pas par où je dois aller exactement. Car certes j'ai aimé ces hommes, plus manipulateurs les uns que les autres, mais je n'ai pas aimé du tout ce côté là chez eux. Alors comment creuser ?
Ce que je veux dire c'est que d'après toi il faut que je sache pourquoi j'aimais telle et telle chose chez lui. Mais quand je fais le point, je dois bien admettre que il y a beaucoup de choses que justement je n'aimais pas. Alors qu'est-ce que je fais de ces côtés là, je dois leur accorder leur importance également ?

Ralala, c'est compliqué le travail sur soi... :lol:
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par Paige
#1249246
Merci à toi Mew :)
Et je dois bien avouer que moi même je me dis "Bah on tombe amoureux, ça peut être de n'importe qui on choisit pas c'est comme ça".
;) voui on aimerait tous se dire ça mais en effet, c'est faux :) la plus belle preuve étant qu'on ne tombe pas amoureux de son enfant ou de son frère, QUAND on sait que c'est notre enfant ou notre frère, alors que ça peut très bien arriver si...on l'ignore. Donc bien sûr que si, on décide de se laisser aller ou pas, au coup de coeur qu'on ressent, au départ :)

Exactement comme on décide de manger tout le pot de Nutella après en avoir apprécié une cuillère :), on est bien d'accord que quand je dis "on décide" je parle de notre inconscient, car consciemment, non, on ne se pose pas cette question
En tout cas toutes ces choses là ne me font pensé qu'a une seule chose, c'est que je suis naïve, je ne vois pas d'autre alternatives comme explications.. :?
lol c'est pour ça que j'avais prévenu: trouver des raisons moches ;)

"être naïve", c'est un peu comme être "perfectionniste", ou "être maniaque" ou "être têtu" c'est un "faux" défaut, c'est un défaut qu'on peut tourner sans problème en qualité:

naïve ==> innocent et pur
perfectionniste===> aime le beau et le bon
être maniaque==> être organisé et rangé
être têtu==>avoir du caractère

alors que si je te dis "j'aime ces hommes parce que je prends du plaisir à qu'ils humilient les autres", on va avoir du mal à trouver le pendant en qualité n'est-ce pas ? ;) en voilà du bon du vrai, du beau gros défaut :)

le plus "classique" dans aimer ce genre d'hommes est d'aimer être plus intelligent qu'eux. Ce manque de confiance en eux que tu pointes, peut valoriser notre intelligence et notre vie bien menée, ça peut nous donner une sorte de complexe de supériorité, sur le thème "je vais l'aider moi",

notre obstination à ne pas les laisser tomber à temps, peut se rapporter à un sentiment de "toute puissance" : si je le quitte, que va-t-il devenir sans moi, le pauuuuuuvre...

et bien d'autres...tu n'as pas à répondre ici Mew, comme je t'ai dit, c'est souvent des trucs honteux :/ mais comme m'a dit mon psy un jour: on fait toujours les choses pour soi et quand on accepte de souffrir comme ça, de façon récurrente et régulièrement, ce n'est pas "juste" qu'on se laisse faire, c'est qu'on le CHERCHE et qu'on AIME ça. Même si parallèlement ça nous rend très malheureux (oui c'est très paradoxal) encore une fois, comme le grand obèse souffre REELLEMENT de son obésité mais parallèlement AIME se goinfrer de Nutella, car comme dirait le psy de Carrie, "il y a de la jouissance dans la souffrance"

quand on a compris ça, quand on a compris et admis que non, on n'était pas "naïves" on n'était pas des "victimes" (ou en tous les cas, pas "que...") mais aussi nos propres "bourreaux" pour des raisons pas jolies jolies et bien tordues...ben là on peut commencer à rectifier le tir :)
Ce que je veux dire c'est que d'après toi il faut que je sache pourquoi j'aimais telle et telle chose chez lui.
mmmm, plutôt pourquoi tu aimais "être" avec lui? qu'est-ce qui te retenait/t'attirait ? ce ne sont pas des "choses chez" lui mais plutôt ce qu'il "était", lui. Et l'important est de voir, comment ce qu'il était lui, raisonnait en toi, pourquoi ce qu'il était, te plaisait. Que tu le voulais.
Mais quand je fais le point, je dois bien admettre que il y a beaucoup de choses que justement je n'aimais pas. Alors qu'est-ce que je fais de ces côtés là, je dois leur accorder leur importance également ?
Non, disons que ça peut alimenter ta reflexion. Pourquoi malgré tel ou tel acte que tu désapprouvais fortement (voleur menteur traître lâche, etc...à toi de voir), ton attachement lui reste intact? Répondre à cette question, pourra te permettre de comprendre combien le "bénéfice" de la souffrance primordiait par rapport à la souffrance elle-même...ce n'est pas "anodin" au contraire

par exemple, je l'ai dit sur un autre fil, mon fils tuerait qqu'un, je l'aimerai toujours. Si une copine à moi arrache les ongles d'un chat, je partirai horrifiée :/ donc savoir ce qu'on "passe" à qqu'un est aussi révélateur

mais tu es sur la bonne voie, il faut juste aller un peu plus loin ;)
par Mew
#1249278
Merci pour tout tes conseils, je pense prendre le temps parfois de me poser devant une feuille avec mes idées et décortiquer un peu tout ça. Avoir les idées devant les yeux, écrites, m'aide parfois a réfléchir et mieux creuser. Je pense que cela pourrait m'être bénéfique.

Je réfléchis beaucoup depuis cette après midi et il y a autre chose aussi que j'aimerais évoquer:
Dans mes relations, pour être bien, j'ai besoin de pouvoir vraiment offrir mon amour a l'autre et beaucoup lui apporter. Peut être est ce pour ça que je choisit quelqu'un qui aurait besoin d'aide et qui manque de confiance ? Dans ce cas là l'autre personne peut se reposer sur moi. D'un autre côté je suppose aussi que cela pourrait expliquer le fait que je me sente utile a quelqu'un.
Le problème c'est que au final c'est moi qui ai besoin d'eux, c'est moi qui ai besoin de voir que l'autre a besoin de moi et je deviens dépendante affective. Au final ce besoin revient au besoin d'être aimé par quelqu'un. Je donne beaucoup probablement pour être aimé en retour.
Mais bien entendu lorsque l'autre personne n'a plus besoin de moi et bien elle s'en va et j'ai beaucoup de mal à faire face.

