par Camillecmt - 13 mai 2019, 11:54
- 13 mai 2019, 11:54
#1302022
Hello,
Mon ex m'a quittée au mois d'août dernier après quasiment 9 ans de relation. Il avait de gros problèmes de confiance en lui, ne se connaissait pas vraiment et notre couple a connu des hauts et des bas en raison des doutes qu'il avait sur notre relation. Il était extrêmement angoissé à l'idée de s'engager, mais j'ai tout fait pour lui laisser le temps dont il avait besoin, et ses sentiments étaient ravivés à chaque fois que nous éloignions la perspective de fonder une famille. Il ne m'aimait qu'au présent.
La rupture a été brutale. Il est parti du jour au lendemain en refusant de me voir, de peur de changer d'avis. J'ai dû insister pour avoir droit à quelques rendez-vous explicatifs. Nous nous sommes vus quatre fois après la rupture et je le sentais très amoureux, beaucoup plus tactile que d'habitude, il me dévorait du regard, m'écrivait énormément de textos, me disait qu'il annulerai tout lorsqu'il serait guéri de sa dépression (pour laquelle il ne voit toujours pas de psy à l'heure actuelle). Néanmoins, il se disait sûr de lui et soulagé de sa décision. La situation étant trop difficile à gérer pour moi, j'ai préféré partir pour me protéger. Nous sommes en quasi-SR depuis le mois de septembre, excepté pour quelques messages obligatoires nous permettant de régler les problèmes administratifs. Son silence étant insupportable pour moi et craignant un message enamouré qui ne mènerait nulle part, je l'ai bloqué partout (e-mail, sms, whatsapp, réseaux sociaux) et le débloque lorsque j'ai besoin d'une information. Je sais qu'il s'est beaucoup inquiété pour moi au début, il demandait de mes nouvelles à mes amies, m'a confessé que mon souvenir le faisait souffrir, mais sans volonté apparente de revenir sur sa décision. Là encore j'ai préféré garder mes distances.
Il y a un mois, j'ai eu une longue discussion avec sa maman dont je suis restée très proche. Elle qui soutenait la décision de son fils au début de notre rupture m'a confié qu'il allait toujours aussi mal, que notre relation n'était pas le source de son mal-être, que je manquais beaucoup à son fils et que ses sentiments pour moi étaient encore très forts. Mais là encore, elle n'a pas du tout abordé la question d'un éventuel retour. Deux semaines plus tard, un ami commun à mon ex et à moi me dit que c'est difficile pour lui de m'oublier. Et c'est tout. J'ai échangé quelques messages avec lui entre temps où il tentait effectivement d'instaurer un climat un peu sympathique (je suis assez froide avec lui, je l'avoue). Mais rien de plus. Il a déposé dans ma boite aux lettres un dessin à moi que je lui réclamais depuis plusieurs mois, sans message ni aucune marque d'affection.
C'est très difficile pour moi d'avancer, de me projeter avec un autre homme en sachant qu'il pense à moi. Je me doute bien que c'est difficile de se relever d'une histoire aussi longue, même quand on est celui qui a mis fin à la relation. Mais je m'interroge sur le fait qu'il souffre encore de sa décision 8 mois après. De mon côté, c'est très difficile mais j'avance, j'arrive à regarder devant. Mais depuis que je sais qu'il va mal, je souffre de nouveau et j'attends qu'il montre un vrai signe de retour. Ses messages sont toujours bloqués parce que je tiens à me protéger de son impulsivité (c'est quelqu'un qui est capable de m'écrire un message enflammé et de le regretter la minute d'après).
Je ne sais pas quelle position adopter. Je ne veux pas aller vers lui, j'ai trop peur de me reprendre une claque du type "tu me manques mais non désolée ma position n'a pas changé je ne vois pas d'avenir avec toi". Ma priorité est de me protéger. Mais pendant ce temps je boue d'impatience, dois-je attendre patiemment qu'il revienne ou bien faire comme si je ne savais rien de ses états d'âme et avancer coûte que coûte ?
Qu'en pensez-vous ? Je n'ai jamais quitté personne et ait du mal à dire si la souffrance qu'il semble éprouver est normale ou non...
