- 11 août 2018, 16:18
#1288974
Bonjour tout le monde.
J'espère que vous passez un très bon été. J'ai eu envie de vous raconter mon histoire.
J'étais avec un homme que j'appellerai ici H. Nous sommes restés ensemble 7 ans, et avons un enfant de 2 ans. Depuis le mois de mars, nous sommes séparés.
Oui, c'est très dur et j'en souffre énormément. Cet homme est parti et m'a laisser tout: les meubles, l'enfant et son chat. C'est pratique de ne pas avoir a tout racheté mais émotionnellement difficile de poser les yeux chaque jour sur des objets qui me rappellent notre vie commune.
J'ai réalisé il y a peu que je comprenais les raisons de son départ. J'ai longtemps cru que H avait le don pour me faire sortir hors de mes gongs, et c'est en partie vrai.
Cet homme adore tout contrôler. Au moment de notre rencontre, il m'a pris sous son aile, et chacun de nous y trouvait son compte. Mais peu à peu, son attitude controlante est devenue étouffante "mange pas si" "apprête toi, même pour aller à la boîte aux lettres en bas de notre immeuble"
Plus je m'opposait à son contrôle, plus il me traitait de folle hystérique. Et forcément, je devenais de plus en plus en colère.
Il y a peu, j'ai réalisé que je dirigeait à tort ma colère contre lui. En fait c'était contre moi que j'étais en colère. En colère car je n'ai pas su lui dire de rester dans son rôle de conjoint. En colère car je n'ai pas.eu le courage de lui avouer que son omni contrôle m'empêchait de m'épanouir. En colère de l'avoir laissé me traiter comme il traite ses assistantes au bureau.
J'ai donc décidé de m'excuser et de lui expliquer ce que je pensais être la raison de ma colère.
L'un des soucis de H, c'est que si je m'excuse pour les actes dont je suis responsable, cela signifie qu'il est la seule et unique victime.
Un autre exemple ? Un de nos amis en commun m'a écrit pour me dire qu'il pensais que H n'avait pas pris la meilleure décision. J'ai laissé échapper cela lors d'une dispute et H a écris à son ami pour dire qu'il ne voulait plus entendre parler de lui.
Il m'a traité de chasseuse d'amitié. Je lui ai expliqué que ma responsabilité était d'avoir fait cette révélation et qu'à aucun moment je ne lui ai dit de rompre tout contact avec son ami. Ce fut sa décision. Selon lui, j'allege ma conscience en pensant cela. En m'excusant auprès de l'ami en question dans la journée, celui-ci fut également de mon avis.
Corrigez moi si je me trompe, mais chacun est responsable de ses actes, pensées et paroles.
Aujourd'hui, je pense toujours à H. Je l'aime encore, malgré les défauts. N'étant pas parfaite moi même, je ne prétends pas mérité la perfection.
Je souffre de son absence. Je comprends et j'accepte que mes colères puissent avoir gâché ce qu'il ressentait pour moi. Je voudrais recommencer notre relation, pas la poursuivre.
Je n'éprouve pas de rancune envers lui. Mais au fond de moi, je sais qu'il me tiendra toujours de tout. Je n'avais même pas le droit de pleurer (même a la mort de mon père, qui est décédé sous mes yeux.) sans être considérée comme faible et dépressive.
Avez vous connu une situation semblable ? J'aimerais discuter avec des gens qui seront me dire honnêtement leur ressenti.
J'espère que vous passez un très bon été. J'ai eu envie de vous raconter mon histoire.
J'étais avec un homme que j'appellerai ici H. Nous sommes restés ensemble 7 ans, et avons un enfant de 2 ans. Depuis le mois de mars, nous sommes séparés.
Oui, c'est très dur et j'en souffre énormément. Cet homme est parti et m'a laisser tout: les meubles, l'enfant et son chat. C'est pratique de ne pas avoir a tout racheté mais émotionnellement difficile de poser les yeux chaque jour sur des objets qui me rappellent notre vie commune.
J'ai réalisé il y a peu que je comprenais les raisons de son départ. J'ai longtemps cru que H avait le don pour me faire sortir hors de mes gongs, et c'est en partie vrai.
Cet homme adore tout contrôler. Au moment de notre rencontre, il m'a pris sous son aile, et chacun de nous y trouvait son compte. Mais peu à peu, son attitude controlante est devenue étouffante "mange pas si" "apprête toi, même pour aller à la boîte aux lettres en bas de notre immeuble"
Plus je m'opposait à son contrôle, plus il me traitait de folle hystérique. Et forcément, je devenais de plus en plus en colère.
Il y a peu, j'ai réalisé que je dirigeait à tort ma colère contre lui. En fait c'était contre moi que j'étais en colère. En colère car je n'ai pas su lui dire de rester dans son rôle de conjoint. En colère car je n'ai pas.eu le courage de lui avouer que son omni contrôle m'empêchait de m'épanouir. En colère de l'avoir laissé me traiter comme il traite ses assistantes au bureau.
J'ai donc décidé de m'excuser et de lui expliquer ce que je pensais être la raison de ma colère.
L'un des soucis de H, c'est que si je m'excuse pour les actes dont je suis responsable, cela signifie qu'il est la seule et unique victime.
Un autre exemple ? Un de nos amis en commun m'a écrit pour me dire qu'il pensais que H n'avait pas pris la meilleure décision. J'ai laissé échapper cela lors d'une dispute et H a écris à son ami pour dire qu'il ne voulait plus entendre parler de lui.
Il m'a traité de chasseuse d'amitié. Je lui ai expliqué que ma responsabilité était d'avoir fait cette révélation et qu'à aucun moment je ne lui ai dit de rompre tout contact avec son ami. Ce fut sa décision. Selon lui, j'allege ma conscience en pensant cela. En m'excusant auprès de l'ami en question dans la journée, celui-ci fut également de mon avis.
Corrigez moi si je me trompe, mais chacun est responsable de ses actes, pensées et paroles.
Aujourd'hui, je pense toujours à H. Je l'aime encore, malgré les défauts. N'étant pas parfaite moi même, je ne prétends pas mérité la perfection.
Je souffre de son absence. Je comprends et j'accepte que mes colères puissent avoir gâché ce qu'il ressentait pour moi. Je voudrais recommencer notre relation, pas la poursuivre.
Je n'éprouve pas de rancune envers lui. Mais au fond de moi, je sais qu'il me tiendra toujours de tout. Je n'avais même pas le droit de pleurer (même a la mort de mon père, qui est décédé sous mes yeux.) sans être considérée comme faible et dépressive.
Avez vous connu une situation semblable ? J'aimerais discuter avec des gens qui seront me dire honnêtement leur ressenti.