- 18 août 2017, 19:21
#1252135
Bonjour à tous et à toutes,
Désolée d'avance du pavé qui va suivre. Je vais essayer de faire le plus bref et complet possible. Je vous demande vos avis, vos conseils, votre aide. Parce que je me sens dangereusement sombrer... que j'ai peur de finir par faire une grosse bêtise. Je suis au bout...
J'ai 35 ans, maman d'une petite fille de bientôt 3 ans. De mi-juin à fin juillet, j'ai suivi une formation dans un but de réorientation pro. Lors de cette formation, j'ai craqué sur un prof de 10 ans mon aîné. Après son premier cours, je lui ai demandé un avis (j'ai un vieil antécédent pas cool, susceptible de me poser problème lors de l'enquête de sécurité obligatoire pour la profession que je veux exercer). Avec générosité, il a accepté de faire quelque chose qu'il n'est pas censé faire pour que je puisse enfin avoir la réponse à ma question. Il m'a tenu au courant par messenger du résultat.
Le trouvant vraiment craquant, je me suis débrouillée pour embrayer et trouver de quoi lancer une conversation. Après un peu d'hésitation semble-t-il, il a commencé à parler avec moi, a accepté mon invitation facebook. De fil en aiguille, nous en sommes venus à discuter de plus en plus longtemps et intimement, puis il m'a embrassée le 20 juillet.
Je suis séparée du père de ma fille depuis deux ans, mais il a du mal à me foutre la paix et cherche toujours à s'immiscer dans ma vie. Donc, je ne l'ai pas mis au courant de cette nouvelle relation. Mon nouvel amour, que nous nommerons Olivier, était parfaitement au courant de la difficulté que j'avais à tenir éloigné le père de ma fille, et au courant aussi que je ne ressentais plus rien pour cet ex depuis des années.
Avec Olivier, nous nous voyions en journée, pour partager un repas et papoter. Jusqu'au moment où nous avons passé deux jours dans un hôtel très chic (il a une grande aisance financière). Il partait le matin, revenait le soir, moi j'allais me promener, nous passions la nuit ensemble. Grande complicité sexuelle; il a réveillé chez moi mon corps que je croyais mort... Très vite, il m'avoue que j'ai touché quelque chose d'intime chez lui, que j'ai réussi à me faufiler dans sa carapace, et je lui avoue qu'il en est de même pour moi... Rapidement, il m'avoue qu'il est hp (haut potentiel - QI de 148). Sur le moment, je ne m'y attarde pas, je me dis qu'il a "juste" de grandes facilités d'apprentissage. Depuis son veuvage il y a 4 ans, il n'a jamais ramené de conquête chez lui, sauf peut-être une ou deux femmes. Voilà pourquoi nous nous voyions toujours ailleurs que chez lui. Non, il n'a pas de femme cachée, j'en suis certaine...
Lors de ces 2 jours à l'hôtel, mon ex appelle, envoie sms, de jour comme de nuit. Je ne réponds pas, décroche uniquement quand il me dit qu'il le faut pour ma fille, et raccroche dès que ça dévie. Olivier n'a pas l'air de le prendre mal, il m'encourage à en parler, me dit qu'on peut affronter ça en couple. Mise en confiance, je lui explique. Et très peu de temps plus tard, un lundi, il me dit qu'il me quitte, qu'il sent que mon ex a une emprise sur moi, qu'il n'a pas sa place, que c'est trop dangereux pour lui de continuer à laisser la porte ouverte avec moi car trop d'amour en jeu. Je me sens trahie, il me pousse à me confier, dit qu'on va vaincre ça ensemble, puis me plante...
