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Si le coeur vous en dit, racontez-nous votre histoire en détails
par blur
#1275146
Bonjour Manu,

Personnellement, je trouve ton introspection très intéressante. Ne sois pas dans l'auto flagellation . Je ne remets pas en doute ta sincèrité et je trouve très touchants tes messages.

Seulement, une chose à comprendre, c'est que la plupart, sinon toutes nos actions sont dirigées vers le moyen de "survivre" le mieux possible dans notre monde et que l'on peut créer de manière plus ou moins inconsciente des mécanismes pour s'empêcher de souffrir (mécanismes de défense).

Appliqué à toi, cela peut expliquer le refoulement de la colère par exemple.
Je développerai plus longuement plus tard,

Courage pour ce passage de ta vie pas facile
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par ManuKanti
#1282076
Rebonjour à tous :),
je ré-ouvre mon modeste sujet si quelqu'un passe encore par là et qu'il avait lu mes pavés indigestes...
Bon ça fait presque trois mois depuis le dernier message en fait, pfiou. J'avais presque guéri. Presque.
Et mon ex est revenue. J'allais m'en aller, j'étais déterminé à l'oublier, je m'étais même surpris en rencontrant une chouette fille dont j'estimais qu'elle ne serait pas un pansement...
Pendant que mon ex se rendait compte qu'elle m'aimait toujours. Elle m'a appelé un soir en larmes, je ne l'avais jamais entendue si triste. Je suis allée la voir et elle m'a avoué qu'elle avait toujours eu des sentiments. Ça m'a fait l'effet d'une piqûre de rappel, à la fois douce et amère. Pour rappel, elle était partie en Erasmus en Pologne, où elle m'avait trompé, moi pardonné, puis m'avait quitté assez violemment pour finir en couple avec un polonais.
Je ne sais pas si elle a eu peur que je la quitte "vraiment" ce soir-là. "Vraiment" dans le sens où je disparaissais de sa vie pour de bon, parce que je ne concevais pas les choses autrement. Mais en tous cas ça a fait l'effet d'un électrochoc en moi et j'ai replongé, je suis retombé dans ses bras. C'était tellement fort et j'avais toujours des sentiments. J'en aurai toujours de toute façon.
Ça fait maintenant quelques semaines que nous nous revoyons régulièrement. Nous avions des problèmes c'est sûr, mais nous discutons aujourd'hui énormément. Et tout se passe bien, nous prenons tous les deux beaucoup de plaisir à être ensemble et nous arrivons même à rire du passé. J'ai grandi après tout ça (cf. mon histoire) et elle aussi me semble avoir sincèrement mûri, ce que j'attendais plus ou moins à l'origine. Alors nous voilà amoureux, réunis mais ne pouvant pas nous remettre en couple.

Pourquoi ?
Parce qu'elle est en couple avec ce polonais dont elle est amoureuse aussi. J'espère que vous ne me jugerez pas. Je me retrouve dans un triangle dont nous sommes tous deux seuls à avoir conscience. De ce point de vue, elle le trompe. Je suis maintenant son secret. Je me sens perdu et pour tout avouer, je ne sais pas comment je fais pour accepter cette situation. Enfin si je sais... L'amour. Même vis-à-vis de ce gars, que je ne porte pas dans mon cœur, parce que dans n'importe quel autre contexte je ne ferais jamais ça. Pour l'instant, j'arrive à faire avec alors que ça aurait été impensable il y a quelques mois... Parce que j'ai retrouvé celle que je voudrais désormais avoir à mes côtés pour la vie, parce qu'elle a changé, alors je me dis que je peux patienter en attendant son choix. Même si je suis persuadé que je vais perdre dans l'histoire. Elle dit nous aimer tous les deux. D'une manière différente. La sécurité contre l'exotisme ? Après toutes nos discussions, elle a voulu le quitter la semaine dernière et a finalement fait marche arrière. Je me disais qu'elle était sincère. Mais pour l'instant elle ne peut pas. Elle dit avoir peur de perdre sa "liberté" trop rapidement avec moi et elle est indécise. Toujours la même chose. Elle a 22 ans, est-ce que l'âge est le seul bon déterminant de la peur de l'engagement ? Je ne pense pas. Je crois qu'elle sera toujours comme ça. Mais en même temps je sais qu'elle a des grandes aspirations à construire quelque chose de stable, de durable, de serein, et je m'en voudrais juste de ne pas être-là à ce moment.
D'une certaine manière, je crois que la situation lui plaît pour l'instant. Dans ses mots, je suis "la maison" et il est "la plage". Je suis rassurant et protecteur, et il est "rafraîchissant". Mais je sais que je suis tout ça aussi, et je lui dis que dans une maison, il y a aussi le grand jardin derrière, que c'est ça le plus beau, ce qu'on ne peut le voir que lorsqu'on prend un peu de temps pour s'en occuper. Je ne sais pas combien de temps va durer ce petit jeu, et pour l'instant c'est tolérable pour moi, mais je vais bientôt m'épuiser.

Je m'adresse à vos expériences. J'en ai assez de m'entendre dire "Je t'aime", même le plus sincèrement du monde, sans qu'il y ait plus de certitudes que le simple fait d'aimer. Tout ne repose que là-dessus dans notre "couple". Parfois ça me plaît, et parfois ça me pèse. Je ne veux pas la forcer à faire un choix parce que ça la rendrait malheureuse. Et pourtant j'aime être avec elle, je l'aime pour ce qu'elle est. Je ne sais pas si c'est réciproque et je ne sais pas combien de temps il lui faudra, ni ce qui va vraiment la pousser à faire un choix.

Elle n'arrivera pas à me quitter, et je n'en ai pas la force non plus. Nous nous respectons et c'est comme si c'était devenu plus dur désormais parce que nous avons mûri tous les deux et traversé ces épreuves. Comme si la voie était dégagée. Mais qu'elle se refusait encore à nous.

