Aide et conseilspour récupérer ton ex !

Si le coeur vous en dit, racontez-nous votre histoire en détails
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par Paige
#1283252
@ Paige : il a fait du mal à sa femme aussi et tout comme moi elle a essayé de le récupérer en téléphonant et en envoyant textos et lettres. Il a été blessant avec elle également. La diffèrence est qu’il a conscience maintenant du mal qu’il lui a fait et pas à moi. Il me répétait lorsque que nous étions ensemble excuse moi du mal que je t fait, maintenant il trouve que c’est justifié, foutaises.
C'est la seule chose que tu retiens de mon message?

Bonne continuation amenpeine
Coucou, c'est Antoine ! Mon équipe et moi-même avons créé un test qui te permet de déterminer avec précision tes chances de reconquérir ton ex. Fais le test en cliquant sur le bouton ci-dessous !

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par ameenpeine
#1283253
sandstorm a écrit : 19 mai 2018, 14:29 non Ame en peine ton ex n'a pas conscience du mal qu'il a fait à sa femme. comme la psychiatre l'a dit il aime faire mal, il est indécis et revient toujours pour recommencer le meme cycle de maltraitance. si tu veux t'en sortir il faut impérativement cesser d'espérer une quelconque compréhension de sa part.
Tu sais Sandstorm, si je n’avais pas insisté pour garder le contact et si je n’ai pas cherché à comprendre le pourquoi du comment, je n’aurais jamais eu vent de son retour ou de son envie de retourner avec elle, ceci est entièrement ma faute. Les deux seules personnes de mon entourage ne comprennent pas pourquoi je ne déteste pas cet homme après tout ce qu’il a fait, c’est un mystère pour elles. Je suis de manière générale une personne un peu ( pas trop hein) sûre d’elle mais le fait qu’il ait dit j’ai fait le con quand je l’ai quittée, je me suis rendue compte de sa valeur et de la différence quand je me suis mise avec elle a provoqué une sorte de fracture profonde. Mon premier réflexe fut de lui répondre elle n’est pas mieux que moi jamais pas plus que je ne suis mieux qu’elle mais par moments je me dis et si elle est mieux que moi finalement, et si j’etais qu’une erreur qui lui a permis de réaliser sa valeur et son importance. Je peux te dire que tu ne sors pas indemne de ce genre de paroles tellement c’est violent et que la reconstruction de l’amour propre et de l’estime de soi risque d’être Longue.
par ameenpeine
#1283254
Paige a écrit : 19 mai 2018, 15:18
@ Paige : il a fait du mal à sa femme aussi et tout comme moi elle a essayé de le récupérer en téléphonant et en envoyant textos et lettres. Il a été blessant avec elle également. La diffèrence est qu’il a conscience maintenant du mal qu’il lui a fait et pas à moi. Il me répétait lorsque que nous étions ensemble excuse moi du mal que je t fait, maintenant il trouve que c’est justifié, foutaises.
C'est la seule chose que tu retiens de mon message?

Bonne continuation amenpeine
Non paige, ce n’est pas tout ce que j’ai retenu. Je n’ai répondu qu’a la première partie et allait développer ce que tu as dit quand je rentrerai à la maison. Si tu remarques bien, mon message était trop long et je devais écourter pour passer en pharmacie et faire des courses. Je prends tout ce qu’on me dit pour chose précieuse parce que ma capacité de jugement est proche du zéro et j’ai besoin qu’on m’aide à y voir plus clair
par ameenpeine
#1283257
Paige a écrit : 19 mai 2018, 10:52 Bonjour amenpeine, pardon je vais être un peu cash

Pourquoi toi? pourquoi il te maltraite toi et pas son ex? et bien parce que toi, tu en redemandes. Inconsciemment bien sûr, mais qd tu dis "mais pourquoi il me fait ça?? qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça?" tu en redemandes

quelqu'un de bien dans ses baskets, quand on lui colle une baffe, son 1er réflexe est , éventuellement de lui en coller une en retour, mais surtout, TOUJOURS, de se barrer en courant.
Quelqu'un de bien dans ses baskets, ne se frotte pas la joue en disant "mais pourquoi?" et quand l'autre lui en colle une deuxième "non mais pourquoi??"

tu vois ce que je veux dire?

le fait même que tu ne partes pas en courant, est le signe que tu es "volontaire" pour en recevoir une autre.

