- 07 juin 2018, 20:49
#1284179
Bonjour, j'écris aujourd'hui car j'ai besoin de votre aide, ça me détruit intérieurement et j'ai personne à qui me confier. Et surtout, j'espère avoir d'autres témoignages de personnes qui ont vécu un cas similaire.
Voilà, j'ai 25 ans aujourd'hui et au lycée, à l'âge de 15-16 ans je suis tombé amoureux d'une fille.
(Pour mieux comprendre l'histoire, je précise que nous sommes tous les deux musulmans).
La fille en question, je l'ai rencontré en stage pour la première fois.
Le 1er jour était malaisant, de toute évidence elle avait une piètre opinion de moi et moi de même, le genre de fille inaccessible. Nous nous sommes même pas parler alors que nous avons passé toute une journée ensemble.
Mais bon, étant seuls dans une petite pièce pendant un mois, il a bien fallu qu'on parle. Et là, ça a été le déclic pour nous deux. Nous sommes devenus complices, nous arrêtions pas de rire, nous nous racontions des anecdotes, et surtout des choses très personnelles. Nous avions beaucoup de points en commun (même date de naissance, même origine, etc). Y avait beaucoup de flirt, elle arrêtait pas de rougir. Par exemple, à un moment j'ai reçu un texto et elle me disait : "qui c'est, c'est ta copine?" ; "non j'en ai pas" ; "c'est bien, c'est bien ". Elle posait pleins de questions sur ma vision du couple, etc.
Et je commençais à comprendre que moi aussi j'étais entrain de m'attacher à elle. Et ça, ça me posait problème car je n'avais jamais était dans cette situation. Au collège, j'ai peut être aimé d'autres filles, mais c'était certainement pas réciproque (et vice-versa).
Lors du dernier jour de stage, je suis parti tout heureux car je me suis dis, qu'enfin ! je ne la reverrais plus jamais. Je lui ai dis que j'ai adoré ce mois passé "ensemble" et que j’espérais la revoir un de ces 4... mais elle n'a pas vraiment réagi et pour cause. Quelle fut ma surprise quand en revenant au lycée, je la vois dans mon établissement entrain de me fixer du regard en souriant. (J'avais pas pensé à lui demander où-est ce qu'elle étudiait xD).
Il était par la suite impossible de la saluer ou même la regarder. Soit par timidité, soit par piété religieuse, soit par orgueil, ou peut-être pour les 3 raisons en même temps? Je ne sais toujours pas. Je pense en vérité que j’avais surtout peur de l’aimer. Peur de l'inconnu, peur de me sentir vivant en sa personne alors que j’ai toujours été méfiant vis-à-vis des gens.
Alors, à chaque fois que je croisais son regard, je baissais les yeux, à chaque fois qu'elle parlait, je me taisais, à chaque fois que nous étions dans la même pièce à nouveau, j’étais paralysé…
Etant donné que j'étais plutôt "naturel" avec d'autres filles, elle comprit que j'étais peut être timide (qu'avec elle), donc elle a continuée a m'envoyé des appels de phares et à me dévorer du regard pendant les 3 années suivantes. Elle essayait de provoquer des rencontres/situations où on pouvait se parler, mais je restais froid et glacial (bonjour, ça fait longtemps, oui/non, merci).
J'ai cru que ce n'était qu'un coup de foudre passager, un amour de lycéen, que ça ne pourrait pas durer éternellement et qu'en faisant mine qu'elle n'existait pas, l’amour que je portais pour elle finirait par s’évaporer. Terrible erreur!
Après le lycée, alors que je fais tout pour m'écarter d'elle, le destin me la remettait sur ma route, je le croisais partout (université, centre commerciaux, arrêt de bus) mais je prenais systématiquement la fuite.
Avec la maturité, je me suis rendu compte qu'on ne pouvait pas contrôler les sentiments, on ne peut choisir que nos actions. Qu'il fallait être maître de son destin et non pas le subir. Que fermer les paupières, n'empêche pas à mes yeux de savoir qu'elle est la plus belle en ce monde.
