- 05 janv. 2017, 12:37
#1220333
Bonjour à tous,
Voici 3 mois que ma vie a basculé. 3 mois que je suis dans les interdits et qu'il est grand temps de réagir autrement que par le passé.
Nous nous sommes connus jeunes et c'est maintenant que je prends conscience des risques sur le long terme d'une relation commencée si tôt Est-elle en pleine crise d'adolescence !??
14 ans de relation, 3 enfants, une maison. Tous les deux dans la trentaine.
Elle : besoin d'autre chose que ce qui est organisé, sécurisé, gérée par l'autre, de se retrouver en tant que femme. Besoin de fusionner à nouveau. D'arrêter "d'exister", de "VIVRE", de plaire.
Moi : épuisement avec l'arrivée de la 3e et le déménagement vers notre maison en rénovation, trop de pression au boulot. Elle change et m'insécurise par ses comportements. Bref, je tombe dans un état dépressif, renfermé, depuis 2ans. Je nourri l'envie d'une femme mature, indépendante, solide, douce.
Depuis début de l'année: elle tente de me faire comprendre qu'elle veut autre chose, par des actions "violentes" dans leur sens et dans leur forme: textos chauds avec un collègue, sortir sans son alliance et rentrer déchirée, ... Je ne réagis pas assez, je ne comprends pas la gravité des choses. Lassée de sa (jeune) vie de mère, elle veut redevenir une femme, aime plaire, faire la fête. Sortir du conformisme et de sa vie rangée ( ... par moi) dont elle se dit victime.
Durant l'été, alors que je continue à avoir des œillères, qu'il n'y a plus que des non-dits, elle débute une relation adultère avec un collègue. C'est plutôt flagrant mais je me mens à moi-même, trop certain qu'elle ne me ferait jamais ça !
Octobre, alors que je suis absent pour quelques jours avec le boulot, elle m'annonce que c'est fini au téléphone. Plaqué comme si nous avions encore 16ans ! Je rentre chez nous et pendant 15jours ce n'est que disputes, incompréhensions, lits séparé... Je finis par découvrir son aventure (je confronte le type que je connais...). Elle veut partir mais après 15 jours elle n'a rien visité ... Je finis par partir prendre l'air chez un ami durant 15 jours. Pendant cette période le calme revient, je tente de la re-séduire... ça marche, on se revoit, je loge cependant à l'extérieur. Et puis je découvre que sa relation avec son collègue ne s'était jamais arrêtée, alors qu'elle prétendait le contraire. Je finis par partir fâché: 2 jours de silence radio mais avec les enfants, je suis obligé d'avoir un contact et là ça explose (heureusement pas devant les petits). Elle me prétend que son amant est reparti chez sa femme pour tenter de reconstruire (mariés, 2 petits bouts dont le petit dernier est né durant la tromperie ...) Dans la colère, j'ai la fille au téléphone le lendemain. On s'échange des points de vue durant 2 jours, elle estime qu'elle a de la chance que son mari tente un truc avec elle...
Je trouve un appartement fin octobre. La garde des enfants est rapidement alternée. C'est ma priorité et nous faisons tous pour les préserver.
Je commence une psychothérapie. Je me rends compte de ce qui m'arrive, de mes erreurs, de mon état. Il n'y a pas de silence radio mais je comprends lors de notre premier rendez-vous en thérapie de couple mi-novembre (initié par elle) qu'elle ne m'aime - vraiment - plus et que se "remettre" ensemble est proscrit. J'ai du mal à accepter cela. Je me reprends en main, je sors, je fais du sport encore plus que d'habitude etc. Elle a encore une vue sur ça. Elle voit et verbalise le fait que je me ré-ouvre au monde et que je revis. Elle est sarcastique. Les rencontres sont "obligées" pour les enfants. Je fais des interdits : j'essaie de la convaincre de tenter encore quelque chose entre nous, je défends ma cause, etc. Mais depuis début novembre, je ne la sms plus, ni ne l'appelle. C'est toujours elle qui initie un contact et je finis toujours par regretter d'y avoir répondu. Je nourri un espoir impossible que je n'arrive pas à sortir de mon cœur. Elle arrive toujours à me mettre dans un "interdit" tellement je suis manipulable émotionnellement.
Elle finit, au bout de 3mois, par chercher un appartement : la discussion autour de la maison a avancé chez le notaire; elle ne pourra pas la reprendre et elle veut son indépendance, il est temps qu'elle quitte la maison et c'est ce qu'elle veut. Normalement, elle sera partie début février. Au même moment je tombe sur elle dans un lieu improbable, alors que c'est son tour de garde des enfants, en plein rendez-vous amoureux avec le collègue soit-disant retourné chez sa femme. Pour moi qui l'imaginais seule depuis 2 mois c'est le choc !