C'est flou... Mais que feriez-vous ? :(
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par CoKa
#1282079
Salut ManuKanti,
Je comprends ce que tu veux dire quand tu te dis capable de supporter la situation... Qu'est ce qu'on ferai pas desfois...
A mes yeux, dans l'état actuel, tu n'es là que pour lui tenir compagnie... Et à titre personnel je sais que je ne pourrai jamais être serein avec une fille comme ça dans ma vie, cette double vie qu'elle mène ça me hanterai. D'autant plus qu'actuellement elle est dans sa zone de confort, pourquoi elle en sortirai si toi tu l'accepte ?
Bref, je vais te donner mon avis.
J'aurais tendance a dire que tu devrais être toi même, mais là, il faut être stratégique en fonction de ce que tu veux... Je sais que c'est pas bien, il faut toujours être soit même, mais bon...

Si malgré tous ça tu souhaite récupérer cette personne alors ne lui impose pas de choix. Commence par être de plus en plus distant, et finalement dit lui que tu préfère arrêter là. Toi ce que tu veux c'est qu'elle le quitte, pas besoin de le lui dire. Elle y réfléchira dans son coin. Mais il faut que tu parte, et que tu ne revienne pas. Vraiment pas. il faut que tu lui montre ton désintérêt, parce que actuellement rien ne la pousse a faire un choix. Elle à ce qu'elle veut. Elle réfléchira seule dans son coin et elle reviendra ou pas, en fonction de si elle t'aime ou pas. Mais montre lui que finalement tu n'a peut être plus envie d'être avec elle.

De toute façon je pense sincèrement qu'à ce jeu c'est toi qui perdra, ou au "mieux", elle ce fera larguer par le polonais, elle te dira que c'est elle qui l'a largué et tu sera sa roue de secours... Moi je serai parti sans me retourner, mais toi apparemment tu as envie d'être avec elle. Alors impose lui ce choix indirectement en partant dans le plus grand des calmes. il faut qu'elle sente que tu parte non pas forcément parce que la situation t'agace, mais parce que toi tu n'est plus sûr de ce que tu ressens pour elle. Elle est pas naïve elle saura que c'est à cause de la situation, mais comme tu ne le lui aura pas dit, elle ce tourmentera probablement. Tu vas toucher son ego. Le problème c'est que si elle revient et que tu accepte, elle repartira surement, mais sans son polak...
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par Paige
#1282093
Tu es son amant, ni plus, ni moins. Comme il en existe des millions d'autres

le coup du "je vous aime tous les deux" (qui est sûrement parfaitement sincère, en effet, l'un n'empêche pas l'autre) et le "je suis perdu" est le classique de celui qui veut garder son amant/sa maitresse

en attendant, elle a un officiel, qui n'est pas toi, et tu es le casse-croûte entre deux

Il n'y a aucun jugement dans ce que je dis: ça peut te convenir d'être l'amant: un peu, beaucoup, toute une vie, c'est toi qui vois, en attendant, tu n'es pas sa priorité. Au mieux tu es une de ses deux priorités, mais en l'occurrence vu que tu n'es pas l'officiel, je dirais que tu es au mieux, sa 2ème priorité, après son officiel

si ça te convient, il n'y a rien à dire à ça

si ça ne te convient pas, tu dois la quitter. Il n'y a aucune méthode miracle qui fait remettre en priorité ce qui ne l'est pas

en plus elle te le dit tout à fait honnêtement tu es "la sécurité", comme dirait Oph, tu es donc son "doudou" , qu'elle n'a pas du tout envie de laisser, mais comme tout enfant, elle a aussi bien envie de grandir et d'aller voir ailleurs, tout en étant sûre que son doudou l'attendra toujours bien gentiment là où elle l'a posé

Elle joue sa partie, tu joues sa partie (et non la tienne) pourquoi se priverait-elle?

prends juste garde de ne pas perdre une foultitude d'années sur de belles déclarations, tu ne serais pas le 1er....le triangle amoureux c'est vieux comme le monde, quand on est un des sommets, on croit vivre un truc extraordinaire, exceptionnel, etc, quand on est à l'extérieur, on voit juste un truc assez triste :(

Courage à toi
par ManuKanti
#1282098
Merci pour vos réponses à tous les deux !

CoKa :
à titre personnel je sais que je ne pourrai jamais être serein avec une fille comme ça dans ma vie, cette double vie qu'elle mène ça me hanterai
Franchement à ce niveau je ne sais pas comment je fais. En fait, j'ai pris tellement cher en "acceptant" ses frasques quand elle était en Erasmus que la notion d'exclusivité a pété dans ma tête... C'est le bordel. J'ai l'impression que mes valeurs ont un peu explosées et il me faut du temps pour qu'elle se reconstruisent je crois.
Sinon je suis d'accord avec ton mode opératoire, de toute façon c'est ce qui va s'imposer tôt ou tard, parce que ce sera devenu insupportable...
Le problème c'est que si elle revient et que tu accepte, elle repartira surement, mais sans son polak...
Je ne comprends pas bien ce que tu suggères avec cette phrase ?


Paige :
Tu touches les points les plus justes : le temps, que je ne veux pas perdre en illusion, et mon envie profonde.
Elle joue sa partie, tu joues sa partie (et non la tienne) pourquoi se priverait-elle?
Oui d'une certaine manière tu as raison mais j'avais quand même l'impression, après tout ce qui s'était passé entre nous, que j'avais plus de marge de manœuvre sentimentale. Donc je jouais quand même un peu ma partie, et elle allait vraiment le quitter ! Elle a eu peur je crois.
Il y a autre chose. En fait elle m'a fait ou dit des choses très moches quand nous étions ensemble, et aujourd'hui avec le recul elle n'arrive pas à se les pardonner. Elle sait qu'elle m'a fait terriblement mal à l'époque et ça la hante. Mon visage triste la hante. Je crois que je la ramène encore à son comportement à cette époque et c'est lourd. Moi je l'ai pardonnée et je vais bien. J'aurais aimé l'accompagner à nouveau pour lui dire, je lui dis d'ailleurs, mais c'est assez compliqué. Quelque part, elle craint que je lui tende un piège, et que je la traite de la même manière si on se remet ensemble. C'est ce point qui me donne la force de patienter, en me disant que si on passe du temps ensemble, ça s'apaisera et on pourra envisager l'avenir sereinement.
Mais ça à la limite ce serait une raison recevable, et je crois que ce qui prime dans tout ça, c'est quand même le plaisir qu'elle prend dans ce triangle. Même si elle me dit qu'elle n'en peut plus de l'amour, qu'elle ne veut pas nous faire de mal. Quelqu'un souffrira forcément, et au fond je sais que c'est moi qui vais devoir "sacrifier" quelque chose.
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par CoKa
#1282107
Ce que je suggère c'est que actuellement elle à le pouvoir sur toi et elle en est parfaitement consciente, si tu prend tes ailes et que tu pars, c'est toi qui récupère le contrôle (en fonction de comment tu t'y prends lorsque tu la quitte). Et si tu reviens trop facilement et ou que tu retombe dans la dépendance affective avec elle, elle sentira à nouveau qu'elle à le pouvoir et ce même schéma risque de ce répéter...
A toi de lui faire sentir que tu n'est plus son jouet, le tout avec l'indifférence la plus totale...

