- 31 oct. 2018, 11:33
#1293587
Bonjour à tous,
C'est ma première contribution sur ce forum. Mon histoire a débuté au mois de mai, lorsque j'ai rencontré dans une soirée celle qui allait totalement me troubler. La fille en question, 29 ans, meilleure amie d'un de mes bons potes, était alors en couple. On m'avait raconté que son copain était une ordure, pervers narcissique, qu'elle avait déjà fui 2x mais qu'il finissait toujours par remettre le grappin dessus. Lors de cette soirée, ça n'a pas manqué: il s'est montré odieux avec elle, tout en essayant de masquer cela aux yeux des autres. J'ai réussi à échanger qq mots avec elle, nous avons discrètement échangé nos noms pour Facebook. Et voilà.
Durant un mois, nous nous sommes confiés l'un envers l'autre comme deux amis. Entente parfaite, complicité, elle m'a raconté son histoire, et j'ai bien senté qu'elle n'en pouvait plus: perte de sa personnalité, culpabilité, perte de confiance et de valeur, dépression, isolement de ses amis etc. Je l'ai sentie terrorisée à l'idée de quitter son copain, mais à force de parler, elle s'est résolue à le mettre à la porte. Un mois plus tard donc, nous nous sommes revus dans mon pays (c'est une histoire belgo-suisse). Et là, c'est comme si nous nous connaissions depuis toujours. Un amour sincère est né très rapidement, boosté par une entente parfaite, des points communs à foison, une honnêteté et une simplicité qui nous ont fait chavirer.
Tout cela a duré pendant 4 mois parfaits, entre nos 2 pays. On pouvait se voir sans forcer tous les 2-3 semaines au pire. Aucun nuage à l'horizon si ce n'est que son ex lui a littéralement pourri la vie, refusant dans un premier temps de quitter l'appartement, la harcelant. Il a d'abord supplié et pleuré, puis s'est montré violent, puis à nouveau gentil. La cata. Et elle, fragile, a énormément souffert de cela. Ce qui était beau, c'est que j'ai toujours été un grand soutien et une force pour elle, mais cela allait dans les deux sens. Complémentaires. A force, avec le soutien de sa famille et de ses amis (tous m'adorent et le détestent), les choses se sont un peu calmées. Nous discutions d'habiter ensemble dans mon pays, même si c'était sûrement trop tôt et qu'elle a sans doute ressenti trop de pression. Nous étions un peu euphorique... Il y a trois semaines, nous avons passé une semaine de vacances ensemble. Bonheur absolu. On s'est quitté en pleurs alors que je retournais chez moi.
Et puis voilà le drame. Il y a deux semaines, elle retourne dans la première maison où elle a vécu avec son ex pour rechercher enfin des affaires. Il est là, il est calme, il lui parle sans doute qu'ils se sont faits trop de mal, etc. En rentrant, elle m'avoue au téléphone que tout cela l'a chamboulée, le lieu, les affaires, etc, que c'est normal, que tout était allé très vite. Mais s'est montrée rassurante ensuite. "Je t'aime, nous avons de belles choses à vivre." Le soir même, en sortie, elle tombe sur lui et me trompe.
Depuis c'est la catastrophe: dans un premier temps, un seul message pour me dire qu'elle est désolée, qu'elle ne voulait pas me faire de mal, qu'elle est perdue. Puis plus rien. J'ai paniqué, lui ai envoyé (trop) de messages. Elle retombe dans son trip de culpabilisation, d'autodestruction. Elle me dit qu'elle n'a pas fait le deuil de l'autre, ce que je peux concevoir, mais elle le défend alors qu'il l'a rabaissée à rien. Après ma phase de panique, j'ai essayé de calmer le jeu et de la laisser souffler sur conseil de son meilleur ami. Elle m'a rappelée en pleurs 2 jours après pour me dire qu'elle n'était pas méchante, qu'elle était simplement perdu, qu'elle ne pouvait pas rester avec moi après ce qu'elle m'a fait, qu'elle avait besoin de rester seule pour savoir quel chemin elle devait suivre. L'horreur, d'autant plus que son ex habite tout près.
