Coucou,
lizrls a écrit :Moi oui je trouvais que ça suffisait mais vers la fin c’est là que je me suis dis que je devais le voir + et je commençais à vouloir aussi le voir de plus en plus… mais c’était trop tard pour lui et impossible avec mon nouveau travail (je travaille le samedi maintenant) et lui la reprise du foot
Mais du coup est-ce qu'à ce moment-là tu as cherché à le voir plus, par exemple en y allant le mercredi, ou est-ce que c'est plutôt que tu le sentais glisser et se détacher, auquel cas avoir envie de plus le voir était une réaction de panique face à une relation qui t'échappe ?
Tu n'as pas à te sentir bête ou regretter d'avoir agi comme tu l'as fait ou de n'avoir pas agi, parce que c'était pour une bonne raison, qui t'est propre. Je pense que ça peut être intéressant de t'interroger sur pourquoi tu gardes ainsi tes distances avec tes copains, ce qui s'incarne dans la distance géographique. Est-ce parce que que vraiment, ça te suffit amplement ? Que tu n'as envie ni besoin de voir ton partenaire plus souvent ? Ou est-ce parce qu'au fond il y aurait une peur de l'intimité, de s'attacher, ou d'autres réticences plus ou moins conscientes ?
Je me permets de te suggérer ça parce que j'ai été un peu comme ça bien plus jeune, avec mon premier copain (j'avais 16-17 ans, lui 18-19). Je refusais toujours d'aller manger en ville avec lui parce que j'avais peur... qu'il me voit en train de manger !!! Parce qu'une fille qui mange c'est très moche c'est bien connu hein (dans ma tête il fallait que je sois toujours parfaite sinon je n'étais pas aimable). J'ai aussi plusieurs fois refusé de dormir avec lui ou de rencontrer ses parents parce que ça me terrifiait et que j'avais peur de l'intimité physique et sexuelle (et de fait, la seule nuit qu'on a passée ensemble m'a laissé un sale souvenir). La première fois qu'il m'a dit "je t'aime" je suis restée conne, je n'ai pas su quoi dire et j'ai sauté dans un bus ! Je crois que je ne pouvais pas lui dire, soit que je n'étais pas amoureuse, soit que j'étais terrorisée à cette idée (contre-dépendance affective). C'était il y a presque 15 ans donc je ne sais plus bien ce que je ressentais à ce moment-là, mais ce dont je me souviens c'est de mon sentiment de panique quand j'ai vu qu'il pourrait se détacher (parce que le gars il avait le droit de ne pas rester avec une fille qui ne l'aime pas) et là je suis devenue très amoureuse (du moins le croyais-je). Le rupture à son initiative quelques mois plus tard a été un cataclysme pour moi, le rejet était tellement insupportable que j'ai complètement sombré et j'ai mis presque 2 ans à m'en remettre.
Bref, en d'autres termes, de quoi cette distance te protège ? SI elle te protège, parce qu'il s'agit peut-être tout simplement de ta façon de fonctionner et c'est tout à fait OK. Mais ça vaut le coup de se poser la question, tu en penses quoi ?