Je suis effondrée. Je pleure, cherche à le convaincre qu'il n'y a que lui qui compte et que je ne suis pas responsable des agissements de mon ex. Puis, un après-midi, après réflexion, je me rends compte qu'il a raison. Je l'appelle (nous avions toujours des contacts) et lui avoue qu'il a raison mais que je vais tout mettre en oeuvre pour rompre cette emprise, ce que je commence à faire. Mais je vis mal la rupture. Pour moi, malgré la fraîcheur de la relation, il est toujours tout. Lui me dit mardi qu'il faut mettre un peu de distance, que nous nous retrouverons après, quand j'aurai mis de l'ordre dans mes soucis. Je le contacte, il entend que j'encaisse mal. Mercredi il me dit que nous devons rester juste amis, jeudi il me dit qu'il faut qu'on rompe tout contact, que ça ne va pas car je suis trop malheureuse. Mais j'en ai assez, je sens qu'il me dit chaque jour quelque chose de différent dans le but que j'aille mieux, mais que veut-il LUI dans tout ça...? Je lui pose la question jeudi, il semble avoir peur de me répondre, puis finit par m'avouer qu'il est dingue de moi, mais qu'il veut attendre que les choses aillent mieux dans ma vie, qu'il veut me retrouver après, qu'on va garder contact et continuer à se voir. Je suis heureuse.
Ce vendredi 11 août, la veille de mes 35 ans, il me réserve une suite merveilleuse et hyper chère, m'emmène dîner dans un cadre somptueux, m'offre une superbe montre de valeur et une séance massage par une professionnelle. Nous avons convenu la veille qu'il passera la nuit avec moi mais que nous resterons sages. Ça ne dure pas... Il me fait une déclaration émouvante durant l'après-midi qui me coupe le souffle, et je lis dans ses yeux la sincérité la plus pure. Nous faisons l'amour, sans arrêt. Nous nous disons des choses tendres. Nous soupons dans la suite. Puis, comme je lui avais dit que j'étais assez spéciale quand j'étais légèrement partie avec l'alcool, il me dit qu'il aimerait bien voir ça. Pendant qu'il se douche, je bois presque coup sur coup deux verres de vin blanc (ça me suffit largement, je ne tiens pas l'alcool). Il me taquine après l'amour, mais fait une taquinerie malheureuse concernant mon physique (avec lequel je suis en conflit depuis 20 ans, mais il ne le sait pas, nous connaissons peu de choses l'un de l'autre). Légèrement ivre, je boude en silence et me retourne dans le lit, et je m'endors. Une heure après, je me réveille, sentant son absence. Je le retrouve dans le salon, valise faite, sur son smartphone. Je me demande quoi, réalise qu'il était sur le point de partir comme un voleur, je fais ma valise à mon tour, puis finalement tout s'arrange calmement, sans cris ni insultes ni pleurs. Calmement. Pour moi, une bouderie en silence n'est pas chose grave... pour lui, ça semblait l'être assez que pour qu'il parte en voleur...
Lui me dit le lendemain que ce n'est pas passé loin, que si je ne m'étais pas levée, il était parti 5 minutes plus tard. Il me dit qu'il n'aime pas les caprices. Je lui explique que ce n'en est pas un, que j'ai eu mal car il a touché une plaie encore vive. Il semble ne pas me croire et s'obstine à considérer que c'est un caprice. Soit.
Samedi, on parle l'après-midi sur messenger. Il me propose une offre d'emploi à 5 minutes de chez lui, me parle de vivre ensemble. Je suis heureuse, puis je reviens sur terre et lui souligne tous les côtés négatifs, pour qu'il soit bien au courant. Il me dit que je suis incroyable de sembler ne pas être heureuse de sa proposition, je l'assure que ce n'est pas ça, mais que j'ai une fille, un animal, que tout ne sera pas rose, qu'on se connaît à peine, que ça risque d'être difficile,... Et j'avoue que je ne suis pas rassurée, car je sais qu'il m'a déjà plantée une fois... Bref. Je finis par me laisser gagner par l'enthousiasme et nous passons la journée à plaisanter là-dessus.
Dimanche matin, il me parle par messenger. On se taquine. Puis il me dit que je suis quand même une petite obsédée, et il surenchérit en rajoutant "une petite nymphomane", mais qu'il n'y a rien de mal à ça, que c'est une qualité. Mais moi, sur le moment, je le prends mal. De mon point de vue, le terme "nymphomane" est péjoratif... Je lui réponds froidement. Il me dit de ne pas faire la tronche. Je lui dit que je ne le fais pas. Puis je vais m'occuper de ma fille. Mais je cogite. Et je me demande au juste ce que je suis pour lui. Je me dis qu'on passe énormément de temps à faire l'amour, qu'on se connaît hyper peu, il ne connaît presque rien de mon passé douloureux. Et je me demande si je ne suis pas juste une aventure sexuelle, que oui il m'a demandé de partager son toit, mais ça l'engage à quoi au final? Le jour où ça se finira, il ne perdra rien, lui. C'est moi qui me retrouverai dehors avec ma fille et mon chat... dans la mewde... Bref, je me monte le bourrichon toute seule.
