- 03 déc. 2016, 15:45
#1212093
Salut à tous,
Je viens d'arriver, et je pensais pas un jour poster ici, surtout pour une histoire aussi courte que celle qui occupe mes pensées ces temps-ci.
Début septembre, j'ai rencontré une très jolie fille, une fille qui aime se préparer et se sentir désirer, une fille qui sait que son premier atout est sa beauté. Une fille très positive dans sa vie, malgré qu'elle en a bavé, malgré qu'elle a une très mauvaise réputation et, ce que d'aucuns appelleraient, une petite vertu.
Il se trouve que cette fille m'a abordé, m'a laissé entendre que je lui plaisais franchement, que je lui faisais penser à un chanteur qu'elle adore, qu'elle aimait mes traits fins et mes cheveux. Bref, sans doute une fille un peu superficielle, et ça tombe pas si mal, je dois l'être un peu aussi.
Ce soir-là donc c'était cool, on a papoté, c'était léger, je me sentais libre et sans pression, et j'avais quelques grammes d'alcool dans le sang, ce qui m'aide toujours un peu à me rendre léger.
Le lendemain elle montrait déjà beaucoup d'enthousiasme à me revoir, par messages, je lui ai dit qu'elle était adorable mais qu'on se verrait le surlendemain, je voulais rien précipiter.
Et puis on s'est vus, et là j'étais tendu, je la trouvais belle et inaccessible. On avait souvent des blancs, je ne savais pas comment meubler, et je manque beaucoup de légèreté, quand je suis sobre. Je dépendais d'une décision qui m'était extérieure, une décision de mon organisme de paiement, en gros, et qui me permettrait, si elle est positive, de continuer à suivre des études, histoire d'avoir un truc à faire, plus tard, même si ça m'excitait pas des masses. J'avais 1500 questions en tête, car une décision négative m'aurait peut-être permis de me consacrer à des projets plus personnels et artistiques, mais qui sont tout sauf sécurisants. Bref, je ne lui ai pas parlé de tout ça, mais ça devait se ressentir. Et puis, la soirée avançant, l'alcool aidant, j'ai pu être plus léger et oublier un peu tous ces trucs qui me bouffaient l'esprit, et on s'est embrassés. On a un peu flirté, et puis on est allés chez elle. