Aide et conseilspour récupérer ton ex !

Premier rendez-vous, nouveau contact et suite des évènements
par Ulud
#1199739
Hello la compagnie

alors nous savons tous ici que l'Ego est particulièrement actif et présent quand nous faisons face à des situations/évènements/personnes qui réactivent nos blessures d'enfance ou même des "traumas" de l'adolescence et même après. Mais le comprendre, l'accepter et savoir le situer dans une situation donnée revêt une importance cruciale dans la reconquête de soi, encore plus dans le cadre d'une rupture amoureuse.
Je vous en donne ma définition, policée au grès de mes allers/retours expériences et introspection (depuis ma rupture).

Ego (ma définition) : ensemble des croyances, préjugés, à priori, projections, peurs qui nous enferment, pour soi-disant nous protéger, dans des schémas réactionnels répétitifs, de défense, de réaction et finalement de souffrance (après coup) quand nous sommes confrontés à une situation/évènement/personne qui réactive nos « traumas » (blessures passées, peurs, blocages,…)

En fait, l’Ego est le monsieur qui vous met un masque sur la figure, sur l’Esprit, le Cœur, pour vous protéger (de peurs qui n’existent pas/plus). Connaitre son Ego et l’accepter permet de mieux se connaitre et de mieux naviguer dans nos émotions et actions.

L’Ego est celui qui fait que nous vivons en « réaction » à tout ce qui se passe dans notre vie, au lieu d’être dans « l’action ». Réaction, parce qu’il se base sur le passé ou le futur, et jamais sur le présent. Si nous « sommes » à l’instant T, sans pensées sur le passé ou le futur, nous « sommes » dans l’action, et l’Ego n’a plus de raison d’intervenir.

L’Ego empêche l’Esprit de s’exprimer, d’Être. Il embrume vos pensées, il vous envoie dans le « Minôté » toltèque, l’écran de fumée du rêve que vous faites, du rêve dans lequel vous vous êtes enfermé.

Le plus grand travail réside dans votre capacité à distinguer l’Ego de L’esprit, L’être, dans les situations que vous rencontrez. Pour cela, une seule chose à faire: action et introspection.
On peut tomber, mais on se relèvera et à chaque fois on aura avancé sur la compréhension de notre moi intérieur. Et pour cela il faut être honnête avec soi-même.

Alors travaillez à essayer de reconnaitre quand votre Ego prend le contrôle de vos actions (réactions en fait), et quand c'est lui qui est aux commandes, évitez tous contacts avec votre ex. Il est aussi reconnaissable car il est dans l'émotionnel la plupart du temps.

Live long and prosper
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par Mely
#1200081
Je vous trouve plein d'intelligence avec une grande forme d'amour. Lorsqu'on vit dans le présent l'ego n'a plus de sens , c'est le soi qui est sens et le tout devient essence ;) ;)
par Ulud
#1201312
Bonsoir les guerriers de l'esprit !
je continue à alimenter ce petit post sur mes dernières réflexions et expériences (actions) sur l'Ego:

Après l’écoute en pleine conscience de moi-même suite à certaines situations, paroles, personnes, et même parfois tout seul quand je pense à ces situations, l’Ego cherche toujours à vous comparer aux autres, il vous dit que vous êtes meilleur qu'eux, qu'en faisant cela ou ceci on va vous remarquer. Soyez conscient et attentif à vos pensées et paroles en toutes situations et vous vous en rendrez compte ! C’est impressionnant.

Il va chercher ce dont il a besoin à l'extérieur systématiquement, ses satisfactions, ses récompenses, sa reconnaissance, son existence même.

L'être lui va à l'intérieur, il n'a pas besoin de se remplir avec l'extérieur. Il « est ».

Nous n’avons pas besoin qu’on dise de nous qu’on est formidable ou nul, nous sommes point barre.