Il y a egalement le fait que je crois vouloir avoir de l'impact sur les autres, dans le sens où je peux les faire changer, s'améliorer, leur apporter du bien être. Mais cela se rapporte à un manque d'amour propre j'imagine. Car le fait d'avoir de l'impact permet de se dire "ouah, si cette personne changé grâce à moi et en bien c'est que je suis une bonne personne et que je peux apporter quelque chose de positif"
C'est le cas d'ailleurs avec mon ex. Il me disait qu'il avait changé grâce à moi et en bien. Même après la rupture il me dit qu'il a grandit grâce à moi. Pourtant depuis que nous somme séparé j'ai l'impression qu'il est devenu bien pire que avant et cela me fait beaucoup de mal et me frustre beaucoup. Cela peut peut être donc confirmer mes hypotheses sur le sujet.

Est ce que le problème ne pourrait il pas s'expliquer par les relations que j'entretiens avec mes parents et ma famille en général ?
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par Albane06
#1249330
le plus "classique" dans aimer ce genre d'hommes est d'aimer être plus intelligent qu'eux. Ce manque de confiance en eux que tu pointes, peut valoriser notre intelligence et notre vie bien menée, ça peut nous donner une sorte de complexe de supériorité, sur le thème "je vais l'aider moi",

notre obstination à ne pas les laisser tomber à temps, peut se rapporter à un sentiment de "toute puissance" : si je le quitte, que va-t-il devenir sans moi, le pauuuuuuvre...
Euh Paige... t'es mon psy ? :lol:

Sinon et si ça peut te donner des pistes, tu as aussi l'explication de l'abandonnique chronique. Je choisis des gens moins bien, moins intelligent, moins beaux, moins riche, comme ça il ne partira pas puisqu'en fait je suis un super cadeau de la vie pour lui. Mais si si ... ils se barrent quand même!

Courage Mew
par Lys35
#1249333
Paige est la psy du forum ! Elle devrait être rémunérée d'ailleurs.

Et, ces derniers temps, elle a dit plusieurs fois "je suis d'accord avec Lys", wouhou, j'étais fière de moi.

😊😍😜
par Mew
#1249350
Albane06 a écrit : 28 juil. 2017, 09:22 Sinon et si ça peut te donner des pistes, tu as aussi l'explication de l'abandonnique chronique. Je choisis des gens moins bien, moins intelligent, moins beaux, moins riche, comme ça il ne partira pas puisqu'en fait je suis un super cadeau de la vie pour lui. Mais si si ... ils se barrent quand même!

Courage Mew
Je te remerci, j'ai également pensé à cette piste. Mais dans ce cas pourquoi avoir si peur de l'abandon ? C'est vrai qu'une fois amoureuse j'ai très peur de perdre l'autre, j'en deviens dépendante la plupart du temps, mais je ne pense pas que ce soit une peur de l'abandon en soit. Du moins je ne vois pas du tout dans ce cas d'où cela pourrait il provenir :/
Je pense plus que ce serait un moyen de me valoriser par le fait de prendre quelqu'un qui a "besoin de moi". Genial... :lol:
Lys35 a écrit : 28 juil. 2017, 09:40 Paige est la psy du forum ! Elle devrait être rémunérée d'ailleurs.
Oh ça oui c'est clair ! Tellement de bons conseils, sur n'importe quel sujet en plus :D
Lys35 a écrit : 28 juil. 2017, 09:40 Et, ces derniers temps, elle a dit plusieurs fois "je suis d'accord avec Lys", wouhou, j'étais fière de moi.

😊😍😜
Qu'elle honneur 😍 :lol:
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par Albane06
#1249365
Coucou Mew

Je te remerci, j'ai également pensé à cette piste. Mais dans ce cas pourquoi avoir si peur de l'abandon ? C'est vrai qu'une fois amoureuse j'ai très peur de perdre l'autre, j'en deviens dépendante la plupart du temps, mais je ne pense pas que ce soit une peur de l'abandon en soit. Du moins je ne vois pas du tout dans ce cas d'où cela pourrait il provenir :/
Par habitude quand on nie férocement un truc... c'est parfois que c'est là qu'il faut creuser.

Pourquoi aurais tu peur de l'abandon?
Il peut y avoir un millier de raisons
Ça va de mon père est décédé/s'est barré quand j'avais 1 an à ma mère a oublié de venir me chercher à l'école quand j'avais 4 ans.
Mon chien a fugué en 1997 et je ne l'ai jamais retrouvé ou je suis partie en colo et Nelly la peste a volé mon doudou!

Il y a autant de raisons que de personnes. Mais la dépendance affective dont tu te plains est une conséquence. Quelle en est la cause?
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par Paige
#1249377
Lys35 a écrit : 28 juil. 2017, 09:40 Elle devrait être rémunérée d'ailleurs.


Je suis d'accord avec Lys! :lol: :lol: :lol:

Merci les filles!! mais j'en vaux pas tant ;)

Mew, je n'osais pas reparler de profil abandonnique parce que je me disais que j'en voyais partout (comme d'autres des PN :lol: ) mais en effet, ton mode de fonctionnement y fait bien penser...
Je choisis des gens moins bien, moins intelligent, moins beaux, moins riche, comme ça il ne partira pas puisqu'en fait je suis un super cadeau de la vie pour lui. Mais si si ... ils se barrent quand même!
Je crois avoir compris que c'était encore plus tordu (le mode de fonctionnement de l'abandonnique): on choisit des gens moins bien moins intelligents... précisément parce qu'on SAIT que ce profil là va nous abandonner. (on le sait inconsciemment bien sûr)

Pourquoi? parce que personne n'aime être en relation "déséquilibrée", ça n'existe pas une relation saine déséquilibrée. Si l'autre est moins intelligent, il peut avoir "mieux" réussi, s'il est moins gentil, il peut être plus tendre, etc...mais si l'autre est "moins" que soi, à peu près à tout point de vue , (en tous les cas pour les choses qui comptent pour nous,) ben ça ne marche pas :/

