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#1304391
Bonjour,

Je m’excuse par avance pour le pavé, mais beaucoup d’éléments entrent en jeu.

Je suis en couple depuis plus d’un an et ma relation a toujours été assez difficile.
Les trois premières semaines ont été magiques, puis très rapidement, j’ai fait face à quelqu’un qui donnait l’impression de ne pas vraiment m’apprécier.

Difficile à expliquer, mais je sentais qu’il n’était pas vraiment dedans… On se voyait souvent, on s’entendait super bien, on a même au bout de 5 mois commencé à monter une boite ensemble car le timing était bon. De l'extérieur, RAS!
Mais je faisais face à quelqu’un d’assez froid, critique. Rarement un mot gentil, beaucoup de « pics », de retournement de situations. Dès que j’étais blessée pour quelque chose, il se mettait en colère, me traitait d’insecure, faisait tout pour me faire croire que j’avais tort.

J’avais fait 3 ans de thérapie (et en fait toujours) et j’étais stable quand je l’ai rencontré. Mais au fil des mois avec lui, je commençais à douter de moi, mes insécurités ressortaient.

Du coup, après 7 mois de relation, j’ai décidé d'y mettre fin.
Il m’a retenue. M’a avoué qu’il savait qu’il avait du mal à aimer, qu’il avait eu le même problème dans ses relations passées (2 ans et 3 ans et demi…), qu’il ne voulait pas me perdre et qu’il était prêt à faire une thérapie. Il m’a supplié de lui laisser une chance, au moins un mois.
Alors j’ai laissé une chance.

Les choses se sont améliorées. Il était plus doux, m’a dit qu’il m’aimait, m’a présenté à sa famille. On a eu des moments géniaux, moins d’engueulades, mais il était toujours un peu dur...
Je voyais qu’il se battait pour moi et la relation, qu’il m’impliquait énormément dans sa vie, mais j’avais souvent du mal à sentir son amour malgré tout.


Puis on est partis 3 mois à Singapour pour une opportunité pour notre projet boulot, et ca a été très dur. Il était engagé avec moi, mais me reprochait beaucoup de choses. Il me parlait souvent hyper sèchement, se mettait en colère sans raison valable. J’avais l’impression qu’il était toujours contre moi. Loin de mes amis, je craquais. J’en arrivais à faire des crises de larmes énormes, de colère pas possible.
Je ne me reconnaissais plus. J’étais à la base quelqu’un de fort, stable, mais j’avais l’impression qu’il jouait avec ma patience, tirait sur mes cordes en permanence, je n’en pouvais plus. Dès que j’essayais de le quitter, il me retenait, s’excusait, et je laissais encore une chance.

C’était super difficile. Un vrai rollercoaster. Je savais bien que ce n'était pas sain mais j'espérais qu'il finirait par changer.

Tout ca lui a fait peur. Il ne plus supportait plus mes crises. Moi je ne supportais plus ses critiques, ses méchancetés, son manque d'attention.
Il trouvait que je n’étais plus stable. Il disait que la principale raison pour laquelle il avait voulu s’engager avec moi était que j’étais quelqu’un de super fort et stable, et qu’il était perdu de me voir comme ca.

On est rentrés au bout des trois mois, blessés. Mais on s’est quand même laissés une chance, pensant que le fait de retrouver notre vie hors Singapour aiderait. Nous avions prévus d’emménager ensemble à Paris deux mois après notre retour, là où tous nos amis et familles étaient.
Pendant un mois avant de rentrer à Paris, tout allait beaucoup mieux. Puis finalement, tout s’est écroulé.
Mi-juin, on a commencé à s’engueuler tous les jours.

On a malgré tout déménagé début juillet à Paris, dans l’appart d’un de ses amis qui n’était pas là pour l’été, le temps de trouver un truc.

Deux jours après, il m’a dit qu’il n’était plus sur de m’aimer. J’ai essayé de prendre sur moi. Mettre du bon dans la relation. En vain.
Il voulait faire une pause mais n’osait pas, il n’osait pas non plus me quitter. Il me disait qu’il était paumé.
Du coup je suis parti de l’appart 1 semaine, on ne s’est pas donnés de nouvelles.
Au bout d’une semaine, il m’a écrit pour le boulot… La boite n’avançait pas dans ces conditions.
On s’est vus pour en parler, et j’en ai profité pour lui demander où il en était.

Il m’a dit qu’il ne savait toujours pas. Qu’il avait pensé à moi. J’ai même vu un paquet cadeau trainer dans le salon, pour mon anniversaire alors que je pensais que nous ne verrions pas…
Il disait qu’il pensait m’aimer, mais qu’il n’y arrivait plus, qu’il n’arrivait pas à pardonner mes crises de colère, qu’il avait 32 ans et envie de construire quelque chose de sérieux et que c’était trop instable. Mais qu'il n'était pas prêt à me quitter.
Finalement, il m’a dit qu’on pouvait se laisser une chance.
On a passé 5 jours top. On s’est retrouvés, c’était vraiment agréable.
On est sortis un soir avec des amis il y a dix jours, il me regardait avec des yeux complètement amoureux.