L'ego est indissociable de l'âme, l'être, il est l'essence même de notre part expérientielle ici-bas. Nous sommes imparfait et lui nous le rappelle en nous faisant expérimenter l’erreur, le jugement de soi et des autres. Et l'âme est notre essence divine. Nous sommes parfait à travers elle. Tout est lié...

Il existe deux façons de calmer l’Ego, de « ralentir » et s’écouter soi, les drogues, alcool, sexe compulsif, rencontres effrénées, et que sais-je ...qui soulagent temporairement mais le parasite revient vite. Car c’est l’Ego qui est en charge, et alors on se nourrit, on se remplit avec l'extérieur.

Et il y a l'acceptation du parasite, l'acceptation du vide, la méditation simple ou de pleine conscience. Qui demandent du travail et dont le soulagement est durable car on parle à son moi intérieur, on se nourrit et on se rempli avec notre intérieur.

Combien de personnes sont capables de partir seules un weekend autour de vous ? de couper leur téléphone pendant ce temps et de s’écouter, d’écouter leur vide intérieur, d’être en compagnie d’eux même. C’est une collègue qui m’a rappelé cela ce matin, elle se disait incapable de le faire, et ne le voulait pas.

Cette manière de faire donne des résultats mais est difficile à mettre en place, à perpétuer jour après jour. Notre Ego a tendance à reprendre le contrôle à la moindre perte de conscience de nous-même. D’où l’intérêt de répéter dès que vous le pouvez cette pleine conscience pour pouvoir parler à votre Ego, le rassurer, lui expliquer ce qui se passe et lui donner sa vraie place. Même pour des choses qui vous semble insignifiantes.

Exercice: essayez un jour de vous observer pendant un moment de gêne ou de tristesse ou de colère, d'agressivité, de jalousie, de jugement sur vous ou autrui.... Et ayez un comportement de fuite, écoutez votre ego, réprimez vos émotions et soyez conscient en même temps, analysez. Puis lors d'un autre moment de la même nature, vivez ce que vous vivez et ressentez sans fuir, laisser couler, acceptez. Et parlez à votre Ego pendant ce ressenti. Et voyez la différence en vous après coup.

PS: ne pas oublier que l'Ego a permis à l'espèce humaine de s'imposer sur Terre et de survivre à ses prédateurs alors qu'elle vivait dans la foret à moitié nue et affamée. Respectez le, aimez le, à sa juste valeur...il est votre ombre mais en lui aussi réside votre propre lumière.
par fanfan888
#1201318
En fait, Ullud, ton texte me parle ; tu donnes l'impression d'avoir bien compris le sens des épreuves : nous faire grandir et évoluer, avec pour but ultime le "connais toi toi-même et tu connaitras l'univers et les dieux". Et çà, c'est à prendre au sens littéral : univers, dieux, c'est à dire soi, rien d'autre que soi, en tant que créateur de notre réalité. Pas facile d'expliquer çà ...

Je crois qu'on atteint ce stade où tu es quand on a bcp souffert : ou on repositionnes toutes nos croyances et on cherche le but de tout cela , et on prend bcp de recul par rapport à l'illusion qu'est le réel, ou on réexpérimente encore et encore..

Mais bon, là je m'aventure dans la philosophie et la métaphysique, pas vraiment le but de ce forum-ci :-)
par Ulud
#1201324
oui Fanfan, la souffrance a été un moteur, parce que c'est bien plus qu'une rupture avec Anne-Sophie que j'ai vécu, mais une rupture avec moi même !Je me suis tout simplement rendu compte que je n'existais plus (comme des millions d'autres, tiens L'Ego parle :D ), que je ne m'écoutais plus, ne m'aimait plus, que je fuyais bon nombre de choses, dont moi même!

