- 04 oct. 2017, 21:51
#1257913
Bonjour à toutes et à tous.
Je n'ai pas pour habitude de raconter ma vie sentimentale sur des forums, mais je suis actuellement dans une situation très compliquée et j'aurais besoin d'avis/conseils...
Voilà presque 1 an et demi que je suis avec mon copain, lui 25 ans et moi 26. Notre rencontre s'est faite par le biais d'internet et l'intention de départ n'était pas de sortir ensemble (ni même de coucher ensemble). Dès le deuxième rendez-vous, il m'a avouée par sms que je lui plaisais. Moi, je n'avais pas d'autre idée que de l'amitié, surtout que j'avais passé une année extrêmement difficile, pendant laquelle j'avais rencontré un manipulateur, un type qui souhaitait faire de moi sa « chose », et avec qui j'avais heureusement réussi à couper tout contact (nous ne sommes jamais sortis ensemble). Je lui réponds donc que je ne me sens pas prête à me mettre en couple, que j'ai besoin de temps. Finalement nous sommes sortis ensemble quelques semaines après.
Le premier mois comme la plupart du temps, a été vraiment magnifique pour moi. Je n'avais pas été en couple depuis 1 an (car dégoûtée par mon ex) et me suis sentie revivre de me savoir aimée. Il était (et oui de l'imparfait...) si gentil, attentionné et il disait vouloir m'aider par rapport à certains problèmes de santé qui me préoccupent toujours à l'heure actuelle. De mon côté j'étais touchée par sa sensibilité, cette personnalité rêveuse, un peu mélancolique, sa solitude … on se ressemblait sur beaucoup de points. Et je savais qu'il avait des soucis assez importants lui et sa famille (que je ne peux pas détailler).
Le deuxième mois nous partons en vacances pendant un mois et demi et malheureusement c'est là que pour moi les choses ont commencé … Vivre 24h/24 ne fût vraiment pas facile pour l'un comme pour l'autre. Comme je l'ai raconté, il disait vouloir m'aider (ce que je crois sincèrement) mais ce séjour lui montra que je pouvais être « difficile » malgré moi. Au bout de deux semaines du séjour, il devint distant, agressif, méprisant … je l'avais exaspéré. Cela me blessa tellement qu'en rentrant chez moi je me sentis soulagée... mais déçue.
Pendant quelques mois je me réveillai avec des bouffées de haine très désagréables, ou bien à certains moments de la journée. Je cachais ces accès de rage du mieux que je le pouvais, ce qui n'était pas difficile, étant donné qu'on ne se voit que le week-end. Malgré tout lorsqu'on se voyait j'étais contente bien qu'il gardât pendant un moment une attitude distante.
A ce même moment, il repris le travail et les soucis familiaux s'amplifièrent (il vivait chez ses parents). L'automne et l'hiver furent donc marqués par ses cris et ses colères. Je précise au passage que ces colères n'étaient jamais contre moi, d'ailleurs en plus d'un an il ne m'a jamais crié dessus.
Je ne le reconnaissais plus. Je prenais sur moi lorsqu'on se voyait pour ne pas être trop affectée et le soutenir du mieux que je pouvais. Je crois qu'à cette période je me suis trop donnée. Quand après être parti au boulot le lundi matin et que sa mère me ramenait à la gare, la première chose que je faisais en arrivant chez moi était de dormir. Je me sentais littéralement épuisée. Il m'est arrivée de pleurer devant lui à cause de ça. Une fois il me dit même que si c'était trop dur à supporter, je pouvais ne plus venir.
Mais l'idée de ne plus se voir pour ces raisons me paraissaient inconcevables. J'aurais eu le sentiment terrible de l'abandonner et je ne le souhaitais absolument pas.
Puis il partit de chez lui pour s'installer seul. J'avoue qu'à ce moment-là je pensais qu'il me quitterait, n'ayant plus besoin de moi comme soutien. Finalement non. Mais les mois qui suivirent ne furent pas forcément mieux. Ses accès de colère s'arrêtèrent c'est vrai mais il se mit à devenir de plus en plus distant avec moi. Il faut dire qu'il en avait régulièrement marre de son travail et les affaires familiales le tracassaient toujours. Régulièrement je recevais des messages ou des appels de sa part (même encore récemment) me disant à quel point sa vie lui semblait fade, qu'il ne se sentait pas épanoui etc.
Il avait toujours tenu compte de ma personne malgré sa passion, et petit à petit elle devint de plus en plus présente, jusqu'à s'enfermer dedans, jusqu'à ce que ça devienne LE sujet intéressant. Et plus de place pour le reste. Une passion qui avait commencé quand il était déscolarisé et dépressif …
Et de le voir qui me délaisse de plus en plus me fait vraiment mal. Je commence à devenir jalouse, à me demander s'il m'aime toujours, ce que j'ai pu faire de mal, pourquoi cette instabilité permanente (Un jour : « Tu me manques trop <3 », le lendemain : que dalle).