Bon courage !
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par Paige
#1282152
En fait elle m'a fait ou dit des choses très moches quand nous étions ensemble, et aujourd'hui avec le recul elle n'arrive pas à se les pardonner. Elle sait qu'elle m'a fait terriblement mal à l'époque et ça la hante. Mon visage triste la hante. Je crois que je la ramène encore à son comportement à cette époque et c'est lourd
Je pense ManuKanti que tu es suffisamment intelligent pour te rendre compte qu'involontairement bien sûr, elle a l'art de retourner la situation. Tu es l'amant, tu es la 3ème roue du carrosse et....c'est de ta faute, c'est elle qui est malheureuse et tu la plains terriblement!

oh oui pauvre pucette, elle a un officiel pour le fun, son doudou qui la couve, elle est bien à plaindre, c'est vrai

tu te rends bien compte, que personne, ne va dire "j'aime bien en fait, avoir 2 mecs pour moi toute seule, et que ça te fasse souffrir j'en ai rien à faire du moment que j'ai mon compte!" non seulement personne ne le dit, mais je pense que peu de gens le pensent (car il faut l'assumer ça, devant sa glace) donc "on" se raconte des histoires: je ne peux plus lui faire confiance, j'ai peur, j'ai été traumatisée enfant, blablabla, des tas d'excuses (réelles cependant) au fait qu'on se comporte...mal.

Et je me permets de le dire parce que tous, à un moment ou à un autre de notre vie, on a fait de la merde, donc je ne la juge pas ta copinette, vraiment pas, elle fait comme elle peut, comme nous tous. Mais TOI, tu n'as qu'une vie, comme elle, comme tout le monde, et tu comprends bien que LUI trouver des excuses, n'a rien de gentil pour elle, mais te permet juste à toi d'accepter une situation que personne n'accepterait sinon

Personne n'accepte d'être l'amant caché du placard, donc pour l'accepter on se trouve des excuses, "elle ne le fait pas exprès", "je l'ai trop fait souffrir" des excuses qui dédouanent à la fois notre manque de courage de mettre fin à cette situation ET qui justifie l'amour qu'on porte à une personne qui clairement, se comporte mal

reconnaitre qu'elle se comporte mal, remettrait en cause la légitimité de ton amour (difficile là aussi d'assumer qu'on est amoureux d'une "mauvaise personne") donc en justifiant SON comportement, tu fais 2 en 1: tu te maintiens dans cette position relativement "indigne" (sauf si on est ok pour ça) de l'amant caché ET tu évites de remettre en question ton amour pour une personne qui, de fait, quelques soient ses raisons, se comporte mal. Envers toi, et envers son officiel

elle vous fait cocu tous les deux, alors tu sais ce qu'on dit, "la merde, même enrobée dans du papier de soie, ça reste, de la merde"

Courage à toi !
par ManuKanti
#1282307
difficile là aussi d'assumer qu'on est amoureux d'une "mauvaise personne"
J'en suis très conscient. Et surtout, j'avais déjà remis en cause la légitimité de mon amour pour elle parce qu'elle se comportait mal justement. C'était ce qui m'avait donné la force de vouloir passer à autre chose (c'est déjà ça ^^). Mais ces derniers temps, avec nos grandes discussions sur tout ça, je remarquais qu'elle s' "améliorait" peu à peu sur pas mal de points, et ça m'a fait retomber amoureux en quelque sorte. Elle commence à tendre vers l'idée que je me faisais de nous, dans l'idéal. Et maintenant je suis dans une position d'attente : elle me dit qu'elle ne peut pas vivre sans moi mais qu'elle n'est pas encore prête à "être" avec l'homme de sa vie. Dans le match 'moi contre sa liberté', c'est la liberté qui gagne pour l'instant.

Je ne lui cherche pas d'excuses, je ne l'ai pas fait souffrir directement (elle l'a bien fait toute seule) et elle est très consciente de ce qu'elle fait actuellement. Je m'en accommode parce que ce que je cherche au fond c'est de savoir si ça en vaut la peine, si c'est bien l'amour de ma vie, comme elle le dit et comme je l'ai pensé. Je cherche à comprendre les raisons du blocage actuel, et si ce n'est qu'un truc actuel ou que ça nous poursuivra toujours.
Il y a l'âge, elle a 22 ans, j'en ai 26. Nous avons les mêmes buts profonds, mais une différence de timing dans nos vies. Je souffre de ça je crois. Et je ne sais pas si je dois l'attendre ou pas. Je n'avais et n'ai pas encore redéfini ma vie sans elle, et je ne sais pas si je dois prendre le risque de le faire alors que je pourrais y avoir droit un jour. Mais je crois qu'on est tous passé par là. Je trouve ça très difficile à vivre...
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par Paige
#1282319
ManuKanti a écrit : 09 mai 2018, 14:35
J'en suis très conscient. Et surtout, j'avais déjà remis en cause la légitimité de mon amour pour elle parce qu'elle se comportait mal justement. C'était ce qui m'avait donné la force de vouloir passer à autre chose (c'est déjà ça ^^). Mais ces derniers temps, avec nos grandes discussions sur tout ça, je remarquais qu'elle s' "améliorait" peu à peu sur pas mal de points, et ça m'a fait retomber amoureux en quelque sorte.
C'est curieux cette façon de parler des autres: ils s'améliorent, ils s'empirent... ;) les gens évoluent, et ils le font toujours pour eux, jamais pour d'autres, tant mieux si sa façon d'évoluer te convenait. Je demeure circonspecte que tromper son compagnon, soit un critère d'évolution favorable.