Merci d'avance,
Camille
Mon ex m'a quittée au mois d'août dernier après quasiment 9 ans de relation. Il avait de gros problèmes de confiance en lui, ne se connaissait pas vraiment et notre couple a connu des hauts et des bas en raison des doutes qu'il avait sur notre relation. Il était extrêmement angoissé à l'idée de s'engager, mais j'ai tout fait pour lui laisser le temps dont il avait besoin, et ses sentiments étaient ravivés à chaque fois que nous éloignions la perspective de fonder une famille. Il ne m'aimait qu'au présent.
La rupture a été brutale. Il est parti du jour au lendemain en refusant de me voir, de peur de changer d'avis. J'ai dû insister pour avoir droit à quelques rendez-vous explicatifs. Nous nous sommes vus quatre fois après la rupture et je le sentais très amoureux, beaucoup plus tactile que d'habitude, il me dévorait du regard, m'écrivait énormément de textos, me disait qu'il annulerai tout lorsqu'il serait guéri de sa dépression (pour laquelle il ne voit toujours pas de psy à l'heure actuelle). Néanmoins, il se disait sûr de lui et soulagé de sa décision. La situation étant trop difficile à gérer pour moi, j'ai préféré partir pour me protéger. Nous sommes en quasi-SR depuis le mois de septembre, excepté pour quelques messages obligatoires nous permettant de régler les problèmes administratifs. Son silence étant insupportable pour moi et craignant un message enamouré qui ne mènerait nulle part, je l'ai bloqué partout (e-mail, sms, whatsapp, réseaux sociaux) et le débloque lorsque j'ai besoin d'une information. Je sais qu'il s'est beaucoup inquiété pour moi au début, il demandait de mes nouvelles à mes amies, m'a confessé que mon souvenir le faisait souffrir, mais sans volonté apparente de revenir sur sa décision. Là encore j'ai préféré garder mes distances.
Il y a un mois, j'ai eu une longue discussion avec sa maman dont je suis restée très proche. Elle qui soutenait la décision de son fils au début de notre rupture m'a confié qu'il allait toujours aussi mal, que notre relation n'était pas le source de son mal-être, que je manquais beaucoup à son fils et que ses sentiments pour moi étaient encore très forts. Mais là encore, elle n'a pas du tout abordé la question d'un éventuel retour. Deux semaines plus tard, un ami commun à mon ex et à moi me dit que c'est difficile pour lui de m'oublier. Et c'est tout. J'ai échangé quelques messages avec lui entre temps où il tentait effectivement d'instaurer un climat un peu sympathique (je suis assez froide avec lui, je l'avoue). Mais rien de plus. Il a déposé dans ma boite aux lettres un dessin à moi que je lui réclamais depuis plusieurs mois, sans message ni aucune marque d'affection.
C'est très difficile pour moi d'avancer, de me projeter avec un autre homme en sachant qu'il pense à moi. Je me doute bien que c'est difficile de se relever d'une histoire aussi longue, même quand on est celui qui a mis fin à la relation. Mais je m'interroge sur le fait qu'il souffre encore de sa décision 8 mois après. De mon côté, c'est très difficile mais j'avance, j'arrive à regarder devant. Mais depuis que je sais qu'il va mal, je souffre de nouveau et j'attends qu'il montre un vrai signe de retour. Ses messages sont toujours bloqués parce que je tiens à me protéger de son impulsivité (c'est quelqu'un qui est capable de m'écrire un message enflammé et de le regretter la minute d'après).
Je ne sais pas quelle position adopter. Je ne veux pas aller vers lui, j'ai trop peur de me reprendre une claque du type "tu me manques mais non désolée ma position n'a pas changé je ne vois pas d'avenir avec toi". Ma priorité est de me protéger. Mais pendant ce temps je boue d'impatience, dois-je attendre patiemment qu'il revienne ou bien faire comme si je ne savais rien de ses états d'âme et avancer coûte que coûte ?
Qu'en pensez-vous ? Je n'ai jamais quitté personne et ait du mal à dire si la souffrance qu'il semble éprouver est normale ou non...
Merci d'avance,
Camille