Nos névroses clignotent sur nos fronts, bien malgré nous (sinon, comment expliquer que les Manson rencontrent des adorateurs, que des Fourniret rencontres des épouses comme eux, etc...), il aime faire mal, et toi tu aimes (inconsciemment BIEN SUR, personne ici te dit que tu aimes ça consciemment) qu'on te fasse mal, donc bingo

Ensuite à la question "pourquoi moi?" pourquoi Angélique a été violée plutôt que sa copine? pourquoi c'est Naomi qu'on a laissé crever plutôt que celle de la veille ou du lendemain? pourquoi, dans une fratrie, c'est plus celui-ci qu'on attache dans un placard que l'autre? tu crois réellement que les victimes ont fait quelque chose qui mérite ça??

Penser cela, c'est justifier le mal qu'on te fait, et donc justifier que tu le supportes. Typiquement, un enfant qu'on maltraite, trouve toujours des excuses à ses parents, ce n'est pas par gentillesse envers ses parents, mais c'est pour qu'il survive, lui. L'idée qu'il n'y ait AUCUNE RAISON à son martyre est insupportable car alors il n'a aucune prise dessus, penser que c'est de sa faute, lui permet de se dire que SI il fait ceci ou cela, SI il change, ALORS il ne sera plus torturé. Ce qui est faux, bien sûr.

Tu constateras que c'est le même procédé qu'on trouve lors de catastrophes (chute avion, inondations, etc...) les gens veulent toujours des explications rationnelles et logiques, car derrière cette demande, il y a la volonté de "contrôle": si je sais pourquoi c'est arrivé aux autres, j'arriverai à ce que ça ne m'arrive pas à moi

tu es dans la même fausse logique: si je comprends pourquoi il me fait ça, j'arriverais à ce qu'il ne me le fasse plus

tu comprends, j'espère, avec les exemples donnés, que c'est archi faux. Et je pense aussi que tu es assez intelligente pour comprendre que penser ça, est aussi une façon de ne PAS te détacher de lui

tu n'as rien d'autres à faire (mais c'est très difficile, bien plus difficile que faire ce que tu fais là en fait) que couper tout contact, te faire aider par un psy et travailler de toute ton âme à

1°) passer à autre chose
2°) comprendre pourquoi ta névrose est "maltraitez moi"

Courage à toi
Je ne suis certainement pas une femme bien dans ses baskets, c’est vrai, autrement, j’aurais Réagi autrement. J’ai des névroses et je me rends compte que je suis ou étais faible avec lui. J’aurais dû partir dès les premières maltraitances mais je ne l’ai pas fait, croyant sincèrement être en tort et l’avoi Blessé, je voulais me rattraper et pensait que la colère lui faisait faire ce qu’il me faisait. C’est pas une raison valable j’entends Bien, c’est entièrement de ma faute et je ne dis pas que je n’ai pas une très grosse part de responsabilité dans ce que je vis. J’ai été faible oui, je ne dois plus reproduire ce que j’ai fait avec lui et je dois impérativement passer à autre chose. Tu as raison également sur une chose, me questionner autant sur les raisons de ses agissements ce pourquoi il m’a fait qu’est ce que je lui ai fait est une manière indirecte de rester attachée à lui , je me cherchais des excuses en fait
par sandstorm
#1283263
ameenpeine a écrit : 19 mai 2018, 15:18
sandstorm a écrit : 19 mai 2018, 14:29 non Ame en peine ton ex n'a pas conscience du mal qu'il a fait à sa femme. comme la psychiatre l'a dit il aime faire mal, il est indécis et revient toujours pour recommencer le meme cycle de maltraitance. si tu veux t'en sortir il faut impérativement cesser d'espérer une quelconque compréhension de sa part.
Tu sais Sandstorm, si je n’avais pas insisté pour garder le contact et si je n’ai pas cherché à comprendre le pourquoi du comment, je n’aurais jamais eu vent de son retour ou de son envie de retourner avec elle, ceci est entièrement ma faute. Les deux seules personnes de mon entourage ne comprennent pas pourquoi je ne déteste pas cet homme après tout ce qu’il a fait, c’est un mystère pour elles. Je suis de manière générale une personne un peu ( pas trop hein) sûre d’elle mais le fait qu’il ait dit j’ai fait le con quand je l’ai quittée, je me suis rendue compte de sa valeur et de la différence quand je me suis mise avec elle a provoqué une sorte de fracture profonde. Mon premier réflexe fut de lui répondre elle n’est pas mieux que moi jamais pas plus que je ne suis mieux qu’elle mais par moments je me dis et si elle est mieux que moi finalement, et si j’etais qu’une erreur qui lui a permis de réaliser sa valeur et son importance. Je peux te dire que tu ne sors pas indemne de ce genre de paroles tellement c’est violent et que la reconstruction de l’amour propre et de l’estime de soi risque d’être Longue.
tu ne prends pas en compte ce que TOUS te disent sur ton thread

