- 03 oct. 2017, 12:12
#1257610
Bonjour à tous
En guise de présentation, voici mon histoire. Je m'appelle Dan, 30 ans aujourd'hui, séparé depuis 2 mois (et un jour). Et je ne m'en remets pas.
Je vous conte mon histoire.
J'ai rencontré C* à l'université. Nous avions 22 ans (moi) et 24 (elle) à cette époque. Notre histoire aura duré en tout et pour tout 7 ans et demi. C'était pour moi la perle rare, la seule et unique femme que j'aie jamais véritablement aimé, celle pour qui j'aurais tout pu lâcher et tout plaquer. Celle pour qui j'irai au bout du monde.
Je suis rentré du travail, le 2 août, pour trouver un appartement vide. Elle avait pris tout ce qui lui appartenait, ainsi que notre chat, et s'en était allée en me laissant une simple lettre.
Les raisons de la rupture:
Dans cette lettre, elle me reprochait ma violence verbale, mon attitude dénigrante à son égard, et me disait "qu'elle avait de moins en moins de sentiments". Puis elle me faisait la liste de choses que je lui avais dites, d'insultes que j'avais proféré à son encontre.
Le hic: je ne me rendais même pas compte de ces satanées insultes. Elle ne me reprenait jamais, elle ne me disait rien du tout, par peur du conflit. Je ne réalisais pas.
Elle me reproche aussi de l'avoir manipulée, rabaissée, etc. Je reconnais l'ensemble de mes torts, et je comprends qu'elle ait pu le percevoir comme ça. Sincèrement, à sa place, je l'aurais peut être vu comme ça aussi. Mais ce qu'elle ne réalisait pas, c'est que je suis une personne blessée, depuis un moment. Et je dirais que je suis peut être un peu bête aussi... Je lui ai fait vivre des choses pas vraiment cool, j'ai été jaloux, possessif, colérique. Elle, en réponse à cela, elle s'absentait 3 à 4 soirs par semaine pour suivre des cours de sport dans un milieu 100% masculin, de 17h à 21h. Me sentant délaissé, je lui ai demandé de ralentir sa pratique afin que l'on passe plus de temps ensemble...enfin, j'aurais aimé lui demander comme ça; mais au lieu de ça, je lui ai dit "arrête d'y aller", "arrête de voir tes profs de sport ça me gonfle". Grosse erreur, elle a cru que je voulais contrôler ses faits et gestes, alors qu'en fait je demandais qu'un peu d'attention et un vrai dialogue. Pour elle "il n'y avait pas de dialogue possible avec moi".
Nous avions décidé de faire un enfant l'année dernière, mais au moment de se lancer, une fois qu'elle avait arrêté ses contraceptifs, j'ai paniqué. Au bout d'une quinzaine de jours, je n'arrivais pas à la toucher tant j'étais pétrifié à l'idée de faire un enfant. Elle m'a alors interrogé: "qu'est ce qui se passe?". En tant que bon imbécile qui ne réfléchit pas avant de parler, je n'ai rien trouvé de mieux à lui répondre que "j'veux pas faire d'enfant avec toi". Je pense avoir jeté un froid dans son coeur à ce moment là. J'en suis même sûr. Pour elle, avoir un/des enfants est le but ultime de sa vie, la concrétisation de tout. Quelques semaines plus tard, après m'être calmé, j'étais à nouveau prêt, mais c'était trop tard.
En début d'année 2017, j'ai perdu ma soeur. Ca m'a bien remis les idées en place, et j'étais alors sûr d'être prêt, et j'étais sûr que c'était elle, la mère de mes futurs enfants (je le suis toujours). Nous avions décidé de commencer après nos vacances du mois de juillet 2017. Cette fois, c'était sûr, pour tous les deux. Mais voilà, elle est partie le 2 août, après être allée passer quelques jours à la mer avec la copine de son cousin, à qui elle a exposé la situation et qui lui a conseillé de "se barrer au plus vite, car je suis un pervers narcissique". Objectivement, C* est quelqu'un de très influençable, malgré son âge, et de plutôt immature (attention, je ne suis pas un modèle de maturité mais bon). Donc ca y est, elle était accrochée: je suis désormais un PN à ses yeux. Bim, elle me quitte.