Et voilà maintenant une semaine que j'applique le silence radio. Je ne peux pas m'empêcher de jeter un coup d'oeil sur son compte fb, je vois qu'elle vit, mais intérieurement je ne sais pas du tout ce qu elle ressent. Je n'ai pas pu m'expliquer une fois les émotions passées, elle n'a pas répondu à mon dernier message. Et du coup mille choses me passent par la tête: alors qu'elle n'a cessé de me répéter qu'elle n avait jamais été aussi heureuse, est-ce que tout ça n'était que du vent? Est-ce que je lui manque? Est-ce qu'elle n'ose tout simplement pas me dire la vérité? Notre relation a été si intense, sans chichi, naturelle, que je n'arrive pas à concevoir qu'elle ne ressente rien en ce moment. Son silence est-il juste le moyen de prendre du recul? Que puis-je faire à distance?
Je n'ai jamais rien ressenti de pareil pour une personne. Tout le monde était heureux pour nous, dans son entourage comme dans le mien. On se sentait littéralement porté. Et du jour au lendemain, plus rien. Je suis dévasté. Et je ne sais pas à quoi m'attendre. Tout est encore très frais, je ne veux donc pas tirer de conclusions hâtives mais... en attendant je suis totalement perdu, je souffre la mort, je n'arrive pas à lui trouver de points négatifs (si ce n'est d'être manipulable à nouveau...) et je n'arrive surtout pas à concevoir qu'elle ne réalise pas ce qu'elle avait avec moi...
Voilà mon histoire, j'espère pouvoir avancer, car la situation est aujourd'hui invivable.
Merci de votre écoute et de vos conseils!
L
C'est ma première contribution sur ce forum. Mon histoire a débuté au mois de mai, lorsque j'ai rencontré dans une soirée celle qui allait totalement me troubler. La fille en question, 29 ans, meilleure amie d'un de mes bons potes, était alors en couple. On m'avait raconté que son copain était une ordure, pervers narcissique, qu'elle avait déjà fui 2x mais qu'il finissait toujours par remettre le grappin dessus. Lors de cette soirée, ça n'a pas manqué: il s'est montré odieux avec elle, tout en essayant de masquer cela aux yeux des autres. J'ai réussi à échanger qq mots avec elle, nous avons discrètement échangé nos noms pour Facebook. Et voilà.
Durant un mois, nous nous sommes confiés l'un envers l'autre comme deux amis. Entente parfaite, complicité, elle m'a raconté son histoire, et j'ai bien senté qu'elle n'en pouvait plus: perte de sa personnalité, culpabilité, perte de confiance et de valeur, dépression, isolement de ses amis etc. Je l'ai sentie terrorisée à l'idée de quitter son copain, mais à force de parler, elle s'est résolue à le mettre à la porte. Un mois plus tard donc, nous nous sommes revus dans mon pays (c'est une histoire belgo-suisse). Et là, c'est comme si nous nous connaissions depuis toujours. Un amour sincère est né très rapidement, boosté par une entente parfaite, des points communs à foison, une honnêteté et une simplicité qui nous ont fait chavirer.
Tout cela a duré pendant 4 mois parfaits, entre nos 2 pays. On pouvait se voir sans forcer tous les 2-3 semaines au pire. Aucun nuage à l'horizon si ce n'est que son ex lui a littéralement pourri la vie, refusant dans un premier temps de quitter l'appartement, la harcelant. Il a d'abord supplié et pleuré, puis s'est montré violent, puis à nouveau gentil. La cata. Et elle, fragile, a énormément souffert de cela. Ce qui était beau, c'est que j'ai toujours été un grand soutien et une force pour elle, mais cela allait dans les deux sens. Complémentaires. A force, avec le soutien de sa famille et de ses amis (tous m'adorent et le détestent), les choses se sont un peu calmées. Nous discutions d'habiter ensemble dans mon pays, même si c'était sûrement trop tôt et qu'elle a sans doute ressenti trop de pression. Nous étions un peu euphorique... Il y a trois semaines, nous avons passé une semaine de vacances ensemble. Bonheur absolu. On s'est quitté en pleurs alors que je retournais chez moi.
Et puis voilà le drame. Il y a deux semaines, elle retourne dans la première maison où elle a vécu avec son ex pour rechercher enfin des affaires. Il est là, il est calme, il lui parle sans doute qu'ils se sont faits trop de mal, etc. En rentrant, elle m'avoue au téléphone que tout cela l'a chamboulée, le lieu, les affaires, etc, que c'est normal, que tout était allé très vite. Mais s'est montrée rassurante ensuite. "Je t'aime, nous avons de belles choses à vivre." Le soir même, en sortie, elle tombe sur lui et me trompe.