Pour être tout à fait honnête je sais ne pas être un cas « facile » car j'ai moi-même des failles assez importantes qui me valent notamment de vite devenir dépendante. Paradoxalement je suis aussi très solitaire et ayant conscience de mon problème, je fais beaucoup d'efforts pour estomper ça. Malheureusement son attitude si versatile n'arrange pas les choses de ce côté-là. Pire que ça je me sens flouée : après tout ce que j'ai fait pour lui, il m'ignore. Je veux bien croire que ça ne me concerne pas et pourtant ça a des répercussions sur nous, ce que je trouve très injuste. Je ne sais jamais sur quel pied danser avec lui, ça me rend folle.
Depuis quelques mois (car ça fait un moment que ça dure) je suis devenue agressive, sarcastique et lui fait souvent des reproches. Lorsque une chose ne me convient pas chez lui je commence à m'énerver, à pleurer.
J'ai l'impression de devenir méchante alors que ce n'est pas du tout mon caractère de départ. Je me sens blasée et je n'arrive plus à me contenir même en sa présence. Lui s'étonne de me voir sur « des montagnes russes » de l'humeur, et ça le fatigue. C'est un peu l'hôpital qui se fout de la charité mais bon.
Cet été il a eu une très longue période de vacances qui nous a de nouveau rapproché. Il s'est détendu et s'est montré plus amoureux qu'auparavant. Début septembre il y a eu la reprise et peu de temps après je lui ai fait part de mes craintes quant au fait qu'il s'éloigne de nouveau de moi. Bizzarement il a conclu lui-même qu'il était compliqué à vivre et qu'il me rendait malheureuse. Malgré tout il a recommencé à s'éloigner ... La semaine dernière je lui ai dit que j'avais envie de faire une pause, que j'avais besoin de temps pour moi et pour réfléchir sereinement. Lui m'a répondu qu'il se sentait perdu dans notre couple mais qu'il tenait à moi et ne souhaitait pas rompre. Il m'a dit qu'il avait peut-être peur de s'engager.
Pourtant je ne lui ai jamais mis la pression pour quoi que ce soit nous concernant car nous avons des choses à régler chacun de notre côté. Je n'ai jamais souhaité non plus qu'il soit « à fond » sur moi à me faire des déclarations tous les 4 matins mais juste de la constance. Je ne comprends pas très bien et lui non plus d'ailleurs. En tout cas je vois qu'il devient de plus en difficile de discuter car il se renferme. Il reste seul avec sa passion et c'est déroutant car je ne l'ai pas connu comme ça. La communication est mauvaise, la preuve il faut que j'envisage une pause pour qu'il m'avoue être perdu. Je pense lui envoyer un sms vendredi pour prendre de ses nouvelles car ça fera une semaine qu'on ne s'est pas parlé.
Je n'ai pas pour habitude de raconter ma vie sentimentale sur des forums, mais je suis actuellement dans une situation très compliquée et j'aurais besoin d'avis/conseils...
Voilà presque 1 an et demi que je suis avec mon copain, lui 25 ans et moi 26. Notre rencontre s'est faite par le biais d'internet et l'intention de départ n'était pas de sortir ensemble (ni même de coucher ensemble). Dès le deuxième rendez-vous, il m'a avouée par sms que je lui plaisais. Moi, je n'avais pas d'autre idée que de l'amitié, surtout que j'avais passé une année extrêmement difficile, pendant laquelle j'avais rencontré un manipulateur, un type qui souhaitait faire de moi sa « chose », et avec qui j'avais heureusement réussi à couper tout contact (nous ne sommes jamais sortis ensemble). Je lui réponds donc que je ne me sens pas prête à me mettre en couple, que j'ai besoin de temps. Finalement nous sommes sortis ensemble quelques semaines après.
Le premier mois comme la plupart du temps, a été vraiment magnifique pour moi. Je n'avais pas été en couple depuis 1 an (car dégoûtée par mon ex) et me suis sentie revivre de me savoir aimée. Il était (et oui de l'imparfait...) si gentil, attentionné et il disait vouloir m'aider par rapport à certains problèmes de santé qui me préoccupent toujours à l'heure actuelle. De mon côté j'étais touchée par sa sensibilité, cette personnalité rêveuse, un peu mélancolique, sa solitude … on se ressemblait sur beaucoup de points. Et je savais qu'il avait des soucis assez importants lui et sa famille (que je ne peux pas détailler).
Le deuxième mois nous partons en vacances pendant un mois et demi et malheureusement c'est là que pour moi les choses ont commencé … Vivre 24h/24 ne fût vraiment pas facile pour l'un comme pour l'autre. Comme je l'ai raconté, il disait vouloir m'aider (ce que je crois sincèrement) mais ce séjour lui montra que je pouvais être « difficile » malgré moi. Au bout de deux semaines du séjour, il devint distant, agressif, méprisant … je l'avais exaspéré. Cela me blessa tellement qu'en rentrant chez moi je me sentis soulagée... mais déçue.
Pendant quelques mois je me réveillai avec des bouffées de haine très désagréables, ou bien à certains moments de la journée. Je cachais ces accès de rage du mieux que je le pouvais, ce qui n'était pas difficile, étant donné qu'on ne se voit que le week-end. Malgré tout lorsqu'on se voyait j'étais contente bien qu'il gardât pendant un moment une attitude distante.