Dans une relation, tout le monde doit y trouver son compte, voilà bien pourquoi quand l'autre , d'apparence, ne nous amène RIEN qui nous plaise et que pour autant on s'y attache comme une moule à son rocher, c'est que "notre compte" est précisément la souffrance qu'il nous procure :/ oui je sais, c'est perturbant :/

et surtout, il serait infiniment réducteur de s'abriter derrière le "moins intelligent" blabla il y a surtout le "moins stable" !!! mais ça, notre inconscient le sabre immédiatement parce que sinon, on ne pourrait pas, ne pas le voir, donc on résume , on transforme ce "moins stable" en "il est différent", ou "il est à vif" ou "la vie ne l'a pas épargné" (on lit ça à tour de bras sur le forum) alors qu'en fait ça pourrait se résumer par "il n'est pas stable"

ce genre de personnes quand il rentre dans notre vie, si on "cherche" un peu, a rarement eu des relations amicales/amoureuses épanouies avant nous, lui aussi est dans la reproduction d'un schéma, bien sûr, et c'est ça qui, inconsciemment, nous attire. Consciemment, ce qui nous attire c'est le côté "surpuissant du sauveur", mais inconsciemment ce qui nous attire c'est la certitude de l'issue: l'abandon

je ne sais pas si c'est clair :/
j'ai très peur de perdre l'autre, j'en deviens dépendante la plupart du temps, mais je ne pense pas que ce soit une peur de l'abandon en soit
hum...?... :lol:
Je pense plus que ce serait un moyen de me valoriser par le fait de prendre quelqu'un qui a "besoin de moi".
ça peut se cumuler. Si c'était juste ça, tu "passerais" de l'un à l'autre sans soucis, tu dirais en haussant les épaules "tans pis je vais en aider un autre" ;) je pense que tu peux "cumuler"

je ne vois pas du tout dans ce cas d'où cela pourrait il provenir :/
Vu ce que tu as écrit hier, je pense au contraire qu'au fond de toi tu as une très bonne idée ;)
Est ce que le problème ne pourrait il pas s'expliquer par les relations que j'entretiens avec mes parents et ma famille en général ?
Bien sûr :) ce qui rejoint les propositions d'Albane :)
Mais cela se rapporte à un manque d'amour propre j'imagine
C'est à double tranchant. On manque à la fois de confiance en soi, pour chercher en permanence à se rassurer, et "en même temps", on est très presomptueux en pensant qu'à nous seuls, on peut "changer" tel ou tel ou même leur apporter qque chose de décisif

personnellement les deux aspects se sont "débloqués" en même temps: j'ai compris, en même temps, que personne ne me sauverait de moi-même ET que je ne sauverai donc personne de lui-même. C'est la clé

Courage!
par Mew
#1249632
Bonjour à vous ! :D
Albane06 a écrit : 28 juil. 2017, 13:11 la dépendance affective dont tu te plains est une conséquence. Quelle en est la cause?
Je pense que cette dépendance provient de mon manque de confiance en moi, probablement dû a la relation que j'entretiens avec ma famille. Depuis petite j'ai toujours eu le sentiment d'être la ratée de la famille. Je suis la dernière et j'ai toujours subit des rabaissements de la part de mes frères et sœurs de ce fait, mais surtout de la part de mes parents et notamment de ma mère en particulier. Elle me rabaisse puis ensuite me fait des compliments, compliments que je n'accepte pas car je n'en crois pas un mot. Ou alors je n'arrive tout simplement pas à les accepter.
Du côté de mes frères et sœurs, ça va mieux maintenant. J'ai grandit, et avant on me voyait comme le "bébé de la famille qui ne sait pas réfléchir", alors qu'aujourd'hui forcément je suis plus mature. Mais concernant ma mère, je pense que cela ne changera malheureusement jamais. J'ai déjà discuté avec elle du mal que cela me procurait lorsqu'elle agit de manière impulsive et qu'elle me fait reproches sur reproches pour des détails, et surtout lorsqu'elle se sert justement de mes frères et sœurs pour me rabaisser. Par exemple "elle m'a dit ça elle a bien raison", "elle au moins elle faisait pas ça, mais ça" etc. Bien sûr elle le comprends lorsque je prends le temps de bien lui expliquer, mais rien ne change. A côté de ça elle me prend aussi pour sa psy, toujours en train de me demander "pourquoi j'agis comme ça hein ?", de me raconter ses problèmes, ses pensées et son manque de confiance en elle. Lorsque je lui parle de quelque chose me concernant elle trouve toujours le moyen de le ramener à elle.
Cela me pèse, mais malgré tout je ne lui en veux pas, car je sais qu'elle ne s'en rend pas compte, c'est son caractère, elle rabaisse toujours tout le monde puis ensuite culpabilise. Mais voila, je sens bien tout de même que mon manque de confiance ne provient pas de nul part.

Aussi, lorsque j'étais au collège je suis passée de "pile sur pieds", toujours souriante et qui apportait de la joie de vivre autour de moi, à la dépressive toute renfermée sur elle même, qui ne rit plus de rien et ne parle plus. C'est tôt, au collège, pour subir une grosse dépression de plus d'un an. J'ai toujours des séquelles aujourd'hui, j'ai toujours peur de replonger là dedans mais je sais que je ne serais plus jamais la petite fille pleine de joie que j'ai pu être. Pendant cette période, j'ai vu tout mes sois disant "amis" partir l'un après l'autre. En particulier mon meilleur ami sur qui je comptais beaucoup, j'avais seulement besoin de sa présence car j'étais au plus bas, mais puisque je n'étais plus "drôle" il est partit, comme tous les autres. Je me suis sentie extrêmement seule et depuis ça je me suis dit qu'on ne pouvais compter que sur soit même, qu'on ne connaissait jamais vraiment les gens et que ceux qui prétextaient tenir à moi n'en avaient en fait absolument rien à faire.
Cette période là a été difficile pour moi, c'est vrai que me le remémorer aujourd'hui, après 5 ans, est toujours difficile. Ça a été le début de tout.

Par la suite, ma meilleure amie, qui est comme ma sœur, a fait une tentative de suicide. Encore aujourd'hui je lui en veux d'avoir tenter de s'en aller de cette façon, je me suis sentie abandonnée. Mais par dessus tout, je me suis sentie minable, car je n'ai rien vu venir, je n'ai pas été là pour elle car j'étais trop occupée à être enfermée dans mon propre mal être.