Mais le but ultime du forum, comme le disent si bien les "pontes" et "gardiens" de ce lieu, c'est la reconquête de soi. Et cela dépasse le cadre de la rupture amoureuse.
par Duralexcedlex
#1201336
Ah! Chouette, j'aime beaucoup ce sujet! Merci Ulud! Je t'encourage aussi à continuer de poster, ces réfléxions permettent d'en apprendre beaucoup sur soi, et peuvent être utiles à beaucoup de personnes. Je creuse beaucoup en ce moment dans ce domaine.
Bonne route!
par Ulud
#1201497
Aller vers l’Être

La vie est un miroir. Notre corps est le véhicule sensoriel qui nous permet de voyager en elle. Il nous permet d’interagir avec l’extérieur pour mieux nous connaitre, mais nous connaitre par rapport à qui ? à nous ? ou par rapport aux autres ? là est la vraie question à se poser.
Autrement formulé, connaitre ce que nous sommes vraiment (l’Être) ou l’image de nous que les autres voient (L’Ego) ? Nos yeux, nos sens sont toujours tournés vers l’extérieur, presque jamais vers l’intérieur, pourquoi ? Nous ne pouvons pas agir sur notre Être, il est. Nous pouvons agir sur l’image que nous donnons, à travers les réactions de L’Ego, mais n’est ce pas une erreur ? Une route sans issue menant à la souffrance.
Je pense que la fonction originelle de l’Ego a été dévoyée avec l’ère moderne des sociétés occidentales et pas qu’elles. L’Ego a une fonction clé dans notre vie sur Terre, et il l’a toujours eu. Ces facultés qu’il déploie quand nous sommes dans une situation de survie, sont toujours très présentes, mais la peur de la nuit, du froid, des loups et autres lions, mammouth a été substituée par la peur de notre vide intérieur de nos jours, la peur de nos blessures d’enfance, la peur des situations qui nous paralysent. Bref, des peurs qui n’existent pas ou plus, contrairement à celles réelles que nous vivions il n’y a encore que 30000 ans peut être, dans les bois, les grottes, nus, affamés.
A l’époque nous étions habillés tous pareil. La même coupe de cheveux, le même horizon le matin, la même herbe, la même viande ou les mêmes racines à manger, dans chaque tribu ou groupe, une certaine uniformité régnait. Et l’Ego était à sa juste place, nous protéger de menaces réelles et nous nourrir.
La domestication de nous-même et notre monde actuel (ce que l’on appelle la civilisation moderne de l’avoir) lui a donné accès à un réservoir illimité de peurs. Les rêves de la planète entière. Doit-on retourner à l’état d’animaux conscient, sauvages et libres, comme nos ancêtres chasseurs/cueilleurs, comme les enfants (jusqu’à 3-4ans), pour remettre l’Ego à sa juste place ? Retrouver notre animalité ?
Nous devons transcender ce monde dans lequel nous vivons, qui n’est qu’une illusion et dont l’Ego est le maitre, renoncer et se détacher de tout, c’est cela Être.
par Ulud
#1202539
Expérience: Manifestation de l'Etre

Après une soirée seul avec moi, un peu angoissé mais sous contrôle, et une bonne nuit, je me suis réveillé ce matin avec un mental très actif, plein de projections, de retours au passé, de calculs en tous genre sur moi, Annesophie, AnnesophieBIS. Un mental non conscientisé comme on dit. Un vrai bordel à vivre et à maîtriser, comme une bête enragée. Il cherche un point d'équilibre à l'extérieur mais n'y arrive pas, du coup il me tourmente, mais je le reconnais maintenant, un peu plus facilement. Il ne se retourne pas vers l'Etre, sa moitié, son frère, sa sœur, pour s'apaiser. J'essaye de les amener à communiquer, à tisser des liens.
Et d'un coup, j'ai mis de la musique, via l'iphone, un super morceau un peu funk/house très sensuel, et je me suis mis à danser tout seul à la maison.
Quel plaisir ! quelle sensation de sentir mon corps en harmonie avec lui même et la musique. Je ne pensais plus, n'élaborait plus de scénarios, j'étais corps et esprit, unis dans ce moment de plaisir et d'existence pure. D'expression de moi même. J'ai établi un pont entre les deux, je devrais dire mon Etre, via ma conscience, a tendu la main à mon Ego, à mon abîme, mon vide. Et il l'a rempli, l'espace de dix minutes, dix minutes de communion, de fusion, avec ce que je suis.