Puis au bout du cinquième jour, les critiques ont recommencé. Tous les jours, un pic, une critique.
Du coup, les engueulades ont repris de plus belle. Il me disait que de toute façon, il ne savait plus si j’étais la bonne.
Il a commencé à me dire qu’il n’aimait pas mon contexte social, que j’avais des amis mais que c’était trop « calme » pour lui, qu’il avait peur qu’on s’enferme à long terme.
Pourtant il a plein d’amis, je m’entends bien avec eux et suis fêtarde quand il faut. Mais voila, il trouve toujours une bonne excuse pour se plaindre.
Le plus drôle dans tout ça, c’est que j’ai discuté avec son ex (qui fait parti du même groupe d’amis) qui m’a dit qu’elle avait vécu une relation similaire avec lui, et qu’il lui reprochait d’être trop sociable, qu’il voulait quelqu’un de plus « posée »… Comme quoi, jamais content ! En plus, j’ai entendu de la part de plusieurs personnes que quand il parlait de moi, il faisait mon éloge… Pourtant, moi j’ai le droit au contraire en face à face.

Mardi dernier, j’ai voulu le quitter. Je lui ai dit calmement que j’en avais marre de sortir avec papy grincheux, que j’étais fatiguée de ses questions existentielles sur ma personnalité, que j’avais envie d’une vie cool, où on s’aime, où on est spontanés, où on est bienveillants l’un avec l’autre.
Il m’a serrée dans ses bras et juste dit « j’adore quand tu es comme ca. J’adore quand tu me dis tout ca et que tu restes ta position quand j’ai tort. Pourquoi t’es pas toujours comme ca ? Surtout si tu sais que je ne suis pas comme ça contre toi ».

Bah parce-que, je suis humaine et je ne suis pas infaillible hein…
Suite à ca, il m’a dit qu’on pouvait quand même se laisser une chance. Que lui recommençait sa thérapie depuis 3 semaines et qu’il comprenait beaucoup de choses. Qu’il ne savait pas vraiment si le problème c'était moi ou lui.

Bref.
Voila. Je me retrouve dans une relation avec un mec qui ne sait pas ce qu’il veut, qui change d’avis toutes les dix minutes, ne me dit plus qu’il m’aime, me lance des pics en permanence. Je me sens mal, insécurisée, pas aimée, stressée.

Je me rends bien compte que je ne me fais pas très bien traiter en ce moment.

Je reste car il recommence seulement à bosser sur lui et à faire sa thérapie.
Je sais que ce qui fait que ca pète entre nous, c’est ses problèmes persos… Sa manière permanente de se sentir insatisfait par tout.
Mais je me dis qu’avec une thérapie et de l’amour, ca peut peut-être guérir…

Si j’écris ici, c’est pour avoir vos avis et de l’aide sur quoi faire.
Il me dit lui même qu’il est désolé, qu’il s’en veux de me faire mal, que je ne mérite pas ca mais qu’il n’y arrive juste pas. Mais le problème c’est qu’il ne fait plus d’efforts.
Mais il ne me quitte pas. Il n'y arrive pas. Je n’y arrive pas non plus puisque moi, je l'aime, j'ai envie d'être bien…

Le plus simple si je ne suis pas la bonne serait qu'il me quitte une bonne fois pour toute. Mais il ne le fait pas. Alors je reste, je le vis mal, j'espère...

Merci beaucoup de m’avoir lu
Modifié en dernier par amelize90 le 01 août 2019, 19:51, modifié 2 fois.
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#1304446
Bonjour amelize90, en effet, pas simple du tout votre histoire d'autant que vous avez monté un business ensemble...cette relation semble très chaotique, je vois que tu es suivie par un thérapeute, mais quid de lui ? Il me semble d'après tes dires qu'il a l'air assez perturbé comme garçon, instable dans ses humeurs...il y a un nombre impressionnant de personnes qui font des thérapies (ce qui est excellent à mon sens), et qui partagent la vie de gens bien perturbés et pas traités...peut-être est-ce une option pour vous deux ? L'encourager à consulter, mettre certaines choses à plat histoire de dénouer quelques nœuds, salvateur pour lui d'abord et par extension pour toi ?....

Au plaisir de te lire...
Gabe
#1304448
Au temps pour moi, je relis ton message et vois qu'il fait une thérapie...très bien pour vous ça. S'il s'y tient sérieusement, et que tu vois du changement, c'est le top...si au contraire tu vois qu'il n'y a pas d'amélioration et que vous retombez dans les mêmes écueils, pas d'autre choix que de prendre ton courage à deux mains et faire ton sac...facile à dire bien évidemment, surtout si l'on a des sentiments, mais ce genre de rapports finit par t'user jusqu'à la corde et tu mets bien plus de temps à t'en remettre que lorsque tu prends la décision dans les temps...
#1304449
Bonjour amelize,
amelize90 a écrit : 28 juil. 2019, 19:01 Je suis en couple depuis plus d’un an et ma relation a toujours été assez difficile.
Les trois premières semaines ont été magiques, puis très rapidement, j’ai fait face à quelqu’un qui donnait l’impression de ne pas vraiment m’apprécier.
A la limite, j'aurais pu m'arrêter de lire là (j'exagère à peine, et je précise avoir tout lu).