impossible de communiquer avec toi désolée
par ameenpeine
#1283271
sandstorm a écrit : 19 mai 2018, 17:04
ameenpeine a écrit : 19 mai 2018, 15:18
sandstorm a écrit : 19 mai 2018, 14:29 non Ame en peine ton ex n'a pas conscience du mal qu'il a fait à sa femme. comme la psychiatre l'a dit il aime faire mal, il est indécis et revient toujours pour recommencer le meme cycle de maltraitance. si tu veux t'en sortir il faut impérativement cesser d'espérer une quelconque compréhension de sa part.
Tu sais Sandstorm, si je n’avais pas insisté pour garder le contact et si je n’ai pas cherché à comprendre le pourquoi du comment, je n’aurais jamais eu vent de son retour ou de son envie de retourner avec elle, ceci est entièrement ma faute. Les deux seules personnes de mon entourage ne comprennent pas pourquoi je ne déteste pas cet homme après tout ce qu’il a fait, c’est un mystère pour elles. Je suis de manière générale une personne un peu ( pas trop hein) sûre d’elle mais le fait qu’il ait dit j’ai fait le con quand je l’ai quittée, je me suis rendue compte de sa valeur et de la différence quand je me suis mise avec elle a provoqué une sorte de fracture profonde. Mon premier réflexe fut de lui répondre elle n’est pas mieux que moi jamais pas plus que je ne suis mieux qu’elle mais par moments je me dis et si elle est mieux que moi finalement, et si j’etais qu’une erreur qui lui a permis de réaliser sa valeur et son importance. Je peux te dire que tu ne sors pas indemne de ce genre de paroles tellement c’est violent et que la reconstruction de l’amour propre et de l’estime de soi risque d’être Longue.
tu ne prends pas en compte ce que TOUS te disent sur ton thread

impossible de communiquer avec toi désolée
Pourquoi dis tu cela ? Je te promets que je lis attentivement tout ce que vous m’ecrivez et j’apprecie plus que vous n’imaginez votre disponibilité et l’effort que vous faites pour me répondre , vous n’y êtes pas obligés d’ailleurs, vous le faites par bienveillance. Sandsrom, ce que je vis est dur et comme tu dois t’en douter je fais tout pour m’en sortir mais certains mots blessent profondément. Tu ne peux pas me demander de les oublier d’un claquement de doigt, je franchis des étapes doucement, je me pose plus de questions le concernant déjà, pourquoi il m’a fait ça et qu’est ce que j’ai fait, mais ma douleur est encore trop vive. J’essaye de ne pas penser à ce qu’il a dit, certaines phrases s’imposent soudainement d’elles-mêmes, je les chasse mais sur le moment ça me fait mal, je suis humaine. Je ne veux pas me saboter, pas me faire du mal, j’ai besoin de temps pour y arriver. J’ai conscience de mes faiblesses, de mes torts, ne sois pas trop dure avec moi stp, je sais que je mets ta patience à bout et j’en suis désolée :|
par sandstorm
#1283272
prendre ses responsabilités, accepter les choses c'est aussi arrêter de se poser comme victime.
une fois que l'on est plus une victime on se demande comment s'en sortir et on arrête de ressasser les mêmes choses
Kael ont aimé ça
par ameenpeine
#1283274
sandstorm a écrit : 19 mai 2018, 18:33 prendre ses responsabilités, accepter les choses c'est aussi arrêter de se poser comme victime.
une fois que l'on est plus une victime on se demande comment s'en sortir et on arrête de ressasser les mêmes choses
Oui absolument je suis d’accord avec toi, j’ai tendance à jouer la victime :( . Le psy m’a dit que l’antidepresseur ne fera effet que dans une vingtaine de jours, entre temps je dois tenir bon et ne plus penser à tout ça. Elle m’a expressément demandé de ne plus me poser de questions et d’accepter les choses. Elle a même minimisé mon état en me disant c’est rien vous allez voir, ça va vite rentrer dans l’ordre. Elle dit qu’avec le temps je vais comprendre que ça ne valait pas le coup que je me mette dans cet état et qu’il faut dès maintenant aller de l’avant. Pour une fois dans ma vie je veux prendre ces antidépresseurs, je veux que aller mieux, c’est tout ce que je souhaite. Le traitement est à court terme parce qu’elle cherche à faire remonter mon taux de sérotonine. Elle m’a dit ce n’est qu’apres avoir stabilisé cette hormone que vous verrez les choses autrement, que m’ecouteriez entièrement. Elle m’a dit aussi que c’est plus facile qu’a faire ce que je vous dis mais vous allez voir, soyez patiente. Autrement dit, le temps est mon allié
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par Albane06
#1283286
. Elle m’a dit ce n’est qu’apres avoir stabilisé cette hormone que vous verrez les choses autrement, que m’ecouteriez entièrement.
Peut etre qu'alors tu ecouteras ce qhe tous te disent.
Sand Paige Moi....ta psy...