Et je finis par lui répondre "Tu es vraiment un put*** de gros c*n. Mais au moins tu as le mérite de dire ce que tu penses...". Il me demande pourquoi je dis ça, puis m'appelle, mais je ne peux décrocher car suis occupée à baigner ma fille. Quand je veux le rappeler, je constate avec un gros choc qu'il m'a bloquée de messenger, éjectée et bloquée de facebook, et qu'il a bloqué mes sms et appels! Je suis choquée. Anéantie. Je me décide à le contacter à son travail, il est de garde. Il décroche, est fâché que j'appelle sur son lieu de travail. Nous parlons. Je tente de lui expliquer pourquoi j'ai réagi ainsi, que c'est juste un souci de manque de connaissance de l'autre, qu'il faut juste me laisser du temps, mais il est froid, coupant, me répète sans arrêt que c'est fini, que cette fois il n'y aura aucun retour en arrière, qu'on se reverra peut-être dans 2-3 mois pour prendre un verre ensemble et qu'on rigolera de cette histore (!!!!!) mais que c'est terminé, qu'il me pardonne mon insulte mais que je dois être bipolaire pour réagir ainsi, que personne ne lui a jamais parlé comme ça, etc. Mes supplications n'y changent rien.
Le soir venu, je me dis que je vais aller l'attendre à la sortie de son boulot. Je n'ai pas le choix, car après je perdrai sa trace, ne sachant ni son adresse exacte ni son emploi du temps (il a une multitude d'activités). J'arrive, je ne trouve pas vraiment l'endroit, je ne vois pas sa voiture, je finis par appeler à son travail, plus le choix, c'est raté pour l'effet de surprise. C'est sa collègue de nuit qui décroche, je ne me présente pas, je demande après lui, elle me dit qu'il fait sa ronde. Je raccroche. Puis je panique en réalisant que c'est tout sauf une bonne idée. Je m'en vais.
Lundi après-midi, je lui envoie un mail poli mais sans supplications, pour savoir ce qu'il en est à propos de l'offre d'emploi. Il me répond sèchement par un "Négatif pour T. Pas d'expérience et ils ne veulent pas de femme".
Et depuis ce lundi 14 août, plus rien. Cela fait 5 jours. Je suis mal, au plus mal. J'ai espéré qu'il allait se rendre compte de son emportement, que sa réaction était extrême. Je me suis renseignée sur la personnalité des hauts potentiels, et j'ai appris qu'en plus de la facilité intellectuelle, il y a tout un mode de pensée différent, qu'ils sont en général extrêmement sensible et susceptibles, etc etc. Je comprends un peu mieux sa réaction extrême.
Je ne sais plus quoi faire. Je suis anéantie. Je ne dors plus, perdu 2kg, j'ai juste envie que tout s'arrête. J'espère tous les jours qu'il me contacte, qu'il me débloque, et rien.
Je songe lui écrire ce soir un courriel, j'en ai déjà écrit des tonnes sans les envoyer... Pour tenter de lui expliquer ma vie, pourquoi j'ai réagi ainsi, etc. Bref, mettre à nu mon âme, pour qu'au moins il me comprenne à défaut de revenir, qu'il puisse mieux se faire une idée de ce que je suis....
Aidez-moi... Je comprends sans comprendre cette situation. Comment peut-on être aussi extrême....? Va-t-il revenir...? Ca a duré moins d'un mois, donc je sais que laisser s'installer un long SR n'est pas pertinent. Mais que faire quand on est bloqué de partout, qu'on habite très loin l'un de l'autre, qu'aucun ami en commun...? Il me semble qu'après 5 jours de rupture, il n'a pas le sentiment d'y être allé trop fort, sinon il serait déjà revenu vers moi...