Post Rupture
Après être rentré chez moi le soir du 2 août, et avoir trouvé un appart vide et juste une lettre posée sur la table, j'ai tracé directement là où j'étais sûr que je pourrai la trouver. Avant même de lire sa lettre. 15 mins plus tard j'étais chez son cousin. Elle y avait emmenagé, depuis 2h environ. Je n'avais rien vu venir.
Je me suis fait mettre à la porte.
Elle m'avait bloqué de partout (téléphone, whatsapp, snapchat) et supprimé sur facebook, instagram. Le dialogue était impossible.
2 jours plus tard, je lui ai envoyé un e-mail en rapport avec EDF. Elle y a répondu. J'ai saisi cette opportunité et lui ai demandé si nous pouvions nous voir. A cette époque là, je ne comprenais pas la rupture, n'ayant pas eu de signes avant coureurs, j'étais vraiment paumé. Elle a accepté. Nous nous sommes vus, on a pris un verre, puis je lui ai proposé d'aller manger un bout ensemble, elle a accepté. Le dialogue était fermé. Très fermé.
Le lendemain, j'en pouvais plus. Je l'ai appelée. Elle m'a répondu. Je lui ai proposé un séjour à Disney, là, tout de suite. Elle rêvait d'y retourner depuis le début de notre relation. En toute logique, elle ne pourrait pas refuser. Et elle a accepté. Donc on est partis 3 jours à Disney, on a passé 3 jours sympas, à se balader main dans la main, à se câliner, à déjeuner et dîner ensemble, à dormir ensemble. Franchement, le couple quasi-parfait. Je précise qu'il ne s'est rien passé. Ni baiser, ni rapport sexuel, rien. Que des câlins. Bon elle se mettait nue devant moi avant de prendre sa douche, et moi pareil, mais ça s'arrêtait là.
Je lui ai montré pendant ces jours un côté de moi qu'elle n'avait plus vu depuis longtemps. Elle a aimé. Sur le retour, je lui ai demandé si elle acceptait de revenir faire un essai: "t'inquiète ma puce, t'es même pas obligée de prendre ta voiture, je sais que le regard des autres te pèse donc franchement si tu veux pas que la voisine sache que t'es là je comprends, tu prendras ma voiture si tu as besoin" (ah oui, précision: ma voisine de palier, de 10 ans sa cadette est une de ses meilleures potes). Elle me promet à ce moment là d'y réfléchir et de me donner une réponse le lendemain. Et BIM, le lendemain: RDV dans son restaurant préféré, dîner sympa, au cours duquel je lui repose la question fatidique: "veux tu refaire un essai?". Sa réponse: "franchement Dan, je suis partagée. D'un côté j'ai envie, de l'autre j'ai peur que tu redeviennes un connard...mais je t'en parlerai mieux dehors". Une fois le dîner fini, le verdict tombe: "écoute Dan, j'apprécie tout ce que tu fais pour moi, je vois tes efforts, je vois tout et j'apprécie, mais je ne t'aime plus, j'ai tiré un trait sur notre histoire, c'est terminé je reviendrai pas en arrière". Ca faisait 9 jours qu'elle m'avait quitté, à ce moment là. Le verdict était tombé et je me suis effondré face à tant d'indifférence. "viens, je te raccompagne à l'appartement" me dit-elle. "non merci, on fait quoi, tu me ramènes et je te regarde partir en pleurant comme une merde avant d'aller faire le noeud de ma corde?" Bref, je l'ai raccompagnée jusqu'à sa voiture. Et là on s'est embrassés, 3 ou 4 fois (pour la première fois depuis la fin, on s'est embrassés). Et elle est partie
Quelques jours plus tard, elle m'a amené le chat, pour que je passe quelques jours avec mon chat "pour la dernière fois". Elle est restée une heure à l'appart, et ça a fini en bisous comme la fois d'avant. Je lui ai dit que je voulais coucher avec elle, et là elle m'a flingué: "ah ouais tu veux me b*****??? vas y viens on va dans la chambre, tu me b***** et après tu m'oublies" => euh ok ouais non ça va aller, merci au revoir.