Mais je reste digne, je n'explose pas. Je lui signifie "en live" que maintenant je sais vraiment à quoi m'en tenir. Bref... elle n'a jamais arrêté son histoire avec ce type. J'ai décidé de ne plus intervenir dans cette relation... ça ne servirait à rien.
Je me décide enfin à démarrer un silence radio draconien à partir d'aujourd'hui. J'ai bloqué les contacts virtuels, je ne réponds plus à ses appels (sauf si elle a les enfants), j'écourte toutes discussions, je ne réponds plus à ses SMS et autres. Comme je ne la contactais presque jamais, ce n'est pas difficile de lutter contre l'envie de lui écrire ou de l'appeler. Je ne fréquentes plus les quelques "amis" encore en commun. Communication uniquement par mail pour l'organisation des enfants, des comptes, des biens et de la maison. Un minimum de mail possible. J'ai décidé d'arrêter la thérapie de couple qui ne sert plus à rien sinon à réussir à communiquer entre nous. Avec un silence radio, ce n'est plus trop compatible... Au dernier contact, hier, elle a commencé à parler de divorce, terme qu'elle n'avait plus dit depuis au moins 2 mois. C'est le moment de la fuir...
Je me donne 3 mois, minimum. Entre-temps, elle va quitter la maison et moi y retourner. Elle se retrouvera seule, dans un truc un peu miteux, sans ses enfants la moitié du temps avec un amant peut-être toujours chez sa femme... Pendant ce temps-là je reprends le contrôle de ma vie, je continue ma reconstruction et je VIS sans pour autant qu'elle puisse le voir.
ça à l'air très net dans ma tête écrit comme ça mais les doutes et l'espoir viennent tout le temps chambouler mes certitudes. Pu***que c'est dur !
Dois-je au moins encore tenter une fois un tentative de reconquête avant de renoncer définitivement à elle ? Sinon j'aurai trop de regrets ? Je ne sais pas...
Bien qu'elle dise avoir les pieds sur terre, je suis convaincu que la "chute" de son petit nuage n'a pas encore commencé, loin de là. Je n'ai rien fait comme il faut avec elle (quoique) et c'est normal. Le fait de se retrouver seule et que son amant ne s'engage à rien, avec une certaine rigueur financière à avoir (ce qu'elle n'a jamais été capable de faire...) elle sera probablement vulnérable tôt ou tard.
Bref, oui au silence radio, mort aux interdits... GO !
Je reviendrai vous tenir au courant quotidiennement car chaque jour sera une victoire !
A demain !
Voici 3 mois que ma vie a basculé. 3 mois que je suis dans les interdits et qu'il est grand temps de réagir autrement que par le passé.
Nous nous sommes connus jeunes et c'est maintenant que je prends conscience des risques sur le long terme d'une relation commencée si tôt Est-elle en pleine crise d'adolescence !??
14 ans de relation, 3 enfants, une maison. Tous les deux dans la trentaine.
Elle : besoin d'autre chose que ce qui est organisé, sécurisé, gérée par l'autre, de se retrouver en tant que femme. Besoin de fusionner à nouveau. D'arrêter "d'exister", de "VIVRE", de plaire.
Moi : épuisement avec l'arrivée de la 3e et le déménagement vers notre maison en rénovation, trop de pression au boulot. Elle change et m'insécurise par ses comportements. Bref, je tombe dans un état dépressif, renfermé, depuis 2ans. Je nourri l'envie d'une femme mature, indépendante, solide, douce.
Depuis début de l'année: elle tente de me faire comprendre qu'elle veut autre chose, par des actions "violentes" dans leur sens et dans leur forme: textos chauds avec un collègue, sortir sans son alliance et rentrer déchirée, ... Je ne réagis pas assez, je ne comprends pas la gravité des choses. Lassée de sa (jeune) vie de mère, elle veut redevenir une femme, aime plaire, faire la fête. Sortir du conformisme et de sa vie rangée ( ... par moi) dont elle se dit victime.
Durant l'été, alors que je continue à avoir des œillères, qu'il n'y a plus que des non-dits, elle débute une relation adultère avec un collègue. C'est plutôt flagrant mais je me mens à moi-même, trop certain qu'elle ne me ferait jamais ça !
Octobre, alors que je suis absent pour quelques jours avec le boulot, elle m'annonce que c'est fini au téléphone. Plaqué comme si nous avions encore 16ans ! Je rentre chez nous et pendant 15jours ce n'est que disputes, incompréhensions, lits séparé... Je finis par découvrir son aventure (je confronte le type que je connais...). Elle veut partir mais après 15 jours elle n'a rien visité ... Je finis par partir prendre l'air chez un ami durant 15 jours. Pendant cette période le calme revient, je tente de la re-séduire... ça marche, on se revoit, je loge cependant à l'extérieur. Et puis je découvre que sa relation avec son collègue ne s'était jamais arrêtée, alors qu'elle prétendait le contraire. Je finis par partir fâché: 2 jours de silence radio mais avec les enfants, je suis obligé d'avoir un contact et là ça explose (heureusement pas devant les petits). Elle me prétend que son amant est reparti chez sa femme pour tenter de reconstruire (mariés, 2 petits bouts dont le petit dernier est né durant la tromperie ...) Dans la colère, j'ai la fille au téléphone le lendemain. On s'échange des points de vue durant 2 jours, elle estime qu'elle a de la chance que son mari tente un truc avec elle...
