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Si le coeur vous en dit, racontez-nous votre histoire en détails
#1243151
Bonjour,

Suite de l'histoire. Pas grand chose. J'essaie de me détacher mais ce n'est pas simple en se côtoyant tous les jours au travail.

On se reparle comme des collègues. Mais c'est souvent qu'il m'accompagne quand je pars en pause. Du coup, on parle un peu mais j'évite les sujets perso.

Cependant, il a du mal, lui, à les éviter. Il me demande ce que j'ai prévu comme soirée. Je ne réponds pas ou dans le vague. Il me parle de telle ou telle soirée qu'il a prévu sans mentionner sa next.

C'était son anniversaire il y a quelques jours. Il m'a dit que son fils l'avait appelé la veille et qu'il dînait avec lui pour ce soir-là.
Je ne sais pas pourquoi il me raconte tout ça. ça m'a un peu énervée (je ne l'ai pas montré) et je lui ai dit : ah, tu n'as même pas prévu une petite soirée avec ta copine ? Il a bafouillé, et m'a dit qu'ils n'en avaient pas parlé, que ce n'était pas un projet.
Allez, prends-moi pour une conne! j'ai pensé, pourquoi me parler de sa soirée d'anniversaire avec son fils ?
J'espère que ça le calmera ou sinon, il faudra encore une fois que je lui dise que ça ne m'intéresse pas sa vie en dehors du travail.

Par ailleurs, comme j'ai beaucoup minci, il a fait le lien avec mon énorme rhume du moment. Je lui ai dit que c'était n'importe quoi, que j'avais encore des réserves et que le rhume c'était à force de faire des courants d'air dans le bureau.
Et là, il m'a sorti," je ne devrais pas, pour que tu n'aies pas de doute, mais je te le dis quand même : "j'ai toujours aimé tes formes". Super !!!! Si j'ai minci, c'est le poids du mensonge qui s'en est allé et je me sens bien mieux comme ça.

Non mais c'est bon, qu'il s'abstienne !

Et comme je pars en rando cet été sans lui, il m'a demandé si j'avais tout ce qu'il fallait, s'il pouvait me prêter du matériel.

Voilà, il continue de m'agacer à jouer le gentil. Et j'ai beaucoup de mal à être ferme avec lui et je m'en veux.
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#1243162
Je conçois que ce soit énervant, vu le passif, vu ce que votre histoire est devenue.

Mais pourquoi ne pas lui dire simplement que sa présence t'indispose ? Que tu n'as rien envie de savoir de sa vie, étant donné qu'il a fait en sorte que tu n'en fasses plus partie. Qu'il assume après tout...

Je me demande jusqu'à quel point il est "gentil" en retournant consciencieusement (sciemment ?) le couteau dans la plaie ? Cela dit, certaines personnes sont peu réceptives à l'implicite et admettons qu'il en fasse partie, mais dans ce cas, autant dissiper les ambiguïtés.
#1243214
Bonjour,


Merci Palimpseste pour ton intervention.

Je pense lui avoir dit les choses clairement plusieurs fois mais peut-être pas de façon suffisamment ferme. C'est que c'est aussi difficile pour moi, je suis toujours dans l'ambivalence.
Mais je crois que pour mon bien-être, tu as tout à fait raison, il faut que je le lui redise et fermement. Avec tes mots, très clairs, la prochaine fois qu'il revient vers moi. C'est proche de ce que je lui avais déjà dit, à savoir qu'il fallait qu'il me laisse tranquille, que j'avais besoin de me reconstruire, prendre de la distance, ne pas alimenter l'attachement, qu'il fallait qu'il accepte aussi de me perdre, qu'il assume la rupture.
Mais il n'a pas tout à fait compris apparemment ou me voyant mieux il se dit, c'est bon, on peut être amis comme avant.

Moi aussi, je me pose la question de sa gentillesse. Pour les affaires de rando, il m'a dit que j'avais déjà le couteau qui allait bien (couteau qu'il m'avait offert). Effectivement, c'est remuer le couteau dans la plaie (sans jeu de mot).

Au début de notre relation, j'avais quelques feux rouges qui s'allumaient parfois dans ma tête, je le trouvais parfois TROP gentil. J'avais parfois l'impression d'être observée, surveillée, et si je prenais un peu de distance, bing, il venait vers moi avec encore plus de petites attentions, des cadeaux...
Suite à cela, j'ai rompu une fois. Il a pris de la distance et est revenu vers moi, tout gentil et j'ai recraqué.
Je ne sais pas dans quelle mesure, c'était sincère.

