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Si le coeur vous en dit, racontez-nous votre histoire en détails
#1298780
Bonjour à tous,

je viens ici aujourd'hui pour vous conter mon histoire et recueillir vos différents avis.

J'imagine déjà certaines foudres s'abattre sur moi à la lecture de mon histoire, c'est pourquoi j'ai longtemps hésité avant de vous la partager.

Je suis une jeune femme de 27 ans. On m'a diagnostiqué un cancer dont j'ai été soignée alors que je venais d'avoir 25 ans et alors que j'étais en couple depuis un peu plus de 6 mois et que je venais de m'installer avec mon conjoint.
Mon conjoint a été hyper présent lors de ma prise en charge médicale, il a été plus que parfait, et sa famille aussi. Il n'y a aucun doute sur le fait que je les aime profondément et qu'ils font aujourd'hui quoi qu'il arrive partie intégrante de ma personne, de mon histoire quoi qu'il se soit passé en suite comme vous le verrez dans la suite de mon récit...

Le fait est qu'après ma guérison, mon conjoint était toujours dans l'inquiétude concernant mon état de santé (et attention, je ne le blâmerais jamais pour cela) alors qu'en parallèle, après ce que je venais de vivre et après la peur d'avoir failli mourir suite à des complications, je n'avais qu'une envie, c'était d'avancer dans ma vie, profiter de l'instant présent et des joies simples que pouvait m'offrir ce nouveau départ - car oui, c'est comme cela que j'ai vécu ma guérison : une nouveau départ, une nouvelle vie.

Je ne dirais pas que j'ai perçu alors mon conjoint comme un frein à mon bonheur et mon épanouissement, mais le fait est que je me suis sentie peu à peu m'éloigner de lui.
Après un arrêt maladie prolongé, j'ai fini par retrouver du travail et ma vie à repris un cours "normal", j'avais envie de vivre, simplement.
Lors de mon dernier bilan chez le chirurgien, je me rends compte que je n'ai pas vu les deux années de prise en charge passer. Je n'avais que le nez dans le guidon entre l'envie de guérir, de m'en sortir puis enfin de vivre le plus normalement possible.

Lorsque ma vie professionnelle a repris et que ma vie a retrouvé son cours normal, je me suis aperçu que je m'éloignais de mon conjoint qui pourtant faisait son possible pour me rendre heureuse (peut-être même trop dans la dépendance en s'oubliant lui même et en ne vivant plus que pour moi malheureusement). Je le voyais alors davantage comme un ami, un ange gardien que comme un amour, un amant : je n'allais plus vers lui, n'avais plus envie de lui.. mais j'avais un amour profond et une tendresse certaine à son égard.

Je pensais que cela passerait, qu'il me fallait simplement me faire à cette nouvelle vie.. Et pourtant, cela n'a fait qu'empirer avec le temps. Je supportais de moins en moins ma vie bien cadrée et déjà toute programmée alors que je ne manquais pourtant de rien.

Et sans rien avoir voulu de tout cela par ailleurs, lors d'un WE professionnel organisé par mon entreprise, et sans qu'il ne s'y passe rien de particulier à ce moment, je tombe totalement sous le charme d'un de mes collègues... Le hic ? Il a 40 ans, est marié et a deux enfants.

Très loin de moi l'idée donc de vouloir séduire cet homme (j'étais encore en couple et, comme je viens de le souligner, lui est marié). Je n'ai d'ailleurs eu le déclic que lorsque nous nous sommes séparés à la fin de ce fameux WE : quel manque, quel vide en moi à ce moment..

Nous restons en contact très régulier et ce bien au delà des horaires de travail : des pauses partagées, des échanges de SMS le soir des heures durant... Une réelle complicité s'installe entre nous sans encore une fois qu'il ne se passe quoi que ce soit.

Sans que je ne le veuille, je suis peu à peu tombée amoureuse de cet homme et il s'est avéré que lui ressentait la même chose de son côté.

Après des semaines d'échanges, je lui annonce que je ne peux décemment pas rester avec mon conjoint actuel en pensant à lui de cette manière.
L'important à retenir ici par ailleurs, c'est que j'ai quitté mon conjoint non pas pour cet homme, mais bien pour moi car je n'étais plus heureuse dans cette vie qui me "freinait" dans mon épanouissement.