Si dans les premières semaines, ça commence déjà à sentir le roussi, ce n'est pas la peine de continuer à s'embourber dans une relation qui ne pourra certainement pas s'améliorer.

Depuis un an, tu vis des montagnes russes: tu le quittes, il te demande de revenir; il est gentil 5 minutes puis te dit que ça va pas le faire. Puis tu veux le requitter, il sent le vent tourner et te redemande de lui donner une chance. Puis, finalement, non. Puis oui, puis non...

Tu trouves ça fatiguant, non? Ben ça l'est!

amelize90 a écrit :Mais je faisais face à quelqu’un d’assez froid, critique. Rarement un mot gentil, beaucoup de « pics », beaucoup de retournement de situations. Dès que j’étais blessée pour quelque chose ou contrariée, il se mettait en colère, me traitait d’insecure, faisait tout pour me faire croire que j’avais tort, c’était hyper dur.
Sais-tu qu'une relation amoureuse doit se vivre dans la bienveillance?

Et le pire, dans tout ça, est que tu sembles être lucide, te rendre compte que ce n'est pas normal. Pourquoi poursuivre alors? Tu aimes avoir mal? (et je précise que ce sont de vraies questions, vu le nombre de gens qui restent dans des situations qui ne leur conviennent pourtant pas).

J'espère que tu continues à voir ta psy car tu as encore du boulot.

amelize90 a écrit :Du coup, après 7 mois de relation, j’ai décidé d'y mettre fin. Je lui ai dit qu’on attendait pas les mêmes choses, que j’en avais marre de devoir me battre pour communiquer, que j’avais vraiment l’impression qu’il ne m’appréciait pas et ne m’acceptait pas comme je suis. Je me sentais dénigrée régulièrement, même s'il s'excusait ensuite. Alors je l’ai quitté.
(...)
Alors j’ai laissé une chance.
Donc tu sais faire. Mais tu ne sais pas tenir. Fais attention aux belles paroles, surtout si elles ne sont pas suivies d'actes SUR LE LONG TERME.

amelize90 a écrit : Je ne me reconnaissais plus. J’étais à la base quelqu’un de fort, stable, mais j’avais l’impression qu’il jouait avec ma patience, tirait sur mes cordes en permanence, je n’en pouvais plus. Dès que j’essayais de le quitter, il me retenait, s’excusait, me serrait dans ses bras, et je laissais encore une chance.
Très gros warning - tu sais que ça merde, fais-toi confiance.

amelize90 a écrit :On est rentrés au bout des trois mois, blessés. Mais on s’est quand même laissés une chance,
Tu sais, les mêmes causes reproduiront toujours les mêmes effets.

amelize90 a écrit :Puis au bout du cinquième jour, les critiques ont recommencé. Tous les jours, un pic, une critique.
Il ne fait pas de travail sur lui, pourquoi voudrais-tu que ça change.
Et tu acceptes...

amelize90 a écrit : Mardi dernier, j’ai voulu le quitter. C’était difficile, mais j’ai pris du recul et je me suis dit que ca commençait à bien faire. Je lui ai dit calmement que j’en avais marre de sortir avec papy grincheux, que j’étais fatiguée de tous ces doutes et ses questions existentielles sur ma personnalité, que j’avais envie d’une vie cool, où on s’aime, où on est spontanés, où on est heureux et bienveillants l’un avec l’autre.
Il m’a serrée dans ses bras et juste dit « j’adore quand tu es comme ca. J’adore quand tu me dis tout ca et que tu restes ta position quand j’ai tort. Pourquoi t’es pas toujours comme ca ? Surtout si tu sais que je ne suis pas comme ça contre toi ».
Les bras m'en tombent... Il t'a vraiment répondu ça?
Et bien, je pense que tu as affaire à un beau manipulateur. Attends-toi à un bras de fer constant si tu restes dans cette relation.

amelize90 a écrit : Qu’il ne savait pas vraiment si le problème c'était moi ou lui.
C'est une blague?

amelize90 a écrit : Je reste car il recommence seulement à bosser sur lui et à faire sa thérapie.
Et si tu lui disait plutôt "Ciao! Viens me revoir quand tu auras bien avancé", plutôt?

amelize90 a écrit : Si j’écris ici, c’est pour avoir vos avis et de l’aide sur quoi faire.
Si tu écris ici, ce n'est certes pas anodin.
Tu sais que quelque chose cloche. Je trouve personnellement que tu t'es déjà montrée très très patiente. Je ne serais pas surprise qu'il stoppe sa thérapie dans pas longtemps et qu'il reportera une nouvelle fois la faute sur toi.