Merci d'avance...
Désolée d'avance du pavé qui va suivre. Je vais essayer de faire le plus bref et complet possible. Je vous demande vos avis, vos conseils, votre aide. Parce que je me sens dangereusement sombrer... que j'ai peur de finir par faire une grosse bêtise. Je suis au bout...
J'ai 35 ans, maman d'une petite fille de bientôt 3 ans. De mi-juin à fin juillet, j'ai suivi une formation dans un but de réorientation pro. Lors de cette formation, j'ai craqué sur un prof de 10 ans mon aîné. Après son premier cours, je lui ai demandé un avis (j'ai un vieil antécédent pas cool, susceptible de me poser problème lors de l'enquête de sécurité obligatoire pour la profession que je veux exercer). Avec générosité, il a accepté de faire quelque chose qu'il n'est pas censé faire pour que je puisse enfin avoir la réponse à ma question. Il m'a tenu au courant par messenger du résultat.
Le trouvant vraiment craquant, je me suis débrouillée pour embrayer et trouver de quoi lancer une conversation. Après un peu d'hésitation semble-t-il, il a commencé à parler avec moi, a accepté mon invitation facebook. De fil en aiguille, nous en sommes venus à discuter de plus en plus longtemps et intimement, puis il m'a embrassée le 20 juillet.
Je suis séparée du père de ma fille depuis deux ans, mais il a du mal à me foutre la paix et cherche toujours à s'immiscer dans ma vie. Donc, je ne l'ai pas mis au courant de cette nouvelle relation. Mon nouvel amour, que nous nommerons Olivier, était parfaitement au courant de la difficulté que j'avais à tenir éloigné le père de ma fille, et au courant aussi que je ne ressentais plus rien pour cet ex depuis des années.
Avec Olivier, nous nous voyions en journée, pour partager un repas et papoter. Jusqu'au moment où nous avons passé deux jours dans un hôtel très chic (il a une grande aisance financière). Il partait le matin, revenait le soir, moi j'allais me promener, nous passions la nuit ensemble. Grande complicité sexuelle; il a réveillé chez moi mon corps que je croyais mort... Très vite, il m'avoue que j'ai touché quelque chose d'intime chez lui, que j'ai réussi à me faufiler dans sa carapace, et je lui avoue qu'il en est de même pour moi... Rapidement, il m'avoue qu'il est hp (haut potentiel - QI de 148). Sur le moment, je ne m'y attarde pas, je me dis qu'il a "juste" de grandes facilités d'apprentissage. Depuis son veuvage il y a 4 ans, il n'a jamais ramené de conquête chez lui, sauf peut-être une ou deux femmes. Voilà pourquoi nous nous voyions toujours ailleurs que chez lui. Non, il n'a pas de femme cachée, j'en suis certaine...
Lors de ces 2 jours à l'hôtel, mon ex appelle, envoie sms, de jour comme de nuit. Je ne réponds pas, décroche uniquement quand il me dit qu'il le faut pour ma fille, et raccroche dès que ça dévie. Olivier n'a pas l'air de le prendre mal, il m'encourage à en parler, me dit qu'on peut affronter ça en couple. Mise en confiance, je lui explique. Et très peu de temps plus tard, un lundi, il me dit qu'il me quitte, qu'il sent que mon ex a une emprise sur moi, qu'il n'a pas sa place, que c'est trop dangereux pour lui de continuer à laisser la porte ouverte avec moi car trop d'amour en jeu. Je me sens trahie, il me pousse à me confier, dit qu'on va vaincre ça ensemble, puis me plante...