PS: AnnesophieBIS est une femme que j'ai rencontrée fin août. Elle s'appelle vraiment AnneSophie aussi, c'est véridique. Dingue non?
La rencontre de deux Êtres, quelque chose de bluffant, une fluidité, une complicité, une simplicité sans pareille. A tel point qu'après une séparation d'un mois, elle revient vers moi (elle a qqun dans sa vie), toujours aussi perturbée par notre interaction passée. Et j'ai appris énormément sur moi à travers notre petite "relation", j'y ai re vécu en accéléré ce que j'ai vécu avec AnneSophie, elle a appuyé sur mes blessures sans le savoir et c'est là que j'ai vraiment compris qui j'étais. Et que ces réactions que j'avais provenaient de ces projections et blessures ancrées en moi depuis longtemps. Et j'ai lâché prise, je n'ai pas cherché à contrôler malgré l'attirance que j'ai pour elle, pour sa personnalité, ce qu'elle est.
J'ai conscientisé ce que j'ai ressenti avec elle, joie comme peur et angoisse, et j'ai apprivoisé mes émotions, je les ai séparées de l'action. Je suis resté moi. Je n'ai pas été en réaction. Quelle sensation de liberté...
Modifié en dernier par Ulud le 30 oct. 2016, 12:01, modifié 1 fois.
par neo1980
#1202547
Bonjour,

Il y a une phrase qui a elle seule résume tout les enseignements spirituels et philosophiques.

Celui qui l a prononcé est jiddu krishnamurti (philosophe et maître spirituel indien), bon nombre de ses adeptes le suivaient depuis des dizaines d années sans jamais parvenir à saisir l essence du propos, aveuglés par leurs egos, par le contrôle sur les choses, par leur "moi" et leur "ma vie". Nul besoin de se transcender !

Le secret comme il le dit est que : " je ne me préoccupe pas de ce qui arrive...."
par Ulud
#1202551
Hello Neo1980
oui, après la conscientisation de mes "réactions" (enfin), je suis arrivé sur Jiddu et d'autres. Je n'ai pas cherché ces enseignements directement comme réponses à ce qui se passait en moi. C'est avec l'expérience, ce que tu dis justement "je ne me préoccupe pas de ce qui arrive..." que je suis arrivé sur lui. D'une certaine manière, mon Ego a voulu savoir où mon Etre mettait les pieds et a cherché sur le net ce que je vivais intérieurement et à travers mes actions dans la vie, mes rencontres, des événements, des situations vécues de manière consciente, en tant que spectateur/observateur de mes émotions/souffrances/angoisses/peurs.
Car sans "intégration" consciente, ces enseignements ne servent à rien qu'à alimenter son Ego.
par neo1980
#1202557
Oui je te rejoins, l ego est très rusé, il va tout faire pour nous maintenir dans le royaume de l inconscience. Seule la pleine conscience (acceptation) est la clé.

A chercher quelquechose (ça c est la ruse de l ego), le bonheur, l absence de douleur, le moindre souffrance, etc.. il n y a rien à trouver qui ne soit déjà. Car en effet tout est en nous, sous nos yeux à chaque instant.
par Ulud
#1203765
La puissance de la Vérité

Aujourd’hui, c’est un rêve fait au petit matin, cette nuit, qui m’amène à cette réflexion sur la Vérité. Rapidement, j’ai fait un rêve dans lequel j’évoluais ainsi qu’Anne-Sophie. Cela faisait longtemps qu’elle n’était pas venu dans mon subconscient. Elle y est venue cette fois-ci comme dans la réalité, pas de mental confus, pas de pensées compulsives de ma part exprimant le manque et la perte. Dans les précédents rêves, dans lesquels elle était, j’apparaissais en sauveur alors qu’elle avait quelques soucis (santé, boulot), ou nous nous retrouvions à grand renfort de bisous et tendresse.
Alors, à 5h50 ce matin, je lui ai envoyé un mail racontant mon rêve, dans la plus pure Vérité. Je n’ai pas réfléchit, mentalisé, supposé, essayé d’interpréter mes mots vis-à-vis d’elle ou de moi. J’ai décrit, aussi bien que je me souvienne, ce rêve et ce qui s’y est passé, sans le travestir, sans tentative de contrôle de mes mots, sans enjoliver, sans dégrader, sans charmer.
Je n’ai ensuite ressenti aucune peur, aucune culpabilité, aucun regret, aucun doute. De la Vérité nait la sérénité, c’est ce qui se passait en moi à cet instant.