L'amour ne suffit pas. Je vais même aller plus loin, je crois que cet homme ne te t'aime pas. Ou il t'aime mal, ce qui revient au même. Un homme violent avec sa compagne dit aussi qu'il l'aime... Trouves-tu cela cohérent d'aimer quelqu'un et de la/le maltraiter? Pourtant, mis à part les coups (je l'espère), il te maltraite dans la relation.

Tu as le pouvoir par contre d'y mettre fin et de dire que finalement, ça ne te convient pas.
Soit il se remettra alors vraiment en question et ça pourra repartir sur de nouvelles bases.
Soit, passé le temps où il tentera de te faire fléchir, il ne cherchera pas à modifier son comportement et cherchera alors une nouvelle proie.

Je serais très curieuse de savoir ce que ta psy pense de tout ça.
#1304472
Merci pour vos réponses. Vous avez bien raison.

Je pense qu'au bout de 8 mois, j'avais la force de vraiment partir et de ne pas me faire traiter ainsi, je ne comptais pas céder. Mais qu'il se précipite pour aller faire une thérapie m'a fait changer d'avis et m'a fait penser que ce n'était pas un manipulateur.

Puis entre temps, je me suis beaucoup attachée... Et partir aujourd'hui est très difficile. Et comme tu le dis, les seules fois où je trouve la force de partir, je flanche face à sa réaction.

Il est vrai que d'un point de vue extérieur, je ne me fais pas bien traiter et on se demande pourquoi je reste... Ca fait un peu maso oui.
C'est simplement qu'en ayant vécu la relation, je l'ai vu se battre pour moi pendant des mois et essayer de changer, je l'ai vu essayer d'évoluer, je l'ai vu pleurer devant moi en me disant qu'il essayait mais n'arrivait pas à aimer correctement, j'ai vécu des moments heureux aussi..

Mais depuis deux mois, plus d'efforts, je n'ai plus vraiment de raison de rester en effet.
Il est en vacances depuis 5 jours, j'ai pris les nouvelles les deux premiers jours, il répondait nonchalamment, et depuis 2 jours aucune nouvelles. Je n'en prends plus non plus.

Je pense aussi que je culpabilise beaucoup d'avoir fait de tels crises de colère, que mes insécurités soient ressorties à ce point. Ca me met dans une position où j'ai l'impression d'avoir fauté et où je me dis que c'est de ma faute s'il ne se bat plus pour moi. Autant avant je savais qu'il faisait une erreur en me traitant ainsi, autant aujourd'hui, je me dis que je me suis mal comportée avec mes crises d'hystérie et que c'est en partie ma faute. C'est terrible, car au fond je sais qu'il m'a poussée à bout.
La situation s'est complètement retournée contre moi, et même si je reprends le dessus peu à peu (j'ai mon appart en fin de semaine, je rebosse sur des projets perso en parallèle), pas facile.

Je devrais probablement y mettre fin. Je ne suis de toute façon pas heureuse. Je me tue à lui répéter les mêmes choses en boucle, en vain.

En fait, c'est con, mais on a tout pour être heureux et je n'arrive pas à comprendre comment il peut avoir tant de mal à avoir une relation bienveillante. Ca me choque, je me dis que ce n'est pas possible, qu'il va finir par ouvrir les yeux. Il m'a serrée dans ses bras avant de partir en vacances et s'est excusé d'être paumé et mauvais à ce point, il sait que je ne mérite pas ca et s'en veux mais son passé fait qu'il a du mal à changer.

Devrais-je le quitter dès qu'il rentre de vacances ? La rupture est-elle le seul éléctrochoc possible ?

Je le connais bien, et je sais que ce n'est pas vraiment un manipulateur, c'est juste un mec totalement paumé dans ses émotions.
#1304473
Carrie007 a écrit : 29 juil. 2019, 16:59
Je serais très curieuse de savoir ce que ta psy pense de tout ça.
Pour la psy, on travaille dessus... Je me positionne en position de "sauveur" apparemment. Et j'ai du mal à sortir d'une relation une fois que je me suis vraiment projetée
#1304527
amelize90 a écrit : 30 juil. 2019, 09:14 Mais qu'il se précipite pour aller faire une thérapie m'a fait changer d'avis
Et combien de temps a-t-elle duré, cette thérapie?

amelize90 a écrit :Il est vrai que d'un point de vue extérieur, je ne me fais pas bien traiter et on se demande pourquoi je reste... Ca fait un peu maso oui.
Tu sais, quand on a la tête dans le guidon...
Si tu savais ce que j'ai pu faire dans le passé!

Nous, nous t'apportons un regard extérieur d'après ce que tu racontes. Personnellement, je n'ai aucun sentiment pour cet homme.

amelize90 a écrit :C'est simplement qu'en ayant vécu la relation, je l'ai vu se battre pour moi pendant des mois et essayer de changer,
Tu utilises beaucoup l'expression "se battre" dans tes écrits.

Depuis quand l'amour est-il devenu un combat, un ring de boxe?
L'amour heureux est la bienveillance et ne demande aucunement de se battre.