Depuis c'est la catastrophe: dans un premier temps, un seul message pour me dire qu'elle est désolée, qu'elle ne voulait pas me faire de mal, qu'elle est perdue. Puis plus rien. J'ai paniqué, lui ai envoyé (trop) de messages. Elle retombe dans son trip de culpabilisation, d'autodestruction. Elle me dit qu'elle n'a pas fait le deuil de l'autre, ce que je peux concevoir, mais elle le défend alors qu'il l'a rabaissée à rien. Après ma phase de panique, j'ai essayé de calmer le jeu et de la laisser souffler sur conseil de son meilleur ami. Elle m'a rappelée en pleurs 2 jours après pour me dire qu'elle n'était pas méchante, qu'elle était simplement perdu, qu'elle ne pouvait pas rester avec moi après ce qu'elle m'a fait, qu'elle avait besoin de rester seule pour savoir quel chemin elle devait suivre. L'horreur, d'autant plus que son ex habite tout près.
Et voilà maintenant une semaine que j'applique le silence radio. Je ne peux pas m'empêcher de jeter un coup d'oeil sur son compte fb, je vois qu'elle vit, mais intérieurement je ne sais pas du tout ce qu elle ressent. Je n'ai pas pu m'expliquer une fois les émotions passées, elle n'a pas répondu à mon dernier message. Et du coup mille choses me passent par la tête: alors qu'elle n'a cessé de me répéter qu'elle n avait jamais été aussi heureuse, est-ce que tout ça n'était que du vent? Est-ce que je lui manque? Est-ce qu'elle n'ose tout simplement pas me dire la vérité? Notre relation a été si intense, sans chichi, naturelle, que je n'arrive pas à concevoir qu'elle ne ressente rien en ce moment. Son silence est-il juste le moyen de prendre du recul? Que puis-je faire à distance?
Je n'ai jamais rien ressenti de pareil pour une personne. Tout le monde était heureux pour nous, dans son entourage comme dans le mien. On se sentait littéralement porté. Et du jour au lendemain, plus rien. Je suis dévasté. Et je ne sais pas à quoi m'attendre. Tout est encore très frais, je ne veux donc pas tirer de conclusions hâtives mais... en attendant je suis totalement perdu, je souffre la mort, je n'arrive pas à lui trouver de points négatifs (si ce n'est d'être manipulable à nouveau...) et je n'arrive surtout pas à concevoir qu'elle ne réalise pas ce qu'elle avait avec moi...
Voilà mon histoire, j'espère pouvoir avancer, car la situation est aujourd'hui invivable.
Merci de votre écoute et de vos conseils!
L
J'ai toujours eu une fibre "grand sauveur", c'était même atrocement le cas lors de ma dernière relation (fille au passé terrifiant, dépressive, addict alcool cannabis et autres, aucune motivation, rechutes régulières, 2 enfants non à charge, comportement autodestructeur... bref, un superbe tableau). Je m'en étais tiré tout seul, avec du temps car j'avais peur de la détruire davantage. Lorsque j'ai rencontré mon ex, j'ai bien vu qu'elle était en train de se sortir d'une relation toxique également. Mais un autre type. Nous avons discuté un mois tous les jours et échangé sur nos relations. Je lui ai bien expliqué que j avais aussi un passé sentimental pénible, que je voulais une relation où chacun apporte quelque chose à l'autre. A 30 ans, chacun a ses valises, son vécu, ses douleurs. L'idée est d'accepter l'autre tel qu'il est, de s'apporter du soutien, de se tirer en avant. Ce que nous avons fait pendant 5 mois avec une franchise et une honnêteté fabuleuse. Je ne me sentais absolument pas "sauveur" mais bien partie intégrante d'un couple qui se construit, d'un duo ou chacun aide l'autre à se sentir mieux et meilleur. Mais voilà, vous connaissez la conclusion. Il y a des emprises et des comportements profonds qui, s'ils ne sont pas réglés, rejaillissent tôt ou tard. J'espère pour elle qu'elle ouvrira les yeux avant de gâcher sa vie (elle ne supportait pas la pression qu'il lui mettait pour acheter une maison, se marier, faire un enfant). Que cela soit avec ou sans moi, ma foi. Les clés, c'est elle qui les a. 
- Par Elieza