- 29 nov. 2016, 12:00
#1210904
Message que je n'ai bien sûr pas envoyé
J'avais envie de te dire ces mots.
Je suis content d'annoncer que je pars vivre en colocation. Bien qu'il soit trop tard, pourquoi j'ai besoin de te le dire ?
Combien de fois nous sommes nous disputer parce que j'étais encore dans les jupons de ma mère ? Sincèrement. Que tu viennes à x soirée familiale, que je ne puisse venir te voir à cause d'elle, qu'on ne puisse dormir ensemble, que je créer un mensonge pour leur cacher les choses.
Il était temps pour moi. Je les aime, mais nos valeurs, nos idéologies évoluent. Mes parents et moi n'avons pas la même grammaire, même vision, et c'est normal.
Je te dis cela parce que tu m'as dit ne plus me reconnaître parfois. La personne que j'étais est la personne que j'étais avec toi. Ensemble, dehors, en vacances, chez toi, on a toujours passé de bons moments. Mais chez moi, c'était beaucoup plus stressant, tendu.
Bien sûr je suis loin d'être parfait (toi comme toi hein :p!) mais avec toi j'étais un homme, je t'ai toujours chéri, j'ai toujours te montrer que tu as le plus de valeur au monde à mes yeux.
Rappel toi nos disputes, ça ressemblait plus à des chamailleries, bien sûr certaines étaient sources de moi ou de toi, mais la grande majorité et les plus chiantes étaient pour source mes parents.
J'ai tout essayé, psychiatre, livres, méditation, je m'en conclu (heureusement) très stable d'esprit. Alors oui, post rupture j'ai été lourd, je n'y reviens pas, mais c'était humain; le contraire aurait été bizarre d'ailleurs.
Je pense avoir atteint le seuil où mes parents sont devenu une sorte de "frein". Je dis ça en parlant de mon quotidien avec eux. Mes parents à proprement parlé ne sont pas des freins, mais ma totale indépendance devient urgente, parce que mes parents s'agrippent à moi et veulent toujours influencer mes choix et mes décisions, tellement influencer que ce sont eux qui choisissent. Certain, comme toi, ont la chance d'avoir un parent conseiller, mais qui donne une entière liberté à leurs enfants.
Notre relation, avec mes parents, à toujours été culturelle. Parents parfois "cool", mais la pudeur est réelle et imposante.
Enfin, bien sûr, je me suis concerté avec eux, je ne suis pas en de mauvais termes, bien au contraire.
On a ou admettre que leur influence ces dernières années ont été plus source "d'échecs" que de progrès et d'apaisement. La solution était que je me responsabilise.
Je regrette, j'aurais voulu le faire avant de te rencontrer, peut-être qu'on ne se serait pas chamaillé qui sait ? En tout cas là n'est plus le problème, le passé reste le passé, mais les expériences et les leçons sont importantes pour la suite.
Je t'embrasse petit ange.