Ce qui est dingue, enfin ce qui me rend dingue, c'est que tu ne prends que ce qui va dans ton sens dans ce que te dis ta psy ou nous, et dès que ça te chiffonne... c'est non mais....

Fais comme te dis ta psy.

Bonne continuation
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par Paige
#1283294
Bonjour amenpeine

c'est intéressant, car quand tu as rebondi à mon message (et je te remercie pour ça) tu as "traduit" par "faiblesse", ou "tort", j'ai été faible, j'ai eu tort....

mais moi je n'ai jamais parlé de ça :shock: ;)

est-ce que quand tu as l'appendicite, tu dirais "arg je suis trop faible, j'ai pas été foutue de pas tomber malade!" non, donc pourquoi le dire en ce qui concerne nos névroses psys. Tu fais ce que tu peux, comme nous tous, moi j'ai essayé (avec mes maigres moyens car je ne suis PAS psy) de te dire "pourquoi" tu étais sous son emprise , mais ce n'était en aucun cas un jugement de ma part et encore moins un reproche...

il faut "juste" sortir du déni: quand tu prends conscience qu'il n'y a pas de bourreau sans victime consentante, tu avances. Prendre conscience, que sans le savoir, inconsciemment, involontairement, tu es une victime consentante, peut te permettre, à mon avis, d'avancer, et de sortir de CE (et des autres que tu ne manqueras pas de reproduire) schéma toxique

mais il ne faut absolument pas le voir en terme de faute ou de faiblesse, car ça aussi, c'est une façon bien commode (inconsciente et involontaire, encore) de ne pas "réfléchir": flagellez moi, je suis trop faible.

Circulez y'a rien à voir

alors que dire que ton inconscient manoeuvre au contraire très habilement et de manière très futée pour t'amener à souffrir, ça, ça te pose en actrice de toi-même et ça te permet de te remettre en question. Mais c'est plus compliqué que "je suis faible"

moi je ne suis pas contre du tout les AD ou autres béquilles chimiques, quand il faut, il faut, mais ça ne remplacera JAMAIS une psychothérapie. Donc j'espère de tout coeur que tu vas surtout continuer/commencer une psychothérapie pour comprendre ton problème de fond, qui n'a rien à voir avec la sérotonine :( là aussi, ça serait commode, mais non :(

Courage à toi
Sebastien1979, Kael ont aimé ça
par ameenpeine
#1283321
Paige a écrit : 20 mai 2018, 10:37 Bonjour amenpeine

c'est intéressant, car quand tu as rebondi à mon message (et je te remercie pour ça) tu as "traduit" par "faiblesse", ou "tort", j'ai été faible, j'ai eu tort....

mais moi je n'ai jamais parlé de ça :shock: ;)

est-ce que quand tu as l'appendicite, tu dirais "arg je suis trop faible, j'ai pas été foutue de pas tomber malade!" non, donc pourquoi le dire en ce qui concerne nos névroses psys. Tu fais ce que tu peux, comme nous tous, moi j'ai essayé (avec mes maigres moyens car je ne suis PAS psy) de te dire "pourquoi" tu étais sous son emprise , mais ce n'était en aucun cas un jugement de ma part et encore moins un reproche...

il faut "juste" sortir du déni: quand tu prends conscience qu'il n'y a pas de bourreau sans victime consentante, tu avances. Prendre conscience, que sans le savoir, inconsciemment, involontairement, tu es une victime consentante, peut te permettre, à mon avis, d'avancer, et de sortir de CE (et des autres que tu ne manqueras pas de reproduire) schéma toxique

mais il ne faut absolument pas le voir en terme de faute ou de faiblesse, car ça aussi, c'est une façon bien commode (inconsciente et involontaire, encore) de ne pas "réfléchir": flagellez moi, je suis trop faible.

Circulez y'a rien à voir

alors que dire que ton inconscient manoeuvre au contraire très habilement et de manière très futée pour t'amener à souffrir, ça, ça te pose en actrice de toi-même et ça te permet de te remettre en question. Mais c'est plus compliqué que "je suis faible"

moi je ne suis pas contre du tout les AD ou autres béquilles chimiques, quand il faut, il faut, mais ça ne remplacera JAMAIS une psychothérapie. Donc j'espère de tout coeur que tu vas surtout continuer/commencer une psychothérapie pour comprendre ton problème de fond, qui n'a rien à voir avec la sérotonine :( là aussi, ça serait commode, mais non :(

Courage à toi
Merci Page pour ta réponse, je n’ai pas vu le problème sous cet angle de victime consentante mais tu as raison. Inconsciemment je devais accepter sa mal traitance en revenant à chaque fois vers lui. Je pense aussi et j’en ai parlé avec le psy que je souffre d’une peur de l’abandon. Quand on m’abandonne, je souffre beaucoup et je m’accroche à la personne (bien qu’elle soit mauvaise pour moi) juste pour ne pas me sentir rejetée. Je me rends compte que je trimballe pleins de failles à laquelle s’il faudrait remédier. Le plan du psy est de réguler le taux de la sérotonine et ensuite faire une thérapie en traitant le problème de fond. Elle dit que dans un mois j’irai beaucoup mieux et je l’espère de tout mon cœur
par ameenpeine
#1283324
Albane06 a écrit : 20 mai 2018, 09:58
. Elle m’a dit ce n’est qu’apres avoir stabilisé cette hormone que vous verrez les choses autrement, que m’ecouteriez entièrement.
Peut etre qu'alors tu ecouteras ce qhe tous te disent.
Sand Paige Moi....ta psy...

Ce qui est dingue, enfin ce qui me rend dingue, c'est que tu ne prends que ce qui va dans ton sens dans ce que te dis ta psy ou nous, et dès que ça te chiffonne... c'est non mais....

Fais comme te dis ta psy.

Bonne continuation
C’est dans le programme Albane, je fais comme m’a dit la psy tout comme je vous lis attentivement et prends en compte vos conseils, même si tu pense le contraire ;) Après avoir franchi la première étape, à savoir ne plus me poser de questions concernant son comportement, je suis à l’etape de l’acceptation. Je fais un travail énorme pour accepter cet état de fait, à certains moments c’est dur mais je m’accroche. Mon objectif avant de revoir le psy dans un mois est de me débarrasser de ce poids sur le coeur et de cette douleur. En ce moment je ne travaille pas beaucoup, je ne fais que dormir et regarder des séries, ça me permet de m’occuper l’esprit.
Avatar du membre
par Paige
#1283353
ameenpeine a écrit : 20 mai 2018, 20:43
Merci Paige pour ta réponse, je n’ai pas vu le problème sous cet angle de victime consentante mais tu as raison. Inconsciemment je devais accepter sa mal traitance en revenant à chaque fois vers lui. Je pense aussi et j’en ai parlé avec le psy que je souffre d’une peur de l’abandon. Quand on m’abandonne, je souffre beaucoup et je m’accroche à la personne (bien qu’elle soit mauvaise pour moi) juste pour ne pas me sentir rejetée. Je me rends compte que je trimballe pleins de failles à laquelle s’il faudrait remédier. Le plan du psy est de réguler le taux de la sérotonine et ensuite faire une thérapie en traitant le problème de fond. Elle dit que dans un mois j’irai beaucoup mieux et je l’espère de tout mon cœur
J'irais même plus loin: les gens qui souffrent d'un syndrome d'abandon, (inconsciemment toujours hein, je ne le précise pas à chaque fois mais ça va de soi), qui vient de l'enfance (ce qui est le cas dans 99,999999% des cas, à la louche) essaient de "réparer" cette blessure d'abandon et pour ce faire, ils s'attachent à des gens abandonniques en se disant "là je vais le garder! et ça réparera ma blessure d'enfant où je n'ai pas pu garder un père/mère/frère/animal, etc..." mais bien sûr ça ne se passe jamais comme ça, car si la personne est abandonnique, c'est qu'elle va nous abandonner, et nous-même pour "valider" notre schéma de victime, il FAUT qu'on se fasse abandonner, donc les deux réunis font que BIEN SUR nous nous faisons abandonner, ce qui ne fait que renforcer le syndrome d'abandon et donc le besoin de réparation, et hop, c'est le cercle vicieux des relations toxiques....