Et là dernièrement, voila que ce sont mes parents qui se disputent et mon père qui tente de se suicider. Et cela le lendemain même de m'avoir vu dans un état lamentable, en train de pleurer toutes les larmes de mon corps. Je sais que c'est égoïste de penser ça, mais je lui en veux de ne pas penser à nous, ses enfants, dans l'histoire. Qu'est ce qu'on ferait nous, sans l'un de nos parents ? Bien sûr qu'ils vont partir un jour, mais je ne veux pas que ce soit de cette façon. Il ne pense pas à l'impact de son acte. Je sais bien pourtant que dans la dépression il y a des moments où l'on ne pense plus au reste, on devient égoïste, submergé par la douleur, moi même aillant déjà subit une grosse dépression. Mais tout de même, je lui en veux, et j'en veux à ma mère. Car malgré tout elle a continuer de le provoquer violemment et le rabaisser alors qu'il en est arrivé là en partie à cause de son comportement.

Enfin voila, je vais m'arrêter un peu là sur ce récit, c'est assez douloureux :?
Paige a écrit : 28 juil. 2017, 14:38 Mew, je n'osais pas reparler de profil abandonnique parce que je me disais que j'en voyais partout (comme d'autres des PN :lol: ) mais en effet, ton mode de fonctionnement y fait bien penser...

Je crois avoir compris que c'était encore plus tordu (le mode de fonctionnement de l'abandonnique): on choisit des gens moins bien moins intelligents... précisément parce qu'on SAIT que ce profil là va nous abandonner. (on le sait inconsciemment bien sûr)
C'est vrai qu'en effet mon profil y fait penser. Mais c'est étrange de vouloir prendre inconsciemment quelqu'un qui va nous abandonner si justement on a peur de se faire abandonner.
Mais bon, l'humain est vraiment tordu niveau blessures inconscientes. "Ah tu as peur ? Bah tu vas voir, tu as bien raison d'avoir peur parce que c'est exactement ce qu'il va t'arriver ! PAF !" :roll:
Paige a écrit : 28 juil. 2017, 14:38 et surtout, il serait infiniment réducteur de s'abriter derrière le "moins intelligent" blabla il y a surtout le "moins stable" !!! mais ça, notre inconscient le sabre immédiatement parce que sinon, on ne pourrait pas, ne pas le voir, donc on résume , on transforme ce "moins stable" en "il est différent", ou "il est à vif" ou "la vie ne l'a pas épargné" (on lit ça à tour de bras sur le forum) alors qu'en fait ça pourrait se résumer par "il n'est pas stable"
En effet pour ma part si je dois parler de mon ex en particulier, il est complètement instable. Un coup c'est noir, le lendemain c'est blanc.
Pour ce qui est de son intelligence par contre, je ne l'ai jamais pensé stupide, bien au contraire. C'est aujourd'hui ce qui me déçoit car je sais que c'est un homme loin d'être idiot, mais il fait n'importe quoi malgré tout car il est justement instable émotionnellement.

Avant lui je me rattachais à des hommes en leur courant après, puis d'un seul coup je me suis rendue compte que cela ne servait à rien. J'ai a chaque fois eu un déclic où je me rendais compte que finalement, et bien je ne l'aimais plus depuis longtemps mais que j'étais trop occupé à vouloir le recuperer pour m'en rendre compte. Ces hommes là ne me correspondaient absolument pas, je n'étais même pas heureuse dans la relation, à aucun moment je ne l'ai vraiment été.
Hors avec lui je pensais complètement différemment, et j'étais heureuse. Je ne me sentais pas rabaisser à ses côtés, et justement j'apprenais à m'aimer moi même. L'amour qu'il m'apportait me faisait du bien, me redonnait confiance en moi, une confiance que je n'avais plus depuis bien longtemps. Il m'a fait me sentir comme jamais je ne me suis sentie avec personne, et j'étais heureuse également de lui donner tout mon amour. Vraiment je l'aimais, pour tout ce qu'il était, j'aimais ses qualités mais ses défauts également. Ça me fait toujours mal de voir comment aujourd'hui cela s'est terminée. Je sais que je ne l'oublierais jamais, et que malgré tout le mal que je peux en dire, jamais je ne lui en voudrais réellement. Je suis juste triste de l'avoir perdu, malgré l'homme qu'il est devenu aujourd'hui, malgré ma frustration et ma déception. Il m'a apporté beaucoup, et pour ça je ne peux que le respecter même si je me montre froide envers lui, même si il m'a par la suite fait énormément de mal et m'a beaucoup déçu.
Paige a écrit : 28 juil. 2017, 14:38
j'ai très peur de perdre l'autre, j'en deviens dépendante la plupart du temps, mais je ne pense pas que ce soit une peur de l'abandon en soit
hum...?... :lol:
:lol: :lol: Ce que je voulais dire c'était que je n'ai pas peur d'être abandonnée en général. C'est seulement dans mes relations amoureuses, en particulier avec mon dernier ex car je tenais énormément à lui.
La peur d'être abandonnée ne devrait-elle pas se remarquer dans toutes relations, même amicales ?
Paige a écrit : 28 juil. 2017, 14:38 personnellement les deux aspects se sont "débloqués" en même temps: j'ai compris, en même temps, que personne ne me sauverait de moi-même ET que je ne sauverai donc personne de lui-même. C'est la clé
Tu as raison, mais est-ce que comprendre le problème suffit ? Car parfois j'ai l'impression de "découvrir" pourquoi j'agis de telle ou telle façon, pourtant je n'ai pas l'impression par la suite d'agir différemment de d'habitude.
Je sais pourtant que j'évolue, je pensais bien d'ailleurs agir différemment cette fois ci au niveau de mes relations, jusqu'au moment où mon ex a décidé de partir et que je suis restée là, à lui courir après, comme je l'ai fait avec les autres auparavant. Pourtant je continue toujours de penser que cette relation là était bien différentes des autres et que c'est pour cette raison que j'ai continué à m'y accrocher autant, mais bon cela n'en reste pas différent au niveau réactions. Ce qui montre que je n'ai pas vraiment évoluée au final
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par Albane06
#1249634
:lol: :lol: Ce que je voulais dire c'était que je n'ai pas peur d'être abandonnée en général. C'est seulement dans mes relations amoureuses, en particulier avec mon dernier ex car je tenais énormément à lui.
La peur d'être abandonnée ne devrait-elle pas se remarquer dans toutes relations, même amicales ?
Tu te rends compte que tout ce que tu nous décris de ton amie et de ton père et de tes relations à ta mère est en parfaite contradiction avec ce qje tu écris?
Tu en veux à ton amie et à ton père de leur ts que tu vis comme un abandon.
Tu cours après l'amour impossible de ta mère en lui servant de psy et de faire valoir.
As tu eu dans tes relations amicales des ruptures fracassantes?
Et puis pour connaître un peu le pb de l'abandonique en avançant dans la vie il arrivent qu'ils cessent d'avoir ce type de relation amicales mais du coup l'ont transféré sur les relations amoureuses ou au contraire on une relation amoureuse saine mais enchaînent les passions amicales....
Parfois ce sont les deux... ou transfèrent leur passion exclusive sur leur gosse.
Bref...
Je pense que Paige aura des choses bien plus pertinentes à dire. Mais réfléchis y.
Avatar du membre
par Paige
#1249637
Bonjour tout le monde :)
Je pense que Paige aura des choses bien plus pertinentes à dire
Plus pertinentes, sûrement pas, mais des choses à dire, tout le temps! :mrgreen: :mrgreen:
Ce que je voulais dire c'était que je n'ai pas peur d'être abandonnée en général.
Si tu exclus, la peur de te faire abandonner par tes amies au collège, par ta meilleure amie actuelle, par ton père en faisant une TS, et par ta mère qui (pour toi) signifie un désamour...certes tu n'as pas peur d'être abandonnée :lol:

tu es précisément en train de décrire une peur intrinsèque d'être abandonnée par tous les gens qui comptent pour toi, peur qui, comme toujours, est basée au départ sur des faits. Et encore, tu parles là des faits conscients (dénigrement de ta mère), mais il y a tous les inconscients que tu as accumulés/vécus sans t'en rendre compte

et comme le disait Albane, un événement anodin pour une personne, peut, "engendrer" chez une autre, un syndrôme d'abandon. Pourquoi? ben j'imagine qu'on n'est pas tous à égalité pour ça NON PLUS. Certains ont les cheveux fins, d'autres épais, certains sont grands, d'autres petits, certains sont maigres, d'autres ronds, et bien de la même façon j'imagine que certains sont "fragiles de l'abandon" et d'autres moins....en plus, si comme les psys freudiens, tu situes "l'acquis" (vs l'inné) dès la fécondation, ben c'est clair qu'une grande partie nous échappe forcément :lol:

donc finalement peu importe pourquoi toi, tu as été touchée par ces situations, ce qui compte c'est d'identifier les situations en question et les décortiquer de TON point de vue, de ce que tu as vécu, TOI

Par exemple, tu parles de ta dépression au collège, qu'est-ce qui en a été le déclencheur? tu noteras que je ne parle pas de "cause", mais bien de déclencheur...

J'ai la flemme de tout relire, mais j'espère qu'avec un bagage pareil tu consultes un pro...seule ça me parait un travail impossible :/
Mais c'est étrange de vouloir prendre inconsciemment quelqu'un qui va nous abandonner si justement on a peur de se faire abandonner.
En fait, quand on comprend le mécanisme, non, c'est très logique :) J'essaie de te l'expliquer comme je l'ai compris:

1°) tu subis un abandon, ENFANT. ça peut être un abandon réel et volontaire (tes parents t'ont abandonnée, ne t'ont pas aimée,...) un abandon réel mais involontaire (décès d'un parent; grave maladie qui oblige le parent à s'occuper de lui plus que de l'enfant,...), un abandon ressenti (ta mère te dénigre, ton père n'est jamais là aux fêtes de fin d'année, ...) et tout un tas d'autres situations. Ce qui est important à comprendre, c'est que c'est un traumatisme qui prend racine dans l'ENFANCE.

2°) L'adulte qu'on devient n'a de cesse de souffrir de ce traumatisme initial et donc veut (inconsciemment) le réparer. Mais pour réparer quelque chose, il faut se REMETTRE dans cette situation: si tu as échoué au 100m, si tu veux gagner un 100m, ben tu dois t'aligner sur....un 100m, pas sur un 400 ! et donc l'adulte choisit des amours/amitiés SUSCEPTIBLES de l'abandonner (gens qui représentent l'abandon du départ: ton père, ta mère, ton frère, voire bien sûr un mélange de tout ça) et se met en tête de ne PAS se faire abandonner par cette personne. Ce qui bien sûr, n'a AUCUNE chance d'arriver car

a) si les gens sont des abandonnants, ben ils vont t'abandonner! logique!
b) quelque part, l'adulte qu'on est devenu n'a aucune envie de "sortir" de ce schéma, sinon, comment justifierait-il ce qu'il a subi enfant? se faire abandonner sans cesse valide le "de toutes les façons, je le mérite" et donc ça "légitimise" l'abandon qu'on a subi enfant. C'est douloureux mais c'est "juste": on le mérite. Si adulte, on arrivait à construire des relations saines, à la douleur de l'enfance, s'ajouterait l'injustice: pourquoi moi??

3°) Ainsi, l'adulte n'a rien réparé, ça renforce le sentiment d'abandon, et renforce donc l'urgence d'avoir à le réparer: retour au point 2°)
Pour ce qui est de son intelligence par contre, je ne l'ai jamais pensé stupide, bien au contraire.
C'est pour ça que j'ai "modulé" un peu cet aspect, parce que d'abord, l'intelligence n'existe pas, il y a DES intelligences. Et ton ex peut tout à fait être très intelligent en terme de QI, mais il présente de fait une immaturité une "bêtise" émotionnelles...

