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Si le coeur vous en dit, racontez-nous votre histoire en détails
par Crapaudine
#1293586
Bonjour à tous,

Je vous livre ici mon histoire. Mettre des mots par écrit permet parfois de voir plus clair. J'espère que ce sera le cas pour moi.

La rupture
Notre histoire, qui a duré 11 ans, s'est arrêtée brusquement fin août dernier. J'étais en vacances chez une maie, en Angleterre, lorsque mon compagnon m'a appelée pour m’annoncer qu'il ne savais plus où il en était, qu'il n'avait plus de sentiments pour moi et qu'il ne me rejoindrait pas la semaine suivante pour le voyage que nous avions prévu de faire tous les deux. J'ai été dévastée mais j'ai pris la nouvelle avec calme. Pendant une semaine, j'ai pleuré la nuit et fait bonne figure le jour pour ne pas gâcher la vie de mes amies que je vois très peu. Je n'ai rien fait d'aussi difficile de ma vie, je crois. Il m'a écrit plusieurs mails pour m'informer de toutes les choses qu'il me reprochait, depuis 3 ans, sans m'en avoir jamais parlé face à face ou presque. J'ai accepté ces reproches car je sais que la plupart sont vrais : laisser aller général, manque d'initiative dans le couple, plus d'activités ensemble...

Le passé de mon couple
Je l'ai rencontré lorsque j'avais 24 ans, au sortir de mon Master 2. Il a 8 ans de plus que moi. Après 4 mois à le poursuivre de mes assiduités, il a fini par comprendre qu'il me plaisait. J'ai fait les premiers pas. Une fois notre histoire démarrée, il s'est révélé être un homme très amoureux assez vit, très attentif à mes désirs, très tendre, bref : un homme parfait. Le bonheur a duré 7 ans environ, jusqu'à ses 40 ans. A partir de cette période, il a commencé à être régulièrement déprimé, à ne pas m'adresser la parole pendant des semaines... Notre couple connaissait donc des hauts et des bas importants de puis 3 ou 4 ans, sans que nous ne parvenions à en parler. J'ai connu une période de déprime intense à ce moment-là à cause d'une surcharge très intense dans mon travail et il n'est pas d'un naturel communicatif (c'est le moins qu'on puisse dire). Je ne sortais plus. Je ne faisais plus rien à la maison que rester assise devant mon pc à jouer tout le week end.
J'avais toutefois un projet motivant, celui d'acheter une maison ensemble, car nous le voulions depuis longtemps. Après un an à tergiverser (de son côté, de mon côté, tout était calé), nous avons choisi d'acheter une maison à rénover entièrement. Le compromis a été signé en février 2018. Après quelques déboires et changements de plans, il a fini par vraiment s'investir dans le projet. J'étais rassurée. Je me disais que finalement, l'engagement ne semblait plus lui faire peur. Nous devions nous pacser en octobre.
Le mois précédent notre rupture, j'ai fait chambre à part pendant 1 semaine, en lui disant que nous devions discuter de ce qui n'allait pas. Bien évidemment, aucun de nous n'a parlé à l'autre et nous nous sommes retombés dans les bras. Après ça, j'ai cru que tout allait pour le mieux, j'étais heureuse à nouveau pour la première fois depuis bien longtemps et je pensais qu'il l'était aussi. La perspective des vacances et de la maison à venir me remplissait de joie.