Quasiment 10 ans ont passés et j'ai pas réussi à l'oublier, alors j'ai décidé de la retrouver (et quel merveilleux outil que peut être facebook) mais là c'est le drame, je vois que quelques mois auparavant elle s'est mariée.
Pour enfoncer le clou, en farfouillant son facebook par tristesse et dépit, pleins de messages (qu'elle postait le jour de notre anniversaire) me sont directement adressés. Si les premières citations sont pleines d'espoirs (des bagues de fiançailles avec le mot patience, etc), les dernières sont sans équivoque : "Qui ne cherche pas à te voir ne souffre pas de ton absence, Qui ne souffre pas de ton absence, ne t'aime pas" "Ne cours pas après celui qui essaie de t'évité..."
Ça expliquerait pourquoi la dernière fois que je l'ai vu à son lieu de travail y a 2-3 ans, elle m'a regardée l'air effrayé puis s'est enfuie dans la réserve du magasin.
Je peux même pas lui en vouloir, je suis conscient que je suis le seul responsable ma situation et que je peux m'en prendre qu'à moi même.
Je m'attends évidemment à des réponses du style : faire de nouvelles rencontres, faire du sport etc.
Mais pour ce qu'il s'agit des filles, elles ont beaux avoir des qualités, je les trouvent toutes "ennuyantes". Irrémédiablement, je les compares avec celle que j'aime.
Idem pour le sport, il suffit d'un léger instant d'ennui ou que mes amis ne parlent plus pour que je repense à elle.
Mais là où ça me fait hyper mal, c'est de savoir qu'elle ne saura jamais que je l'ai aimé moi aussi. Comme si cette histoire n'avait jamais existé et que j'étais le seul à être au courant.
J'aimerais tellement revenir ne serait-ce qu'un an et demi en arrière... et tout changer.
Aujourd'hui il n'est pas possible de lui en parler ou de demander pardon et même si je le faisais :
- C'est un grave pêché en Islam de contacter une femme mariée pour des raisons non professionnelles
- Je pourrais lui faire du mal en réveillant un souvenir alors qu'elle a trouvée son bonheur
- Je pourrais empirer l'opinion négative qu'elle a de moi
Voilà, certains ont-ils étaient dans une situation similaire?
Merci de m'avoir lu.
Voilà, j'ai 25 ans aujourd'hui et au lycée, à l'âge de 15-16 ans je suis tombé amoureux d'une fille.
(Pour mieux comprendre l'histoire, je précise que nous sommes tous les deux musulmans).
La fille en question, je l'ai rencontré en stage pour la première fois.
Le 1er jour était malaisant, de toute évidence elle avait une piètre opinion de moi et moi de même, le genre de fille inaccessible. Nous nous sommes même pas parler alors que nous avons passé toute une journée ensemble.
Mais bon, étant seuls dans une petite pièce pendant un mois, il a bien fallu qu'on parle. Et là, ça a été le déclic pour nous deux. Nous sommes devenus complices, nous arrêtions pas de rire, nous nous racontions des anecdotes, et surtout des choses très personnelles. Nous avions beaucoup de points en commun (même date de naissance, même origine, etc). Y avait beaucoup de flirt, elle arrêtait pas de rougir. Par exemple, à un moment j'ai reçu un texto et elle me disait : "qui c'est, c'est ta copine?" ; "non j'en ai pas" ; "c'est bien, c'est bien ". Elle posait pleins de questions sur ma vision du couple, etc.
Et je commençais à comprendre que moi aussi j'étais entrain de m'attacher à elle. Et ça, ça me posait problème car je n'avais jamais était dans cette situation. Au collège, j'ai peut être aimé d'autres filles, mais c'était certainement pas réciproque (et vice-versa).
Lors du dernier jour de stage, je suis parti tout heureux car je me suis dis, qu'enfin ! je ne la reverrais plus jamais. Je lui ai dis que j'ai adoré ce mois passé "ensemble" et que j’espérais la revoir un de ces 4... mais elle n'a pas vraiment réagi et pour cause. Quelle fut ma surprise quand en revenant au lycée, je la vois dans mon établissement entrain de me fixer du regard en souriant. (J'avais pas pensé à lui demander où-est ce qu'elle étudiait xD).
