Pierrot Lunaire a écrit : ↑16 déc. 2017, 02:23
À part ça, que pensez-vous de l’écriture inclusive ? (J’étais en train de lire un truc à ce propos…)
Elle ne me dérange pas, bien au contraire, dans une utilisation de "loisir". Par exemple ici, où on ne se formalise pas de la "beauté" d'un texte (quoi qu'il y a une limite, parce que j’exècre le langage sms et les textes bourrés de fautes d'orthographe, auxquels je ne répond généralement pas, considérant qu'il s'agit généralement d'une impolitesse flagrante de la part de l'auteur) .
Par contre, dans le cadre d'une utilisation "personnelle" (un courrier papier, pour ceux qui l'utilisent encore, voir même un mail), ou "professionnelle" (un texte de loi, un article de presse, etc...), j'estime qu'il s'agit d'un péché de paresse qui s'apparente aussi à de l'impolitesse.
En fait, je considère l'écriture comme une forme de savoir-vivre. Ce qui me gène donc le plus, c'est qu'on en arrive à en débattre dans les plus hautes sphères du pays, ce qui s'apparente à se demander si le manque de savoir-vivre doit devenir la norme en France. Mais bon, c'est tout de même moins grave que la "réforme" de l'orthographe.
Enfin, ce que je trouve abject, c'est que l'on nous serve le prétexte de l'égalité des sexes pour promouvoir ces transitions, sous couvert de modernisme. Alors qu'en fait, il s'agit purement et simplement de manque de respect résultant d'un manque d'éducation. Comme le fait de ne pas se découvrir lorsqu'on salue une femme.
Maintenant, revenons-en au débat actuel sur l'introduction de l'écriture inclusive dans les textes de loi. Encore une fois, on nous la sert sur fond d'égalité des sexes. D'ailleurs, tous les textes de lois en France découlent du premier d'entre eux: "Tous les Hommes naissent libres et égaux". ÉGAUX ??? Ah bon ? Alors pourquoi doit-on se lever dans une salle d'audience à l'entrée du tribunal ?