Ou alors, je peux comprendre qu'on "se bat" pour sauver son couple au bout de x années et trois enfants nés de cette union, mais pas pour une relation de 1 an qui est difficile dès le départ.

amelize90 a écrit :Mais depuis deux mois, plus d'efforts, je n'ai plus vraiment de raison de rester en effet.
Il est en vacances depuis 5 jours, j'ai pris les nouvelles les deux premiers jours, il répondait nonchalamment, et depuis 2 jours aucune nouvelles. Je n'en prends plus non plus.
Le trouves-tu bienveillant?

amelize90 a écrit :Je pense aussi que je culpabilise beaucoup d'avoir fait de tels crises de colère, que mes insécurités soient ressorties à ce point.
Et si tu en disais davantage là-dessus?

amelize90 a écrit :aujourd'hui, je me dis que je me suis mal comportée avec mes crises d'hystérie et que c'est en partie ma faute.
C'est surtout une façon pour toi de rationnaliser: si je n'avais pas fait ces crises d'hystérie, il serait toujours là, amoureux.
Mais parfois, il faut juste admettre qu'il n'y a pas de raison pour que quelqu'un se comporte comme un con.

amelize90 a écrit : Devrais-je le quitter dès qu'il rentre de vacances ? La rupture est-elle le seul éléctrochoc possible ?
Il n'y a que toi qui puisses décider, pour toi.
Moi, j'ai ma réponse, mais c'est la mienne.

amelize90 a écrit :Je le connais bien, et je sais que ce n'est pas vraiment un manipulateur, c'est juste un mec totalement paumé dans ses émotions.
Il y a beaucoup de manipulateurs qui s'ignorent...

amelize90 a écrit :Je me positionne en position de "sauveur" apparemment. Et j'ai du mal à sortir d'une relation une fois que je me suis vraiment projetée
Tu as le syndrome de l'infirmière couplé avec celui de "avec moi, ça sera différent".
Bonne nouvelle, ça se soigne!

Tu as encore du travail pour ouvrir totalement les yeux mais tu as les bons réflexes.
#1304552
Hello Carrie,

Sa thérapie a duré a peine deux mois car elle a été coupée par le déménagement à Singapour… Là il recommence depuis un mois à peine.

Non, je ne le trouve pas bienveillant et je me tue à lui répéter. J'utilise le mot se "battre" car il se battait pour que je ne le quitte pas face à ses comportements. Parfois, je vois qu'il culpabilise énormément de son attitude et il se montre hyper bienveillant d'un coup, c'est aussi à ca que je m'accroche.

En ce qui concerne mes crises de colère, je me suis comportée comme une gamine, à base de pleurs, roulage par terre et même menaces parfois… Franchement la honte.


Mais ces deux dernière semaines, je prends du recul et ne culpabilise plus vraiment.
 Je sais qu’il ma poussée à bout et que même s'il fait ressortir mes problèmes persos, je bosse dessus et n'aurait jamais été comme ca dans une relation saine.

Il a essayé de me faire croire que mon attitude était la cause de son manque d’amour etc. 


Mais je reprends confiance en moi, et quand j’y réfléchis, c’est le contraire. Mon attitude est le RESULTAT de son manque d’amour, et ca l’arrange bien de pouvoir me remettre la faute dessus aujourd'hui.
 Son ex m'avait raconté qu'il la rendait tellement folle qu'elle en venait à lui foutre des coups de pieds dans le lit...
Ma psy me dit d’ailleurs que c’est probablement inconsciemment son but, de me pousser à bout pour pouvoir ensuite me mettre dans une position où je faute et m’en veux tellement que je ne peux plus rien lui reprocher.

Tu dis que j’ai le syndrome de « avec moi ce sera différent », c'est vrai. Mais le plus drôle, c’est que cette fois-ci, j’ai vraiment cru que c’était différent. C’est ce qu’il me disait d’ailleurs, qu'il ne s'était jamais autant engagé avec quelqu'un, que j'étais différente. Jusqu'à ce que je craque et flanche.

Le week-end dernier, j’étais très triste et j’avais envie de tout faire pour qu’on soit heureux.

Mais plus la semaine passe, plus je suis blasée. Ce n’est pas à moi de faire tout le boulot.

Je réalise (je l’avais déjà réalisé à plusieurs reprises, je me suis juste bien aveuglée) qu’il ne m’a jamais assez bien traitée, qu’il a toujours dépassé les limites, même dans les moments où il m’aimait. Certes, il m’a présenté à ses amis, sa famille, m’a invitée dans tout ces évènements sociaux et s'engageait.
Mais il m’a très rarement fait de surprises, je suis à l’origine de tous nos week-ends et voyages en amoureux, je me suis pris des critiques et des pics régulièrement pendant plus d’un an, je me suis laissée dénigrée. Sa manière de dénigrer est subtile et il réussit à faire passer l’autre pour un fou, c'est aussi pour ça que je me suis laissée avoir. Alors que pourtant j'avais sacrément les yeux en face des trous et j'avais bien cerné son petit jeu à la base !