l'immmmmmmmmmense majorité du temps, dans les situations abandonniques: l'abandonnique est convaincue que l'abandonnant est bien "mieux" que lui, et lui court après, convaincue qu'il a bcp à perdre, alors que l'abandonnant ressent exactement le contraire: il SAIT que l'abandonnique est "mieux" que lui et c'est pour cette raison qu'il le fuit, le fameux "tu n'es pas assez bien pour moi", il le pense réellement

car l'abandonnique donne tout; il aime trop, mal, il donne trop, mal, et ce faisant, il rend l'autre, de fait, "redevable"...si tu veux, c'est comme si tous les jours tu offrais un cadeau (cadeau materiel) à un ami, au début il te dirait "non mais fallait pas", puis au bout d'un moment comme il t'aime bcp, il t'en offrirait aussi de temps en temps, mais toi tu en offrirais tjs plus, toujours mieux, ben là, il finirait par en être agacé, puis il finirait par te laisser tomber parce qu'il ne PEUT pas lui donner tout ça, et le concept de "mais je ne demande rien" n'a pas de sens: si tous les jours je t'offre 100 euros, tu vas, de fait, te sentir redevable. Personne n'aime se sentir redevable. Donc on quitte la relation.
Tu as raison, mais est-ce que comprendre le problème suffit ? Car parfois j'ai l'impression de "découvrir" pourquoi j'agis de telle ou telle façon, pourtant je n'ai pas l'impression par la suite d'agir différemment de d'habitude.
Suffisant, sûrement pas ;) mais en te lisant, il est clair que pour le moment, non seulement tu n'as pas encore "compris" le pbme (au sens, le fonctionnement du pbme) mais tu n'as pas encore bien réalisé que tu avais ce pbme ;) vu comme tu décris ta peur de l'abandon en concluant "je n'ai pourtant pas peur d'être abandonnée" ;)

donc les étapes sont les suivantes (schéma)

1°) prise de conscience du pbme
2°) Comprendre comment ce pbme est né (traumatisme initial)
3°) Comprendre de quelleS façonS ce pbme s'exprime dans notre présent, et par quelleS mécanismeS
4°) et enfin, dernière étape: mettre en place des "stratégies" pour contrer les effets du 3°)

A côté de ses "stratégies", le travail avec le psy bien sûr, aide aussi beaucoup à se "désensibiliser" un peu à l'abandon mais d'après mon psy et ce que j'en ai lu, on ne guérit pas d'un syndrome d'abandon, en revanche, on apprend à (bien) vivre avec :)

pour moi, tu es en train d'effleurer l'étape 1. Tu résistes (ton inconscient) mais tu t'y ouvres ;) personnellement, le délai entre l'étape 1 et 4 m'a presque mis 10 ans :shock: avec l'aide d'un pro! donc tu vois c'est très long

mais OUI je suis la preuve vivante qu'on peut reproduire pendant 40 ans des schémas toxiques, et s'en sortir!!
Et puis pour connaître un peu le pb de l'abandonique en avançant dans la vie il arrivent qu'ils cessent d'avoir ce type de relation amicales mais du coup l'ont transféré sur les relations amoureuses ou au contraire on une relation amoureuse saine mais enchaînent les passions amicales....
Parfois ce sont les deux... ou transfèrent leur passion exclusive sur leur gosse.
C'est tout à fait ça! Personnellement, je n'ai pas de pbme dans ma relation amoureuse, mais je n'ai eu pendant 40 ans QUE des relations amicales fusionnelles abandonniques :?
par Mew
#1249654
Albane06 a écrit : 30 juil. 2017, 13:18 Tu te rends compte que tout ce que tu nous décris de ton amie et de ton père et de tes relations à ta mère est en parfaite contradiction avec ce qje tu écris?
Non malheureusement je ne m'en rendais pas compte du tout, ce qui peux paraître bien idiot d'ailleurs maintenant que je le vois moi même, c'est tellement évident en plus comme lien.. :lol:
C'est fou comme on peut fermer les yeux sur les choses parfois :?
Albane06 a écrit : 30 juil. 2017, 13:18 As tu eu dans tes relations amicales des ruptures fracassantes?
A première vu j'aurais répondu que non. Mais après avoir pris le temps de bien y réfléchir pendant l'après midi, je me rend compte que oui, il y a eu des ruptures qui étaient pour moi assez fracassantes et cela à commencé au collège.
Il y a eu un ami dont j'étais très proche et très complice (j'avais complètement oublié cette histoire d'ailleurs, peut être que je me la cachais ?), et puis je ne sais plus trop ce qu'il s'est passé mais je lui avais fait, je crois, une blague de très mauvais gout où je lui avais mentit. Il n'a jamais accepté et a décidé de mettre complètement fin à notre relation. Ensuite, il y a eu mon meilleur ami qui m'a laissé lorsque j'étais dépressive. Puis j'ai été proche de plusieurs autres qui ont finit par tomber amoureux de moi, ça n'a jamais été réciproque et ça a à chaque fois mis fin à notre amitié bien entendue. Je dois avouer que j'ai bien du mal à croire aux amitiés sincères, peut être que c'est pour cette raison que mes réactions abandonniques se voient plus du côté sentimentales.
Aussi, il y en a un dont j'étais également amie depuis un moment et que je considérais comme un frère. J'avais confiance en lui et il a tenter de me violer. Bien qu'il ne l'ai pas vraiment fait (enfin du moins n'a pas été jusqu'au bout) j'en garde des traces et ai toujours peur qu'on me prenne pour un objet. Après ça, il a décidé de couper les ponts, me laissant encore une fois derrière sans explications et face a un nouvel abandon.

C'est dur de réaliser que oui, en fait, je suis si atteinte par tous ses actes. J'étais loin de penser que c'était toutes ses choses qui me rendaient comme cela. Et je dois bien remarquer également que ce sont souvent les abandons provenant de la gente masculine qui me font du mal, je pense devoir creuser aussi du côté de la relation que j'entretiens avec mon père du coup.

Je n'ai jamais parlé de tout cela à qui que ce soit, de peur d'être jugée, de peur de passer pour "la fille à histoire", peur qu'on me prenne pour une menteuse qui aurait "tous les malheurs, comme par hasard", ou encore peur qu'on me prenne en pitié. Car ça fait beaucoup de choses, moi même en y pensant je me dis "tu n'as pas de quoi te plaindre de toute façon alors pourquoi raconter ces idioties".