Ensuite, j'avais entamé un gros travail sur moi, et j'avais donc compris pas mal de choses, que je souhaitais lui expliquer. Je lui ai donc écrit une lettre. On s'est revus samedi 19 août, je lui ai remis ma fameuse lettre. Elle l'a lue, devant moi, et une fois qu'elle l'a terminée, elle est partie en me disant "merci pour cette lettre". Mais elle se comportait très différement des fois précédentes, elle était encore plus sur la défensive. Ca faisait donc 17 jours qu'on était plus ensemble. J'ai appris le lendemain qu'elle couchait déjà avec un autre mec. Je ne comprenais pas. Je ne comprends toujours pas comment elle peut. De mon côté, je n'y arrive pas, ma libido est réduite à zéro. Elle a fait preuve de beaucoup d'intelligence, et a publié sur internet un texte retranscrivant l'intégralité de ses rapports sexuels avec ce nouveau mec. A quel point il était mieux que moi, "relation toxique", à quel point il lui avait fait de l'effet, tout ce qu'ils avaient fait ensemble, etc. Et évidemment, je suis tombé dessus.
J'ai pété un plomb. Mais j'ai pété un plomb en silence. Jusqu'au dimanche suivant: elle devait venir récupérer le chat. J'ai maintenu le silence pendant toute la semaine précédent sa venue chez moi, et ça a marché: elle était à nouveau calme, on pouvait avoir une vraie discussion posée, sans s'engueuler à tout bout de champs. Et là, je lui ai dit qu'on m'avait fait parvenir son petit texte. Elle était prise de honte, de panique à l'idée que j'aille casser la gueule du mec (c'est ce que l'ancien Dan aurait fait), ou pire, que j'aille dire à la copine du mec (oui oui, il a une copine ce charmant jeune homme, depuis 3 ans) que son mec couche avec la femme de ma vie. J'l'ai rassurée. Elle s'est calmée,
et m'a demandé si je pouvais lui préparer à manger. J'ai accepté, avec joie. Elle a donc mangé chez moi, puis a decidé de me donner le chat. Une fois qu'elle eut fini de manger, elle câlinait un peu le chat et je lui ai proposé d'aller lui faire des câlins dans le lit, comme on en avait l'habitude. Elle y est allée, et je l'ai rejoint. Et là, il s'est passé le truc le plus sexuel que j'ai jamais vécu, sans pour autant qu'il y ait de véritable rapport sexuel strict au sens su. Ca a duré 45 minutes. Au cours de ces 45 minutes, toutes les deux minutes, elle répétait "tu sais, on va pas baiser" ou "tu sais...je reviendrai pas" mais elle me disait aussi de continuer ce que je faisais. Bref. Au bout de 45 minutes elle s'est levée comme une furie et elle est partie "tchao, m'appelle pas, m'écris pas pendant 15 jours" et elle claque la porte.
J'étais content. Je me tenais à mon SR, tant bien que mal, mais je ne cédais pas. Et le vendredi suivant tout a basculé: j'ai bu, comme souvent depuis qu'elle m'a quitté, et je suis passé devant le restaurant où travaille la copine du mec avec qui elle couche. Et là j'ai fait le con, j'ai tout balancé. Merci à l'alcool. Le lendemain, je regrettais. J'ai encore plus regretté lorsque j'ai lu le texto de C* qui me disait "faut qu'on parle". J'ai ignoré son texto. Une heure plus tard, le mec en question me téléphone en me demandant pourquoi je suis allé parler à sa copine, comme quoi c'était pas terrible pour la confiance dans son couple etc. Je regrettais sincèrement d'être allé parler à sa copine, car je n'avais aucun droit de le faire, mais franchement MORT DE RIRE, le mec ose me parler de confiance dans son couple?! WTF?!
Bref. J'ai fini par aller voir C* après avoir parlé à Monsieur Trou de balle (c'est son petit surnom). Je lui ai dit la même chose qu'au mec, que j'étais désolé et que je regrettais franchement, que j'avais merdé car j'étais bourré. Elle a fini par m'avouer qu'elle était complètement paumée. Qu'elle avait, elle aussi, perdu ses repères. Et elle est partie, en se blottissant contre moi pour la énième et dernière fois.
A ce moment là, je lui ai écrit mon dernier sms. Depuis, pas de texto, pas d'email rien. C'était le 2 septembre. Mais j'ai un gros problème, c'est que, comme je l'ai évoqué plus haut, elle est pote avec ma voisine de palier (nos balcons sont mitoyens, nos portes sont à deux metres de distance). Du coup je la vois tout le temps. Et j'ai l'impression que c'est juste de la provocation.
