- 09 avr. 2018, 20:29
#1280308
Bonjour tout le monde !
Ça fait un petit moment que je me promène sur ce forum, à vous lire, et aujourd'hui je ressens l'envie/besoin de vous raconter ma petite histoire. Je ne sais pas trop ce que je cherche, déjà soulager mon coeur et ma tête, et puis si vous avez des conseils ou vivez une situation similaire, je vous écoute (lis) avec plaisir! D'avance milles excuses si c'est long, il y a beaucoup à dire.
Lui et moi nous étions ensemble depuis 6 ans. Nous avons respectivement 23 et 24 ans. Notre histoire en elle-même était déjà compliquée, car il travaille pour mon papa. C'est d'ailleurs là que nous nous sommes rencontrés. ^^ Lorsque nous étions ensemble depuis 1 an et demi, il a eu de gros problèmes familiaux et s'est retrouvé à la rue. Mes parents ont alors accepté de l'héberger pour quelques mois, qui se sont transformés en 3 ans.. Nous étions (trop) jeunes, et on a pas su gérer la vie en commun. On a eu de gros pb, de communication, puis de sexe. On avait pas d'intimité, pas la possibilité de s'engueuler sainement, puis il vivait chez ses beaux-parents ce qui n'a pas aidé à ce qu'il soit à l'aise. On s'aimait, ça c'est certain, mais on a pas su gérer nos pb au fur et à mesure, et ils ont pris de l'ampleur.
Un jour, il a fini par obtenir son crédit, acheter sa maison et déménager. On a cru que tous nos soucis se résoudraient d'eux-même. Grave erreur. On s'est rapidement retrouvés en rupture de communication, même si on s'aimait tjs. Ça a mené à une "tromperie" virtuelle de sa part (il ne s'est jamais rien passé physiquement, mais le rapprochement par message c'était déjà une forme de tromperie) et à une mini rupture. On a crié, on a pleuré, mais très vite on s'est remis ensemble. On s'aimait, donc on pouvait tout arranger.
Une précision : face aux soucis qu'on a traversés, j'ai fini par adopter un rôle de "mère" (absente chez lui) face à lui, très castratrice et exigeante. Il y avait clairement un déséquilibre des forces entre nous et on a beau en avoir parlé à maintes reprises, on arrivait pas (JE n'arrivais pas) à reprendre une place normal de copine.
On a donc encore vécu un peu plus d'1 an en couple, des hauts, des bas, on envisageait l'avenir, on parlait mariage et emménagement. Mais j'avais perdu confiance en moi (encore plus qu'avant), et en lui. J'ai jamais vraiment réussi à oublier la tromperie.
Au mois de septembre de cette année, je suis partie en Erasmus (études à l'étranger). C'était prévu, c'était pour mon cursus scolaire (dernière année d'études supérieures). Malheureusement, sa maman est décédée peu de temps avant, le départ tombait mal. Très vite, il est tombé dans une grosse déprime, il s'isolait de tt le monde, y compris de moi. C'était dispute sur dispute. C'était une période horrible. Je suis rentrée fin octobre une semaine, j'ai espionné et cru qu'il me trompait à nouveau, alors je suis allée chez lui en son absence reprendre mes affaires. Je voulais le faire réagir, lui qui me gardait à distance, je ne savais plus quoi faire. Aujourd'hui je réalise que ça n'était pas la chose à faire, puisque je ne voulais pas d'une rupture, mais c'est trop tard. Il a pris cette action comme un abandon, d'autant plus qu'il n'y avait pas de tromperie, c'était "pour rien".
On a essayé de discuter et de rester ensemble mais il ne savait plus où il en était, bref, en décembre il a cessé de répondre à mes sms. C'était LA rupture.