Là tu es l'amant, mais si elle est capable de tromper son compagnon depuis des semaines, elle sera tout aussi capable de te tromper toi pendant des semaines: tu trouves que c'est quelqu'un de "bien" qui se comporte ainsi?
ManuKanti a écrit : 09 mai 2018, 14:35 Elle commence à tendre vers l'idée que je me faisais de nous, dans l'idéal.
Là aussi, les gens ne sont pas des idéaux ou des pensées, ce sont des humains: qui font pipi caca qui trichent qui mentent qui sont tendres aimants et hypocrites. Je réitère mon étonnement que le fait qu'une personne capable d'une telle duplicité avec son compagnon soit pour toi un "idéal", j'aurais envie de dire que tu n'es pas bien difficile si ça ne te gêne pas d'être cocu
ManuKanti a écrit : 09 mai 2018, 14:35 Et maintenant je suis dans une position d'attente : elle me dit qu'elle ne peut pas vivre sans moi mais qu'elle n'est pas encore prête à "être" avec l'homme de sa vie. Dans le match 'moi contre sa liberté', c'est la liberté qui gagne pour l'instant.
oui prosaïquement, comme je l'ai dit, la merde même dans du papier de soie, demeure de la merde. Tu peux te l'enrober par de grands mots et de grandes idées, la réalité est plus basique: après avoir couché avec toi, elle rentre, prend une douche, et couche avec son polonais. Et réciproquement, une fois qu'elle s'est brossée les dents après une petite gâterie à son polonais, elle vient te rouler une pelle. Je pense qu'on doit retrouver quelques bactéries de l'un dans la bouche de l'autre.

les idéaux sont loin là, c'est la réalité. D'ailleurs, comme dirait Carrie, j'espère que tu te protèges sexuellement parlant.

Ceci étant, ne te méprends pas, comme je te l'ai dit: si toi ça te va d'être l'amant, d'être dans une relation non exclusive, ça ne me gêne pas non plus, je n'ai aucune moralité sexuellement parlant, tant que ça demeure entre adultes consentants. Là où je tique c'est quand tu veux nous faire passer "ça" pour une lutte interne terrible chez cette princesse.

non on n'a pas de princesse, ni de lutte, on a une nana qui se tape (au moins) deux mecs en même temps et à qui ça convient très bien.
ManuKanti a écrit : 09 mai 2018, 14:35Je ne lui cherche pas d'excuses, je ne l'ai pas fait souffrir directement (elle l'a bien fait toute seule) et elle est très consciente de ce qu'elle fait actuellement.
comme je t'ai dit, tu n'as aucune excuse à lui trouver, elle fait ce qu'elle veut, ce n'est pas à elle que tu cherches des excuses, c'est à toi. De supporter ce qui va, à l'encontre de tout ton sens moral et tout ton sens idéal, précisément. Tu cherches une bonne raison de te le justifier à toi-même

d'où ta phrase suivante:
ManuKanti a écrit : 09 mai 2018, 14:35 Je m'en accommode parce que ce que je cherche au fond c'est de savoir si ça en vaut la peine, si c'est bien l'amour de ma vie, comme elle le dit et comme je l'ai pensé.
il n'y a pas "d'amour de sa vie" on a des amours, le long de notre vie, et sur notre lit de mort, alors peut-être qu'on pourra dire "untel était le plus bel amour de ma vie", en attendant, si elle passe demain sous un autobus, tu trouveras (et heureusement) un autre amourdetavie.
Maintenant, je me permets encore une fois d'allumer tes alarmes: une nana qui à 22 ans, (çàd pas après 20 ans de couple ennuyeux) est capable d'aller voir ailleurs de façon habituelle (je parle donc de liaison comme elle a avec toi et pas, un coup d'un soir), ça te convient? je veux dire, tu penses sérieusement pouvoir être en couple avec elle, sans te demander si elle te fait pas porter les cornes comme elle le fait en ce moment à son polonais? alors qu'elle t'a quitté soi disant pour lui?

quand on trompe, on trompe, elle le refera, j'en prends le pari, si tu fais ta vie avec cette nana, tu porteras régulièrement les cornes, si tu t'en fiches, moi aussi, j'attire juste ton attention là-dessus...l'infidélité est une façon de vivre, (et encore une fois, je ne parle pas d'un coup d'un soir ou une liaison d'un mois au bout de 20 ans de mariage en crise de couple), une façon de vivre qui lui plait, elle ne fera pas une croix dessus. Là, tu le supportes car tu as l'illusion que c'est toi qu'elle aime "en vrai" (illusion totale puisque de fait, son officiel est l'autre, donc elle te fait croire ça, comme tous les amants/maitresses, mais dans les faits, c'est faux), mais dis toi bien qu'un jour ou l'autre, le cocu , ce sera toi.
ManuKanti a écrit : 09 mai 2018, 14:35 Je cherche à comprendre les raisons du blocage actuel, et si ce n'est qu'un truc actuel ou que ça nous poursuivra toujours.
Il y a l'âge, elle a 22 ans, j'en ai 26. Nous avons les mêmes buts profonds, mais une différence de timing dans nos vies. Je souffre de ça je crois. Et je ne sais pas si je dois l'attendre ou pas. Je n'avais et n'ai pas encore redéfini ma vie sans elle, et je ne sais pas si je dois prendre le risque de le faire alors que je pourrais y avoir droit un jour. Mais je crois qu'on est tous passé par là. Je trouve ça très difficile à vivre...
pourquoi les gens mangent? pourquoi les gens vont au cinéma? parce qu'ils aiment ça. il n'y a aucun blocage: elle a le beurre, l'argent du beurre et les fesses de tous les crémiers, pourquoi se priverait-elle? en plus, elle te le dit très honnêtement, il n'y a aucun blocage, elle ne t'aime juste pas suffisamment pour être exclusive avec toi OU BIEN elle n'a envie d'être exclusive avec personne, ce qui est son droit le plus strict, ce qui ne l'est pas, c'est te faire croire qu'elle va faire un choix. Ca peut durer 10 ans cette histoire, et si un jour elle fait un choix, ça peut être un 3ème mec :lol:

m'enfin, lis sur le forum toutes les pauvres nanas qui attendent des années que leur mec quitte leur femme. C'est pareil, tu es dans la même situation: elle te vend du rêve pour te faire rester dans SA situation qui lui convient bien

C'est très simple pour savoir où elle en est: Quitte là et tu verras alors si elle quitte son polonais pour toi. Tu sais très bien que non, voilà pourquoi tu te satisfais de ce qu'elle t'offre maintenant: non pas pour l'idéal ou toutes ces bêtises que tu te racontes, mais parce que c'est mieux d'être son amant que rien. Et moi je pense sincèrement que, surtout à 26 ans, tu vaux mieux qu'être un amant de placard...

