Bonjour Stéphanie,
Tu écris ça lundi:
Stéphanie Vague a écrit :Allez, je vais commencer par faire un SR pour arrêter de l'emmerder d'une part, et de replonger de l'autre. Parce que j'ai quand même le chic pour envoyer des messages relous, m'excuser par la suite et me sentir comme une merde pour finir...
Ce matin, tu écris que tu lui as écrit ça mardi:
Stéphanie Vague a écrit :Ma petite victoire de fin : il m'a annoncée hier qu'il avait pris un RDV chez un psychiatre.
Suite à cela, je lui ai envoyé un message pour lui dire que j'étais contente qu'il se prenne en mains pour avancer et que je pouvais donc "partir" tranquille (ou plutôt "le laisser partir"). C'était un message un peu romantico-sensible dans lequel je lui ai expliqué que j'avais essayé de m'accrocher à des illusions, de me battre pour avancer en semble mais qu'il n'avait pas ressenti la même chose et que ce n'était pas grave. Que j'avais besoin d'aller au bout de l'histoire, et qu'une belle fin était de savoir qu'il commençait à guérir et que donc, tout ça n'avait pas servi à rien. Que le meilleur était à venir pour lui. Message auquel il n'a pas répondu.
Alors je sais que tu n'as fait "que" répondre à un message qu'il t'envoyait mais peut-être commenceras-tu à retrouver de la dignité en évitant de répondre à ses messages, même par simple gentillesse ou courtoisie. Car, réellement, il n'y a ni gentillesse ni courtoisie... La preuve, tu attendais qu'il te réponde et il ne l'a pas fait. Donc tu es déçue (et/ou en colère, et/ou dans l'incompréhension). Mais je pense, de mon point de vue, qu'il n'y avait rien à répondre (ni de ton côté à la base, ni du sien). Qu'il consulte, c'est bien, il le fait pour lui, mais attendons de voir s'il consulte régulièrement ou si c'est juste pour l'esbrouffe.
A la lecture de tes messages, j'ai l'impression que tu veux le sauver. C'est une mission bien trop ambitieuse et inutile qui plus est. On ne sauve personne de lui-même.
Je pense, peut-être à tort, tu me le diras, que tu attends qu'il aille "mieux" pour se rendre compte de la femme merveilleuse que tu es.
De un, tu n'as pas besoin de lui pour savoir que tu es une femme merveilleuse
(avec ses qualités et ses défauts).
De deux, lorsqu'il ira "mieux", il y a de fortes probabilités que sentimentalement parlant il se tourne vers quelqu'un d'autre. Parce que tu l'auras connu avant et aussi parce qu'il aura pris conscience du mal qu'il t'avait fait et du doudou que tu étais devenue.
Si je suis bien, tu dis ici que tu sais que c'est fini avec lui, etc... Permets-moi d'en douter
(et ce n'est aucunement une critique, je n'ai pas mieux fait à une époque). Il faut peut-être que tu commences à t'avouer à toi-même que cet homme n'était tout simplement pas amoureux (et ça tu n'y es pour rien, cela ne remet pas en cause ta valeur) et que tu as servi de soupape à un moment où il en avait besoin.
Stéphanie Vague a écrit :On peut imaginer pleins d'hyopthèses :
- Pas de réponse car il doute (si il répond "merci, toi aussi je te souhaite le meilleur" alors il ne peut pas revenir en arrière. Si il répond "non, ne pars pas", il s'engage". Ne pas répondre c'est se laisser la porte ouverte...),
- Pas de réponse car il ne sait pas quoi dire (il n'y avait pas de question...),
- Pas de réponse parce qu'il est saoulé de recevoir ce genre de pavés qui tournent en rond,
- Pas de réponse car il est libéré et donc accepte la décision,
- Pas de réponse pour me protéger (bienveillance silencieuse),
- Pas de réponse...
Alors, à ce rythme là, on n'est pas prêt de savoir !
Tu vois, cette partie me gêne car cela ne sert strictement à rien de partir en conjectures.
Et ta première hypothèse me fait dire que tu es encore dans un beau déni. Mais ce n'est pas très grave, il te faut encore du temps pour assimiler la fin de cette histoire. Le déni sert aussi à ça, se protéger quelques temps. Mais il ne faudrait pas qu'il dure trop longtemps non plus.
Si tu ne peux pas couper intégralement les ponts avec lui, à cause du travail, limite au maximum les échanges, et ne réponds pas aux sollicitations autres que sur le boulot. T'en sens-tu capable? (c'est une vraie question, je précise)