et je t'assure qu'en l'occurrence je sais parfaitement de quoi je parle, les AD ne guérissent personne du syndrome d'abandon. d'abord personne ne guérit d'un syndrome d'abandon, on apprend à vivre avec, à se connaître pour reconnaitre et donc éviter les relations à risque, mais c'est loin d'avoir 100% de réussite :mrgreen: mais bon, même dans les quelques pourcentages d'echec, on reconnait très vite notre "erreur" et on fuit au lieu de s'enfoncer

les AD, comme leur nom l'indique, soigne....la dépression. Tu peux souffrir de dépression sans syndrome d'abandon et vice versa, je ne suis pas psy, je ne me permettrais donc pas de mettre en cause le diagnostic de dépression de ta psy.

En revanche, dire "avec les AD je serais drôlement plus heureuse" je te dis tout de suite que non :/ si tu souffres réellement d'un syndrome d'abandon, les AD ne changeront RIEN à cela. Les AD pourront changer ton humeur très triste, éventuellement aussi un peu ton anxiété, pourront te permettre de te projeter dans l'idée d'un avenir, bref, pourront jouer sur ce qui joue sur la dépression, mais pas sur ton SA

Ensuite dire "on attend que les AD fassent effet puis on fera une psychothérapie" c'est un peu comme dire "je te donne du paracétamol pour l'appendicite, puis ensuite je t'opérerais" pourquoi attendre? les deux peuvent (doivent) se faire ensemble

et enfin, moi de l'extérieur, à te lire, tu ne me parais pas du tout en dépression, tu me parais terriblement anxieuse, et pour ça, les AD aussi, seront relativement inefficaces....entends moi bien, je ne dis pas ça du tout pour contredire ta psy, elle est plus compétente que moi, je te dis ça car tu as l'air d'en attendre des "miracles" et je sais comment ça marche: si dans 20 jours tu ne vas pas mieux, tu seras encore plus au fond du trou...donc je préfère te prévenir que pour moi, d'après moi, à tort j'espère, les AD ne régleront absolument rien à ton mal être :/
Albane06, Kael ont aimé ça
par ameenpeine
#1283392
Merci Paige pour ta réponse. Je dois t’avouer qu’elle m’inquiète un peu parce qu’elle semble parfaitement censée et je suis à un stade où en effet je cherche des miracles, à savoir me débarrasser de cette douleur omniprésente et accepter totalement, sans doute ou rechute, ce qui m’est arrivé et dont je suis en partie responsable (victime consentante). J’ai pensé à des priorités, des choses à accomplir en premier, tu me donneras ton avis.... la première chose que je souhaite est de me libérer de cette souffrance et oublier complètement mon ex, ne plus rien ressentir pour lui. Je voudrais retrouver le sourire et être en paix avec cette histoire ( être indifférente en somme). La deuxième chose est de traiter le problème de fond, à savoir ma peur de l’abadon et la position de victime et je suis d’accord, les AD n’aideront pas, un long travail sur moi même maintenant. J’ai peur de me mentir à moi même et me retrouver à la même étape dans un mois parce que je n’aurais pas réglé mon problème d’abandon et que c’est lié à mon mal être actuel. Ça peut paraître inconscient ou stupide comme réflexion, tout ce que je désire à l’heure actuelle est d’oublier mon ex et ce qu’il m’a fait... sinon encore une fois merci pour ton retour, tu n’es pas psy mais tes réflexions et remarques sont d’une grande profondeur
par sandstorm
#1283399
il est impossible de régler un problème relatif au mode de fonctionnement psychique en un claquement des doigts. néanmoins la psychothérapie permet dans un premier temps de donner des pistes, une sorte deb boussole ce qui permet de sortir de cette douleur (du moins partiellement) parce que l'on voit que l'on commence à avoir les clés pour aller de l'avant.