Donc même si je prends énormement sur moi, il m'arrive fréquemment de m'énerver au lieu de lui expliquer calmement que j'aimerais qu'elle cesse de venir autour de chez moi, que je ne lui demande pas d'arrêter d'être pote avec la voisine, mais juste qu'elle disparaisse de ma vue à 100%, la voisine a une voiture, elle a un vélo, elles peuvent se retrouver ailleurs, on habite en ville, il y a 1000 trucs à faire. Juste, qu'elle me laisse souffrir en paix et sans retourner le couteau dans la plaie. Dernier en date, le 11 septembre. J'ai eu droit à un super texto le lendemain, à peu près aussi long que le texte que vous êtes en train de lire, me disant que j'étais un taré, que je devais me faire soigner, que j'étais un psychopathe, etc, et qu'elle était rassurée de voir que mes "actions" la confortaient dans le fait qu'elle avait pris la bonne décision en partant. Bref, ce que j'en retiens c'est que 1 mois et demi après m'avoir quitté, elle avait toujours besoin d'être "confortée dans son choix".
Et dimanche dernier (24 septembre), après avoir passé une superbe nuit à rêver d'elle (ou plutôt à faire des cauchemars), en ouvrant mes volets à 8h30 du matin, j'ai eu la surprise de la voir en bas de ma fenêtre, en train de regarder vers mon/notre appartement. Elle venait, encore une fois chez la voisine. Et elle m'a encore une fois fait passer pour un taré.
Depuis, plus rien. Disparue. SR total, mais je pense qu'elle ne me répondra plus jamais.
Je l'aime toujours comme un fou, je suis tellement malheureux qu'elle m'ait oublié si vite, qu'elle ait renoncé à 7 ans et demi de vie à deux comme ça; Je ne sais plus quoi faire, à part ne rien faire. Je sors, je fais du sport, je me bourre la gueule pour oublier, je rencontre du monde mais ça ne suffit pas. J'ai perdu le goût de vivre, la rage de vaincre, l'envie d'avancer.
Si vous avez lu jusqu'ici, franchement merci.
Bisous les copains, bon courage, hésitez pas.
En guise de présentation, voici mon histoire. Je m'appelle Dan, 30 ans aujourd'hui, séparé depuis 2 mois (et un jour). Et je ne m'en remets pas.
Je vous conte mon histoire.
J'ai rencontré C* à l'université. Nous avions 22 ans (moi) et 24 (elle) à cette époque. Notre histoire aura duré en tout et pour tout 7 ans et demi. C'était pour moi la perle rare, la seule et unique femme que j'aie jamais véritablement aimé, celle pour qui j'aurais tout pu lâcher et tout plaquer. Celle pour qui j'irai au bout du monde.
Je suis rentré du travail, le 2 août, pour trouver un appartement vide. Elle avait pris tout ce qui lui appartenait, ainsi que notre chat, et s'en était allée en me laissant une simple lettre.
Les raisons de la rupture:
Dans cette lettre, elle me reprochait ma violence verbale, mon attitude dénigrante à son égard, et me disait "qu'elle avait de moins en moins de sentiments". Puis elle me faisait la liste de choses que je lui avais dites, d'insultes que j'avais proféré à son encontre.
Le hic: je ne me rendais même pas compte de ces satanées insultes. Elle ne me reprenait jamais, elle ne me disait rien du tout, par peur du conflit. Je ne réalisais pas.
Elle me reproche aussi de l'avoir manipulée, rabaissée, etc. Je reconnais l'ensemble de mes torts, et je comprends qu'elle ait pu le percevoir comme ça. Sincèrement, à sa place, je l'aurais peut être vu comme ça aussi. Mais ce qu'elle ne réalisait pas, c'est que je suis une personne blessée, depuis un moment. Et je dirais que je suis peut être un peu bête aussi... Je lui ai fait vivre des choses pas vraiment cool, j'ai été jaloux, possessif, colérique. Elle, en réponse à cela, elle s'absentait 3 à 4 soirs par semaine pour suivre des cours de sport dans un milieu 100% masculin, de 17h à 21h. Me sentant délaissé, je lui ai demandé de ralentir sa pratique afin que l'on passe plus de temps ensemble...enfin, j'aurais aimé lui demander comme ça; mais au lieu de ça, je lui ai dit "arrête d'y aller", "arrête de voir tes profs de sport ça me gonfle". Grosse erreur, elle a cru que je voulais contrôler ses faits et gestes, alors qu'en fait je demandais qu'un peu d'attention et un vrai dialogue. Pour elle "il n'y avait pas de dialogue possible avec moi".