La Vérité c'est le passage du manque, de l’attente, de l’enjeu, à l'envie, au désir, à la plénitude de l’Être. C'est la passerelle entre L’Ego et l’Être. Tout est fait au moment où on le ressent, naturellement en toute sincérité. Sans enjoliver, contrôler les mots, actes, ou paroles.

Et quand on « est », tout est amour et Vérité, simple et fluide. Peu importe l'heure, le jour, le temps. Le temps n'existe pas, il n'existe que dans l’Ego, le temps est une illusion. Une construction mentale.

La Vérité est puissante. Quand on est dans la vérité la plus pure dans nos paroles, nos pensées, nos actes, il n'y a plus de place pour les suppositions, le contrôle, la peur, le jugement. Ils disparaissent d’eux même, balayés. Ce qui est, est. Notre parole devient impeccable. On désarme le chaos de nos pensées et de celles des autres.

La Vérité est le langage du présent, de L’Être.

Quand nous ne sommes pas dans la Vérité de nos pensées, de nos paroles, de nos actes, nous partons dans un dédale d’angoisses et de peurs. Vers le futur ou le passé, vers nos croyances, notre conditionnement, notre domestication, nos préjugés. Comme un pendule oscillant autour de l’équilibre, du point zéro, de l’origine, de nous…même.

Je viens d'accepter mon sourire en photo...je ne souriais jamais. Je n’aimais pas sourire sur les photos de groupes ou seul. Je ne m’aimais pas souriant. Je n’aimais pas cette image de moi. Ce matin, je me suis souris…et j’y ai vu ma Vérité, celui que je suis.
par Ulud
#1204982
Créer notre propre réalité

Alors aujourd’hui je voulais vous parler du Blackout mental que j’ai vécu ce weekend suite à une immense fatigue psychique et physique vendredi (la pleine conscience ?), mais je préfère replacer mes réflexions dans un axe plus ascendant, plus positif on dira.
J’ai remarqué en m’observant, des fois pour des choses extrêmement futiles, que je me mentais à moi-même, que je déformais ma propre réalité pour contrôler les autres ou pour me faire du bien, pour ne pas voir les choses en face. En fait je créais une illusion pour obtenir ce que je voulais des autres et de moi. Et bien sûr, cela ne marche pas tout le temps, mais surtout cela donne du pouvoir à votre Ego au détriment de votre Être. La Vérité, et donc la sincérité de vos paroles et actes en prennent un coup aussi.
Je l'ai expérimenté récemment encore. J’ai anticipé ma réaction Égotique (là ce mot prend tout son sens) face à une personne, mais je n’ai pas pu la contrôler (la réaction) complètement. C’est incroyable la force de notre mental Égotique quand on en vient à toucher à des blessures profondes. On devient instantanément inconscient spirituellement parlant. La conscience de notre Être disparait. Nous nous identifions à notre mental, à nos blessures, à nos émotions négatives et souvent refoulées. Nous évoluons alors dans une réalité parallèle, bâtie de toutes pièces avec des briques émotionnelles du passé. Je dirais même dans une fiction, au gout de déjà-vu. Et, sentiment déjà vécu par certain, il est possible que la souffrance qui est à l’origine de cette réaction, soit rassurante. Par-là, je veux dire que nous sommes dans le connu, même si cela fait mal et que nous réagissons toujours de la même manière.
Et comme tout bon vieux film, on aime bien le revoir.
Alors, essayez sincèrement de vous observer mentalement (oui je sais je me répète) et réalisez combien de fois vous mentez un peu, enjolivez un peu, dégradez un peu une histoire, une anecdote, une rencontre, une discussion, une situation…pour vous mettre en valeur, pour juger untel, pour vous dédouaner, pour défendre quelqu’un que vous aimez, pour subvenir à vos manques, pour ne pas être seul/e etc…Vous êtes en train de réaliser votre propre film. Mais n’oubliez pas que les autres ne savent pas qu’ils sont acteurs de votre film, de votre réalité fiction. Ils ne voient pas la même réalité que vous.
Quand on est heureux seul, quand on se donne de l’amour, on a pas besoin de l’approbation des autres, de leur attention, de leur affection pour vivre.
Nous ne sommes donc plus dans le contrôle, dans la manipulation, l’énervement, la colère, la tristesse. On est juste immobile…nos échanges avec l’extérieur ne sont pas basés sur le manque, le passé ou le futur. ils sont basés sur la liberté, la sincérité, sur le présent. Rien n’est attendu de chaque côté, on profite du moment présent, on le savoure. On est dans notre propre réalité.