Le rapprochement avec mon collègue n'a fait qu'enfoncer le clou d'une réflexion qui avait démarré dans mon esprit des mois avant que je ne concrétise réellement mon geste. Après tout, cela n'était pas si facile : et si je me trompais ? et si je faisais la connerie de ma vie en quittant ce conjoint qui a été mon ciment durant ma maladie ? Mais comment continuer à me mentir à moi même quand je ne ressens plus les sentiments que je devrais pourtant et que, par ailleurs, l'image d'un autre homme imprègne toutes mes pensées ? Comment même continuer à mentir à ce conjoint qui a tout fait pour moi et qui mérite clairement d'être heureux ?

Cela a été la décision la plus difficile que je n'ai jamais eu à prendre de ma vie et pourtant, je l'ai fait. Je l'ai quitté et il est à noter que je ne regrette en rien mon choix à ce jour.

L'homme de 40 ans, mon collègue marié et ayant deux enfants me dit que lui aussi doit discuter avec sa femme car n'en peut plus lui non plus de vivre dans le mensonge permanent, faisant du mal à tout le monde autour de lui. Bien sur, je lui dit qu'il ne doit pas faire les choses pour moi mais bien pour lui : ce serait une erreur de quitter sa femme pour quelqu'un d'autre. Il me dit alors qu'il le fait bien pour lui, car il n'est plus heureux dans cette relation et ne supporte plus sa vie ainsi.

Que si je n'étais pas apparue, il aurait simplement continué à se mentir à lui même sans être heureux.

Ils ont finalement cette discussion et il met fin à leur relation : il lui dit que cela fait un moment que cela ne va plus entre eux, qu'il ne ressent plus ce petit "plus", que sans qu'il n'ait rien à lui reprocher en particulier cependant, ne se sent plus amoureux d'elle. Ils essaient à ce moment de redonner une chance à leur couple mais rien n'y faisant et n'arrivant de son côté toujours pas à faire les efforts nécessaires pour que les choses reviennent dans l'ordre, ils confirment la séparation.

Pour ne pas faire davantage de mal, il ne lui avait alors pas parlé de mon existence à ce moment, tout comme je n'en avais pas parlé à mon conjoint lorsque je l'ai quitté : sans vouloir lui mentir car ce n'était pas le but, dans la mesure où je quittais mon conjoint pour moi-même et non pas pour quelqu'un d'autre, je ne voulais pas impliquer mon collègue dans ma décision de séparation. Il en a été de même pour mon collègue.

Mon ex conjoint a cependant fini par me faire dire que j'avais bien quelqu'un d'autre (je ne sais pas mentir mais j'ai appris à mes dépends que toute vérité n'est pas toujours bonne à entendre). Lorsqu'il a appris qui était cet autre, il est entré dans une rage folle (je ne le reconnaissais plus du tout) avec une seule idée en tête : se venger à tout prix. Il s'est alors mis à élaborer des plans, est allé voir la femme de mon collègue pour tout lui raconter etc (et lui a même raconté des choses qui n'existaient pas...).

Avant cela, tout se passait bien avec mon collègue jusqu'à ce que mon ex conjoint répande une pagaille monstre et que tout parte en vrille. Je vous passe tous les détails pour essayer d'être la plus concise possible et que vous compreniez ici simplement le cadre de cette histoire.

A partir de ce moment alors, mon collègue s'éloigne de plus en plus de moi, se ferme, me parle de moins en moins de ce qu'il ressent, de ce qu'il vit, culpabilisant de faire du mal à sa femme qui forcément lui en veut et n'y va pas avec le dos de la cuillère, de m'en faire à moi. Il se met à fumer cigarette sur cigarette, à boire de plus en plus, s'isole... Sa famille et ses amis lui tournant par ailleurs le dos... De mon côté je me montre présente pour lui et le soutient tout en lui laissant son espace vital pour ne pas l'étouffer.