Nous avions décidé de faire un enfant l'année dernière, mais au moment de se lancer, une fois qu'elle avait arrêté ses contraceptifs, j'ai paniqué. Au bout d'une quinzaine de jours, je n'arrivais pas à la toucher tant j'étais pétrifié à l'idée de faire un enfant. Elle m'a alors interrogé: "qu'est ce qui se passe?". En tant que bon imbécile qui ne réfléchit pas avant de parler, je n'ai rien trouvé de mieux à lui répondre que "j'veux pas faire d'enfant avec toi". Je pense avoir jeté un froid dans son coeur à ce moment là. J'en suis même sûr. Pour elle, avoir un/des enfants est le but ultime de sa vie, la concrétisation de tout. Quelques semaines plus tard, après m'être calmé, j'étais à nouveau prêt, mais c'était trop tard.
En début d'année 2017, j'ai perdu ma soeur. Ca m'a bien remis les idées en place, et j'étais alors sûr d'être prêt, et j'étais sûr que c'était elle, la mère de mes futurs enfants (je le suis toujours). Nous avions décidé de commencer après nos vacances du mois de juillet 2017. Cette fois, c'était sûr, pour tous les deux. Mais voilà, elle est partie le 2 août, après être allée passer quelques jours à la mer avec la copine de son cousin, à qui elle a exposé la situation et qui lui a conseillé de "se barrer au plus vite, car je suis un pervers narcissique". Objectivement, C* est quelqu'un de très influençable, malgré son âge, et de plutôt immature (attention, je ne suis pas un modèle de maturité mais bon). Donc ca y est, elle était accrochée: je suis désormais un PN à ses yeux. Bim, elle me quitte.
Post Rupture
Après être rentré chez moi le soir du 2 août, et avoir trouvé un appart vide et juste une lettre posée sur la table, j'ai tracé directement là où j'étais sûr que je pourrai la trouver. Avant même de lire sa lettre. 15 mins plus tard j'étais chez son cousin. Elle y avait emmenagé, depuis 2h environ. Je n'avais rien vu venir.
Je me suis fait mettre à la porte.
Elle m'avait bloqué de partout (téléphone, whatsapp, snapchat) et supprimé sur facebook, instagram. Le dialogue était impossible.
2 jours plus tard, je lui ai envoyé un e-mail en rapport avec EDF. Elle y a répondu. J'ai saisi cette opportunité et lui ai demandé si nous pouvions nous voir. A cette époque là, je ne comprenais pas la rupture, n'ayant pas eu de signes avant coureurs, j'étais vraiment paumé. Elle a accepté. Nous nous sommes vus, on a pris un verre, puis je lui ai proposé d'aller manger un bout ensemble, elle a accepté. Le dialogue était fermé. Très fermé.
Le lendemain, j'en pouvais plus. Je l'ai appelée. Elle m'a répondu. Je lui ai proposé un séjour à Disney, là, tout de suite. Elle rêvait d'y retourner depuis le début de notre relation. En toute logique, elle ne pourrait pas refuser. Et elle a accepté. Donc on est partis 3 jours à Disney, on a passé 3 jours sympas, à se balader main dans la main, à se câliner, à déjeuner et dîner ensemble, à dormir ensemble. Franchement, le couple quasi-parfait. Je précise qu'il ne s'est rien passé. Ni baiser, ni rapport sexuel, rien. Que des câlins. Bon elle se mettait nue devant moi avant de prendre sa douche, et moi pareil, mais ça s'arrêtait là.
