Bonjour Juliette
Juliette3871 a écrit : ↑12 déc. 2017, 03:00
En même temps c'est bien fait pour moi, j'aurais du résister.
Et en quoi "c'est bien fait"? quand on va mal, inutile de nous mettre en double peine la flagellation. Non ce n'est pas "bien fait", c'est très triste au contraire, car comme tu dis, tu vas mal et au final, cet appel ne t'a pas fait du bien, au contraire. mais non, ce n'est pas "bien fait"
mais non en effet, tu n'es pas plus avancée. En fait, je pense, que si on est parfaitement honnête avec soi-même, la seule chose qui nous "avancerait" (de notre point de vue, à cet instant T) c'est un "oh comme je regrette de t'avoir quittée, pardonne-moi et reprends moi s'il te plaiiiiiiiiiiiit"
et comme on n'obtient pas cette réponse on repose inlassablement la question (indirectement, en ne coupant pas contact, en disant qu'on va mal (dans l'espoir de lui faire un peu pitié) etc...)
comme on fait tous pour des choses moins graves ("mais si tu as encore un peu faim, reprends donc un peu de cette bonne blanquette!")
le jour où on comprend ça, c'est-à-dire, le jour où on comprend que non, on n'attend pas "une" réponse mais LA bonne réponse, que non, il ne nous manque pas, lui, tant que ça, mais ce qui nous manque c'est le fait de nous dire qu'il nous aime (comme je dis toujours, s'il était en voyage pro à l'autre bout de la Sibérie, on vivrait bien mieux le manque), et que pour ces 2 choses là on n'a aucune prise, aucun choix, ça aide. Ca aide à cesser de poser la même question et ça relativise totalement le "manque" qu'on ressent
On pleure sur soi, pas sur l'autre.
Juliette3871 a écrit : ↑12 déc. 2017, 03:00
J'ai beau avoir lu quelques bouquins qui expliquent le deuil d'une relation, j'avoue que je reste très surprise de son aveu. Je pensais que les personnes qui prenaient la décision de quitter commençaient leur deuil avant et donc vivaient "mieux" l'après rupture. Mais bon il n'y a pas de généralités.
Pour moi, ce que tu dis là et ce que tu racontes de votre conversation n'est absolument pas contradictoire. Tu sais, j'ai souvent des maux de gorge très importants, quand je dois voir un autre médecin que le mien, je lui dis "j'ai mal à la gorge" il me dit "ah oui ça fait mal la gorge hein...oui c'est vrai, j'ai souvent mal aussi à la gorge ça fait très mal, je connais" il me fait ouvrir la bouche et là il pousse un petit cri d'horreur "bon sang, mais vous devez avoir très mal??!!!" euh oui, c'est ce que je vous dis en fait
cette petite anecdote pour dire que dans le "j'ai mal" ou dans le "je vais mal" il y a tout un tas de "couleurs" possibles et qu'un même mot, une même expression peut recouvrir des douleurs très différentes: tant dans leur intensité, que leur...nature
toi tu exprimais clairement avec ton mal être que c'était LUI qui te manquait, peut-être que lui ne parlait pas de "toi", mais d'un mal être général. Ce qui ne serait pas étonnant.
Dans tous les cas, (et pourtant on fait tous ça^^) il faut essayer de ne pas lire l'autre avec NOS références, il faut essayer d'entendre un maximum ce qu'on nous dit, en l'interprétant un minimum...
Je me demande aussi si son intérêt envers moi et ses états d'âmes sont normaux vu qu'il m'a bien dit qu'il ne m'aimait plus
Pardonne moi mais comment sais-tu qu'il te porte un réel intérêt? je veux dire, sauf si j'ai raté un épisode, c'est toi qui l'as contacté...pas lui...donc je vois bien ton intérêt pour lui mais le sien...hum....
par ailleurs, il y a des tas de gens que je n'aime pas d'amour mais que j'apprécie énormément et oui, je m'interesse à leurs états d'âme...à fortiori s'il s'agit de quelqu'un qu'on a aimé, avant
et puis quand même, franchement, un inconnu (mâle ou femelle) viendrait te dire qu'il est très malheureux, qu'il va mal, tu lui claques la porte au nez? ben non, on a un minimum d'empathie....et heureusement...de là à porter des conclusions sur l'intérêt qu'on porte réellement à cet inconnu, je crois qu'il y a une marge à ne pas trop vite combler...
Courage à toi