Après quelques interdits (supplications essentiellement), je suis entrée en silence radio. Nous avons passé les fêtes sans nouvelles l'un de l'autre pour la première fois depuis 6 ans. La douleur est encore présente rien que d'en parler. Avant de repartir en Erasmus, je lui avait écrit une lettre que je lui ai envoyée. Il m'a directement contactée par message pour me dire que je lui manquait, que contrairement à ce qu'il aurait cru notre séparation ne le soulageait pas, qu'il souffrait tjs autant, à cela ajouté la douleur de notre rupture. On est restés brièvement en contact mais mes espionnages me laissaient tjs de sérieux doutes.
Je suis rentrée mi janvier. On s'est revus pour tout mettre à plat. C'était important et ça nous a aidé. On a dérapé et couché ensemble. Ça ne s'est pas reproduit. Il travaille toujours pour mon papa, et moi aussi au moins une fois par semaine. Donc on se croise régulièrement. Depuis 3 mois, on a eu des disputes, des discussions, à maintes reprises. On s'aime toujours, c'est le plus dur. On a bien cru tous les deux qu'on était juste en manque de présence et de complicité, mais samedi dernier lors d'une conversation en tête à tête au sujet de "nous", on s'est embrassés, beaucoup. Il m'a dit qu'il m'aimait, que je lui manquais. Qu'il n'aimait que moi. On parle d'une éventuelle remise en couple, mais depuis 3 mois ça stagne.
S'il avait vraiment voulu une remise en couple, je me dis que ce serait déjà fait. Bien sûr il y a des choses qui font peur: retomber dans nos anciens travers, puis c'est pas facile pour lui, son patron est son ancien beau-père (c'est une petite entreprise familiale), être réintroduit auprès de son ancienne belle-famille (il a peur de leur jugement, ils ont été en quelque sorte des "parents" pendant 3 ans et il sait qu'il m'a fait souffrir). Il me dit qu'il ne veut pas jouer avec moi, pas me faire souffrir, mais j'ai tellement peur d'être blessée à nouveau que j'ai du mal de lui faire confiance. Sa vie a bien sur changé (nous avons tous les deux changé), il a des amiEs dans son entourage et j'ai bcp de mal avec ça.
Je ne sais plus quoi faire. Je l'aime, je le veux lui, mais pas à n'importe quel prix. Il dit vouloir qu'on prenne notre temps, en un sens il a raison, mais on en a déjà tellement perdu du temps (je suis une impatiente dans l'âme ). L'avoir dans mon entourage me ramène encore plus toujours à lui. Cette séparation de l'homme que j'aime est si dure... Lorsqu'on se voit (au boulot, on reste régulièrement seuls à la fin pour discuter), on est vraiment très complice. En certaines choses on agit presque encore comme un couple (il m'achète un sandwich sur l'heure de midi, il connait mes goûts alors me surprend tjs positivement, parfois lorsque j'arrive il m'a apporté des bonbons que j'adore). Et puis il y a tjs de l'attraction physique entre nous. Lorsque je le sms, il répond toujours, et presque immédiatement. Mais il vient peu vers moi par message, en tout cas pas autant que moi je le voudrais.
J'ai peur qu'il ne me respecte plus, même s'il ne dit rien en ce sens. J'ai peur qu'il me garde sous le coude, même s'il m'a récemment dit en pleurant qu'il m'aimait. Je suis constamment partagée entre m'accrocher à lui et patienter qu'on soit prêts pour une nouvelle histoire, et m'enfuir pour cesser d'être malheureuse de la séparation d'avec lui (est ce que couper le contact et fuir m'aiderait vraiment au fond?).
Bien sûr je vis, je sors, je vois des amis, je tente de profiter au mieux malgré cette période de rédaction de mémoire de fin d'étude Les restes de notre ancienne relation, de nos anciennes habitudes, s'étiolent peu à peu, et pourtant nos sentiments restent, toujours aussi forts. Qu'est ce qui le retient alors?
Voilà. Je n'ai lu aucun témoignage dans lequel les 2 personnes n'ont à aucun moment cessé de s'aimer, alors je n'arrive pas à transposer. Je sais que c'était très long, désolée Je remercie ceux qui auront eu le courage de lire ce pavé, et tous ceux qui commenteront.