Je lui ai montré pendant ces jours un côté de moi qu'elle n'avait plus vu depuis longtemps. Elle a aimé. Sur le retour, je lui ai demandé si elle acceptait de revenir faire un essai: "t'inquiète ma puce, t'es même pas obligée de prendre ta voiture, je sais que le regard des autres te pèse donc franchement si tu veux pas que la voisine sache que t'es là je comprends, tu prendras ma voiture si tu as besoin" (ah oui, précision: ma voisine de palier, de 10 ans sa cadette est une de ses meilleures potes). Elle me promet à ce moment là d'y réfléchir et de me donner une réponse le lendemain. Et BIM, le lendemain: RDV dans son restaurant préféré, dîner sympa, au cours duquel je lui repose la question fatidique: "veux tu refaire un essai?". Sa réponse: "franchement Dan, je suis partagée. D'un côté j'ai envie, de l'autre j'ai peur que tu redeviennes un connard...mais je t'en parlerai mieux dehors". Une fois le dîner fini, le verdict tombe: "écoute Dan, j'apprécie tout ce que tu fais pour moi, je vois tes efforts, je vois tout et j'apprécie, mais je ne t'aime plus, j'ai tiré un trait sur notre histoire, c'est terminé je reviendrai pas en arrière". Ca faisait 9 jours qu'elle m'avait quitté, à ce moment là. Le verdict était tombé et je me suis effondré face à tant d'indifférence. "viens, je te raccompagne à l'appartement" me dit-elle. "non merci, on fait quoi, tu me ramènes et je te regarde partir en pleurant comme une merde avant d'aller faire le noeud de ma corde?" Bref, je l'ai raccompagnée jusqu'à sa voiture. Et là on s'est embrassés, 3 ou 4 fois (pour la première fois depuis la fin, on s'est embrassés). Et elle est partie
Quelques jours plus tard, elle m'a amené le chat, pour que je passe quelques jours avec mon chat "pour la dernière fois". Elle est restée une heure à l'appart, et ça a fini en bisous comme la fois d'avant. Je lui ai dit que je voulais coucher avec elle, et là elle m'a flingué: "ah ouais tu veux me b*****??? vas y viens on va dans la chambre, tu me b***** et après tu m'oublies" => euh ok ouais non ça va aller, merci au revoir.
Ensuite, j'avais entamé un gros travail sur moi, et j'avais donc compris pas mal de choses, que je souhaitais lui expliquer. Je lui ai donc écrit une lettre. On s'est revus samedi 19 août, je lui ai remis ma fameuse lettre. Elle l'a lue, devant moi, et une fois qu'elle l'a terminée, elle est partie en me disant "merci pour cette lettre". Mais elle se comportait très différement des fois précédentes, elle était encore plus sur la défensive. Ca faisait donc 17 jours qu'on était plus ensemble. J'ai appris le lendemain qu'elle couchait déjà avec un autre mec. Je ne comprenais pas. Je ne comprends toujours pas comment elle peut. De mon côté, je n'y arrive pas, ma libido est réduite à zéro. Elle a fait preuve de beaucoup d'intelligence, et a publié sur internet un texte retranscrivant l'intégralité de ses rapports sexuels avec ce nouveau mec. A quel point il était mieux que moi, "relation toxique", à quel point il lui avait fait de l'effet, tout ce qu'ils avaient fait ensemble, etc. Et évidemment, je suis tombé dessus.
J'ai pété un plomb. Mais j'ai pété un plomb en silence. Jusqu'au dimanche suivant: elle devait venir récupérer le chat. J'ai maintenu le silence pendant toute la semaine précédent sa venue chez moi, et ça a marché: elle était à nouveau calme, on pouvait avoir une vraie discussion posée, sans s'engueuler à tout bout de champs. Et là, je lui ai dit qu'on m'avait fait parvenir son petit texte. Elle était prise de honte, de panique à l'idée que j'aille casser la gueule du mec (c'est ce que l'ancien Dan aurait fait), ou pire, que j'aille dire à la copine du mec (oui oui, il a une copine ce charmant jeune homme, depuis 3 ans) que son mec couche avec la femme de ma vie. J'l'ai rassurée. Elle s'est calmée,
et m'a demandé si je pouvais lui préparer à manger. J'ai accepté, avec joie. Elle a donc mangé chez moi, puis a decidé de me donner le chat. Une fois qu'elle eut fini de manger, elle câlinait un peu le chat et je lui ai proposé d'aller lui faire des câlins dans le lit, comme on en avait l'habitude. Elle y est allée, et je l'ai rejoint. Et là, il s'est passé le truc le plus sexuel que j'ai jamais vécu, sans pour autant qu'il y ait de véritable rapport sexuel strict au sens su. Ca a duré 45 minutes. Au cours de ces 45 minutes, toutes les deux minutes, elle répétait "tu sais, on va pas baiser" ou "tu sais...je reviendrai pas" mais elle me disait aussi de continuer ce que je faisais. Bref. Au bout de 45 minutes elle s'est levée comme une furie et elle est partie "tchao, m'appelle pas, m'écris pas pendant 15 jours" et elle claque la porte.
J'étais content. Je me tenais à mon SR, tant bien que mal, mais je ne cédais pas. Et le vendredi suivant tout a basculé: j'ai bu, comme souvent depuis qu'elle m'a quitté, et je suis passé devant le restaurant où travaille la copine du mec avec qui elle couche. Et là j'ai fait le con, j'ai tout balancé. Merci à l'alcool. Le lendemain, je regrettais. J'ai encore plus regretté lorsque j'ai lu le texto de C* qui me disait "faut qu'on parle". J'ai ignoré son texto. Une heure plus tard, le mec en question me téléphone en me demandant pourquoi je suis allé parler à sa copine, comme quoi c'était pas terrible pour la confiance dans son couple etc. Je regrettais sincèrement d'être allé parler à sa copine, car je n'avais aucun droit de le faire, mais franchement MORT DE RIRE, le mec ose me parler de confiance dans son couple?! WTF?!
Bref. J'ai fini par aller voir C* après avoir parlé à Monsieur Trou de balle (c'est son petit surnom). Je lui ai dit la même chose qu'au mec, que j'étais désolé et que je regrettais franchement, que j'avais merdé car j'étais bourré. Elle a fini par m'avouer qu'elle était complètement paumée. Qu'elle avait, elle aussi, perdu ses repères. Et elle est partie, en se blottissant contre moi pour la énième et dernière fois.
A ce moment là, je lui ai écrit mon dernier sms. Depuis, pas de texto, pas d'email rien. C'était le 2 septembre. Mais j'ai un gros problème, c'est que, comme je l'ai évoqué plus haut, elle est pote avec ma voisine de palier (nos balcons sont mitoyens, nos portes sont à deux metres de distance). Du coup je la vois tout le temps. Et j'ai l'impression que c'est juste de la provocation.
Donc même si je prends énormement sur moi, il m'arrive fréquemment de m'énerver au lieu de lui expliquer calmement que j'aimerais qu'elle cesse de venir autour de chez moi, que je ne lui demande pas d'arrêter d'être pote avec la voisine, mais juste qu'elle disparaisse de ma vue à 100%, la voisine a une voiture, elle a un vélo, elles peuvent se retrouver ailleurs, on habite en ville, il y a 1000 trucs à faire. Juste, qu'elle me laisse souffrir en paix et sans retourner le couteau dans la plaie. Dernier en date, le 11 septembre. J'ai eu droit à un super texto le lendemain, à peu près aussi long que le texte que vous êtes en train de lire, me disant que j'étais un taré, que je devais me faire soigner, que j'étais un psychopathe, etc, et qu'elle était rassurée de voir que mes "actions" la confortaient dans le fait qu'elle avait pris la bonne décision en partant. Bref, ce que j'en retiens c'est que 1 mois et demi après m'avoir quitté, elle avait toujours besoin d'être "confortée dans son choix".
Et dimanche dernier (24 septembre), après avoir passé une superbe nuit à rêver d'elle (ou plutôt à faire des cauchemars), en ouvrant mes volets à 8h30 du matin, j'ai eu la surprise de la voir en bas de ma fenêtre, en train de regarder vers mon/notre appartement. Elle venait, encore une fois chez la voisine. Et elle m'a encore une fois fait passer pour un taré.
Depuis, plus rien. Disparue. SR total, mais je pense qu'elle ne me répondra plus jamais.
Je l'aime toujours comme un fou, je suis tellement malheureux qu'elle m'ait oublié si vite, qu'elle ait renoncé à 7 ans et demi de vie à deux comme ça; Je ne sais plus quoi faire, à part ne rien faire. Je sors, je fais du sport, je me bourre la gueule pour oublier, je rencontre du monde mais ça ne suffit pas. J'ai perdu le goût de vivre, la rage de vaincre, l'envie d'avancer.
Si vous avez lu jusqu'ici, franchement merci.
Bisous les copains, bon courage, hésitez pas.