- 22 déc. 2017, 23:26
#1266063
Bonsoir !!
Voici le lien de mon histoire pour ceux que ça intéresse:
viewtopic.php?f=3&t=63397
Aujourd'hui j'ai revu mon ex en tête à tête. Nous nous étions vaguement croisés et évités à la fac ces dernières semaines, mais suite à la pression qu'il a exercé sur mon coloc pour récupérer ses affaires (alors qu'il avait eu trois semaines pour le faire), j'ai décidé de l'appeler. J'ai pu régler les choses pour épargner mon colocataire et lui proposer de se voir une dernière fois avant nos stages. Car Oui, aujourd'hui nous sommes en vacances et à la rentrée il part en Italie et moi en Espagne pour 4-5mois!
Et... j'ai décidé d'abdiquer !
Je ne dis pas que je suis passée à autre chose et que la vie est rose, mais voilà, je ne veux plus le récupérer.
J’étais plutôt joviale au début, car nous nous sommes retrouvés à la fin d'un partiel et que j'en profitais pour dire au revoir aux gens de la promo que je ne reverrais pas avant longtemps. Lui était plus...apathique?
Il m’a demandé comment j’allais et c’est à peu près la seule question qu’il m’a posée. J’ai posé de nombreuses questions sur les projets dont il me parlait avant la séparation. Il m’a parlé de son sujet de stage, du fait qu’il passait son temps à jouer sur PC (ce qu'il faisait peu avec moi), qu'il trouvait que j'avais fait beaucoup de soirées en fin de compte (il avait l’air agacé ?...). Lorsqu'il voulait me dire qu’il allait bien il se comparait à moi ("je vais mieux que toi", "ca a été plus facile pour moi que pour toi") alors qu'il ne sait pas du tout comment je l'ai vécu, nous étions en SR hors fac, et à la fac j'étais normale, je ne craquais que chez moi. Il semblait me maintenir dans un état de tristesse dans sa tête. Il m’a dit beaucoup s’ennuyer en ce moment, en avoir marre de ses colocs (si parfaits quand il m’a quitté pourtant !)…
Il m’a demandé si je lui en voulais, si je comprenais la rupture. J’ai dit que je l'acceptais et que je comprenais à peu près mais que j’avais le sentiment que sa culture était un argument bateau. Il m’a répondu que non pas vraiment, qu’il se sentait vraiment soulagé vis-à-vis de sa famille, qu’il avait l’impression d’être enfin honnête avec eux. On a longuement parlé des attentes de sa mère, de plus en plus pressantes puisqu'il finit ses études dans 5 mois. Il m'a aussi dit qu'il faudrait qu'il leur parle, que a lui permettrait de grandir. Malgré ça, il m’a dit qu’il se trouverait peut-être une italienne. Très classe de sa part…
Sur le retour, je lui ai dit que, pendant la relation, j’avais eu raison de lui dire de ne pas me répéter que j’étais parfaite et géniale, et que je n’avais pas vu les choses venir du coup. Il ne me critiquait pas. Il m’a répondu qu'en effet il devait apprendre à communiquer mais comme j’étais mal il ne voulait pas en rajouter et pensait que ça passerait. Il m'a dit qu'il était peut-être comme ça après tout, à partir dès qu'il y a un obstacle, à vivre dans les Bollywood. Il m’a dit qu’il grandirait peut-être avec la thèse ce à quoi j’ai répondu que ce ne serait pas de la maturité affective qu'il gagnerait.
Je l’ai trouvé très peu soucieux des autres (notamment de la promo dont il était proche avant) ou de moi. Je trouve un peu blessant qu’il laisse entendre qu’il n’a pas été trop affecté par notre rupture.
Bref il n'était pas l'homme dont je suis tombée amoureuse, toujours aussi beau certes, mais apathique, égoïste, insensible de manière générale. Celui que j'ai connu était blagueur, honnête, avec un sourire d'enfant, sociable et dynamique.
Bon bin voilà quoi ! Ça ne répond pas à toutes les questions que je me pose, mais ça me permet de partir en stage sereine. La hache de guerre est enterrée.