Les deux mois post rupture
A mon retour d'Angleterre, je l'ai revu. Il m'a cherché à l'aéroport, a commandé une pizza (que je ne pouvais pas manger), nous avons beaucoup discuté...plus que nous ne l'avions jamais fait. Il est parti dormir dans son camion, j'ai déménagé dans la chambre d'amis. Je suis vite repartie chez mes parents, pour m'éloigner de lui et voir si mon projet de maison pouvait se concrétiser sans lui. Mon pneu étant percé, il m'a fallu le changer le matin de mon départ. Nous avons profité de cet instant pour prendre un petit déjeuner au bord d'un lac non loin du garage, et il a commencé à pleurer un peu, me disant qu'il ne savait plus où il en était, qu'il pensait que c'était la crise de la quarantaine, qu'il ne savait pas s'il avait pris la bonne décision. Je l'ai rassuré en lui disant qu'il avait bien fait, que la maison nous aurait sans doute séparés de toutes manières. J'ai été forte et compréhensive, je crois. Je lui ai proposé qu'on ne se donne pas de nouvelles sauf pour les papiers et autres choses administratives à régler. Il a accepté. Je suis partie en Alsace.
Après une semaine loin, je suis revenue chez moi. Il est parti vivre chez un de mes collègues pendant un mois. Nous nous sommes revus, tous les dix jours environ, pour régler des affaires courantes. Je lui disais que je l’aimais toujours. Je l'ai aidé à déménager, il s'est installé à 12 minutes de chez moi, prétextant qu'il serait plus facile de régler les derniers détails. Il m'a dit qu'il ne savait pas s'il allait rester dans le coin. Qu'il partirait peut-être plus près de chez ses parents ou dans l'est après avoir fait une peu le point. Je lui ai demandé 3 fois pendant cette période s'il avait quelqu'un. Il m'a répondu trois fois que non, agacé. Bref. Il a beaucoup bougé pendant un mois, est allé voir ses amis un peu partout en France. Au retour de son dernier voyage, il y a deux semaines, il m'envoie un sms pour m'annoncer qu'il avait presque fini de déménager ses affaires (toujours en vrac dans la maison que nous louions tous les deux malgré mes demandes pour qu'il déménage le plus vite possible) et qu'il ne viendrait pas au concert où j'avais décidé de l'inviter car il aurait peut-être un rendez-vous ce soir là. J'étais en déplacement, à nouveau. J'étais dévastée. Je le suis toujours. Je le suis doutée qu'il avait alors trouvé quelqu'un depuis quelques temps. Qu'il m'avait menti (pour me préserver ? par lâcheté? qui sait, le résultat est le même).

Vendredi dernier
Je lui ai demandé qu'on se rencontre vendredi. Il est venu sans hésiter et nous avons discuté. Il s'est agacé quand je lui ai demandé pourquoi il m'avait ramené des cadeaux de son dernier voyage en disant qu'il m'en ramenait toujours ( ce n'est pas tout à fait vrai, il fallait souvent que je lui demande de le faire) et qu'il le faisait aussi pour sa sœur et sa mère. Je lui ai rappelé que je n'étais ni sa soeur, ni sa mère, ni son amoureuse. Puis il s'est agacé que je l'ai invité au concert, car il ne comprenait pas pourquoi je l'invitais alors que toutes ces années, je ne voulais plus aller au cinéma avec lui. Je lui ai dit que cela faisait un mois que je ne l'avais pas vu, que je voulais renouer un peu le lien, que j'avais commencé à changer, à me reprendre en main et à refaire les choses que j'avais progressivement laissé de côté. Je lui ai dit que je ne comprenais pas. Qu'il m'avait dit qu'il avait besoin de temps pour lui, pour rencontrer des gens, pour sortir et faire la fête, qu'il ne savait plus où il en était par rapport à moi... mais d'avoir retrouvé une fille si vite semblait contradictoire avec tout ça. Il m'a dit qu'il n'avait plus de sentiments pour moi et qu'il était amoureux d'elle. Premier coup de masse. Je l'ai ensuite forcé à m'avouer de qui il s'agissait car je ne souhaitais pas la croiser sans savoir si je la connaissais. La réponse m'a fait l"effet d'une enclume sur le crâne : il sort avec une fille d'une vingtaine d'année qui siège au conseil d'administration de l'association qui m'emploie. Elle lui a fait des avances début août et il y a été sensible. Ce qui a motivé sa rupture. Il s'est ensuite emporté, me demandant si je voulais tout savoir et que non, il n'avaient pas couché ensemble encore. Je ne voulais pas savoir. Je ne veux surtout pas savoir. Puis nous sommes tombés dans les bras l'un de l'autre en pleurant. Pendant 30 minutes. Je lui ai dit que je comprenais, que je voulais son bonheur, qu'il était l'homme de ma vie et que je l'aimais à la folie. Je lui ai promis de l'attendre pendant un an. Que je lui pardonnerais tout s'il souhaitait revenir en ayant des sentiments sincères. Que ma maison serait la sienne. Il m'a dit qu'il ne me le demandait pas. Puis il m'a proposé son aide pour le déménagement, m'a prêté ses outils pour mon chantier et est parti en me disant à bientôt, les yeux pleins de larmes. J'ai perdu pied. J'ai cru mourir pendant deux jours et deux nuits. Je ne dormais plus. Je ne m'alimentais plus. Je pleurais toutes les 20 minutes.

Dimanche
Dimanche soir, je lui ai demandé de revenir. Il est arrivé sans poser de question, immédiatement. Je lui ai demandé de prendre toutes les affaires qui restaient dans la maison. Je lui ai dit que je n'avais pas besoin de son aide pour le déménagement, que je l’aimais mais que je ne pouvais pas l'attendre un an. Que c'était en train de me tuer. Je lui ai dit qu'on devait couper là, que j'avais besoin de temps pour me reconstruire. Je lui ai dit que je ne voulais pas qu'on soit hostiles l’un envers l’autre, qu'il pouvait m'appeler s'il le souhaitait, dans quelques temps. Nous avons amené les derniers cartons dans son camion. Puis je lui ai donné un baiser. Il m'a répondu timidement. Je lui ai répété que je l'aimais, mais que je devais avancer seule pour devenir la personne que je voulais être. Et que lui aussi devait faire ça de son côté. Et que, peut-être un jour, nos chemins se recroiseraient et qu'une nouvelle histoire pourrait peut-être recommencer. Avec des larmes, il a hoché la tête en disant "peut-être". Je lui ai donné un nouveau baiser, il m'a attrapé par les épaules, a à nouveau répondu timidement puis je me suis éloignée. Il est monté dans son camion, il semblait triste. Je lui ai dit d'être heureux, que je n'avais pas de haine pour lui, que de l'amour. J'ai ferma sa porte et je suis partie sans me retourner.
Bizarrement, j'ai éprouvé à ce moment là une euphorie extrêmement intense. Une sensation de liberté et de contrôle de moi, de fierté... j’étais bien. Mais deux heures après, je recommençais à pleurer. Depuis, je pleure tout le temps, je hurle de douleur toute la nuit, je deviens à moitié folle.

Et maintenant ?
J'oscille en permanence entre la résignation et le désespoir. Je n'arrive pas à éprouver de colère contre lui. J'ai envie de dégommer sa nouvelle nana. J'ai des images d'eux qui se forment dans ma tête à chaque instant du jour. C'est la première chose à laquelle je pense le matin au réveil, après mes 4 heures de sommeil agité. J'ai perdu 2 kg en 4 jours. J'ai pris rendez-vous avec un psy parce que je n'arrive pas à m'ôter de l'esprit que c'est peut être fini pour de bon. Tout ce que je souhaite dans la vie, c’est qu'il revienne.

