- 16 nov. 2019, 16:22
#1308267
Bonjour à tous,
J’ai pas mal regardé vos messages ici depuis quelques jours, et je me suis décidée à publier parce que ma situation est un peu particulière... Je vais tacher de résumer.
Je suis maman célibataire, je vis depuis longtemps dans un endroit où je n’ai pas d’amis et assez loin de tout (dur de se faire des copains), parce que le papa de mon fils (qui est pourtant dans la même situation que moi) refuse de déménager. On est en garde alternée. C’est un autre problème mais ça explique un peu ma situation.
Il y a 1an et demi j’ai rencontré un ami proche de ma meilleure amie, à l’époque marié, qui vit dans mon coin d’origine (a 600km). On a eu une relation... qui n’était pas sensé aller très loin. Je l’ai quitté dès que je me suis rendue compte que je tombais amoureuse. Mais on n’a pas tenu, on s’est revu, et sa femme est partie (pour d’autres raisons). Voyant qu’il n’envisageait rien de sérieux avec moi, je l’ai à nouveau quitté. Mais il est revenu au bout d’un mois, me disant qu’il était fou de moi mais qu’il se sentait pas prêt, perdu, qu’il pensait devoir commencer une psychothérapie pour régler ses problèmes avec le passé et ses infidélités, son rapport aux femmes.
Mais il avait peur de me perdre donc on s’est mis ensemble. Ça a duré 6 mois. Six mois vraiment fabuleux, à part sa peur viscérale d’aller trop vite, trop loin, que je le quitte, qu’il me mente, il mourrait de trouille de me tromper. Il me disait tout, trop d’ailleurs. Il y a peu il s’est rendu à l’évidence : il était heureux avec moi, enfin lui-même, même si ça l’angoissait toujours de ne plus avoir de « back-up plan », il a commencé à se projeter. Il m’a présenté aux amis que je ne connaissais pas, a parlé de moi à sa famille et a proposé qu’on fasse un week-end avec nos enfants.
J’ai trouvé que c’était vraiment rapide comme changement mais j’ai accepté. Puis le jour où j’ai annoncé que j’étais avec lui à mon fils, il a pris peur. Tout est devenu concret, et il s’est rendu compte que c’était beaucoup trop tôt, qu’il n’avait pas réglé son divorce, qu’il n’était pas encore bien dans sa vie de papa seul.
Il ne m’a pas quittée, mais il a mis des distances assez insoutenables. Il ne m’appelait plus, mais continuait à venir me voir 2 fois par mois, comme avant. Et si nos week-ends étaient toujours aussi fabuleux et intenses, drôles, nos semaines séparés me rendaient malade parce qu’il ne s’occupait plus de moi. Son discours sur la peur de l’engagement s’est amplifié jusqu’au jour où, sortant de chez sa psy, il m’a expliqué qu’il n’était pas prêt et qu’il ne savait pas du tout quand il le serait. Qu’il savait que c’était une phase mais qu’il ne savait pas combien de temps ça durerait. J’ai dis que j’avais besoin d’un peu d’espoir, d’attention, que le rétropédalage était dur à gérer... alors il m’a quittée.
Il m’a quitté en m’expliquant qu’il ne m’avait jamais menti, trahi, et qu’il avait l’impression de profiter de moi en me remettant à l’écart. Mais qu’il n’arrivait pas à faire autrement, qu’il devait être bien seul et que je lui provoquais trop d’émotions, que c’était devenu trop épuisant. Il m’a quittée sans remettre en cause ses sentiments, mais en disant qu’on n’en était pas au même stade de nos vies, et qu’il ne voulait pas me faire attendre pour rien (il change d’avis toutes les semaines, il n’arrive plus du tout à savoir ce qu’il veut pour lui). Là il est dans une phase « je ne m’engagerai plus jamais avec personne, parce qu’il se passera quoi si on me quitte encore ? », du coup il ne voulait plus me donner d’espoirs.