Assumez donc ce que vous êtes, vos envies et décisions, aimez-vous, et vous serez dans le vrai, dans votre réalité de l’instant présent.
par Ulud
#1205223
Ralentir ou Accélérer ?

Mais qu’est ce qu’il veut dire par là ? il va nous parler de bagnoles ? de supercars ? lui qui adore les voitures de sport…vous n’êtes pas si loin finalement.
Que se passe-t-il quand on accélère ? on sent une poussée dans le bas du dos ok, mais quoi d’autre ? Si on regarde par la fenêtre du bolide, on voit quoi ? le paysage défile de plus en plus vite et des détails nous échappent. Notre perception de l’extérieur se rétrécit, on rentre dans un « tunnel ». Tout devient uniforme, se confond, nous voyageons dans l’espace et donc dans le temps.
Que se passe-t-il quand on ralentit ? si on freine trop fort, notre tête va aller taper l’airbag frontal, mais sinon ? on sort du « tunnel », plein de choses s’ouvrent à nos yeux, les détails fleurissent comme des champignons, le paysage s’enrichit jusqu’à être complet en entier quand nous sommes à l’arrêt. Nous sommes immobiles. la notion de temps n'existe plus.

alors où est le lien avec mon cheminement actuel me direz-vous ?

notre perception de nous-même, des autres, de notre monde, gagne en précision quand nous sommes immobiles. Notre mental et Ego sont sous contrôle et l’Être en position de s’exprimer. Et du coup notre conscience spirituelle aussi. Il nous est ainsi plus facile d’accepter les choses qui nous arrivent, de les affronter. De dissiper les émotions et la souffrance.
Au contraire, quand nous accélérons, quand nous donnons les pleins pouvoirs aux mains de L’Ego, nous fuyons, nous ne voulons pas voir les détails, nous refusons de voir la vérité. Et accélérer peut prendre plusieurs formes, vivre à la limite et prendre des risques en permanence, se droguer, se saouler, réprimer nos émotions…
Si nous roulons très très vite, à tombeaux ouverts, nous risquons la sortie de route, la mort physique, la mort cérébrale, la désintégration pure et simple. Mais nous pouvons aussi échapper temporairement à notre souffrance, ce que font bon nombre d’entre nous, là laisser derrière nous, la distancer, prendre une chemin de traverse pour la perdre, mais non elle est toujours là, sur vos pas, elle vous traque, comme votre ombre, ce qu’elle est réellement. Tout cela demande des efforts constants, réguliers et cela vous vide de votre énergie vitale à la longue et, un jour ou l’autre, elle vous rattrape et vous engloutit.