Le plus drôle, c’est que certains membres de sa famille le traitent comme il me traite. Je sais d’où son comportement vient. Mais ce n’est pas une raison.


Je lui ai écrit un mail (non envoyé) mardi. Où je disais que la relation ne tournait qu’autour de lui, qu'il essayait de me modeler à son image de la femme parfaite. Que je n’en pouvais plus d’être son défouloir, sa mère et sa psy. Que je méritais mieux et que si je ne suis pas comme il faut, pas la bonne, la porte était grande ouverte. Et que s’aimer c’est être une équipe, pas être en guerre (comme tu le dis si bien toi aussi dans ton dernier message).

Je voulais l’envoyer si à son retour il ne faisait pas d’efforts, dans un dernier espoir de le faire réagir, et sinon, j’étais prête à partir.

Mais en fait, bizarrement, j’en arrive au point où je ne ressens même plus l’envie d’essayer. Je suis triste, dégoutée, pas super bien. Je sens mon espoir et mon amour s’en aller.

Il m’a téléphonée hier, je n’étais même pas heureuse. Il était étrange. Pas d’émotion, comme s’il m’appelait par pitié ou parce-qu’il le fallait. Et moi, je n’avais même pas envie de lui raconter ma semaine.

C’est fou comme c’est difficile de sortir d’une relation toxique, même quand on sait qu’on a raison, même quand on a conscience des choses. On croit toujours que l’autre finira par changer. On espère. Et on se ramasse.
#1304571
Bonjour amelize,

Personnellement, je ne lui enverrais pas ce mail car je crois que ce serait remettre deux sous dans la machine.
Car il te répondra, se justifiera et te renverra la faute à la figure.

Je me trompe peut-être, je ne le connais pas, mais je crois qu'il vaudrait mieux pour toi, au vu de ce qu'il montre, que tu ne fasses plus rien. Limite, tu disparais du paysage.

Ne fais rien, voir si lui fait quelque chose pour te montrer qu'il se prend en main.
#1304575
Salut Carrie.

Alors il y a du changement de mon côté au fil des jours... Cette semaine sans lui me fait me souvenir de ce que ca fait d'être bien, d'avoir confiance en soi, de ne pas se faire dénigrer tous les jours...

J'ai finalement décidé de modifier le mail ce matin pour lui ce que j'avais sur le coeur mais en guise de rupture, sans laisser la porte ouverte.
Je ne l'ai pas envoyé, c'est dans mes brouillons, mais ca m'a fait du bien et je l'enverrai quand je serai définitivement prête à le quitter.

En fait, je commence à prendre du recul et à réaliser que je mérite mieux. Autant avant je restais car il se remettait en question, me disait qu'il avait de la chance de m'avoir, que j'étais super, qu'il ferait tout pour changer et me rendre heureuse.
Mais aujourd'hui je n'ai plus rien, il me remet la faute dessus. Presque zéro nouvelles cette semaine de vacances, j'ai fait la morte moi aussi...

En fait, s'il pense que je ne suis pas la bonne au point de ne plus pouvoir s'investir dans la relation, je n'ai aucune raison de rester. La porte est grande ouverte et bon vent, je trouverai mieux, bonne chance de son côté pour ne pas recommencer avec la suivante :)

Il rentre ce soir. Nous avions un pot prévu pour le départ d'un ami et j'ai ses clés donc je compte m'y rendre en deuxième partie de soirée. Je vais prendre mon temps, voir comment il se comporte, voir comment je le vis, pas de décision hâtive. Puis je prendrai mes distances et ferai quasi la morte si il n'y a pas d'efforts de son côté. Je ne donnerai plus rien et le quitterai bientôt vu que je suis sure à 90% vu son attitude cette semaine qu'il restera égal à lui même.

Avec le boulot je ne peux pas disparaitre mais je peux clairement être distante et ne répondre que pour les trucs pros quand bon me semble.

J'espère que ca va durer, mais honnêtement je n'ai même plus peur de le perdre ou qu'il rencontre quelqu'un d'autre... Ma coupe est pleine je crois :)
#1305408
Hello

Oui, des nouvelles... Il est rentré de vacances début aout, je n'étais toujours pas complètement prête à le quitter malgré beaucoup de colère et frustration, comme en témoignent mes posts plus haut. On se raccroche toujours au passé avant de quitter quelqu'un, on espère... Je connaissais les limites de notre relation mais je savais aussi qu'il était en souffrance profonde depuis des années et je crois que j'avais envie d'être là pour lui, pour nous.

Nous nous étions officiellement laissés jusqu'à fin aout pour voir comment les choses évoluaient et prendre une décision. Tout allait légèrement mieux... Rien de fou, mais je sentais qu'il essayait, que les conflits se calmaient, les critiques aussi. Il reconnaissait sa part de responsabilité, disait qu'il attendait impatiemment que sa psy rentre, qu'il était désolé de m'infliger tout ca.