Ça fait un petit moment que je me promène sur ce forum, à vous lire, et aujourd'hui je ressens l'envie/besoin de vous raconter ma petite histoire. Je ne sais pas trop ce que je cherche, déjà soulager mon coeur et ma tête, et puis si vous avez des conseils ou vivez une situation similaire, je vous écoute (lis) avec plaisir! D'avance milles excuses si c'est long, il y a beaucoup à dire.
Lui et moi nous étions ensemble depuis 6 ans. Nous avons respectivement 23 et 24 ans. Notre histoire en elle-même était déjà compliquée, car il travaille pour mon papa. C'est d'ailleurs là que nous nous sommes rencontrés. ^^ Lorsque nous étions ensemble depuis 1 an et demi, il a eu de gros problèmes familiaux et s'est retrouvé à la rue. Mes parents ont alors accepté de l'héberger pour quelques mois, qui se sont transformés en 3 ans.. Nous étions (trop) jeunes, et on a pas su gérer la vie en commun. On a eu de gros pb, de communication, puis de sexe. On avait pas d'intimité, pas la possibilité de s'engueuler sainement, puis il vivait chez ses beaux-parents ce qui n'a pas aidé à ce qu'il soit à l'aise. On s'aimait, ça c'est certain, mais on a pas su gérer nos pb au fur et à mesure, et ils ont pris de l'ampleur.
Un jour, il a fini par obtenir son crédit, acheter sa maison et déménager. On a cru que tous nos soucis se résoudraient d'eux-même. Grave erreur. On s'est rapidement retrouvés en rupture de communication, même si on s'aimait tjs. Ça a mené à une "tromperie" virtuelle de sa part (il ne s'est jamais rien passé physiquement, mais le rapprochement par message c'était déjà une forme de tromperie) et à une mini rupture. On a crié, on a pleuré, mais très vite on s'est remis ensemble. On s'aimait, donc on pouvait tout arranger.
Une précision : face aux soucis qu'on a traversés, j'ai fini par adopter un rôle de "mère" (absente chez lui) face à lui, très castratrice et exigeante. Il y avait clairement un déséquilibre des forces entre nous et on a beau en avoir parlé à maintes reprises, on arrivait pas (JE n'arrivais pas) à reprendre une place normal de copine.
On a donc encore vécu un peu plus d'1 an en couple, des hauts, des bas, on envisageait l'avenir, on parlait mariage et emménagement. Mais j'avais perdu confiance en moi (encore plus qu'avant), et en lui. J'ai jamais vraiment réussi à oublier la tromperie.
Au mois de septembre de cette année, je suis partie en Erasmus (études à l'étranger). C'était prévu, c'était pour mon cursus scolaire (dernière année d'études supérieures). Malheureusement, sa maman est décédée peu de temps avant, le départ tombait mal. Très vite, il est tombé dans une grosse déprime, il s'isolait de tt le monde, y compris de moi. C'était dispute sur dispute. C'était une période horrible. Je suis rentrée fin octobre une semaine, j'ai espionné et cru qu'il me trompait à nouveau, alors je suis allée chez lui en son absence reprendre mes affaires. Je voulais le faire réagir, lui qui me gardait à distance, je ne savais plus quoi faire. Aujourd'hui je réalise que ça n'était pas la chose à faire, puisque je ne voulais pas d'une rupture, mais c'est trop tard. Il a pris cette action comme un abandon, d'autant plus qu'il n'y avait pas de tromperie, c'était "pour rien".
On a essayé de discuter et de rester ensemble mais il ne savait plus où il en était, bref, en décembre il a cessé de répondre à mes sms. C'était LA rupture.