Pardon je suis cash mais tu dis vouloir être lucide, je t'aide un peu....

EDIT: et non, on n'est pas tous passé par là !! :o :o :o L'immense majorité des gens refuse d'être l'amant ou la maîtresse du placard, l'immense majorité des gens ont un peu plus de respect envers eux-même et ont pour idée d'être la priorité de quelqu'un et non sa roue de secours....non, on n'est pas tous passé par là, loin s'en faut :(
Sebastien1979, Dawn, Albane06 ont aimé ça
par ManuKanti
#1282322
Merci :). Je prends tout, je digère et je vais gérer ça. Je l'entends autour de moi évidemment mais j'avais besoin de l'entendre d'une personne "neutre" je crois...
par ManuKanti
#1297611
(Re)bonjour à tous,
je vais me dire que le site me manquait et forcé de constater que me voilà de retour en ces terres sentimentales désolées après quelques mois..

Je ne sais pas si ce message servira d'exemple, mais j'aimerais qu'il le soit. Juste parce que j'avais parcouru trop de fois sur ce site, lu trop de témoignages, pour finir par me dire que c'était de la foutaise et que ça pouvait très bien marcher pour moi. Pour ceux qui veulent se préserver et consacrer leur temps aux meilleurs choses possibles, et pour ne plus en perdre. Peut-être que quelques âmes charitables me reliront, ou se souviendront de mon histoire.

Je dois d'ailleurs faire mon mea culpa parce qu'en me relisant - expérience intéressante - je suis passé pour un gros arrogant sûr de lui... Ce n'est pas du tout ce que je voulais, je crois que je souffrais simplement trop et que j'essayais de me cacher derrière une posture de mec qui peut tout subir en comprenant, sans se remettre en question.

Mon histoire est un peu longue alors je refais un petit topo sur la situation là où je l'avais laissée : ma copine était partie en Erasmus en Pologne jusqu'en février 2018, elle a fait n'importe quoi, m'a trompé et a été en-dessous de tout, j'ai morflé, j'ai décidé de faire une pause en décembre 2017 pour me protéger (lol), ça l'a fait vriller et elle a fait n'importe quoi ++, elle a rencontré un polonais avec qui elle a continué d'être quand elle est revenue en France, m'a dit qu'elle l'aimait, qu'on avait plein de problèmes, que je lui faisais pitié, j'en passe et des meilleures... On s'est revus malgré tout et je l'ai re-séduite parce que je ne supportais pas l'idée de la perdre comme ça et que j'ai toujours pensé que c'était une posture de sa part (je dis ça comme ça mais c'est à peu près ce qui s'est passé), et on s'est "remis ensemble" en mai-juin, même si on avait jamais vraiment arrêté de se voir. Elle l'a quitté pour moi, j'ai "gagné" et on est retombé dans les bras l'un de l'autre en se disant que tout ça c'était derrière nous.

Cette période janvier-mars a été rude, parce qu'elle était avec son polonais à distance, mais qu'elle me cherchait quand même ici et qu'on couchait ensemble. A côté de ça, j'étais un peu perdu et j'avais rencontré d'autres filles avec qui j'aurais bien aimé que ça fonctionne, pour me sortir de tout ça. Mais je n'avais pas trouvé la personne qu'il me fallait. Et je me rendais compte que je l'aimais toujours énormément, à tort ou à raison. Ça n'a pas vraiment été source de conflit avec elle parce qu'elle m'avait vite excusé d'avoir fait ça avec quelqu'un d'autre, sachant qu'elle le faisait aussi sûrement.. Je ne savais pas si je devais culpabiliser ou pas à l'époque, mais ce n'était pas du tout de la vengeance que je cherchais. Plutôt du réconfort. En tout cas ça m'est tombé dessus, mais il n'y a jamais eu de vrai reproche vis-à-vis de ça.

J'avais réussi à lui montrer, pour la "reconquérir", l'image de quelqu'un qui avait totalement récupéré et qui se battait, loin de la dépendance affective dont j'avais pu faire preuve quand elle était loin. Quand j'y repense la dépendance affective c'est quelque chose de très particulier, c'est multi-facettes. Je ne l'aurais jamais subie si j'avais eu confiance : c'est l'absence de confiance, l'absence de preuves et le vide occasionné qui ont eu tendance à m'aspirer. A côté de ça je ne m'étais jamais vraiment considéré comme ayant un profil abandonnique. Ça peut vite déraper...

Si je suis ici aujourd’hui, c'est que j'en viens presque à regretter cette reconquête. A tous ceux qui sont dans la même position, posez-vous sincèrement la question de ce que vous devez travestir pour obtenir ce que vous voulez, je crois qu'on ne devrait jamais jouer à quoi que ce soit pour être heureux. Mais ça je ne l'avais pas encore compris, et je commence seulement à le réaliser.

A ce moment-là je m'étais naturellement dit "Oh chouette, je vais faire partie de ceux pour qui ça a marché, ceux qui ont réussi et maintenant on est grands, on est plus forts, on se connaît par cœur et ça va fonctionner". Et en effet, tout me semblait plus équilibré, on s'était remis sur les rails, elle s'était "assagie", me paraissait plus mûre et plus sûre d'elle et de nous. Le futur se profilait bien, et ça m'avait permis de regagner ma confiance et mon allant.

Mais il y avait encore quelques hics. Dans ses mots surtout parce qu'elle est très maladroite.
Elle me parlait du passé avec un peu de nostalgie, en me disant en même temps qu'elle m'aimait plus que tout et qu'elle ne pouvait pas vivre sans moi. Ça ne la dérangeait pas de parler de son ex polonais, parce que maintenant "on est au-dessus de ça", alors que ça faisait seulement quelques semaines qu'on s'en relevait... Elle me suggérait, parfois, que ce qui s'était passé pourrait se reproduire un jour (la tromperie), parce qu'elle n'était pas sûre de pouvoir se maîtriser, tel un être de pulsion primaire. Ou en tous cas, elle ne me donnait pas tous les gages de confiance.

