- 09 avr. 2019, 13:09
#1300711
Je vais continuer mon monologue. Je crois que ça me fait du bien !
Hier j'ai arrêté mon traitement et du coup j'ai mieux dormi cette nuit ! Ça fait un bien fou de se sentir un peu plus énergique. Par contre, bon sang le réveil est toujours aussi dur. Avec ces pensées que je ne peux empêcher : "c'était l'homme de ma vie" "il me correspondait à tous les niveaux" "mêmes goûts, mêmes valeurs, même famille, même amis, tout était si facile".
Ça me manque de ne plus lui raconter mes journées, lui envoyer des mots d'amour, partager avec lui mes écrits (chose que je ne fais jamais habituellement mais avec lui je me sentais en confiance). Tout ça me manque terriblement. Même de recevoir des messages simples de sa part du genre "et ta journée ma chérie ?" ou de recevoir quelques banalités. C'est très con, car au final ce sont les choses du quotidien qui me manque le plus. C'était comme des repères : le message du matin, celui de fin de journée, et le message de bonne nuit. C'est tellement IDIOT quand j'y pense avec un peu de recul, car j'ai pas besoin de ça dans ma vie pour être bien. Je le sais. J'ai eu de looooooongues périodes de célibat et ça ne m'a jamais manqué. Je sais vivre seule, j'ai voyagé seule et ça m'a tellement plus apporté sur le plan personnel que cette relation au final. Mais quand on est seule, ben... on est seule . Il n'y a pas d'affect en jeu, pas de risque de "perte" (à part si il nous arrive quelque chose de grave, évidemment).
Et puis là, je suis au chômage, ça ne m'aide pas non plus. Je vis aussi chez mes parents, et c'est dur pour l'estime de soi. En fait, dans cette relation j'ai "sacrifié" une partie de ma vie car pour moi ça valait le coup. Je dis "sacrifié" car je n'ai pas pu prendre d'appart car avec mon chômage et le coût des allers-retours entre sa ville et la mienne je n'aurai pas pu. Pareil, les deux derniers mois, mes recherches d'emploi étaient uniquement tournées vers sa ville. Bref une grande partie de ma vie tournait autour de cette relation car j'étais dans un désir de construction. Et que j'imaginais simplement, que tout se stabiliserait quand je serai dans sa ville à lui. Je m'en veux d'avoir agi comme ça.
Hier j'ai arrêté mon traitement et du coup j'ai mieux dormi cette nuit ! Ça fait un bien fou de se sentir un peu plus énergique. Par contre, bon sang le réveil est toujours aussi dur. Avec ces pensées que je ne peux empêcher : "c'était l'homme de ma vie" "il me correspondait à tous les niveaux" "mêmes goûts, mêmes valeurs, même famille, même amis, tout était si facile".
Ça me manque de ne plus lui raconter mes journées, lui envoyer des mots d'amour, partager avec lui mes écrits (chose que je ne fais jamais habituellement mais avec lui je me sentais en confiance). Tout ça me manque terriblement. Même de recevoir des messages simples de sa part du genre "et ta journée ma chérie ?" ou de recevoir quelques banalités. C'est très con, car au final ce sont les choses du quotidien qui me manque le plus. C'était comme des repères : le message du matin, celui de fin de journée, et le message de bonne nuit. C'est tellement IDIOT quand j'y pense avec un peu de recul, car j'ai pas besoin de ça dans ma vie pour être bien. Je le sais. J'ai eu de looooooongues périodes de célibat et ça ne m'a jamais manqué. Je sais vivre seule, j'ai voyagé seule et ça m'a tellement plus apporté sur le plan personnel que cette relation au final. Mais quand on est seule, ben... on est seule . Il n'y a pas d'affect en jeu, pas de risque de "perte" (à part si il nous arrive quelque chose de grave, évidemment).
Et puis là, je suis au chômage, ça ne m'aide pas non plus. Je vis aussi chez mes parents, et c'est dur pour l'estime de soi. En fait, dans cette relation j'ai "sacrifié" une partie de ma vie car pour moi ça valait le coup. Je dis "sacrifié" car je n'ai pas pu prendre d'appart car avec mon chômage et le coût des allers-retours entre sa ville et la mienne je n'aurai pas pu. Pareil, les deux derniers mois, mes recherches d'emploi étaient uniquement tournées vers sa ville. Bref une grande partie de ma vie tournait autour de cette relation car j'étais dans un désir de construction. Et que j'imaginais simplement, que tout se stabiliserait quand je serai dans sa ville à lui. Je m'en veux d'avoir agi comme ça.