Alors que préférez-vous faire pour éliminer la souffrance de votre vie ? Ralentir ou Accélérer ? Accepter votre ombre ou la repousser ? Affronter vos peurs ou les fuir ?
par Florent92
#1205580
Salut Ulud je t'ai lu souvent et tu m'as l'air de moins en moins accroché à une réalité pragmatique, est ce que c'est une expérience de plus pour toi que tu cautionnes , sous le masque d'un manque? C'est une vrai question pas une pique. Tu me paraissais suivre le chemin de Ehpourquoipas plutot libérateur, mais je crois que tu te perds.

Tu esquives les questions en t'en posant toujours plus, j'ai l'impression.. et tant mieux si par ta réponse tu me démontres que je me trompes.

Je te dirais arretes, rentre dans une phase active, avec moins de réflexions et plus de vécu, tu te poses' (mets en pause) avec des mots/idées mais tu ne te relaches pas et tu en as besoin je pense.

Sinon pour te répondre...perso je fais les deux, j'avance quand j'en ressens l'envie et m'arretes quand je ne me sens plus de le faire, c'est une question de moment, je ne me force pas, si je vais mal je me laisse envahir avant de me ressaisir, et si je vais bien je me laisse aller avant de sombrer parfois. Et je ne cherche pas l'équilibre parfait, je vais au mieux, consciemment avec moi meme, les jours qui passent et ca me va.
par Ulud
#1205598
Hello Florent
ce que j'écris ici sur ce fil, est directement tiré d'expériences vécues. Que ce soit des rencontres, des évènements, des émotions qui suscitent une réflexion. Je suis justement dans la réalité, je l'observe et la vit plus pleinement. J'ai changé bon nombre d'habitudes aussi, par là je veux dire que je les ai remplacée par d'autres et cela me permet de voir la vie différemment.
Et effectivement parfois, je me repose, car la pleine conscience, que j'essaie d'appliquer tous les jours, est épuisante. Changer des programmes mentaux existant depuis l'enfance prend du temps, et certains sont très accrochés...
C'est justement via l'expérience que je me rend compte de ces programmes et pour certains de leur inutilité.
Je suis peut être dans une certaine recherche de perfection, c'est vrai, et là je sais très bien que c'est mon Ego qui drive, je m’en suis aperçu récemment. Alors j'accepte les choses.
Tu sais, chacun avance à son rythme, ce cheminement est personnel. Pour ma part, je ne fais de comparaison avec personne, je ne me permettrais pas.
Comme le disait Fanfan, je suis entrain de remplacer une bonne partie de mes repères, en enlever d'autres, et forcément c'est un peu perturbant au début, on a peur de se "déshabiller".
Si je te racontais ma vie rapidement, je te dirais que j'en ai passé la plus grande partie à être dans l'action, l'instant présent, hyperactif, avec beaucoup de challenges car j'aime cela. Et là, suite à cette rupture j'ai ralenti, je me dois bien ça, enfin regarder à l’intérieur de moi, en alimentant avec l'extérieur bien sur, avec l'action, mais plus en conscience qu'avant.

Et Ralentir ne veut pas dire ne pas être dans l'action (je me demande si tu as bien saisi ce dernier post), au contraire. Ralentir veut dire être plus en conscience de soi, de son environnement, de ses émotions et de ses actes.
par Ulud
#1206367
Lâcher Prise

Tiens le revoilà qu’il parle de ça ! Le Mantra, the mot que tout le monde a à la bouche, le nirvana du bien-être, de l’amour de soi et des autres. Le truc que si tu connais pas, t’es qu’un gros naze. Et que si t’applique pas, ou que tu n’y arrives pas, c’est que t’es un gros nul parce que tout le monde le fait facilement of course !

Bah alors machin, ça va pas ? qu’est ce qui se passe ? t’es en dépression ? tu t'es fait largué? bon, tu sais t’as qu’à lâcher prise et tu verras tu iras mieux. Comme si c’était aussi facile que de démouler un bronze ou d’éplucher des patates. Mais merde, la plupart de ceux qui te donnent ce conseil ne savent pas ce que c’est et surtout ne l’ont jamais appliqué !