Paige a écrit : 30 juil. 2017, 14:51 Par exemple, tu parles de ta dépression au collège, qu'est-ce qui en a été le déclencheur? tu noteras que je ne parle pas de "cause", mais bien de déclencheur...
Je vais essayer de me pencher plus sur ça, mais a vrai dire pour le moment je n'ai pas encore trouvé justement ce déclencheur. Enfin, disons plutôt que je ne suis pas certaine que ce soit ça:
Je sais que j'ai accumulé beaucoup de choses sans même m'en rendre compte. Mais ce qui a été le plus flagrant, c'est que j'ai commencé à aller sur des jeux en lignes car je me sentais seule et j'avais besoin de rencontrer du nouveau monde. Je me suis plongée tête baissée dans un monde imaginaire, avec tous ces gens virtuels. Et le pire dans tout ça, c'est que je suis tombée amoureuse et me suis jetée dans une relation très toxique pour moi, et qui en plus n'a jamais été vraiment réelle puisque je n'ai jamais vu la personne en question. J'ai honte de ça, car rien n'était réelle, excepté les sentiments que j'éprouvais. J'étais folle d'un homme qui sortait avec plusieurs filles en même temps, dont moi bien sûr, qui passait son temps à mentir, il draguait même devant moi sans savoir que j'étais là. Il allait jusqu’à me mentir sur son identité, et tout ça l'amusait même si lui aussi éprouvait de vrais sentiments (du moins c'est ce qu'il a toujours dit, même aujourd'hui). Vraiment, cette relation c'était du grand n'importe quoi.
Paige a écrit : 30 juil. 2017, 14:51 J'ai la flemme de tout relire, mais j'espère qu'avec un bagage pareil tu consultes un pro...seule ça me parait un travail impossible :/
Non je ne consulte pas, il faudrait en fait que je me renseigne au niveau des prix etc des consultations. Je suis étudiante, je n'ai pas du tout d'emploi du temps fixe, c'est compliqué de pouvoir prévoir à l'avance mes disponibilités. Mais surtout, ce sont les finances qui me posent problème, d'autant plus que l'année à venir va être compliquée à ce niveau là pour moi car j'aurais encore moins de revenus.
Paige a écrit : 30 juil. 2017, 14:51 l'abandonnique donne tout; il aime trop, mal, il donne trop, mal, et ce faisant, il rend l'autre, de fait, "redevable"...si tu veux, c'est comme si tous les jours tu offrais un cadeau (cadeau materiel) à un ami, au début il te dirait "non mais fallait pas", puis au bout d'un moment comme il t'aime bcp, il t'en offrirait aussi de temps en temps, mais toi tu en offrirais tjs plus, toujours mieux, ben là, il finirait par en être agacé, puis il finirait par te laisser tomber parce qu'il ne PEUT pas lui donner tout ça, et le concept de "mais je ne demande rien" n'a pas de sens: si tous les jours je t'offre 100 euros, tu vas, de fait, te sentir redevable. Personne n'aime se sentir redevable. Donc on quitte la relation.
J'ai un ex qui agissait comme ça avec moi, toujours des cadeaux, sans arrêt. Et je ne me sentais en effet pas du tout, mais alors pas du tout à l'aise. Et le pire c'est que avec tout ça il réclamait que je lui donne plus que ce que je lui apportais.
Il agissait sous le chantage affectif "moi je fais ça, ça, ça etc pour toi, et toi en retour rien, si ça change pas on va pas continuer". :shock:
A un moment j'ai pété les plombs et l'ai envoyé bouler, il ne s'est jamais remis du fait que je soit "méchante" envers lui et c'est suite à ça qu'il a rompu. Je ne comprends pas pourquoi j'ai couru après lui, je n'ai jamais été bien avec lui en plus :lol:



En tout cas je vous remercie toutes les deux pour toutes ses réponses, ça me fait avancer un peu sur moi même. C'est douloureux de réaliser tout ça, mais je me sent aussi soulagée de mieux comprendre.

Je n'ai jamais pris vraiment le temps de réfléchir et me reconstruire à chaque fois que j'ai "subit" un nouveau traumatisme. Dès qu'il y avait abandon, je me réfugiais bêtement vers le suivant. C'est la première fois, là, que je prends le temps pour moi.
Il serait temps, je ne pouvais pas continuer toujours comme ça à enchaîner toujours les mêmes erreurs. De toute manière il faut aussi dire que cette fois je n'ai pas le choix, je suis incapable de me mettre pour le moment dans une nouvelle relation avec un autre.

Je me rend compte de ce qui me fait réellement mal concernant mon ex, c'est qu'il m'a abandonné sans véritables raisons. Du moins les raisons qu'il m'a donné, qui l'ont "forcé à repartir dans son pays" ne sont a mes yeux pas si crédibles que ça. Et pour cause, il m'avait dit les concernant que il ferait telle et telle choses. Au final il ne prête même plus attention a ses raisons, ça lui passe au dessus de la tête presque alors que c'était soit disant INDISPENSABLE. Il partait pour ça, et rien d'autres. Il ne fait rien de tout ce qu'il me disait qu'il ferait, au contraire même c'est tout l'inverse. Il promettait des choses, me donnait des explications à tout, pour au final que rien de tout ça ne se montre vraiment comme la vérité. Je me sent abandonnée, mais surtout trahis. Et la trahison est difficile à avaler.
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par Paige
#1249664
Mew, tu avances, tu avances

Pour le psy, les psychiatres de ville, sont des MEDECINS et donc remboursés par la sécurité sociale et les mutuelles, et couverts par la CMU si besoin.

Donc tu n'as nul besoin d'être "riche" pour aller consulter un psychiatre en ville, ça ne te coutera pas plus que ton médecin généraliste ou ton ophtalmo (conventionné j'entends)

je te conseille, si tu le peux, de demander à ton médecin traitant un "nom", si tu n'as pas cette possibilité, tu prends les pages jaunes, à la page "psychiatre" et tu téléphones

si le rdv qu'on te propose est trop rapide, décline :lol: les bons psys sont pris d'assaut et n'ont pas de place avant un moment ou alors te donne un rdv "test" sans s'engager à te suivre. C'est ce que le mien avait fait, il m'avait accordé un rdv pour faire le point et m'a dit qu'il aviserait à la suite de ce rdv, il a du me trouver bien atteinte puisqu'il m'a gardée :lol:

et ensuite ai bien en tête qu'un psy, tu as le droit d'en CHANGER, parfois le courant passe bien parfois pas, le psy n'est pas un ami, tu ne dois pas essayer de "plaire" à ton psy (très difficile à admettre pour les gens comme nous!), il ne t'abandonnera pas ;)

c'est lui qui doit te "plaire", dans le sens: bon contact et surtout confiance confiance confiance....

si ça ne "passe" pas, et bien tu vas en voir un autre

c'est donc une démarche qui n'est pas facile. Aller voir un psy n'a rien de "facile" ou de solution de "facilité" comme je le lis parfois ici ou là. Il est bien PLUS facile de s'enfermer dans son déni et sa névrose et (au passage) faire chier tous les gens qu'on aime avec ça :lol: non le difficile c'est d'accepter qu'on a un pbme, puis d'accepter qu'on a besoin d'aide pour ce pbme, puis chercher cette personne qui pourra nous aider. C'est difficile, et long. Mais l'issue en vaut vraiment la peine!!