Nous résistons à toute cette pression et nous continuons à nous aimer même si tout est compliqué pour lui alors que de mon côté je suis installée depuis plusieurs mois dans mon nouvel appartement et que même si certains membres de ma famille m'ont aussi tourné le dos en apprenant que je sortais avec un homme marié, je me sens bien pour la première fois depuis longtemps.

Lui par contre s'enfonce dans une spirale "infernale" où il déprime.
Il dit m'aimer, ne pas avoir envie de me perdre en pleurant mais qu'il se rend compte qu'il est incapable de tout gérer en même temps : la séparation avec sa femme avec qui les relations sont de plus en plus difficiles, tendues, moi avec qui il n'arrive malgré lui pas à être à 100%, ni à m'accorder "l'attention que je mérite" alors que pourtant il le voudrait vraiment... me disant en pleurant toujours qu'il doit d'abord régler ses problèmes, de son côté avant de pouvoir être à 100% avec moi, qu'il ne voit pas comment il peut gérer les choses autrement sachant que la situation actuelle nous fait énormément souffrir tous les deux.

Bien sur, je lui demande s'il regrette son choix, ce que je pourrais entendre après 7 ans de mariage et 2 enfants. Il me dit que non, qu'il ne regrette rien et surtout pas moi, que l'amour fait mal mais que vivre un amour comme le notre, comme l'évidence que notre relation représentait ça valait vraiment le coup..

Cette discussion, nous l'avons eu deux jours avant qu'il n'ait un accident de voiture après avoir trop bu une fois encore.... Heureusement, personne d'autre n'a été impliqué dans cet accident et lui s'en sort également indemne.
Il m'appelle donc en pleine nuit pour que je vienne le chercher à l'hôpital. Nous passons la nuit ensemble et le lendemain, je le ramène chez lui afin qu'il règle tous les problèmes que l'accident implique (retrait de permis, plus de voiture...).

Le soir même alors que je lui écris pour avoir de ses nouvelles, il me lance une bombe sortie de nulle part : il me remercie d'avoir été là pour lui la nuit dernière mais que la seule personne avec qui il souhaitait être ce jour là alors qu'il était au plus bas, c'était sa femme. Qu'il lui avait écrit, qu'il ne savait pas ce qu'elle allait répondre mais qu'il avait envie d'essayer de retrouver sa femme, sa famille.

Voilà, on ne peut pas faire plus clair. Evidemment, j'ai envie qu'il soit heureux. Que ce soit avec ou sans moi. Alors je lui réponds simplement que j'espère pour lui que cela fonctionnera. Il n'a pas pris la peine de répondre à ce message. A quoi bon de toute façon si c'est ce qu'il souhaite à cet instant ?

Ce que je ne comprends pas ici, c'est comment en deux jours il peut passer d'un comportement aimant, d'un discours où il dit ne pas avoir envie de me perdre en pleurant, que cette situation lui fait mal et qu'il n'espère qu'une chose c'est que l'on puisse se retrouver une fois tous ces problèmes réglés, qu'il se sent incapable de me dire que c'est terminé entre nous deux car il m'aime et que par ailleurs il ne se sent pas légitime de me demander de l'attendre car il ne sait pas combien de temps tout ce processus va prendre.... à en fait je veux retrouver ma femme et ma famille ?

J'ai besoin d'être éclairée car je ne comprends pas...
Est-ce qu'il se rend compte qu'il a fait une bêtise ? est ce que c'est en voyant sa vie partir à vau-l'eau car il enchaîne les merdes qu'il a besoin de se réfugier vers quelque chose qu'il connait et qui le rassure ? Va-t-il finir par revenir vers moi ? (Cependant, même si c'était le cas et vu cette instabilité je ne serais même pas sure de vouloir retenter quelque chose avec cet homme que j'aime pourtant profondément..).