Un autre élément important est qu'après tous ces épisodes, je réalisais petit à petit que nous n'avions jamais retrouvé la vie sexuelle que nous avions avant qu'elle parte et à son retour, ou seulement par intermittence. Je ne sais pas si c'est la durée de la relation, la lassitude ou le manque de désir qui sont en question, mais dans les trois cas, c'est étrange de parvenir à se retrouver pour du "moins bien" à ce niveau, alors que tout était parfait avant ça. Je crois que ces moments ont laissé des traces indélébiles, de son côté.

L'été est finalement passé, émaillé de tensions. Mais toujours de l'amour. Nous avons notamment passé des vacances vraiment chouettes en août. Et puis elle est finalement repartie à la rentrée de Septembre à 700km, dans une autre ville de France pour continuer ses études. Nous en avions parlé, après tout ce que la distance avait engendré la première fois, en décidant de se voir beaucoup plus souvent, minimum toutes les deux semaines. Ça me paraissait jouable, et encore une fois, au moment de l'accompagner la première fois, je nous trouvais plus forts et plus mûrs. Pour moi c'était sur les rails.

Et puis passé le premier mois de manque intense, j'ai commencé à progressivement ressentir cette froideur, cette distance qui lui sied si bien. Elle était de moins en moins disponible, ne voulait plus parler au téléphone, ne me parlait pas de ses soirées, ses rencontres. J'ai fini par apprendre qu'elle avait flirté, embrassé quelqu'un d'autre.
Elle ne peut pas s'en empêcher. J'ai découvert le pot-aux-roses en lisant ses messages, je sais que c'est ridicule, je me voyais même être ridicule, et pourtant je le sentais. C'est terrible. Et pourtant, après tout ce qui s'était passé, j'étais navré de me dire que ça ne faisait pas grand-chose, après tout j'avais vu pire. Mais en fait je n'en pensais absolument pas un mot, tout ça était stocké inconsciemment pour nourrir une nouvelle fois ma rancœur.

On ne faisait plus l'amour quand je venais, elle avait "mal" mais je savais que c'était très psychologique, alors j'essayais d'en parler avec elle pour trouver la cause profonde, mais elle résistait, n'était pas dans la re-construction.. Encore une fois, pendant deux mois, j'ai essayé tant bien que mal de résister et de tenir, pour ce qu'on s'était promis en se remettant ensemble. Je faisais 700km en train toutes les deux semaines pour que tout ça ne fane pas, ne se plante pas, pas encore. Oui c'est toujours moi qui allais la voir, j'ai un salaire, pas elle, mais au fond j'ai toujours pensé que c'était totalement déséquilibré et même si c'était compliqué, j'aurais aimé qu'elle fasse le voyage, même une fois seulement. Elle a 23 ans, encore à la fac, alors il y a aussi le poids du travail qui fait qu'elle ne pouvait pas forcément se le permettre, et j'entendais bien tout ça, mais vu comme les choses se sont passées, entre négligence, flirt et mensonges, je ne supportais plus l'idée d'être le seul à donner.

Petit à petit, elle en est revenue à mettre en cause notre relation, depuis la fin novembre je dirais, et ça n'a fait qu'empirer, jusqu'à notre séparation il y a quelques jours. On a eu quelques moments de retrouvailles corporelles, mais le désir chez elle s'est éteint. Quand je repense à toute cette histoire, je vois beaucoup de négatif, trop, et je me sens immensément triste en me disant que j'ai donné tout ce que j'avais à donner pour un résultat comme celui-là. Je sais qu'on ne doit pas regretter, mais j'ai vécu tellement de choses qui allaient contre mes principes fondamentaux, j'ai accepté tellement de choses que je ne comprends toujours pas comment on a pu en arriver là. Que j'aime quelqu'un qui m'a fait tant de mal. Que j'aie cette capacité de pardon, de cécité, ou d'un mélange des deux. Je me suis rendu compte que toute notre histoire passée m'avait tellement anesthésié à la douleur sentimentale et émotionnelle que je pouvais encaisser des choses que je n'aurais jamais cautionné en temps normal. Anesthésié c'est le mot. Je ne laissais rien passer pour autant, j'étais très virulent, mais tout au fond de moi, je sentais que son comportement ne m'atteignait presque plus, beaucoup moins qu'avant en tous cas. C'est ce qui m'a fait résister.

J'ai l'impression de l'aimer toujours, je ne sais pas vraiment de quoi il s'agit. Nous nous séparons parce que nous réalisons que nous nous tirons mutuellement vers le bas. On devient tous les deux des fantômes. Nous ne nous reconnaissons plus. Mais en même temps nous ne pouvons pas, ou nous avons beaucoup de mal à nous passer l'un de l'autre. J'ai arrêté de lui répondre, de lui parler, parce qu'elle ne peut pas s'en empêcher et qu'elle se sent terriblement seule sans ça. Elle me veut dans sa vie, mais ne sait plus si elle aura du désir pour moi. Elle m'aime sans m'aimer réellement, et je crève encore de son malheur et de la penser en train de pleurer parce que je ne lui réponds pas. Je m'en veux de ne pas être là pour elle. Je m'en veux de la penser si triste si je m'éloigne. Et je sens que je suis fragile tout seul, et que je serai immédiatement tenté de retourner vers elle quand elle reviendra dans la région. Je sombre dans l'idée qu'on aura quelque chose de beau un jour, je me perds dans les conjectures. Dois-je continuer à être proche d'elle ? Dois-je nous laisser un temps pour respirer ? Dois-je partir sans me retourner ? Je suis perdu. Elle a été ma boussole, et elle m'a égaré.
par marcfitt
#1297612
Je suis perdu. Elle a été ma boussole, et elle m'a égaré
Je resumerai ton post a ceci...

Tu es ta propre boussole, personne d'autre que toi ne doit te diriger. Au mieux, avec une autre personne, vous allez dans la meme direction pour X temps.