Courage!
par Mew
#1249775
Bonjour,

Je te remercie pour tous les conseils et informations que tu me donnes. Je suis d'accord avec toi sur le fait qu'aller voir un psy est difficile, moi même en réalité je n'ose pas, en fait cela me fait un peu peur.
Mais je vais me renseigner, je me rends bien compte que j'ai un problème et que je ne peux pas continuer comme ça toute ma vie, je bloque beaucoup trop et je me sent faible. Je n'ai jamais voulu auparavant demander l'aide de quelqu'un, mais aujourd'hui je n'arrive plus à vraiment avancer, je ne suis pas bien au fond de moi et comme j'ai pu le constater ici en parlant avec vous, j'ai un gros travail a faire me concernant.

La depuis hier je me sent vidée, je n'arrive pas du tout à être joyeuse même en me forçant. Je fais des choses mais le coeur n'y est pas. Sans doute est ce le fait d'avoir creuser en moi ? Je ne sais pas, mais je suis comme lessivée, et je me sent seule. Est ce que c'est ce qu'il se passe après avoir passé du temps à réfléchir sur soit même ?
Il y a tout de même un point positif là dedans, c'est que j'ai retrouvé de bonnes nuits de sommeil. Certes je ne me couche pas le coeur légé, mais au moins je ne fais plus des cauchemars à tout va. Si je me bagarre moins avec mon inconscient, c'est, je pense, déjà un bon pas en avant.
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par Paige
#1249778
Bonjour Mew,

Tu sais, voir un psy fait peur, et puis nous fait aussi un peu honte, souvent. A tort bien sûr, mais je sais que lorsque j'étais jeune, je ne voulais le dire à personne (et on a bien le droit de ne le dire à personne!!!) parce que nos sociétés nous renvoient rapidement l'image "ah tu vois un psy? t'es folle quoi!" et quand j'étais jeune, j'assumais mal de renvoyer cette image

maintenant je suis folle mais j'assume totalement :mrgreen: :lol:
Sans doute est ce le fait d'avoir creuser en moi ? Je ne sais pas, mais je suis comme lessivée, et je me sent seule. Est ce que c'est ce qu'il se passe après avoir passé du temps à réfléchir sur soit même ?
Déjà le chagrin fatigue, physiquement beaucoup. C'est une chose qu'on ignore souvent, mais être malheureux fatigue beaucoup. Le "déni" protège un peu de ça, car il (enfin je fais un raccourci saisissant pardon!) fait secréter au corps de l'adrénaline, qui nous maintient dans une sorte d'"excitation forcée"

quand le déni s'effondre et qu'on s'affronte soi, l'adrénaline n'est plus sécrétée et oui, on s'effondre comme une baudruche . Je dis souvent qu'on se sent comme si un camion nous avait roulé dessus, on peut même avoir physiquement mal aux membres (bras, jambes,...)

donc oui ta fatigue physique ne m'étonne pas; en revanche, tu dois en tenir compte et te comporter avec toi-même de façon douce et gentille pour ne pas te brusquer toi même

il n'est pas question de se "forcer" à être joyeuse ! là aussi la société nous renvoie une injonction permanente à la joie, à l'amusement, au bonheur, mais la vie ce n'est pas un gigantesque amusement! et parfois on est triste, on s'ennuie, on se sent seul, et il faut accepter aussi ces moments comme des moments de notre vie...

ce qui ne veut pas dire qu'il faut s'y complaire! mais il me semble que vue la "soudaineté" de ta prise de conscience tu n'es pas complaisante! et tu dois au contraire, accepter ces moments tels qu'ils sont :)

Tout à fait, être au clair avec soi-même est à la fois le travail le plus exigeant mais aussi le plus "gratifiant" qui soit!

Courage!
par Mew
#1251302
Bonjour :D
Paige a écrit : 31 juil. 2017, 14:32 il n'est pas question de se "forcer" à être joyeuse ! l

Si seulement... Avec ma mère je suis obligée de me "forcer" parce que sinon elle m'en met pleins la figure. 🙄
En fait c'est simple, si je suis trop souriante ça ne va pas, si je suis neutre ça ne va pas, si je suis triste ça ne va pas non plus, et encore moins si je suis énervée. Alors là, c'est un peu "ah t'es énervée ? Bah tu vas voir je vais te montrer ce que c'est d'être vraiment énervée tiens !" 😑

En ce moment je suis plutôt tendue, je ne sais pas trop pourquoi mais ma patiente vis a vis de tout ce qui m'entoure est un peu absente. J'ai l'impression de tout faire de travers, et j'avoue que ma famille ne m'aide absolument pas là dedans.
L'autre jour j'ai d'ailleurs pété les plombs, j'ai insulter ma mère de tous les noms. J'étais tellement à bout de nerfs que je n'arrivais à sortir aucun arguments, il n'y a que des insultes qui en sont sortie. Je ne suis pourtant pas du genre à insulter, encore moins quelqu'un pour qui je suis sensée avoir beaucoup de respect, c'est un peu violent. Je crois bien que ces derniers temps je perds pieds... 😓

Et puis je n'arrête pas a repenser à mon ex et me dire que j'ai besoin de lui en ce moment plus que jamais, en plus il n'arrête pas d'essayer de me contacter je vais craquer.
J'ai envie de lui dire ce que je ressent, que il m'a abandonné et que je souffre toujours de ça, qu'il m'a trahis et que je suis blessée au plus profond de moi, mais que malgré tout j'ai toujours des sentiments. Je me dis que de cette façon je serais libérée de lui avoir dit ça, et que si vraiment il se fiche de moi alors il comprendrait et prendrait vraiment ses distances. Autrement s'il veut toujours être ambiguë avec moi alors que je lui dit que j'ai des sentiments et qu'en plus de ça il a sa copine, c'est que lui non plus n'a pas du tirer un trait.
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