bref il semble qu'il faut tout simplement commencer une psychothérapie et ne pas se contenter d'antidépresseurs.
tu comptes aller voir la même psychiatre ou bien tu va aller voir un autre psy?
quoi qu'il en soit, plus vite tu entames la thérapie, mieux ça sera pour toi ;)
par ameenpeine
#1283406
sandstorm a écrit : 21 mai 2018, 21:26 il est impossible de régler un problème relatif au mode de fonctionnement psychique en un claquement des doigts. néanmoins la psychothérapie permet dans un premier temps de donner des pistes, une sorte deb boussole ce qui permet de sortir de cette douleur (du moins partiellement) parce que l'on voit que l'on commence à avoir les clés pour aller de l'avant.

bref il semble qu'il faut tout simplement commencer une psychothérapie et ne pas se contenter d'antidépresseurs.
tu comptes aller voir la même psychiatre ou bien tu va aller voir un autre psy?
quoi qu'il en soit, plus vite tu entames la thérapie, mieux ça sera pour toi ;)
Merci sandstorm pour ton retour, je pense changer de psy, même si celle-ci a l’air bien, elle reste une neuropsychiatre, donc plus portée sur la médication que sur la thérapie. Elle m’a néanmoins expliqué que la prise de l’AD devait être de courte durée et qu’il a été prescrit seulement à cause de quelques symptômes qui disparaîtront dans à peu près un mois. J’ai le choix entre attendre le rdv que j’ai pris mais seulement dans quelques mois ou reprendre les recherches. Je le ferai dès demain. Il faut que je bouge un peu en plus, je passe mes journées à dormir quand je ne travaille. Rien que l’idée de sortir me fatigue. Objectif: sortir demain faire les courses
Avatar du membre
par Paige
#1283418
ameenpeine a écrit : 21 mai 2018, 21:06 Merci Paige pour ta réponse. Je dois t’avouer qu’elle m’inquiète un peu parce qu’elle semble parfaitement censée et je suis à un stade où en effet je cherche des miracles, à savoir me débarrasser de cette douleur omniprésente et accepter totalement, sans doute ou rechute, ce qui m’est arrivé et dont je suis en partie responsable (victime consentante). J’ai pensé à des priorités, des choses à accomplir en premier, tu me donneras ton avis.... la première chose que je souhaite est de me libérer de cette souffrance et oublier complètement mon ex, ne plus rien ressentir pour lui. Je voudrais retrouver le sourire et être en paix avec cette histoire ( être indifférente en somme). La deuxième chose est de traiter le problème de fond, à savoir ma peur de l’abadon et la position de victime et je suis d’accord, les AD n’aideront pas, un long travail sur moi même maintenant. J’ai peur de me mentir à moi même et me retrouver à la même étape dans un mois parce que je n’aurais pas réglé mon problème d’abandon et que c’est lié à mon mal être actuel. Ça peut paraître inconscient ou stupide comme réflexion, tout ce que je désire à l’heure actuelle est d’oublier mon ex et ce qu’il m’a fait... sinon encore une fois merci pour ton retour, tu n’es pas psy mais tes réflexions et remarques sont d’une grande profondeur
Bonjour Ameenpeine, comme je t'ai dit je ne suis pas psy, et si tu te sens bien avec cette neuropsy (dénomination médicale qui n'existe plus en france du reste...), continue avec elle; après tu peux aussi très bien en parallèle voir quelqu'un d'autre aussi, si elle ne t'a donné qu'un rdv dans un mois, j'ai vu deux psys en parallèle pendant quelques mois, et les deux savaient que je les consultais hein, ce sont des pratiques "possibles" car les thérapies peuvent être complémentaires parfois. Bon après j'ai fait un choix, mais je veux dire par là que ce qui est important c'est que tu te sentes bien et en confiance avec un thérapeuthe, c'est important et peu importe ce que moi ou d'autre ici en pense si toi tu te sens bien

comme je t'ai dit mon message était plutôt une "mise en garde" sur le "ça va aller bien dans un mois" mais je n'aurais peut-être pas du le dire...
la première chose que je souhaite est de me libérer de cette souffrance et oublier complètement mon ex, ne plus rien ressentir pour lui.
Je te comprends et pourtant je pense que tu comprends aussi que c'est pourtant sûrement une des dernières choses qui t'arrivera et pas une des premières dans une thérapie sur le SA...