Au pire, vos chemins se séparent mais c'est quand meme toi ta propre boussole. Pas X ou Y
Janysse ont aimé ça
par Krouk
#1297613
Ouh la la..
Il faut que tu coupes tout contact avec elle et que tu tournes la page. Tu as tout essayé, tu as pardonné, tu t'es remis avec, tu as accepté un ménage à 3 ou presque et elle continue... Elle ne changera pas elle est comme ça... Désolé de te dire ça, mais cette fille est une grosse salope. Et malheureusement pas dans le bon sens du terme. C'est une égoïste qui pense à son bien être avant celui du couple, du tien, elle veut tout à la fois. En fait avec ce genre de personnes tu as deux choix, soit tu acceptes un couple libre et tu adaptes tes désirs et ta sexualité en fonction de ça, mais bien sûr ça demande un grand pouvoir de détachement, soit tu continues seul. Mais elle ne changera jamais elle. Malheureusement dans ton histoire je vois un garçon triste et sentimental et une fille malhonnête, impulsive et destructrice. En toute franchise, tu dois couper le membre avant que la gangrène ne se propage. Tourne la page, supprime tout, bloque tout, ne lui laisse aucune chance de revenir. Parce que là, ça va te détruire à force...
par Janysse
#1297616
Salut Manu,

Tu es allé au bout de ton truc. Effectivement, d'autres personnes, peut-être un peu plus saines, peut-être un peu moins dépendantes, se seraient arrêtées bien avant. Peu importe, ce qui est fait est fait, et comme me l'a dit ma psy "Vous aviez besoin de vous faire piétiner encore".

Maintenant, tu ne penses plus qu'à toi. Tu coupes tout contact, ce qui signifie non seulement ne pas répondre à ses messages mais aussi faire en sorte de ne plus en recevoir. Tu la bloques, c'est tout. Elle est peut-être triste de son côté, et alors ? Garde ta compassion pour toi, tu en as bien plus besoin qu'elle - qu'elle ne t'a jamais donnée, souviens-toi...

Et à la lecture de ton histoire, je me permets de te conseiller d'entamer des démarches pour te faire aider par un professionnel. Parce que se laisser écraser comme ça, en redemander et se sentir triste et coupable envers la personne qui nous a piétiné.e, ça indique que quelque chose n'est pas réglé. Sinon, tu ne l'aurais jamais reprise en mai-juin. Tu savais qu'elle allait te refaire le coup. Je ne dis pas "enfin Manu, tu n'as pas sorti ta boule de cristal ? Tu aurais dû le savoir que le 22 septembre 2018 elle embrasserait Michel à la boum de la fac pauvre bougre". Je dis que tu savais, intimement, qu'une petite voix t'alarmait, te disait "Non Manu ! Danger !". Pourtant tu y es allé. C'est là qu'est le souci.

Courage
Krouk a écrit : 29 janv. 2019, 14:33 Désolé de te dire ça, mais cette fille est une grosse salope. Et malheureusement pas dans le bon sens du terme.
Je rebondis haha, parce qu'il y a "être une salope dans le bon sens du terme" ? :roll:
par Elieza
#1297617
Janysse a écrit : 29 janv. 2019, 15:14

Je rebondis haha, parce qu'il y a "être une salope dans le bon sens du terme" ? :roll:
Sexisme banal (et banalisé) et quotidien... malheureusement en 2019 on en est encore là.
Janysse ont aimé ça
par Krouk
#1297618
Elieza a écrit : 29 janv. 2019, 15:25
Janysse a écrit : 29 janv. 2019, 15:14

Je rebondis haha, parce qu'il y a "être une salope dans le bon sens du terme" ? :roll:
Sexisme banal (et banalisé) et quotidien... malheureusement en 2019 on en est encore là.
Ridicule!
par Elieza
#1297619
Krouk a écrit : 29 janv. 2019, 15:42
Elieza a écrit : 29 janv. 2019, 15:25
Janysse a écrit : 29 janv. 2019, 15:14

Je rebondis haha, parce qu'il y a "être une salope dans le bon sens du terme" ? :roll:
Sexisme banal (et banalisé) et quotidien... malheureusement en 2019 on en est encore là.
Ridicule!
On se demande qui est le plus ridicule des 3 hein...bref, l'histoire est close.

Manu, bon courage.
Janysse, marcfitt, Jo_French ont aimé ça
par ManuKanti
#1297757
Merci pour vos réponses et votre soutien. C'est un peu dur cette semaine et je m'interroge sur les raisons de mon spleen, parce que tout me montre que cette histoire était toxique pour moi. J'ai beaucoup plus de souvenirs négatifs que positifs. Alors pourquoi je suis si marqué bordel ? Pourquoi l'oubli pur et simple est si difficile ?

Janysse, tu as raison, au fond je savais bien que ce serait compliqué en se remettant ensemble. Mais je me suis fait violence, je me suis employé aussi fort que j'ai pu à croire l'inverse pour nous donner une chance. Parce que je savais au fond de moi que si j'étais persuadé qu'elle me ferait encore le coup, ça allait finir par transparaître sur ce que je dégageais. Toujours cette idée que les choses qu'on craint trop finissent par arriver nécessairement. Donc j'ai mis mes doutes en sourdine. Enfin en théorie, parce qu'en pratique je les voyais bien repointer le bout de leur nez de temps en temps, évidemment. La base était viciée.

Je ne sais pas si j'en ai redemandé, dans ma démarche il y a aussi le fait que j'ai sincèrement cru que je pouvais mettre ses premières "erreurs" sur le compte de l'immaturité, et j'espérais encore qu'on puisse tirait un trait là-dessus. Elle semblait vraiment s'être assagie après son retour, être revenue de tout ça, et j'avoue lui avoir fait (presque) confiance là-dessus. Encore une fois ça relève de la confiance, je n'étais pas dans son esprit et j'aurais dû me méfier.

A côté de ça, quand nos démons sont progressivement réapparus après son départ dans le Sud, je me suis rendu compte que tout ce que j'avais subi m'avait en quelque sorte éteint, et que je pouvais désormais supporter les choses sans trop souffrir, c'est là que ça m'a fait peur. Je me suis dit que j'en étais arrivé à un point où j'avais j'avais tellement subi que quelque chose qui m'aurait totalement mis hors de moi avant, me paraissait plus acceptable. Du type "elle m'avait trompé en Pologne mais là ce n'est qu'un bisou, ça va".