Je vous remercie de m'avoir lue, et espère pouvoir vous lire en retour...
Modifié en dernier par Lilie346 le 25 févr. 2019, 22:52, modifié 2 fois.
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#1298785
Je ne vais pas comparer ton cancer à son accident de voiture, cependant, je pense que c’est un peu du même ordre concernant les ressentis qui ont suivit. Tu as eu du temps - le temps de ta guérison pour t’appercevoir de la fin de tes sentiments amoureux pour ton ex, quand ton ex-marié, a dû, lui, le ressentir très fort, très vite, l’instant de l’accident... ( s’il y a réellement perte de sentiments ) et j’ai le sentiment, en te lisant, que toi, tu as avancé vers la vie, quand ton ex-marié a lui, frôlé la mort - ou peut avoir eu cette impression... les états d’esprits sont absoluement différents, et il est retourné vers ce qui - je pense - le rassurait, lui paraissait stable et dont il doit avoir besoin : sa famille...
RealLife ont aimé ça
#1298793
Numéro 7 a écrit : 25 févr. 2019, 20:11 Je ne vais pas comparer ton cancer à son accident de voiture, cependant, je pense que c’est un peu du même ordre concernant les ressentis qui ont suivit. Tu as eu du temps - le temps de ta guérison pour t’appercevoir de la fin de tes sentiments amoureux pour ton ex, quand ton ex-marié, a dû, lui, le ressentir très fort, très vite, l’instant de l’accident... ( s’il y a réellement perte de sentiments ) et j’ai le sentiment, en te lisant, que toi, tu as avancé vers la vie, quand ton ex-marié a lui, frôlé la mort - ou peut avoir eu cette impression... les états d’esprits sont absoluement différents, et il est retourné vers ce qui - je pense - le rassurait, lui paraissait stable et dont il doit avoir besoin : sa famille...
Merci pour votre réponse.
Je comprends le raisonnement que vous avez et c'est vrai que je n'ai pas pensé à faire ce parallèle.
Je me suis effectivement dit qu'il avait besoin de se tourner vers quelque chose qui le rassurait et qu'il connaissait.
Ce qui me fait mal, c'est de me dire, au vu de cette réaction et ce revirement si soudain, que peut-être son amour pour moi n'a jamais vraiment existé..
#1298795
« Ce qui me fait mal, c'est de me dire, au vu de cette réaction et ce revirement si soudain, que peut-être son amour pour moi n'a jamais vraiment existé.. »

J’ai sincèrement du mal à le croire - ce ne sont pas tous les hommes - femmes également - qui osent - ont le « courage » de tout quitter ainsi... Tu dois garder en tête qu’il y a eu les agissements de ton ex qui sont à prendre en compte, puisqu’ils ont amorcé des réactions en chaîne qui ont tout doucement accompagner ton ex-marié vers une « descente aux enfers » - je ne peux que penser que voire se réaliser et faire face à tout ce qu’il souhaitait éviter était terrible pour lui... un peu comme du fatalisme... et puis l’accident de voiture... ne te torture pas avec des pensées sombres...
#1298977
Bonjour,

J'ai eu des ses nouvelles quelques jours après.
Il m'a demandé pardon de m'avoir balancé les choses comme cela, qu'il avait ressenti le besoin de me le dire tout de suite. Qu'il était enfin certain d'avoir fait le bon choix, celui de sa famille.
En parallèle il me redit qu'il a toujours été sincère avec moi, qu'il m'a aimé et m'aime toujours. Me demande si j'accepte encore de lui parler...
Je lui ai demandé s'il voulait qu'on reste amis. Il m'a dit que oui, que je comptais énormément pour lui. Je lui ai demandé s'il pensait que cela était possible avant de le mettre face à ses responsabilités et choix en lui demandant ce que sa femme en pensait....
Il m'a sorti qu'elle n'en pensait "rien de bon, c'est sur" - comme s'il lui avait vraiment annoncé ses intentions -_- - mais que l'important était ce que lui et moi en pensions.
Je lui ai souhaité beaucoup de bonheur avec sa femme dont l'avis et les sentiments lui importaient tant. Que cela promettait de belles années bien heureuses à venir

Je le vois toujours au travail tous les jours. Je ne veux pas lui montrer que cela me touche profondément alors je donne le change en faisant comme si tout allait bien et franchement je me surprends moi même ! Mais tout cela me fait mal et le fait qu'il soit venu "remuer le couteau dans la plaie" également..

J'ai hâte de me le sortir totalement de l'esprit :|