Il faut que je sois plus forte que lui. Et que je l'éjecte pour de bon.
Je ne veux pas jouer, je ne veux pas être manipulée, ni surveillée.
#1243257
Aïe, j'aime mon boulot, même si l'ambiance n'est pas toujours au top (j'ai cependant quelques très bons collègues et amis), c'est bien payé et il y a pas mal de vacances (pour une maman célib, ce sont des conditions au top) et ce, dans un secteur où il n'y a pas pléthore de jobs. Donc pas envisageable du tout pour moi !!
#1243613
Bonsoir,
Bon, je n'en sors pas. Il me faudrait un philtre de désensibilisation !
Mais bon, maintenant, j'arrive parfois à en rire !!
J'ai été absente quelques jours du boulot et hier, je me suis dit, nickel, il a compris. Il était vraiment en mode neutre, au niveau des conversations qu'on a pu avoir (parce que oui, quand même il m'a rejoint fumer quelques cigarettes). J'étais un peu renfermée, un peu froide et je trouve qu'il a eu un bon comportement, genre je m'efface un peu.
Mais le soir, j'ai reçu un pauvre sms, qui me disait juste qu'il avait évité la pluie en sortant du boulot !!!
Whaowww super !!! Là, j'ai préféré en rire ! Genre, il vient me faire une petite piqûre de rappel toute pourrie quand je suis tranquillement chez moi ! Bon, je n'ai pas répondu. Comme ce n'est pas dans ses habitudes (premier sms depuis des lustres), je pense qu'il aura compris.
Ce matin, il m'a accueilli avec un grand sourire et quand j'étais à la fontaine à eau, il est passé à côté de moi avec encore un grand sourire et vas-y que je te fais des petites pincettes sur le bras, pour rien !
Et toute la journée, il m'a tourné autour mais je me suis vraiment mise en mode je reste dans mon coin, je bosse à fond, ne me dérangez pas, j'ai les yeux sur l'écran.
J'ai vu qu'il allait se faire une pause clope, je ne l'ai pas suivi, j'ai attendu qu'il termine et quand j'y suis allée, il m'a accompagnée, on n'a parlé que boulot. Mais je sentais qu'il cherchait mon regard et quand il l'a accroché, il m'a regardée longuement, j'ai rapidement baissée les yeux, gênée. C'était un regard doux, je ne dirai pas amoureux non plus, un peu triste, sans défiance. Qu'est-ce qu'il cherche ? A savoir où j'en suis ?
Parce que franchement, c'est comme s'il voulait garder un attachement mais je ne le sens pas amoureux non plus !!
voilà, c'est vraiment dur parfois.
Je pense à lui souvent mais j'ai repris quand même une vie normale, avec mon fils, mes amis.
Et puis, ces derniers jours, j'ai ressenti aussi une grosse colère, ce qui ne m'était pas encore arrivé, et même si c'était un moment très très désagréable, je l'ai traversé, et ça m'a permis d'évacuer des choses, la pression notamment et des choses que j'ai du mal à me pardonner.
Je ne sais pas si j'avance, il me semble que oui, mais j'ai l'impression que le chemin sera long.
Vivement les vacances, on ne se verra pas normalement pendant 6 semaines, et ça, ça va me faire du bien !! J'ai encore un bon mois à tenir et je pense que j'ai quand même passé le plus dur.

A ceux qui ont lu ce message, je vous souhaite une douce soirée, dans la mesure du possible.
#1243649
Bonjour Chou75

Il faut que tu te rendes bien compte que tu es la seule à pouvoir agir là dessus

je pense que tu te rends compte que si tout ça (sms "oh l'eau mouille", les chicaneries) était le fait d'un collègue lambda ça te ferait ni chaud ni froid...donc tout ça (l'importance que ça prend) c'est dans ta tête, et c'est ton histoire à toi ;)

Encore à mon grand âge, j'adore me coller à une terrasse de café et en glanant qques bribes de conversation de mes voisins inconnus de table, imaginer leur vie...en l'imaginant la plus chevaleresque possible bien sûr (sinon c'est pas rigolo^^), leurs amours, j'adore ça


toute proportion gardée, tu fais la même chose avec ce collègue, tu "captes" le moindre de ses gestes/signes pour "alimenter" ton histoire

mais si tu n'as aucune action sur ses gestes/signes, tu as toute action sur ce que tu en fais: dans les faits, mais aussi dans ta tête

tu as bien fait de ne pas répondre au sms
en revanche, pourquoi te laisses-tu piquer le bras? pourquoi le laisses-tu te rejoindre en pause, au lieu de pretexter un boulot urgent?

tu te rends compte que tu es à la fois dans la distance, mais à la fois, pas trop, pour pouvoir continuer à alimenter "l'histoire" dans ta tête. Tu ne réponds pas à son sms, mais le laisse "flirter" avec toi le lendemain au boulot :/

ce n'est pas une critique, on a souvent besoin de ça, je te le dis juste pour te dire que c'est toi qui décideras quand tout ça aura assez duré, toi et seulement toi...et oui je confirme, si cet homme était amoureux de toi, il ne "jouerait" pas, là il fait comme toi (dans un autre genre), il s'amuse avec une "histoire" qu'il se fait dans sa tête, où tu serais la souris et lui le chat...c'est juste à toi de mettre le holà quand tu le souhaiteras.
#1243658
Bonjour Chou,

Je suis assez d'accord avec les copines plus haut. Et je voudrais rajouter quelque chose. Je pense que ta lettre a notamment été une libération pour lui. Ce n'est pas pour rien qu'on parle d'interdit, on pense qu'on fait les choses pour soi, pour aller mieux, mais en fait, on espère une réaction de l'autre, et cette réaction, tu l'as eu. Si vraiment, tu t'en libérais, tu n'en attendais rien, toutes ces attentions, ces relances, etc, ne te feraient ni chaud ni froid, parce que tu aurais un peu bouclé la boucle. Mais tu espères encore qu'un jour il va se rendre compte qu'il a fait une erreur, qu'il va tenter de revenir, et je pense que c'est pour ça que tu as envoyé cette lettre, pour lui faire comprendre que la porte était toujours ouverte, le reste étant du remplissage. Mais ce n'est pas ce qui est arrivé, et inconsciemment, tu es frustrée, tu as beau t'ouvrir à lui, lui laisser la porte grande ouverte, lui montrer à quel point tu es une grande âme, que tu es digne, lui reste dans une situation qui ne paraît pas idéale à tes yeux (mais nous ne sommes pas dans l'intimité de leur couple).

Alors que lui, ta lettre, il l'a sûrement vue comme un accord tacite pour vous rapprocher, comme une amitié ++, mais sans l'amour et le sexe (voire à termes si ce n'est pas ce qu'il veut, son officielle et sa maîtresse au bureau). Pour moi, c'est gros comme une maison que ta lettre enterrait la hache de guerre, même si tu ne pensais pas l'avoir écrite dans ce sens là. Et ses réactions ensuite ne m'ont pas étonnée.

Tu sais, tu es sûrement une femme top, séduisante, drôle, intéressante, et crois moi, te fréquenter lui fait énormément de bien, lui a tous les avantages : son officielle, et une amie charmante au bureau pour que les journées s'écoulent agréablement. Que ça ne te fasse pas du bien... quelle importance ? tant que lui est bien et qu'il n'y a pas de mal ? C'est toi qui a encore des attentes, des sentiments, lui a tourné la page. Et hop hop hop si tu pouvais vite tourner la page aussi que tu redeviennes sa bonne pote un peu amoureuse de lui, tu lui rendrais un signalé service.

Ce n'est pas bien pour toi, car c'est nier ta souffrance, tes besoins, tes attentes, mais bon, est-ce que ça t'étonne vraiment ? Et toi, tu joues son jeu en acceptant ses attentions, en te disant que tu lui mettras un stop s'il exagère, mais c'est toi qui entretient ton mal être, parce qu'où est la limite qui le ferait basculer dans l'exagération à tes yeux ? Pour le coup des cigarettes, pourquoi ne pas les lui avoir redéposées sur le bureau ?

On ne peut pas contrôler le comportement de l'autre, prier pour qu'il finisse par comprendre de lui-même de te laisser tranquille, quand toi-même tu n'es pas claire. Je trouve que tu entretiens toi-même l'ambiguité. Si tu voulais vraiment qu'il te laisse tranquille, tu saurais exactement quoi faire sans que ça nuise à l'ambiance de travail. Mais je pense que tu ne le veux pas réellement, parce que ça reste de l'attention, tu gardes un poids dans son existence à lui, et tu entretiens la possibilité d'un retour futur.

Le problème n'est pas lui (il ne me laisse pas tranquille), le problème est en toi (tu le laisses faire).

Courage Chou, tu vas t'en sortir, mais c'est tout un travail que tu dois faire sur toi ! Il n'y a que toi qui compte.
#1243687
Bonjour et merci d'avoir pris le temps de m'écrire longuement, ça me fait du bien de vous lire, ça m'encourage à ne pas m'enfoncer dans cette situation.