Il était par la suite impossible de la saluer ou même la regarder. Soit par timidité, soit par piété religieuse, soit par orgueil, ou peut-être pour les 3 raisons en même temps? Je ne sais toujours pas. Je pense en vérité que j’avais surtout peur de l’aimer. Peur de l'inconnu, peur de me sentir vivant en sa personne alors que j’ai toujours été méfiant vis-à-vis des gens.
Alors, à chaque fois que je croisais son regard, je baissais les yeux, à chaque fois qu'elle parlait, je me taisais, à chaque fois que nous étions dans la même pièce à nouveau, j’étais paralysé…
Etant donné que j'étais plutôt "naturel" avec d'autres filles, elle comprit que j'étais peut être timide (qu'avec elle), donc elle a continuée a m'envoyé des appels de phares et à me dévorer du regard pendant les 3 années suivantes. Elle essayait de provoquer des rencontres/situations où on pouvait se parler, mais je restais froid et glacial (bonjour, ça fait longtemps, oui/non, merci).
J'ai cru que ce n'était qu'un coup de foudre passager, un amour de lycéen, que ça ne pourrait pas durer éternellement et qu'en faisant mine qu'elle n'existait pas, l’amour que je portais pour elle finirait par s’évaporer. Terrible erreur!
Après le lycée, alors que je fais tout pour m'écarter d'elle, le destin me la remettait sur ma route, je le croisais partout (université, centre commerciaux, arrêt de bus) mais je prenais systématiquement la fuite.
Avec la maturité, je me suis rendu compte qu'on ne pouvait pas contrôler les sentiments, on ne peut choisir que nos actions. Qu'il fallait être maître de son destin et non pas le subir. Que fermer les paupières, n'empêche pas à mes yeux de savoir qu'elle est la plus belle en ce monde.
Quasiment 10 ans ont passés et j'ai pas réussi à l'oublier, alors j'ai décidé de la retrouver (et quel merveilleux outil que peut être facebook) mais là c'est le drame, je vois que quelques mois auparavant elle s'est mariée.
Pour enfoncer le clou, en farfouillant son facebook par tristesse et dépit, pleins de messages (qu'elle postait le jour de notre anniversaire) me sont directement adressés. Si les premières citations sont pleines d'espoirs (des bagues de fiançailles avec le mot patience, etc), les dernières sont sans équivoque : "Qui ne cherche pas à te voir ne souffre pas de ton absence, Qui ne souffre pas de ton absence, ne t'aime pas" "Ne cours pas après celui qui essaie de t'évité..."
Ça expliquerait pourquoi la dernière fois que je l'ai vu à son lieu de travail y a 2-3 ans, elle m'a regardée l'air effrayé puis s'est enfuie dans la réserve du magasin.
Je peux même pas lui en vouloir, je suis conscient que je suis le seul responsable ma situation et que je peux m'en prendre qu'à moi même.
Je m'attends évidemment à des réponses du style : faire de nouvelles rencontres, faire du sport etc.
Mais pour ce qu'il s'agit des filles, elles ont beaux avoir des qualités, je les trouvent toutes "ennuyantes". Irrémédiablement, je les compares avec celle que j'aime.
Idem pour le sport, il suffit d'un léger instant d'ennui ou que mes amis ne parlent plus pour que je repense à elle.
Mais là où ça me fait hyper mal, c'est de savoir qu'elle ne saura jamais que je l'ai aimé moi aussi. Comme si cette histoire n'avait jamais existé et que j'étais le seul à être au courant.
J'aimerais tellement revenir ne serait-ce qu'un an et demi en arrière... et tout changer.
Aujourd'hui il n'est pas possible de lui en parler ou de demander pardon et même si je le faisais :
- C'est un grave pêché en Islam de contacter une femme mariée pour des raisons non professionnelles
- Je pourrais lui faire du mal en réveillant un souvenir alors qu'elle a trouvée son bonheur
- Je pourrais empirer l'opinion négative qu'elle a de moi
Voilà, certains ont-ils étaient dans une situation similaire?
Merci de m'avoir lu.