Le problème c’est qu’on a la même confidente. Lorsqu’il m’a quittée, je me suis effondrée de douleur. J’ai l’impression d’être passée à 2cm du bonheur tant je suis heureuse avec lui (et j’en ai eu pas mal, des mecs, des relations, mais lui c’est doux, drôle et fun au quotidien). Notre meilleure amie c’est retrouvée le cul entre deux chaises parce qu’elle a eu beau l’asticoter dans tous les sens, il ne démord pas des raisons de la rupture, il continue à dire qu’il l’a fait parce qu’il ne peut pas me faire subir ça, et qu’il n’y a jamais eu personne d’autre que moi. Mais il lui a dit être soulagé, persuadé qu’il a pris la meilleure décision possible. Et que je ne dois pas espérer.
Cette situation crée de gros soucis et je ne peux plus lui en parler autant, parce qu’elle galère à ménager tout le monde et qu’en même temps elle ne veut pas mentir. Elle a juste lâché qu’il avait l’air sûr de lui, mais que quand elle lui a demandé s’il était bien sûr de ne jamais changer d’avis, il a répondu « on ne peut jamais dire jamais ». Elle a lâché l’affaire et elle m’a dit qu’elle ne me dirait plus ce qu’il lui raconte. Donc j’essaye d’éviter, pour la garder, parce qu’elle, c’est ma sœur de cœur, la meilleure personne au monde. Je sais qu’il essaye aussi d’éviter de son côté.
Mais du coup me voilà ici, triste et avec un sentiment de gâchis terrible. Je vois aussi une psy, pour les raisons précisées plus haut, et elle est d’un grand soutien (elle dit aussi que le plus atroce c’est l’impuissance)... mais peut-être qu’ici il y aura de l’espoir ou des témoignages de choses similaires ? Perso je pense qu’il changera d’avis mais quand... deux fois des hommes m’ont révélé s’être mordu les doigts de m’avoir quitté mais n’ont jamais osé me rappeler. Lui j’espère tellement qu’il le fasse...
Pardon, j’ai résumé au maximum et pourtant ça reste très dense... j’espere Que vous aurez le courage de tout lire.
J’ai pas mal regardé vos messages ici depuis quelques jours, et je me suis décidée à publier parce que ma situation est un peu particulière... Je vais tacher de résumer.
Je suis maman célibataire, je vis depuis longtemps dans un endroit où je n’ai pas d’amis et assez loin de tout (dur de se faire des copains), parce que le papa de mon fils (qui est pourtant dans la même situation que moi) refuse de déménager. On est en garde alternée. C’est un autre problème mais ça explique un peu ma situation.
Il y a 1an et demi j’ai rencontré un ami proche de ma meilleure amie, à l’époque marié, qui vit dans mon coin d’origine (a 600km). On a eu une relation... qui n’était pas sensé aller très loin. Je l’ai quitté dès que je me suis rendue compte que je tombais amoureuse. Mais on n’a pas tenu, on s’est revu, et sa femme est partie (pour d’autres raisons). Voyant qu’il n’envisageait rien de sérieux avec moi, je l’ai à nouveau quitté. Mais il est revenu au bout d’un mois, me disant qu’il était fou de moi mais qu’il se sentait pas prêt, perdu, qu’il pensait devoir commencer une psychothérapie pour régler ses problèmes avec le passé et ses infidélités, son rapport aux femmes.
Mais il avait peur de me perdre donc on s’est mis ensemble. Ça a duré 6 mois. Six mois vraiment fabuleux, à part sa peur viscérale d’aller trop vite, trop loin, que je le quitte, qu’il me mente, il mourrait de trouille de me tromper. Il me disait tout, trop d’ailleurs. Il y a peu il s’est rendu à l’évidence : il était heureux avec moi, enfin lui-même, même si ça l’angoissait toujours de ne plus avoir de « back-up plan », il a commencé à se projeter. Il m’a présenté aux amis que je ne connaissais pas, a parlé de moi à sa famille et a proposé qu’on fasse un week-end avec nos enfants.