Tout d'abord, merci Albane pour ton petit passage. J'ai commencé à lire ton histoire, j'en suis à la moitié, et je te trouve vraiment super comme fille, je trouve que tu as bien su gérer et ouvrir les yeux sur ton Choupinet.

@Paige et Daenyan.
Oui, je me rends bien compte que c'est un combat contre moi-même que je dois mener.

J'y arrivais pas trop mal les premiers mois, ça a été mieux et il est venu faire une petite piqûre de rappel et c'est depuis ce moment, que c'est n'importe quoi, que je n'arrive plus à poser mes limites correctement. Je lui ai dit, je pensais qu'il avait compris et qu'il m'aiderait. Mais je me rends bien compte qu'il ne faut pas que j'attende cela de lui. A moi d'avoir un comportement cohérent mais j'avoue être bien faible parfois. Je crois que ça va mieux, que je vais gérer, que je peux me comporter comme avec n'importe quel collègue et bing, je me fais prendre par un geste, des mots. Lui a effectivement tout à y gagner. Et moi, je n'arrive pas à tuer l'espoir alors que je sais qu'il n'a pas un comportement amoureux mais au contraire, 100% égoïste. Et je suis dans l'ambivalence, je n'arrive pas à l'éjecter complètement de ma vie. Mon psy me dit que ne serait-ce que penser à lui, c'est garder un lien; qu'il faut vraiment que je laisse filer ces pensées et passer à autre chose (même si ce n'est pas facile).

Je me rends bien compte que j'alimente mon mal-être de cette façon. Puisque je retrouvais le sourire quand je mettais réellement plus distance.

Je crois que tout cela m'a bien fatiguée et que je suis du coup moins attentive à moi ces derniers temps. Je dois vraiment me reprendre. Et je crois que j'ai un peu honte de faire ces espèces d'allers et retours (ça va pas/ ça va mieux/ en fait non ça va pas...) et de ne pas m'en être sortie encore au bout de 5 mois.

La période où ça allait mieux, je ne pensais qu'à ma survie, à mon bien-être, c'était fleurs de bach, méditation, pensée "positive", distance réelle. Mais peut-être qu'aujourd'hui, c'est plus difficile car j'ai cru que ça allait mieux, mais tout cela était très fragile. Même si je prends conscience que c'est bel et bien fini, il faut vraiment que je lutte contre l'envie d'être avec lui.

Je dois vraiment me reprendre et lutter pour mon bien-être. Je penserai à vous, à vos messages, je vous relirai et je vais essayer de tenir, comme dans un SR, en comptant les jours jusqu'aux vacances.

A chaque jour suffit sa peine, je me fais la promesse d'y arriver demain.
Et tant pis, si j'ai un peu honte, tant pis de ce qu'il peut penser de moi, je dois me protéger et d'abord contre moi-même...

Merci, merci pour vos mots ; ça me touche vraiment que vous ayez pris le temps de m'écrire.

Passez une très bonne soirée.
#1243721
Coucou chou

En fait je suis ton fil depuis le début, je pensais même avoir posté sur ton thread!
Pour ce qui est de mon histoire, tu es trop chou 😂 mais pas la peine de te fader les 40 pages!
En fait j'ai été bien aidée par sa lâcheté, ça ma permis d'ouvrir les yeux et de les garder bien bien ouverts!
Pour toi c'est plus compliqué, je rejoins les filles, c'est à toi de mettre un halte à ce petit jeu...
Mais ce p**** d'espoir est dur à faire taire!

Aller courage
Et par curiosité, tu es où ?
Modifié en dernier par Albane06 le 02 juin 2017, 09:16, modifié 1 fois.
#1243722
Bonjour Chou :)

Déjà j'ai envie de dire: SOIS GENTILLE AVEC TOI-MEME !!

sois douce, tendre, bienveillante !! tu fais ce que tu peux, comme nous tous, et quand nous pointons des "tu as les cartes en main", on ne veut pas dire "espèce d'andouille!" lol ce n'est pas un jugement et encore moins une condamnation, c'est...une porte de sortie, c'est un "regarde, tu n'es pas coincée, la porte est là!" :)