Je suis effondrée. Je pleure, cherche à le convaincre qu'il n'y a que lui qui compte et que je ne suis pas responsable des agissements de mon ex. Puis, un après-midi, après réflexion, je me rends compte qu'il a raison. Je l'appelle (nous avions toujours des contacts) et lui avoue qu'il a raison mais que je vais tout mettre en oeuvre pour rompre cette emprise, ce que je commence à faire. Mais je vis mal la rupture. Pour moi, malgré la fraîcheur de la relation, il est toujours tout. Lui me dit mardi qu'il faut mettre un peu de distance, que nous nous retrouverons après, quand j'aurai mis de l'ordre dans mes soucis. Je le contacte, il entend que j'encaisse mal. Mercredi il me dit que nous devons rester juste amis, jeudi il me dit qu'il faut qu'on rompe tout contact, que ça ne va pas car je suis trop malheureuse. Mais j'en ai assez, je sens qu'il me dit chaque jour quelque chose de différent dans le but que j'aille mieux, mais que veut-il LUI dans tout ça...? Je lui pose la question jeudi, il semble avoir peur de me répondre, puis finit par m'avouer qu'il est dingue de moi, mais qu'il veut attendre que les choses aillent mieux dans ma vie, qu'il veut me retrouver après, qu'on va garder contact et continuer à se voir. Je suis heureuse.
Ce vendredi 11 août, la veille de mes 35 ans, il me réserve une suite merveilleuse et hyper chère, m'emmène dîner dans un cadre somptueux, m'offre une superbe montre de valeur et une séance massage par une professionnelle. Nous avons convenu la veille qu'il passera la nuit avec moi mais que nous resterons sages. Ça ne dure pas... Il me fait une déclaration émouvante durant l'après-midi qui me coupe le souffle, et je lis dans ses yeux la sincérité la plus pure. Nous faisons l'amour, sans arrêt. Nous nous disons des choses tendres. Nous soupons dans la suite. Puis, comme je lui avais dit que j'étais assez spéciale quand j'étais légèrement partie avec l'alcool, il me dit qu'il aimerait bien voir ça. Pendant qu'il se douche, je bois presque coup sur coup deux verres de vin blanc (ça me suffit largement, je ne tiens pas l'alcool). Il me taquine après l'amour, mais fait une taquinerie malheureuse concernant mon physique (avec lequel je suis en conflit depuis 20 ans, mais il ne le sait pas, nous connaissons peu de choses l'un de l'autre). Légèrement ivre, je boude en silence et me retourne dans le lit, et je m'endors. Une heure après, je me réveille, sentant son absence. Je le retrouve dans le salon, valise faite, sur son smartphone. Je me demande quoi, réalise qu'il était sur le point de partir comme un voleur, je fais ma valise à mon tour, puis finalement tout s'arrange calmement, sans cris ni insultes ni pleurs. Calmement. Pour moi, une bouderie en silence n'est pas chose grave... pour lui, ça semblait l'être assez que pour qu'il parte en voleur...
Lui me dit le lendemain que ce n'est pas passé loin, que si je ne m'étais pas levée, il était parti 5 minutes plus tard. Il me dit qu'il n'aime pas les caprices. Je lui explique que ce n'en est pas un, que j'ai eu mal car il a touché une plaie encore vive. Il semble ne pas me croire et s'obstine à considérer que c'est un caprice. Soit.
Samedi, on parle l'après-midi sur messenger. Il me propose une offre d'emploi à 5 minutes de chez lui, me parle de vivre ensemble. Je suis heureuse, puis je reviens sur terre et lui souligne tous les côtés négatifs, pour qu'il soit bien au courant. Il me dit que je suis incroyable de sembler ne pas être heureuse de sa proposition, je l'assure que ce n'est pas ça, mais que j'ai une fille, un animal, que tout ne sera pas rose, qu'on se connaît à peine, que ça risque d'être difficile,... Et j'avoue que je ne suis pas rassurée, car je sais qu'il m'a déjà plantée une fois... Bref. Je finis par me laisser gagner par l'enthousiasme et nous passons la journée à plaisanter là-dessus.
Dimanche matin, il me parle par messenger. On se taquine. Puis il me dit que je suis quand même une petite obsédée, et il surenchérit en rajoutant "une petite nymphomane", mais qu'il n'y a rien de mal à ça, que c'est une qualité. Mais moi, sur le moment, je le prends mal. De mon point de vue, le terme "nymphomane" est péjoratif... Je lui réponds froidement. Il me dit de ne pas faire la tronche. Je lui dit que je ne le fais pas. Puis je vais m'occuper de ma fille. Mais je cogite. Et je me demande au juste ce que je suis pour lui. Je me dis qu'on passe énormément de temps à faire l'amour, qu'on se connaît hyper peu, il ne connaît presque rien de mon passé douloureux. Et je me demande si je ne suis pas juste une aventure sexuelle, que oui il m'a demandé de partager son toit, mais ça l'engage à quoi au final? Le jour où ça se finira, il ne perdra rien, lui. C'est moi qui me retrouverai dehors avec ma fille et mon chat... dans la mewde... Bref, je me monte le bourrichon toute seule.