Du bon dans tout ça ?
Il y a du bon dans cette rupture. Oui, les choses n'allaient plus entre nous (mais nous aurions du nous confronter pour en discuter et pas finir notre histoire comme ça, nous avons eu de très beaux moments pendant de longues années avant le déclin), les travaux nous auraient été fatals dans ce contexte. Oui, il était temps que je me reprenne en main plus que sérieusement : je fais de nouveau du sport, 3h30 par semaine au moins + les travaux de démolition, maçonnerie, déménagement... Oui, j'ai pris conscience que j'ai beaucoup d'amis qui me soutiennent et de gens qui m'apprécient et m'aiment autour de moi, qui ne veulent que mon bien et qui me le disent. Et ça c'est inestimable. Rien ne me semble insurmontable : le travail est passé en second voire troisième plan (il était temps que j'apprenne à m'en détacher, c'est le souci des métiers-passion), mener les travaux, seule, ne me fait pas peur, parfois même, je me dis que je suis tout à fait capable de refaire ma vie avec une chouette personne qui me respectera. Mais ma seule peur à présent, qui me dévore les entrailles à chaque minute, c'est qu'il reste avec elle, qu'il me quitte pour de bon et ne permette pas qu'on se redonne une nouvelle chance. Cette pensée m'obsède et m'empêche d'avancer. J'aimerais qu'on me dise qu'il fait sa crise avec cette gamine, qu'il va se rendre compte qu'il a fait une connerie, qu'il va reprendre ses esprits, qu'il va revenir. Mais je sais que cela me fait plus de mal que de bien.

Voilà. Désolée pour ce très (trop) long message.
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par Yami
#1293601
De son point de vue, etre avec quelqu un qui se soucie de lui n est surement pas une connerie. C est la suite logique des choses.
Maintenant s il reste de l amour entre vous il se rendra peut etre compte que ce qu il cherche chez cette femme c est toi.
De ton coté. Travaille sur toi. Sur ce qui a péché.
Pourquoi avoir mis tant de temps a te soucier de lui?
Pourquoi ne pas t etre soucié de lui et de vous quand vous étiez ensemble?
pquoi avoir attendu qu il craque et qu il ailel chercher ca ailleurs?
par Carrie007
#1293618
Bonjour,

Déjà, Crapaudine, je suis désolée pour ta peine.

Onze ans, ce n'est pas rien et c'est "normal" de te sentir au fond du trou aujourd'hui, il faut du temps pour retrouver un équilibre.

A la lecture de ton histoire, je me suis posé les mêmes questions que Yami: pourquoi avoir attendu qu'il soit trop tard - la rupture - pour modifier les comportements? Pourquoi avoir supporté plus de trois-quatre ans sans se parler (je reprends tes mots)?

Et je ne peux m'empêcher de penser qu'il y a quelques zones d'ombres dans cette histoire. Comment se fait-il que du jour au lendemain, plus de communication? Ce n'est pas l'arrivée de la quarantaine, il ne s'est certainement pas levé le matin de ses 40 ans + 1 jour en se disant "tiens je vais arrêter de parler avec Crapaudine"... N'y-a-t-il pas eu un élément déclencheur à tout ça?

Si j'ai bien calculé, onze ans de couple, tu as aujourd'hui 35 ans et lui 43. Vous n'avez pas fait de projets durant les 10 premières années? Enfants? Mariage? Je ne dis pas que c'est obligatoire, on peut très bien ne pas vouloir de tout ça, mais tu ne l'évoques pas dans ton message et j'avoue que j'en suis un quelque peu perplexe. Aviez-vous des envies/projets communs? Car même la maison j'ai l'impression que c'est toi qui la voulais.

Concernant cette jeune femme avec qui il est aujourd'hui, rien ne dit si ça marchera, ou pas. Le fait est que si elle a réussi à le séduire c'est que la brèche était ouverte. S'il avait été encore bien avec toi, il aurait été flatté qu'elle lui fasse des avances mais ça se serait arrêté là.

Il y avait - et tu as mis le doigt dessus - un gros problème de communication dans votre couple. Et la rupture a été plus que brutale, particulièrement dans sa forme. As-tu été surprise qu'il rompe avec toi? Ou quand il a rompu tu pouvais t'y attendre?