Passer à autre chose en 5 mois? qd l'autre est sous ton nez? je vais te dire, c'est si tu nous disais que "pfff je suis complètement passée à autre chose!!" qu'on ne te croirait pas!! car c'est impossible !! j'ai mis plusieurs années à me remettre de ma rupture avec ma meilleure amie et encore maintenant, je fais tout ce que je peux pour ne pas la croiser inutilement (on bosse ensemble aussi)

et comme je dis souvent, se "condamner" est une façon assez "efficace" pour notre inconscient de repousser les vrais questionnements et les vrais travaux à faire sur soi ;)

ne te condamne pas mais essaie de te comprendre, de t'entendre, pourquoi alimentes-tu cette histoire? que t'apporte-t-elle? une reconnaissance? une occupation dans une vie que tu trouves trop plate? un "but"?

on fait toujours les choses pour soi :) même quand on se fait du mal, c'est quand même pour un bénéfice secondaire que nous en retirons...c'est paradoxal je sais, car parfois ce mal peut en venir à nous tuer, mais pour autant, pourtant, une partie de nous en retire un bénéfice: il faut trouver lequel. Aussi noir et peu noble soit-il. Et quand tu l'auras trouvé (tu n'es pas du tout obligé de NOUS en parler, et je ne sous-entend rien, je n'ai aucune idée de quel bénéfice toi, tu peux tirer, car nous avons tous notre névrose, et la mienne est différente de la tienne et réciproquement) alors tu pourras agir dessus....

Se connaître, se comprendre est l'expérience la plus enrichissante de la vie :) mais ça prend du temps et c'est parfois très douloureux....on n'aime pas bien voir qu'on peut "aimer" se faire maltraiter, qu'on peut être envieux, jaloux par exemple..on aime tous à se croire généreux ouvert et tolérant ;) et les défauts qu'on se reconnait consciemment sont souvent de "faux" défauts (on le lit bcp sur le forum, tu auras remarqué), ce sont des "je suis têtue" ou "je suis perfectionniste" ou "je suis exigeante" on ne lit jamais "oui je sais, je ne suis pas très tolérant" par exemple ;)

bref, je me suis égarée, mais tu vois l'idée: tourne toi toute vers toi pour essayer de t'entendre et te comprendre et tu vas voir que ton "ex" va passer au 2nd plan, tellement tu seras occupée à remonter dans tes anciennes histoires, dans ton enfance pour essayer de comprendre ta situation actuelle et "à la fin" tu ne sauras même plus que c'est lui qui a déclenché tout ce processus ;)

On est seul dans la vie, totalement seul, c'est à la fois terrifiant et...soulageant: on est les seuls à pouvoir agir sur notre mieux-être

Courage Chou et...lucidité ET bienveillance!
#1243728
Albane06 a écrit : 01 juin 2017, 09:00 Paige... tu sais JE suis INTOLÉRANTE à la connerie, à l'égocentrisme, à la prpension à se victimiser et aux fachos qui sont tous ceux qui ne pensent pas politiquement comme moi 😂
Bref à envron les 2/3 de l'humanité 😆

C'est bien ce que je dis, c'est un faux défaut! être intolérante à ceux qui ne pensent pas politiquement comme nous, c'est quand même un minimum non?!! :lol: :lol:
#1243767
Coucou Paige, coucou Albane et à ceux de passage,

@Albane, si si, j'ai tout lu ;-) ça m'a intéressée ; par certains côtés, je me demande si le mien n'a pas certaines caractéristiques du tien :cry: . ça me permettra peut-être d'ouvrir les yeux aussi. Je te réponds en mp sur ma localisation.

@Paige. Encore merci.
Tu sais, je n'ai pas du tout pris vos messages dans le sens "espèce d'andouille ! ". Je les ai trouvés bienveillants au contraire, même si ça secoue un peu. Je sais que les occasions de crise sont aussi des moments où l'on peut se remettre en question, approfondir la connaissance de soi. J'ai déjà fait des années de psychothérapie analytique ; ça m'a déjà bien fait avancer, je sais qu'il y a des étapes très noires et douloureuses, mais là, je n'ai pas l'énergie, car ça en demande aussi, ni le temps, ni l'argent. En ce moment, je vois un psychiatre psychanalyste, mais peu, toutes les 3 semaines pour le moment.
Il me dit que mon ex est un homme compliqué, qui n'a pas envie de lien, mais tout ce qu'il m'a dit, en sortant de la séance, je me suis demandée si je ne pouvais pas me le retourner:-( Difficile parfois d'être douce avec soi-même quand il y a de la culpabilité...
Et tu poses une bonne question : pourquoi j'alimente cette histoire dans ma tête ? J'ai quelques réponses mais il faut que je creuse encore.