Je trouve un appartement fin octobre. La garde des enfants est rapidement alternée. C'est ma priorité et nous faisons tous pour les préserver.
Je commence une psychothérapie. Je me rends compte de ce qui m'arrive, de mes erreurs, de mon état. Il n'y a pas de silence radio mais je comprends lors de notre premier rendez-vous en thérapie de couple mi-novembre (initié par elle) qu'elle ne m'aime - vraiment - plus et que se "remettre" ensemble est proscrit. J'ai du mal à accepter cela. Je me reprends en main, je sors, je fais du sport encore plus que d'habitude etc. Elle a encore une vue sur ça. Elle voit et verbalise le fait que je me ré-ouvre au monde et que je revis. Elle est sarcastique. Les rencontres sont "obligées" pour les enfants. Je fais des interdits : j'essaie de la convaincre de tenter encore quelque chose entre nous, je défends ma cause, etc. Mais depuis début novembre, je ne la sms plus, ni ne l'appelle. C'est toujours elle qui initie un contact et je finis toujours par regretter d'y avoir répondu. Je nourri un espoir impossible que je n'arrive pas à sortir de mon cœur. Elle arrive toujours à me mettre dans un "interdit" tellement je suis manipulable émotionnellement.
Elle finit, au bout de 3mois, par chercher un appartement : la discussion autour de la maison a avancé chez le notaire; elle ne pourra pas la reprendre et elle veut son indépendance, il est temps qu'elle quitte la maison et c'est ce qu'elle veut. Normalement, elle sera partie début février. Au même moment je tombe sur elle dans un lieu improbable, alors que c'est son tour de garde des enfants, en plein rendez-vous amoureux avec le collègue soit-disant retourné chez sa femme. Pour moi qui l'imaginais seule depuis 2 mois c'est le choc !
Mais je reste digne, je n'explose pas. Je lui signifie "en live" que maintenant je sais vraiment à quoi m'en tenir. Bref... elle n'a jamais arrêté son histoire avec ce type. J'ai décidé de ne plus intervenir dans cette relation... ça ne servirait à rien.
Je me décide enfin à démarrer un silence radio draconien à partir d'aujourd'hui. J'ai bloqué les contacts virtuels, je ne réponds plus à ses appels (sauf si elle a les enfants), j'écourte toutes discussions, je ne réponds plus à ses SMS et autres. Comme je ne la contactais presque jamais, ce n'est pas difficile de lutter contre l'envie de lui écrire ou de l'appeler. Je ne fréquentes plus les quelques "amis" encore en commun. Communication uniquement par mail pour l'organisation des enfants, des comptes, des biens et de la maison. Un minimum de mail possible. J'ai décidé d'arrêter la thérapie de couple qui ne sert plus à rien sinon à réussir à communiquer entre nous. Avec un silence radio, ce n'est plus trop compatible... Au dernier contact, hier, elle a commencé à parler de divorce, terme qu'elle n'avait plus dit depuis au moins 2 mois. C'est le moment de la fuir...
Je me donne 3 mois, minimum. Entre-temps, elle va quitter la maison et moi y retourner. Elle se retrouvera seule, dans un truc un peu miteux, sans ses enfants la moitié du temps avec un amant peut-être toujours chez sa femme... Pendant ce temps-là je reprends le contrôle de ma vie, je continue ma reconstruction et je VIS sans pour autant qu'elle puisse le voir.
ça à l'air très net dans ma tête écrit comme ça mais les doutes et l'espoir viennent tout le temps chambouler mes certitudes. Pu***que c'est dur !
Dois-je au moins encore tenter une fois un tentative de reconquête avant de renoncer définitivement à elle ? Sinon j'aurai trop de regrets ? Je ne sais pas...
Bien qu'elle dise avoir les pieds sur terre, je suis convaincu que la "chute" de son petit nuage n'a pas encore commencé, loin de là. Je n'ai rien fait comme il faut avec elle (quoique) et c'est normal. Le fait de se retrouver seule et que son amant ne s'engage à rien, avec une certaine rigueur financière à avoir (ce qu'elle n'a jamais été capable de faire...) elle sera probablement vulnérable tôt ou tard.
Bref, oui au silence radio, mort aux interdits... GO !
Je reviendrai vous tenir au courant quotidiennement car chaque jour sera une victoire !
A demain !
Modifié en dernier par Bibo le 13 févr. 2017, 15:31, modifié 10 fois.