Et je finis par lui répondre "Tu es vraiment un put*** de gros c*n. Mais au moins tu as le mérite de dire ce que tu penses...". Il me demande pourquoi je dis ça, puis m'appelle, mais je ne peux décrocher car suis occupée à baigner ma fille. Quand je veux le rappeler, je constate avec un gros choc qu'il m'a bloquée de messenger, éjectée et bloquée de facebook, et qu'il a bloqué mes sms et appels! Je suis choquée. Anéantie. Je me décide à le contacter à son travail, il est de garde. Il décroche, est fâché que j'appelle sur son lieu de travail. Nous parlons. Je tente de lui expliquer pourquoi j'ai réagi ainsi, que c'est juste un souci de manque de connaissance de l'autre, qu'il faut juste me laisser du temps, mais il est froid, coupant, me répète sans arrêt que c'est fini, que cette fois il n'y aura aucun retour en arrière, qu'on se reverra peut-être dans 2-3 mois pour prendre un verre ensemble et qu'on rigolera de cette histore (!!!!!) mais que c'est terminé, qu'il me pardonne mon insulte mais que je dois être bipolaire pour réagir ainsi, que personne ne lui a jamais parlé comme ça, etc. Mes supplications n'y changent rien.
Le soir venu, je me dis que je vais aller l'attendre à la sortie de son boulot. Je n'ai pas le choix, car après je perdrai sa trace, ne sachant ni son adresse exacte ni son emploi du temps (il a une multitude d'activités). J'arrive, je ne trouve pas vraiment l'endroit, je ne vois pas sa voiture, je finis par appeler à son travail, plus le choix, c'est raté pour l'effet de surprise. C'est sa collègue de nuit qui décroche, je ne me présente pas, je demande après lui, elle me dit qu'il fait sa ronde. Je raccroche. Puis je panique en réalisant que c'est tout sauf une bonne idée. Je m'en vais.
Lundi après-midi, je lui envoie un mail poli mais sans supplications, pour savoir ce qu'il en est à propos de l'offre d'emploi. Il me répond sèchement par un "Négatif pour T. Pas d'expérience et ils ne veulent pas de femme".
Et depuis ce lundi 14 août, plus rien. Cela fait 5 jours. Je suis mal, au plus mal. J'ai espéré qu'il allait se rendre compte de son emportement, que sa réaction était extrême. Je me suis renseignée sur la personnalité des hauts potentiels, et j'ai appris qu'en plus de la facilité intellectuelle, il y a tout un mode de pensée différent, qu'ils sont en général extrêmement sensible et susceptibles, etc etc. Je comprends un peu mieux sa réaction extrême.
Je ne sais plus quoi faire. Je suis anéantie. Je ne dors plus, perdu 2kg, j'ai juste envie que tout s'arrête. J'espère tous les jours qu'il me contacte, qu'il me débloque, et rien.
Je songe lui écrire ce soir un courriel, j'en ai déjà écrit des tonnes sans les envoyer... Pour tenter de lui expliquer ma vie, pourquoi j'ai réagi ainsi, etc. Bref, mettre à nu mon âme, pour qu'au moins il me comprenne à défaut de revenir, qu'il puisse mieux se faire une idée de ce que je suis....
Aidez-moi... Je comprends sans comprendre cette situation. Comment peut-on être aussi extrême....? Va-t-il revenir...? Ca a duré moins d'un mois, donc je sais que laisser s'installer un long SR n'est pas pertinent. Mais que faire quand on est bloqué de partout, qu'on habite très loin l'un de l'autre, qu'aucun ami en commun...? Il me semble qu'après 5 jours de rupture, il n'a pas le sentiment d'y être allé trop fort, sinon il serait déjà revenu vers moi...
Merci d'avance...