Et puis les sentiments sont quand même toujours là. Et le voir tous les jours....
Moi aussi, j'ai mis des années à me remettre d'une rupture amicale alors que je ne voyais plus du tout cette meilleure amie !!!

En tout cas, aujourd'hui, j'avais bien la pêche en allant travailler, forte de vos messages et de l'envie d'être un peu sereine.

il est arrivé quelques heures plus tard, un simple bonjour de ma part. Lui un petit clin d'oeil en passant, moi le regard pour le collègue lambda. J'ai bossé. Parfois en mettant le casque. Il m'a proposé une pause clope que j'ai refusée poliment. Je suis allée manger tranquillement au parc, une bonne heure de bonheur :-), au calme, mi-ombre mi-soleil, sur un plaid, dans l'herbe avec un petit oreiller. Retour au boulot. Taf. Je repars faire une pause clope mais discrètement avec un dossier sous le bras, je passe forcément devant son bureau (qui est juste derrière le mien, un peu décalé), il m'interpelle en me disant, je suis en train de t'envoyer un message, enfin, je vous envoie un message. Tu veux le lire ? en me tendant son portable. Non, je le lirai sur le mien. C'était une proposition pour se faire un resto pour l'anniversaire d'une de nos très proches collègues. Chose qu'il n'a jamais proposée en 8 ans !

Rassurez-vous, je ne le prends pas pour moi. Je vois juste qu'il doit être un peu dégoûté, parce que depuis la rupture, notre bonne petite troupe s'est pas mal désagrégée, j'ai pris mes distances et les copines vont de plus en plus à la piscine. Du coup, il se retrouve très souvent tout seul pour manger. Ce resto serait peut-être un moyen pour lui de retrouver un peu l'ambiance du groupe, le ressouder.

Et finalement, il m'a rejoint pour la pause. Je n'ai pas réussi à lui dire qu'il m'ennuyait mais je suis restée très détachée, sur mon portable, et mon dossier, je n'ai pas alimenté la conversation. ll m'a demandé si j'étais dispo pour le resto, je lui ai dit qu'un tel était en vacances, que le plus simple serait qu'on aille se boire un verre un soir où on est tous là (sachant que jusqu'aux vacances, je n'aurais aucune soirée qui pourra bien tomber). Il m'a demandé si ça allait. J'ai dit oui oui, ça va, toujours l'air un peu détaché, pas youpla boum mais pas triste non plus, un peu sèche quand même. Il m'a dit, " beaucoup de boulot, t'es concentrée". "Oui, c'est ça, d'ailleurs je retourne à mon poste".

Je sais que j'aurais encore plus avancé quand je me foutrais de comment s'est déroulée la journée.
Je sais que ça viendra !!! mais par quoi il faut passer !

En tout cas, je pense que cette journée m'a fait du bien.

Petit coup de blues en rentrant mais qui n'a pas duré. Suis contente, une journée où j'ai eu l'impression de souffler un peu.
Sinon, c'est trop tôt pour vous parler de mes défauts ;-)

Très bonne soirée à tous !
#1243811
Bonjour Chou :)

Merci pour ton retour toujours positif :)

Bravo pour ta journée du jour! je trouve ça très bien! tu n'as aucune action pour t'empêcher, de fait, de penser qd tu es là-bas, en revanche, tu as une action pour l'éviter, manquer d'enthousiasme, éviter le contact, etc...ce que tu as fait!! c'est très bien et tu DOIS être très fière de toi !! pour avancer, il ne faut surtout pas négliger cet aspect: être content de soi quand on a évité qques pièges :)

Pour le psy: une psychanalyse est une thérapie très particulière, qui n'est pas adaptée à tous, ni à toutes les périodes de la vie

je suis suivie par un psychiatre qui est aussi un psychanalyste et qui m'a toujours dit que POUR MOI, la psychanalyse était à proscrire , je suis donc une thérapie classique "face à face dialoguée"

et c'est un psychiatre donc remboursé par la sécu et mutuelle, ça ne me coute rien ;)

En revanche, je te rejoins totalement quand tu dis que c'est fatiguant et épuisant :/ tout dépend donc de la balance "souffrance/efforts à faire", perso, j'ai consulté quand la souffrance devenait insupportable au sens physique du terme
Il me dit que mon ex est un homme compliqué, qui n'a pas envie de lien
là pardon, je m'étonne ;) mon psy, en 10 ans, ne m'a jamais donné un avis de ce genre (çàd tranché et subjectif) sur qqu'un de mon entourage. Mon psy me "parle" de moi, de mes rapports avec l'autre, de ma façon d'aborder mes rapports avec l'autre, c'est moi qui suis en face de lui, pas l'autre, et si l'autre est compliqué et n'a pas envie de lien, ce qui interesse mon psy (et moi par la même occasion^^) ce n'est pas analyser l'autre, mais moi: pourquoi, moi, suis-je attachée à une personne que je perçois compliquée et pourquoi, moi, ai-je envie de tisser un lien avec qqu'un que je perçois ne pas en avoir envie, etc..