Depuis que tout ça s'était produit, j'en étais venu à beaucoup m'interroger sur la notion d'appartenance physique et d'amour libre Krouk. Je me suis sincèrement posé la question, représenter la situation, pour savoir ce qui me dérangeait vraiment. Et je me suis fait mal à penser à des choses qui me rebutaient totalement parce qu'au fond ce n'est pas ce que je veux. Dans une optique de tolérance et d'acceptation, j'ai pourtant fait cette démarche en me disant que c'était moi qui n'avait rien compris et qui devait m'adapter... Quel idiot. Là pour le coup je me suis un peu détruit en partie parce que ça a remis en cause toute ma vision du couple, et je vais avoir besoin de temps pour cicatriser et "renormaliser" tout ça. Normal pour moi j'entends.

J'ai un tempérament qui fait que je veux à tout prix comprendre les choses quand j'estime qu'elles en valent la peine pour ne rien laisser en suspens, ou ne pas regretter. Mais à côté de ça, je vois bien comme j'étais - je suis - pétrifié par l'idée du monde sans elle, que je dois réapprendre à connaître. C'est terrible, je n'ai jamais été comme ça. J'ai toujours eu peur de la solitude au fond, et du monde comme il est. L'amour m'a offert une escapade à un moment de ma vie où je n'étais pas assez fort, pas suffisamment indépendant pour mener la barque convenablement ? C'est étrange, parce qu'avant ça je ne m'étais jamais considéré dans une dépendance particulière. Je crois aussi parfois que j'étais prêt à une belle relation et que je suis simplement tombé sur la mauvaise personne qui a servi de révélateur à ce qu'il y avait de pire en moi. Est-ce que c'est possible ? Est-ce que quelqu'un peut nous extirper de nous-même à ce point ? Je me laisse de la marge pour aller consulter quelqu'un, j'attends un tout petit peu.

J'ai beaucoup souffert. J'ai énormément donné. C'est ce qui a mené à la séparation, je n'en pouvais plus de donner. En n'ayant plus désir pour moi sans le reconnaître, en m'ignorant ou en me trompant, elle n'a fait que réduire tous mes efforts en miettes. On a fini par se dire tous les deux qu'une séparation était la meilleure solution. Mais je lui en veux au fond. Je lui en veux parce qu'elle s'en tire bien, c'est moche. Parce qu'on s'est quitté en bons termes, avec toute ma bienveillance, en se disant qu'on avait des problèmes. Alors que c'était elle le problème. Je lui en veux donc de me pousser à continuer à réfléchir à ce que j'aurais pu faire. J'aurais voulu au moins gagner dans la séparation. Et je suis encore triste. Je lutte contre ces pensées, je ne sais pas ce qu'elles vous inspireront. Evidemment je sais aussi que c'est totalement débile, et que je devrais me satisfaire de pouvoir passer à autre chose, en tous cas d'oublier cette histoire qui m'aura bien abîmé, mais je me sens floué. C'est injuste et ça le restera. Alors j'ai l'impression de devoir accepter cette injustice en plus, ce qui rend la tâche plus difficile.

On ne se parle plus du tout, je l'ai bloquée. Evidemment parfois je rêve d'un baroud d'honneur pour lui redire toutes ses errances, tous ses mensonges, toutes ses violences, physiques ou verbales, pour qu'elle se sente mal, pour que je sois témoin, ne serait-ce qu'une fois, qu'elle se sente réellement mal vis-à-vis de ce qu'elle m'a fait. Juste une fois. En deux ans, ça a dû arriver une fois, et encore. Il y avait des excuses, et sûrement un pardon trop rapide de ma part (pas par faiblesse mais par volonté d'être constructif tout de suite). Et en même temps je me dis que c'est inutile, et qu'il faut que je me sorte cette idée de la tête, que je ne dois pas me perdre dans cette "vengeance" émotionnelle. J'en suis certain même.

Donc j'essaye de l'oublier, et d'oublier que je me suis senti plus bas que terre. J'ai tout donné parce que j'y croyais sincèrement et je ne me faisais pas rouler dessus en permanence contrairement à ce que je peux laisser croire, loin de là. Non j'étais simplement habité par l'idée que si l'on s'en donnait la peine, on pouvait y arriver et que la souffrance que je ressentais parfois n'était que passagère. Mais j'ai fini par renoncer. J'espère que ce sera pour le meilleur car pour l'instant, j'en suis encore à me dire qu'on n'avait pas encore tout essayé.
par Janysse
#1297779
Salut,

Eh oui, même si on sait qu'une histoire nous est toxique, c'est toujours difficile de s'en détacher quoiqu'il arrive : il faut passer par une phase de sevrage, exactement comme pour les drogues physiques (d'ailleurs les mécanismes de récompense du cerveau sont très similaires !).

Je comprends que tu lui en veuilles à fond (c'est sacrément moche quand même). Mais elle n'est pas entièrement le problème. Si elle est complètement responsable de ses actes, tu l'es aussi des tiens, à savoir être restée avec elle, et l'avoir reprise. Tu pouvais très bien lui dire non, mettre un stop à tout ça. Tu as dit oui. Personne ne doute du fait que tu y croyais sincèrement (on y a tous cru). Mais ce sont des histoires que ton esprit se raconte pour enrober ta dépendance. C'est tellement plus noble de se dire "J'ai tout donné, j'y ai cru, je nous ai donné une nouvelle chance" que "j'étais accro, je ne pouvais pas vivre sans elle, je voulais être avec elle à tout prix" (y compris celui de ton propre bien-être). Tout ça se joue inconsciemment. C'est pour ça que l'aide d'un professionnel est recommandée, parce que quand on en arrive à un tel marasme, c'est très difficile de s'en sortir tout seul, d'arrêter de se raconter des histoires (mécanisme de défense du cerveau/de l'inconscient blessé) et de devenir lucide.

Quant à ta vengeance, ça s'appelle remettre des sous dans la machine. Laisse tomber ça ne t'apportera rien du tout, en plus elle risque de ne rien te répondre du tout, alors pour voir qu'elle se sent réellement mal...

Je pense qu'au contraire tu ne devrais pas chercher à oublier que tu t'es senti plus bas que terre, mais partir précisément de ça pour réfléchir.

Courage !