J’ai trouvé que c’était vraiment rapide comme changement mais j’ai accepté. Puis le jour où j’ai annoncé que j’étais avec lui à mon fils, il a pris peur. Tout est devenu concret, et il s’est rendu compte que c’était beaucoup trop tôt, qu’il n’avait pas réglé son divorce, qu’il n’était pas encore bien dans sa vie de papa seul.
Il ne m’a pas quittée, mais il a mis des distances assez insoutenables. Il ne m’appelait plus, mais continuait à venir me voir 2 fois par mois, comme avant. Et si nos week-ends étaient toujours aussi fabuleux et intenses, drôles, nos semaines séparés me rendaient malade parce qu’il ne s’occupait plus de moi. Son discours sur la peur de l’engagement s’est amplifié jusqu’au jour où, sortant de chez sa psy, il m’a expliqué qu’il n’était pas prêt et qu’il ne savait pas du tout quand il le serait. Qu’il savait que c’était une phase mais qu’il ne savait pas combien de temps ça durerait. J’ai dis que j’avais besoin d’un peu d’espoir, d’attention, que le rétropédalage était dur à gérer... alors il m’a quittée.
Il m’a quitté en m’expliquant qu’il ne m’avait jamais menti, trahi, et qu’il avait l’impression de profiter de moi en me remettant à l’écart. Mais qu’il n’arrivait pas à faire autrement, qu’il devait être bien seul et que je lui provoquais trop d’émotions, que c’était devenu trop épuisant. Il m’a quittée sans remettre en cause ses sentiments, mais en disant qu’on n’en était pas au même stade de nos vies, et qu’il ne voulait pas me faire attendre pour rien (il change d’avis toutes les semaines, il n’arrive plus du tout à savoir ce qu’il veut pour lui). Là il est dans une phase « je ne m’engagerai plus jamais avec personne, parce qu’il se passera quoi si on me quitte encore ? », du coup il ne voulait plus me donner d’espoirs.
Le problème c’est qu’on a la même confidente. Lorsqu’il m’a quittée, je me suis effondrée de douleur. J’ai l’impression d’être passée à 2cm du bonheur tant je suis heureuse avec lui (et j’en ai eu pas mal, des mecs, des relations, mais lui c’est doux, drôle et fun au quotidien). Notre meilleure amie c’est retrouvée le cul entre deux chaises parce qu’elle a eu beau l’asticoter dans tous les sens, il ne démord pas des raisons de la rupture, il continue à dire qu’il l’a fait parce qu’il ne peut pas me faire subir ça, et qu’il n’y a jamais eu personne d’autre que moi. Mais il lui a dit être soulagé, persuadé qu’il a pris la meilleure décision possible. Et que je ne dois pas espérer.
Cette situation crée de gros soucis et je ne peux plus lui en parler autant, parce qu’elle galère à ménager tout le monde et qu’en même temps elle ne veut pas mentir. Elle a juste lâché qu’il avait l’air sûr de lui, mais que quand elle lui a demandé s’il était bien sûr de ne jamais changer d’avis, il a répondu « on ne peut jamais dire jamais ». Elle a lâché l’affaire et elle m’a dit qu’elle ne me dirait plus ce qu’il lui raconte. Donc j’essaye d’éviter, pour la garder, parce qu’elle, c’est ma sœur de cœur, la meilleure personne au monde. Je sais qu’il essaye aussi d’éviter de son côté.
Mais du coup me voilà ici, triste et avec un sentiment de gâchis terrible. Je vois aussi une psy, pour les raisons précisées plus haut, et elle est d’un grand soutien (elle dit aussi que le plus atroce c’est l’impuissance)... mais peut-être qu’ici il y aura de l’espoir ou des témoignages de choses similaires ? Perso je pense qu’il changera d’avis mais quand... deux fois des hommes m’ont révélé s’être mordu les doigts de m’avoir quitté mais n’ont jamais osé me rappeler. Lui j’espère tellement qu’il le fasse...
Pardon, j’ai résumé au maximum et pourtant ça reste très dense... j’espere Que vous aurez le courage de tout lire.
Modifié en dernier par Lea90 le 16 nov. 2019, 17:59, modifié 1 fois.