de plus, je le répète, ton psy ne connait pas ton ex, pas plus que nous, donc il n'en sait pas plus que nous ce qu'il est ou n'est ps ;) un psy n'est pas devin, il connait de l'autre ce que TU lui en racontes, qui est forcément biaisé, donc la seule question qui vaille, c'est comment expliquer que TOI t'attaches à une histoire dont tu dis toi-même qu'elle n'a pas d'avenir?

alors moi non plus je ne connais pas ton psy, j'en connais juste ce que tu nous en racontes ;) peut-être n'a-t-il pas dit ça ainsi, peut-être avec cette remarque qu'il voulait de fait, t'amener à TE questionner sur le pourquoi du comment de ton attachement avec cet homme, je n'en sais rien...j'attire juste ton attention là dessus: les seules questions qui vaillent c'est celles qui TE concernent :)

Courage Chou, tu vas t'en sortir bien sûr, comme nous tous !
#1243812
Bravo Chou, tu as bien réagi ! C'est ainsi qu'il faut commencer, pas besoin d'être impolie ou de le rembarrer, distance et froideur, indifférence, sont tes meilleures armes pour te protéger.

Tu ne lui dois rien, ce n'est pas toi qui a désagrégé le groupe. Et tu vois, il cherche uniquement son intérêt, aller bien, profiter de toi (la présence, le soutien et l'écoute d'une personne qui nous est attachée... ça n'a pas de prix).

C'est une bonne chose que tes collègues soient parties vers d'autres activités (notamment la piscine le midi). Rien n'est figé dans la vie.

Honnêtement, je pense que tu vas très bien t'en sortir. Plus tu vas t'accorder du bon temps, agréable, uniquement pour toi, à ne penser qu'à ta petite personne, mieux ça va aller, parce que tu as bien compris le but de ta reconstruction, et tu ne t'accroches plus aux moindres petits éléments. Dans quelques temps, la cicatrice sera fraîche, mais bien refermée. Et tu en seras la première étonnée. Un peu de nostalgie, quelques coups de blues de temps en temps, mais ce sera un livre qui sera bien fermé !
#1243941
Bonjour Paige et Daenyan, et à ceux qui s'arrêtent un peu par ici,

Merci pour vos encouragements encore une fois !
Pour te répondre Paige, par rapport au psychiatre que je vois en ce moment, c'est plus un suivi "léger" on va dire, je ne suis pas du tout dans une démarche de psychothérapie. Il m'a prescrit quelques médicaments (anxiolytiques et un léger antidépresseur naturel), c'est l'occasion de discuter un peu, de voir où j'en suis. Je pense que s'il m'a dit que c'était un homme compliqué, c'était plus pour me dire, il faut essayer de l'oublier celui-là, ne soyez pas trop en colère contre vous, n'ayez pas trop de regrets. Après, à moi de voir, si je veux réengager une psychothérapie. Avec ma psy d'avant, ce n'était pas du tout la même chose, d'abord en face à face, puis sur le divan, mais toujours avec un dialogue, avec un gros travail sur les rêves et le langage. C'était top mais elle a déménagé, trop loin pour caser de nouveau des rendez-vous. J'avoue aussi qu'en plus du coût, du temps, j'ai un peu de mal à me dire qu'il faudrait en quelque sorte recommencer avec un autre psy. Mais tu as raison, quand la balance pèse trop lourd du côté de la souffrance, le choix de suivre une thérapie s'impose.