Je ne vais pas rentrer dans les détails, mais sans trop que je ne m'y attende, il m'a quittée définitivement il y a trois semaines suite à un message de ma part disant que je ne pouvais plus supporter ses incertitudes et cette situation. Je ne sais pas vraiment pourquoi j'ai envoyé ça alors que les choses allaient un peu mieux et qu'on s'était fixé fin aout, mais j'étais tellement mal que je n'en dormais pas cette nuit là, je devais sentir quelque chose...
Nous sommes tout de même partis ensemble en vacances avec sa famille 2 jours après, alors qu'il ne voulait pas revenir sur sa décision de me quitter, et j'ai découvert la bas en fouillant (je n'avais jamais fouillé et franchement je ne regrette même pas, je sentais un truc louche) - qu'il m'avait trompée avec une ex 3 jours auparavant à un mariage... Il m'a promis que ce n'était qu'un baiser et qu'elle ne compte pas, même si je suis sure du contraire. Et malgré de gros doutes sur notre rupture exprimés pendant les vacances, il n'est pas revenu sur sa décision de me quitter.

C'est fini. J'ai décidé de quitter notre boite et refaire ma vie.

Je suis très très mal. Je n'arrive pas à y croire. Je crois qu'au fond, j'étais persuadée qu'on était forts l'un avec l'autre et que tout finirait par évoluer positivement.
Je ne devrais pas avoir de regrets vu la manière dont il me traitait parfois. Et surtout maintenant qu'il m'a trompée. Mais au fond, je l'aimais, je pensais que c'était le bon et qu'il finirait par "guérir", par se calmer, il en avait tellement envie, il essayait.
Je me raccroche aux bons moments, aux choses exceptionnelles qu'on a vécu, au fait qu'on était hyper compatibles et qu'on pouvait passer des heures ensemble sans s'ennuyer, au projet qu'on a monté ensemble. C'était une relation difficile, avec quelqu'un qui avait des problèmes, certes. Mais je voyais le potentiel, je voyais le bon en lui, je l'ai aussi vu se battre pour nous, se battre contre ses blocages. J'y croyais au fond... Plus que ce que je n'imaginais.
Je sais que d'un point de vue extérieur, cette relation semble horrible, mais c'est toujours différent quand on connait l'autre et qu'on la vit.

J'ai cru qu'il ne me tromperait jamais. Je me sens utilisée et triste.

Voila les nouvelles... J'aurais surement du m'y attendre, mais la tromperie et la rupture définitive de son côté, j'avoue que je ne les avais pas vu venir

J'altèrne entre les moments où je me dis qu'il ne m'a jamais aimée. D'autres où je me dis qu'il m'aime encore, se ment à lui même et bousille lui même son bonheur, bousille ses chances d'être heureux, a bousillé notre relation (je le pense sincèrement. Je sais qu'il ne s'aime pas lui même, alors il n'arrive pas à accepter qu'on l'aime ni à aimer correctement).
Une partie de moi se dit qu'il faut refaire ma vie. Une autre l'aime encore et ne voit plus les mauvais cotés ni tout ce qu'il m'a fait...

Je n'arrive pas à me dire qu'on était pas faits l'un pour l'autre. Je pensais vraiment que j'avais réussi à lui donner un déclic. Je pensais qu'il pensait que j'étais la bonne et qu'on surmonterait tout ca ensemble. Une partie de moi pensait au fond qu'on était invincibles et qu'on
traverserait tout ça pour le meilleur. Je suis surement trop naïve.

Pas facile pour moi en ce moment... Du tout :)
Modifié en dernier par amelize90 le 08 sept. 2019, 14:06, modifié 1 fois.
#1305419
En ce qui concerne la manière dont les choses se sont vraiment terminées (personne ne m'a demandé mais ca me fait du bien d'écrire), c'est un peu compliqué.

Pendant les vacances, j'ai à peine réagi quand j'ai appris qu'il m'avait trompée. J'étais super mal, mais je crois que je n'avais plus envie de rentrer dans nos crises habituelles. Il ne revenait de toute façon pas sur sa décision de me quitter, j'étais coincée à 4h d'avion de chez moi, alors j'ai pris sur moi.
De toute façon, j'avais deux solutions. Lui faire vivre un enfer pendant 4 jours ou prendre sur moi et rester sur une bonne image de nous. Je pense que j'avais envie de marquer mon territoire, de me prouver que j'étais forte, de rendre la tromperie inexistante, je ne sais pas vraiment où j'en étais, mais on a passé 4 jours super, comme si nous étions ensemble.