Pourquoi avoir arrêté de faire quelques sorties ensemble, oh rien d'extraordinaire, juste un resto-ciné, ça fait du bien dans un couple?
par Crapaudine
#1293686
Vous me posez de très bonnes questions. Je me les suis posées également. En fait, je pense, même si c'est un peu facile, que j’étais dans une période de déprime très profonde et il ne m'a jamais proposé son soutien. J'ai du en sortir seule, je pense que je lui en veux un peu de ne pas avoir voulu/su comment m'aider, de ne pas m'avoir confrontée sur mon état... mais j'aurais également pu demander de l'aide et lui faire comprendre que j'étais dans un réel état de détresse. Le simple fait de devoir sortir le soir ou de devoir faire 4h de route pour voir sa famille (et même la mienne, qui est à 8h de route) me semblait insurmontable. Mais je ne lui ai jamais dit à quel point.
Pour être honnête et au risque de paraître un peu idiote, j'ai toujours pensé que c'est moi qui partirais, si départ il devait y avoir un jour. Il semblait si réticent à prendre des décisions que je me suis dit qu'il ne prendrait jamais la décision de me quitter. Quelle idiote... J'étais en pleine euphorie quand il m'a quittée car nous avions planifié un super voyage et la maison allait être signée, les travaux démarrer. Je me disais : quand la maison sera à nous, j'irai vraiment bien, ce sera super... tout en sachant que ce serait probablement terrible pour notre couple (les histoires de maison et de couple sont légion). Je ne m'y attendais vraiment pas parce qu'il avait recommencé à être tendre et attentionné, à s'intéresser à ce que je voulais faire... sans doute de la culpabilité plus que de l'intérêt réel, finalement.
Je remontais progressivement la pente cette année, je recommençais à faire des choses, mais je pense que quelque chose s'est un peu cassé au fur et à mesure du temps. J'en ai tiré des enseignements très importants : rien n'est jamais acquis, il faut travailler pour entretenir son couple et surtout, montrer de l'attention. Je lui disais très (trop, d'après lui) souvent "je t'aime"... et lui se contentait d'un "tout pareil". Je ne referai pas certaines erreurs. J'encaisse, j'apprends.
Concernant le mariage et les enfants, nous étions sur la même longueur d'onde... enfin, je crois. Nous n'étions pas trop pour l'engagement administratif (une nouvelle erreur que je ne referais pas si je pouvais), et il a subi une vasectomie pour mes 30 ans. Cela peut paraître très bizarre mais je ne veux pas d'enfant et lui n'en voulait pas non plus. Il a proposé de se faire opérer. J'ai accepté après un an de réflexion. C'est pour moi la plus belle preuve d'amour qu'un homme aurait pu me faire. Nous voyagions assez régulièrement (Caraïbes, Océanie, Amérique...) pour faire de la rando. Nous avions décidé de partir en Angleterre en septembre... quand il m'a quittée.
Les périodes de mutisme ont commencé peu après qu'il se soit mis à son compte. Je pense que le stress et l'angoisse dans son boulot l'ont un peu bouleversé et que notre relation n'étant plus à ses début, il s'est "permis" de dévoiler cette facette de sa personne. Il semble que ce soit de famille, sa mère et son grand-père faisant ou ayant fait la même chose toute leur vie à leurs conjoints. De mon côté, je ne savais comment réagir : le confronter, il partait en me disant de "trouver un homme qui me parlerait plus" ou allait faire la vaisselle ou faucher le jardin, me morfondre me faisait souffrir... seules les réflexions un peu cyniques avaient l'air de le faire réagir. Entre ces périodes un peu sombres, il était amoureux, enjoué et amusant. Mais ces périodes se sont rapprochées au fil des ans et j'ai fini par m'y faire, parce que je l'aimais. Ce qu'on peut être bête et se laisser souffrir par amour. Maintenant je me dis que je n'aurais pas du accepter tout cela et que j'aurais du me bouger les fesses pour tenter de changer ces comportements (les miens comme les siens). Mais la discussion avec lui était très complexe et j'étais trop déprimée pour me reprendre sans avoir eu un électrochoc massif.
A vous lire, je me rends bien compte que j'ai déconné dans les grandes largeurs. Bien sûr, sans la fragilité de notre couple, elle n'aurait pas réussi à le séduire, j'en suis bien consciente.