Après quelques interdits (supplications essentiellement), je suis entrée en silence radio. Nous avons passé les fêtes sans nouvelles l'un de l'autre pour la première fois depuis 6 ans. La douleur est encore présente rien que d'en parler. Avant de repartir en Erasmus, je lui avait écrit une lettre que je lui ai envoyée. Il m'a directement contactée par message pour me dire que je lui manquait, que contrairement à ce qu'il aurait cru notre séparation ne le soulageait pas, qu'il souffrait tjs autant, à cela ajouté la douleur de notre rupture. On est restés brièvement en contact mais mes espionnages me laissaient tjs de sérieux doutes.
Je suis rentrée mi janvier. On s'est revus pour tout mettre à plat. C'était important et ça nous a aidé. On a dérapé et couché ensemble. Ça ne s'est pas reproduit. Il travaille toujours pour mon papa, et moi aussi au moins une fois par semaine. Donc on se croise régulièrement. Depuis 3 mois, on a eu des disputes, des discussions, à maintes reprises. On s'aime toujours, c'est le plus dur. On a bien cru tous les deux qu'on était juste en manque de présence et de complicité, mais samedi dernier lors d'une conversation en tête à tête au sujet de "nous", on s'est embrassés, beaucoup. Il m'a dit qu'il m'aimait, que je lui manquais. Qu'il n'aimait que moi. On parle d'une éventuelle remise en couple, mais depuis 3 mois ça stagne.
S'il avait vraiment voulu une remise en couple, je me dis que ce serait déjà fait. Bien sûr il y a des choses qui font peur: retomber dans nos anciens travers, puis c'est pas facile pour lui, son patron est son ancien beau-père (c'est une petite entreprise familiale), être réintroduit auprès de son ancienne belle-famille (il a peur de leur jugement, ils ont été en quelque sorte des "parents" pendant 3 ans et il sait qu'il m'a fait souffrir). Il me dit qu'il ne veut pas jouer avec moi, pas me faire souffrir, mais j'ai tellement peur d'être blessée à nouveau que j'ai du mal de lui faire confiance. Sa vie a bien sur changé (nous avons tous les deux changé), il a des amiEs dans son entourage et j'ai bcp de mal avec ça.
Je ne sais plus quoi faire. Je l'aime, je le veux lui, mais pas à n'importe quel prix. Il dit vouloir qu'on prenne notre temps, en un sens il a raison, mais on en a déjà tellement perdu du temps (je suis une impatiente dans l'âme ). L'avoir dans mon entourage me ramène encore plus toujours à lui. Cette séparation de l'homme que j'aime est si dure... Lorsqu'on se voit (au boulot, on reste régulièrement seuls à la fin pour discuter), on est vraiment très complice. En certaines choses on agit presque encore comme un couple (il m'achète un sandwich sur l'heure de midi, il connait mes goûts alors me surprend tjs positivement, parfois lorsque j'arrive il m'a apporté des bonbons que j'adore). Et puis il y a tjs de l'attraction physique entre nous. Lorsque je le sms, il répond toujours, et presque immédiatement. Mais il vient peu vers moi par message, en tout cas pas autant que moi je le voudrais.
J'ai peur qu'il ne me respecte plus, même s'il ne dit rien en ce sens. J'ai peur qu'il me garde sous le coude, même s'il m'a récemment dit en pleurant qu'il m'aimait. Je suis constamment partagée entre m'accrocher à lui et patienter qu'on soit prêts pour une nouvelle histoire, et m'enfuir pour cesser d'être malheureuse de la séparation d'avec lui (est ce que couper le contact et fuir m'aiderait vraiment au fond?).
Bien sûr je vis, je sors, je vois des amis, je tente de profiter au mieux malgré cette période de rédaction de mémoire de fin d'étude Les restes de notre ancienne relation, de nos anciennes habitudes, s'étiolent peu à peu, et pourtant nos sentiments restent, toujours aussi forts. Qu'est ce qui le retient alors?
Voilà. Je n'ai lu aucun témoignage dans lequel les 2 personnes n'ont à aucun moment cessé de s'aimer, alors je n'arrive pas à transposer. Je sais que c'était très long, désolée Je remercie ceux qui auront eu le courage de lire ce pavé, et tous ceux qui commenteront.