J'étais contente de mon jeudi. Mon vendredi a été plus difficile. J'avais très mal dormi la veille, à cause d'un gros boulot qui m'attendait et que je devais rendre le soir. Le matin, j'étais en super stress à cause de la fatigue et d'éléments que je n'avais toujours par reçus pour ce dossier. Mon ex est venu me proposer de l'aide, je l'ai remercié mais pas sollicité. J'ai pris ma pause à un autre moment que lui et j'ai déjeuné avec une bonne collègue au parc. L'après-midi, j'ai moins bien géré, j'ai même un peu fait de la merde, pour tout vous dire.
J'ai fait une pause, je n'avais pas vu qu'il était sur la terrasse déjà. Il m'a rejoint, on a discuté un peu du boulot. Et puis il m'a parlé de mon fils, il a su qu'il devait venir une matinée au travail. Il m'a demandé s'il ne lui en voulait pas trop. Je lui ai répondu que non, que ça allait même s'il avait dit qu'"il était bête, tu es la plus jolie et la plus gentille ". Il m'a répondu "oui, je suis bête". Il m'a dit ensuite que j'avais l'air claquée, "oui, j'ai mal dormi + ce dossier à rendre + c'est encore difficile pour moi, il me faut du temps, et ça me fatigue aussi ". Il m'a dit simplement qu'il comprenait.
Bon, j'ai stoppé tout de suite le film sur "oui, je suis bête", "aurait-il des regrets ? patati patata". Stop.
Après, j'ai travaillé avec une collègue, du coup, je me suis trouvée en face de lui. Et là, il n'a pas arrêté de me lancer des regards, de me sourires, de me faire des clins d'oeil.
Pfff, j'ai essayé de ne pas réagir mais je lui ai bien fait quelques sourires aussi. Mais en mode, je suis claquée, ça me soule ce dossier.
Voilà, c'était une journée difficile. Et ce matin, moral à zéro, je sais que c'est l'anniversaire de sa next, donc c'est un peu plus rude comme journée; je les imagine ensemble :-(

Ce qui est dur c'est qu'il a l'air au top en ce moment. Et puis, moi, j'ai l'impression de m'enfoncer. Faut vraiment que je me bouge !!
Heureusement, cet après-midi et ce soir, je verrai des amis, les enfants...
et le week-end durera trois jours...
Bises, bon week-end à tous.
#1244048
Bonjour Chou

je ne trouve pas ton vendredi si merdique! je pense qu'il a été merdique dans ta tête, çàd que pour toi, dans ta tête, ça t'a coûté bcp plus cher de lui "resister" mais dans ce que tu racontes, je ne vois rien de si terrible, tu as évité les têtes à têtes, les confessions (intimes), non pour moi c'est pas mal du tout!

Courage!
#1244171
Bonjour Paige,
Tu as raison, ce n'était pas si merdique mais dans ma tête, avec la fatigue, c'était vraiment une journée difficile.
Ce week-end, il y a eu du mieux mais aujourd'hui, j'ai l'impression de m'enfoncer.
Je me sens abandonnée aujourd'hui pour être claire. Peut-être parce que mes frères et soeurs sont très loin, au-delà des océans et que mes parents, qui habitent à 700 km, viennent de m'apprendre qu'ils allaient déménager sur un autre continent. Je sais que j'ai des amis sur qui je peux vraiment compter, mais ce n'est pas pareil. Et puis cet homme, mon ex, pour quelqu'un qui a peur de l'engagement comme il dit, je trouve qu'il était hyper fiable quand même (toujours à l'heure, prêt à donner un coup de main, à discuter des heures au téléphone, à m'écouter, être attentif vraiment à moi, à ne jamais repousser nos rendez-vous), j'avais l'impression qu'il ne pouvait rien m'arriver avec lui. Et là, aujourd'hui, je me sens toute perdue, toute faible. Il faut assurer le quotidien, prendre les décisions, tout gérer et j'en ai marre parfois de devoir toujours être forte et que mon entourage me pense forte, ma famille en premier, parce que j'ai toujours eu un caractère indépendant. Mais c'est juste que lorsque j'étais enfant, je me sentais déjà abandonnée, un père qui travaillait beaucoup et une maman dépressive suite à la mort d'un enfant (beaucoup de séjours en HP). donc j'ai pris sur moi et je me suis forgée ce caractère indépendant. Aujourd'hui, j'ai l'impression de m'effondrer sur moi-même. Je sais que ça va passer mais c'est une grosse vague, difficile.
Et puis, je crois que c'est aussi parce que hier, une de mes meilleures amies m'a annoncée que c'était fini avec son mec, avec l'excuse aussi qu'elle a un enfant ; ça ne faisait que deux mois qu'ils étaient ensemble mais j'étais tellement contente pour elle (elle aussi, célibataire avec un enfant, depuis un petit moment).
tout cela me rend bien triste et je me sens vidée, épuisée. Je crois que j'aurais besoin de dormir trois semaines pour récupérer.
Qu'est ce que je déteste être dans cet état. hier soir, au contraire, j'avais la grosse patate (presque trop). Marre de ce moral en dents de scie, ça ne se terminera donc jamais ???!!
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