En fait, lâcher prise, c’est surtout se lâcher la grappe à soi-même ! Ok, y a les choses à l’extérieur de nous qu’on aimerait avoir, mais ça encore c’est fastoche de laisser tomber. Il est évident qu’on a pas de contrôle dessus. Mais, paradoxalement c’est avec nous même qu’on a le plus de mal à lâcher le truc. C’est quand même hallucinant, dingue, amazing comme disent les américains, qu’on largue pas le machin alors qu’on est en principe en contrôle de nous-même ! C’est notre corps, notre mental, notre cœur bordel à couille de pompe à foutre ! ben non, ça vous en bouche un coin, hein.

Le lâcher prise c'est reconnaître celui ou celle que l'on est en entier, dans sa globalité. Et pas seulement une partie qu'on aime bien comme on le fait presque tous tout le temps. C'est regarder ses blessures en face, les accueillir et ne pas les fuir. La nature ayant horreur du vide, que va faire votre Etre? Votre vrai Vous, entier. Il va chercher à vous montrer vos blessures chez les autres, il va vous montrer ce qu'est la souffrance, et vous irez chercher, inconsciemment, les mêmes situations, les mêmes personnes qui vous font...quoi? ah oui souffrir...pendant que L'Ego, lui, cherchera à vous protéger, soi disant.
Pourquoi tout ça? pour que vous vous acceptiez.

Il y a deux chemins qui mène au lâcher prise, Etre tout simplement, entier, présent, et la souffrance. Et dans la majorité des cas, nous choisissons la souffrance.

Par exemple MOI, oui en majuscule parce que mon Ego parle, et bien j’étais sur une pente ascendante quant à ma « transformation », à mon éveil, depuis quelques semaines. Et depuis la semaine dernière, ma putain d’inconscience spirituelle (Ego) me dit, mais mon petit tu vas pas assez vite là, t’as l’air fatigué, t’as pas beaucoup avancé didon, je donne pas cher de ta conscience…

Le problème est là, même quand on prend un bon chemin (enfin je pense :roll: ) et que des résultats commencent à sortir, à se manifester, le Parasite vient toujours te mettre des bâtons dans les roues pour que tu te casses la gueule de ce putain d’escalier à milles marches qui mène à ta conscience, ton éveil. Pourquoi ? parce qu’on l’alimente pardi, on lui donne de l’essence à brûler. Nous n’acceptons pas notre état à l’instant T la plupart du temps. Alors, forcément nous ne sommes donc pas « aligné » avec nous même, pas dans l’instant présent ou la vérité du moment. Un peu comme un poisson qui nage contre le courant, mais lui c’est pas pareil c’est pour bouffer ou aller chercher sa mère.

Pourquoi je n’accepte pas ce blackout mental, cette fatigue actuelle, cette baisse de régime ? Pourquoi je me lâches pas les baloches bordel ? Parce que le modèle de vie de mon rêve actuel est la perfection, je voudrais que des lignes droites partout, n’être jamais fatigué, ne jamais douter, réussir tout ce que je fais, transformer ma merde en or…bref une utopie.

La nature ne progresse jamais en ligne droite, parfois par saut, parfois par régression, par mutation, mais les lignes droites ne sont pas la majorité loin de là !!!

Alors faut que j’accepte d’être en pause, d’être fatigué, d’être dans le brouillard, et que je ne lutte pas contre. Que je me laisse le temps de digérer ces déprogrammations. Sinon, je vais donner du bon carburant à mon mental pour me juger et me culpabiliser. Et oui, ne pas accepter son propre état à un instant T alimente instantanément le mental, le parasite, l’Ego, c’est donc le début de la confusion, de la souffrance…et tutti quanti j’en ai déjà assez parlé avant, merde je radote.

Arrêtons de nous renier nous-même en permanence ! qu'on soit ombre ou lumière, petit ou grand, moche ou beau, fatigué ou en pleine forme...La dualité de notre existence est une réalité intangible, acceptons le!