En principe, on commence déjà à essayer de comprendre pourquoi et comment le SA s'est installé...puis on essaie de comprendre comment on l'entretient gaillardement adulte, puis on essaie là de se détacher de la souffrance installée, et puis enfin, on essaie d'apprendre à éviter dans le futur des rencontres "à risque"....c'est long, mais ça vaut le coup
. Il faut que je bouge un peu en plus, je passe mes journées à dormir quand je ne travaille. Rien que l’idée de sortir me fatigue.
ça pour le coup, c'est un des symptomes de la dépression.

Donne toi des objectifs RAISONNABLE, ta tête ton corps sont fatigués, il faut aussi respecter cette fatigue. Le "mais bouge toi enfin! " a ses limites, parfois on se sent comme si un camion nous avait roulé sur le corps et ce n'est pas une question de volonté, on ne peut juste pas faire plus.

Donc donne toi des objectifs raisonnables et qui te font du plaisir: ça peut être 10 min de promenade au soleil, ou aller voir un film qui te fait envie, ou aller voir une copine (1h ou 2, pas plus), ne culpabilise pas d'être malheureuse. Comme m'avait dit mon psy, inutile de se rajouter des doubles peines à notre chagrin...

Courage à toi
par ameenpeine
#1283439
Bonsoir Paige, je compte voir un thérapeute cette fois-ci, je prospecte toujours. Celle chez qui j’ai rdv dans 2 mois est psychiatre aussi, inutile d’attendre le rdv à mon avis. Je souffre du SA depuis longtemps et j’ai déjà été quittée, ça m’a fait souffrir mais jamais de cette manière. Ces hommes, je les ai oubliés et j’ai gardé de bonnes relations avec certains d’entre eux. Certains ont voulu reprendre, j’ai refusé à chaque fois , plus de sentiments. La peur de l’abandon est restée et je souffre quand on me quitte mais ces hommes je les oublie, c’est pour ça que je pense qu’il faut à tout prix aller mieux pour être plus sereine quand j’aurais à traiter le SA. J’ai peut être tort, en ce moment je ne suis pas apte à analyser les choses objectivement et à prendre les décisions qui s’imposent. Je suis dans un creux.... aujourd’hui je suis sortie pour aller voir une copine, ça m’a fait du bien mais re vide et mal être sitôt rentrée à la maison.
par ameenpeine
#1283440
Quand je dis mieux, c’est oublier mon ex et me débarrasser de la douleur. C’est mon premier objectif, je l’atteindrai à condition de faire une bonne thérapie je crois. Aujourd’hui ma copine m’a dit une chose qui m’a scotchée et j’ai immédiatement pensé à toutes ces personnes qui ont eu la gentillesse de me répondre ici. Elle m’a dit machin, tu aimes souffrir, inconsciemment tu recherches ce sentiment, cet état. Je lui ai répondu qu’au contraire je déteste l’etat dans lequel je suis et je souhaite en sortir au plus vite. Elle a fini par me dire tu savais que cet homme était mauvais pour toi mais tu es restée quand même. Elle doute également que j’aime vraiment cette personne. Serait-ce possible ?
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par Albane06
#1283442
ameenpeine a écrit : 22 mai 2018, 22:41 Quand je dis mieux, c’est oublier mon ex et me débarrasser de la douleur. C’est mon premier objectif, je l’atteindrai à condition de faire une bonne thérapie je crois. Aujourd’hui ma copine m’a dit une chose qui m’a scotchée et j’ai immédiatement pensé à toutes ces personnes qui ont eu la gentillesse de me répondre ici. Elle m’a dit machin, tu aimes souffrir, inconsciemment tu recherches ce sentiment, cet état. Je lui ai répondu qu’au contraire je déteste l’etat dans lequel je suis et je souhaite en sortir au plus vite. Elle a fini par me dire tu savais que cet homme était mauvais pour toi mais tu es restée quand même. Elle doute également que j’aime vraiment cette personne. Serait-ce possible ?
Relis ce que je m'évertue à te dire, et ce que Paige te dis autrement

Tu dis être victime du SA... c'est un rapport à nos objets primaires d'attachement. Et comme te l'as expliqué Paige tu trouves ton compte dans l'abandon qui te conforte dans ton rôle et te rassure.
Tant que tu n'auras pas accepté ce que ça implique et cessé de re chercher cette situation d'abandon qui te conforte dans ton rôle tu persisteras dans ton déni et tu auras du mal à aller mieux.
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