Voici le lien de mon histoire pour ceux que ça intéresse:
viewtopic.php?f=3&t=63397
Aujourd'hui j'ai revu mon ex en tête à tête. Nous nous étions vaguement croisés et évités à la fac ces dernières semaines, mais suite à la pression qu'il a exercé sur mon coloc pour récupérer ses affaires (alors qu'il avait eu trois semaines pour le faire), j'ai décidé de l'appeler. J'ai pu régler les choses pour épargner mon colocataire et lui proposer de se voir une dernière fois avant nos stages. Car Oui, aujourd'hui nous sommes en vacances et à la rentrée il part en Italie et moi en Espagne pour 4-5mois!
Et... j'ai décidé d'abdiquer !
Je ne dis pas que je suis passée à autre chose et que la vie est rose, mais voilà, je ne veux plus le récupérer.
J’étais plutôt joviale au début, car nous nous sommes retrouvés à la fin d'un partiel et que j'en profitais pour dire au revoir aux gens de la promo que je ne reverrais pas avant longtemps. Lui était plus...apathique?
Il m’a demandé comment j’allais et c’est à peu près la seule question qu’il m’a posée. J’ai posé de nombreuses questions sur les projets dont il me parlait avant la séparation. Il m’a parlé de son sujet de stage, du fait qu’il passait son temps à jouer sur PC (ce qu'il faisait peu avec moi), qu'il trouvait que j'avais fait beaucoup de soirées en fin de compte (il avait l’air agacé ?...). Lorsqu'il voulait me dire qu’il allait bien il se comparait à moi ("je vais mieux que toi", "ca a été plus facile pour moi que pour toi") alors qu'il ne sait pas du tout comment je l'ai vécu, nous étions en SR hors fac, et à la fac j'étais normale, je ne craquais que chez moi. Il semblait me maintenir dans un état de tristesse dans sa tête. Il m’a dit beaucoup s’ennuyer en ce moment, en avoir marre de ses colocs (si parfaits quand il m’a quitté pourtant !)…
Il m’a demandé si je lui en voulais, si je comprenais la rupture. J’ai dit que je l'acceptais et que je comprenais à peu près mais que j’avais le sentiment que sa culture était un argument bateau. Il m’a répondu que non pas vraiment, qu’il se sentait vraiment soulagé vis-à-vis de sa famille, qu’il avait l’impression d’être enfin honnête avec eux. On a longuement parlé des attentes de sa mère, de plus en plus pressantes puisqu'il finit ses études dans 5 mois. Il m'a aussi dit qu'il faudrait qu'il leur parle, que a lui permettrait de grandir. Malgré ça, il m’a dit qu’il se trouverait peut-être une italienne. Très classe de sa part…
Sur le retour, je lui ai dit que, pendant la relation, j’avais eu raison de lui dire de ne pas me répéter que j’étais parfaite et géniale, et que je n’avais pas vu les choses venir du coup. Il ne me critiquait pas. Il m’a répondu qu'en effet il devait apprendre à communiquer mais comme j’étais mal il ne voulait pas en rajouter et pensait que ça passerait. Il m'a dit qu'il était peut-être comme ça après tout, à partir dès qu'il y a un obstacle, à vivre dans les Bollywood. Il m’a dit qu’il grandirait peut-être avec la thèse ce à quoi j’ai répondu que ce ne serait pas de la maturité affective qu'il gagnerait.
Je l’ai trouvé très peu soucieux des autres (notamment de la promo dont il était proche avant) ou de moi. Je trouve un peu blessant qu’il laisse entendre qu’il n’a pas été trop affecté par notre rupture.
Bref il n'était pas l'homme dont je suis tombée amoureuse, toujours aussi beau certes, mais apathique, égoïste, insensible de manière générale. Celui que j'ai connu était blagueur, honnête, avec un sourire d'enfant, sociable et dynamique.
Bon bin voilà quoi ! Ça ne répond pas à toutes les questions que je me pose, mais ça me permet de partir en stage sereine. La hache de guerre est enterrée.