je crois que bloquer quelqu'un au fond c'est un peu être petit.
quand tu t'en fous tu t'en fous, tu supprime mais tu le bloque pas.
Oui mais quand tu ne t'en fous pas encore (car toujours très attaché) mais que tu ressens comme une nécessité vitale et absolue de prendre tes distances? et de le mettre lui (ou elle) à distance?
quand il fait froid l'hiver, tu mets un blouson, est-ce que c'est "être petit" de se protéger du froid?
quand tu as le nez qui coule, tu mets du pshit pshit dans ton nez, est-ce que c'est "être petit" que de vouloir soigner son rhume?
quand tu as l'appendicite, tu te fais opérer ,est ce que c'est "être petit" que de ne pas vouloir crever?
La douleur mentale est toujours (dans nos sociétés) minimisée par rapport à la douleur physique. Il ne viendrait à l'idée de personne de faire courir un 100m à qqu'un qui a une jambe dans le platre, alors que les proches n'hésitent pas à dire au dépressif "mais enfin, bouge toi, y'a rien de grave!"
et pour moi, bloquer son ex, peut être parfois, un moyen de survie, tout simplement. On ne meurt pas de chagrin, jamais, sauf quand on se jette par la fenêtre quand ce chagrin est insupportable...
et pour moi toujours
c'est au contraire très courageux. Car c'est reconnaître qu'on est, soi, dans l'absence totale de maitrise de NOS sentiments, de NOS ressentis, c'est reconnaitre et admettre notre état de faiblesse, et agir en conséquence.
Et moi , j'ai bloqué mon ex amie, sans la supprimer car je pensais (à tort visiblement
) qu'elle ne saurait pas que je l'ai bloquée alors qu'elle verrait que je l'avais supprimée, et que je n'avais pas du tout la force d'affronter une justification si tel avait été le cas