A ce même moment, il repris le travail et les soucis familiaux s'amplifièrent (il vivait chez ses parents). L'automne et l'hiver furent donc marqués par ses cris et ses colères. Je précise au passage que ces colères n'étaient jamais contre moi, d'ailleurs en plus d'un an il ne m'a jamais crié dessus.
Je ne le reconnaissais plus. Je prenais sur moi lorsqu'on se voyait pour ne pas être trop affectée et le soutenir du mieux que je pouvais. Je crois qu'à cette période je me suis trop donnée. Quand après être parti au boulot le lundi matin et que sa mère me ramenait à la gare, la première chose que je faisais en arrivant chez moi était de dormir. Je me sentais littéralement épuisée. Il m'est arrivée de pleurer devant lui à cause de ça. Une fois il me dit même que si c'était trop dur à supporter, je pouvais ne plus venir.
Mais l'idée de ne plus se voir pour ces raisons me paraissaient inconcevables. J'aurais eu le sentiment terrible de l'abandonner et je ne le souhaitais absolument pas.
Puis il partit de chez lui pour s'installer seul. J'avoue qu'à ce moment-là je pensais qu'il me quitterait, n'ayant plus besoin de moi comme soutien. Finalement non. Mais les mois qui suivirent ne furent pas forcément mieux. Ses accès de colère s'arrêtèrent c'est vrai mais il se mit à devenir de plus en plus distant avec moi. Il faut dire qu'il en avait régulièrement marre de son travail et les affaires familiales le tracassaient toujours. Régulièrement je recevais des messages ou des appels de sa part (même encore récemment) me disant à quel point sa vie lui semblait fade, qu'il ne se sentait pas épanoui etc.
Il avait toujours tenu compte de ma personne malgré sa passion, et petit à petit elle devint de plus en plus présente, jusqu'à s'enfermer dedans, jusqu'à ce que ça devienne LE sujet intéressant. Et plus de place pour le reste. Une passion qui avait commencé quand il était déscolarisé et dépressif …
Et de le voir qui me délaisse de plus en plus me fait vraiment mal. Je commence à devenir jalouse, à me demander s'il m'aime toujours, ce que j'ai pu faire de mal, pourquoi cette instabilité permanente (Un jour : « Tu me manques trop <3 », le lendemain : que dalle).
Pour être tout à fait honnête je sais ne pas être un cas « facile » car j'ai moi-même des failles assez importantes qui me valent notamment de vite devenir dépendante. Paradoxalement je suis aussi très solitaire et ayant conscience de mon problème, je fais beaucoup d'efforts pour estomper ça. Malheureusement son attitude si versatile n'arrange pas les choses de ce côté-là. Pire que ça je me sens flouée : après tout ce que j'ai fait pour lui, il m'ignore. Je veux bien croire que ça ne me concerne pas et pourtant ça a des répercussions sur nous, ce que je trouve très injuste. Je ne sais jamais sur quel pied danser avec lui, ça me rend folle.
Depuis quelques mois (car ça fait un moment que ça dure) je suis devenue agressive, sarcastique et lui fait souvent des reproches. Lorsque une chose ne me convient pas chez lui je commence à m'énerver, à pleurer.
J'ai l'impression de devenir méchante alors que ce n'est pas du tout mon caractère de départ. Je me sens blasée et je n'arrive plus à me contenir même en sa présence. Lui s'étonne de me voir sur « des montagnes russes » de l'humeur, et ça le fatigue. C'est un peu l'hôpital qui se fout de la charité mais bon.
Cet été il a eu une très longue période de vacances qui nous a de nouveau rapproché. Il s'est détendu et s'est montré plus amoureux qu'auparavant. Début septembre il y a eu la reprise et peu de temps après je lui ai fait part de mes craintes quant au fait qu'il s'éloigne de nouveau de moi. Bizzarement il a conclu lui-même qu'il était compliqué à vivre et qu'il me rendait malheureuse. Malgré tout il a recommencé à s'éloigner ... La semaine dernière je lui ai dit que j'avais envie de faire une pause, que j'avais besoin de temps pour moi et pour réfléchir sereinement. Lui m'a répondu qu'il se sentait perdu dans notre couple mais qu'il tenait à moi et ne souhaitait pas rompre. Il m'a dit qu'il avait peut-être peur de s'engager.
Pourtant je ne lui ai jamais mis la pression pour quoi que ce soit nous concernant car nous avons des choses à régler chacun de notre côté. Je n'ai jamais souhaité non plus qu'il soit « à fond » sur moi à me faire des déclarations tous les 4 matins mais juste de la constance. Je ne comprends pas très bien et lui non plus d'ailleurs. En tout cas je vois qu'il devient de plus en difficile de discuter car il se renferme. Il reste seul avec sa passion et c'est déroutant car je ne l'ai pas connu comme ça. La communication est mauvaise, la preuve il faut que j'envisage une pause pour qu'il m'avoue être perdu. Je pense lui envoyer un sms vendredi pour prendre de ses nouvelles car ça fera une semaine qu'on ne s'est pas parlé.