Il me disait qu'il ne savait pas pourquoi il m'avait quittée parfois, mais que c'était trop compliqué entre nous, qu'il était perdu, qu'il avait besoin de se retrouver et voir sa psy.
Quand je voyais la tournure que prenaient les choses, je paniquais intérieurement, me demandant moi même si j'étais capable de pardonner et de retenter un truc s'il revenait.
Le dernier jour des vacances, à force de me pourrir le cerveau en me demandant si cette ex ne comptait vraiment pas pour lui, j'ai refouillé... J'ai trouvé des messages non envoyés dans ses notes, qui lui étaient destinés et disant qu'il pensait encore à elle mais qu'il avait peur...
Je suis sorti de la pièce en lui mettant son téléphone dans la main et en le traitant de menteur, j'étais dévastée. J'ai assumé avoir fouillé, de toute façon, il m'avait trompée, je voulais simplement voir si je pouvais faire confiance quand il disait s'en foutre.

Il était mal, s'en voulait à mort, m'a promis 100 fois que ce n'était que des notes de journal intime destinés à vider son égo (cette fille l'a ghosté après 3 mois de relation il y a 2 ans), qu'il ne la recontacterait pas, qu'il ne me quittait pas pour ça du tout.

On est rentrés chez nous et on s'est quittés la dessus. Moi en colère, dégoutée, trahie, blessée. Lui me disant qu'il s'en foutait et qu'il fallait que j'oublie ce que j'avais vu car ce n'était que des pensées parasites. Moi lui disant que j'étais dégoutée car je pensais que ces quelques jours de vacances avaient fait revivre quelque chose en nous. Lui me disant que c'était le cas mais qu'il fallait du temps...

Après 8 jours de SR, j'ai repris contact pour mettre les choses au clair pour la boite, annoncer ma décision définitive de partir, et récupérer mes affaires de chez lui. Il en a profité pour me redire qu'il se foutait de cette fille, qu'il ne lui parlait pas, que si je quittais la boite pour ça c'était con.
Je lui ai dit que je ne voulais plus bosser avec lui et j'ai tenté d'éclaircir la rupture, qui selon moi, n'était pas claire (un coup je t'aime plus, un coup il faut du temps, un coup je ne sais quoi....). La discussion qui a suivi ne m'a pas vraiment aidée. Il me disait être sur de son choix mais pas clair dans sa tête, que de toute façon une rutpure n'était jamais claire (abon?) et il coupait court à la conversation qui le stressait.

J'ai laissé tomber, mais je ruminais.
Du coup, 2 jours après, j'ai craqué total. J'avais des relans de notre couple, des relans des bons moments, je n'arrivais pas à croire que ca s'arrête comme ca.
Je lui ai dit. Il m'a dit que ca le stressait de parler de ca, qu'il pensait au boulot, que c'était super difficile pour lui aussi mais que c'était mieux comme ça car la relation était trop intense.
J'ai posé la question qui fache: "tu ne m'aimes plus?". J'avais besoin de savoir, de l'entendre.
Il s'est mis dans une colère noire, m'a dit que j'étais folle, qu'il m'avait répondu 100 fois (alors que non, il évitait la réponse à chaque fois et a changé d'avis la seule fois où il m'a dit de plus m'aimer), qu'il n'était plus amoureux et que je lui embrouillais l'esprit.
Vexée, j'ai mis fin à la conversation en le remerciant de son honneteté et en disant que dans ce cas je maintenais mon date de la semaine prochaine (immature, je sais, j'étais blessée et surtout je n'arrivais pas à le croire).
Il s'est mis dans une colère encore plus noire en disant que je lui faisais du mal, qu'il n'avait pas fait son deuil, chose que je ne comprenais pas puisqu'il disait ne plus m'aimer...

Bref. Ca s'est terminé comme ca. J'ai un peu vomi tout ce que j'avais sur le coeur, que j'étais choquée, que je ne réalisais pas, que j'avais une image si différente de notre couple, que j'avais du mal à avoir envie de faire mon deuil, etc.
Un peu pathétique mais je crois qu'au fond j'avais besoin de dire tout ça. C'était ma fin à moi...
Il ne m'a jamais répondu et c'est pas plus mal.

Je suis retourné en silence radio depuis jeudi, je pense tenir cette fois, au moins je ne me raccroche plus aux "peut-être".

J'essaye de me concentrer sur moi, mais c'est très difficile. Déjà, car j'ai quitté la boite, il faut que je trouve un nouveau sens à ma vie, un autre projet qui me plait.
Et au delà de ça, car j'ai du mal à tirer un trait sur notre histoire. Je rumine beaucoup.
Je suis complètement paumée, 10 émotions se battent en moi, ça change toutes les heures. Un coup je me dis que c'est stop, le moment d'après je me demande comment je réagirais s'il revenait, le moment d'après je me demande si je serais prête à pardonner, le moment d'après j'ai envie de vomir et je m'imagine qu'il m'a trompée bien plus de fois que ce que j'imagine, celui d'après je l'imagine avec l'autre, celui d'après je me dis que je m'en fous, celui d'après qu'il va s'en mordre les doigts de toute façon.

Quand je me dis qu'il ne reviendra pas, je déprime. Quand je l'imagine revenir, je panique à l'idée de me remettre avec lui et qu'il me mente encore.

Je cauchemarde la nuit, j'ai mal au ventre.

Bref, je suis paumée. J'imagine qu'il faut simplement du temps...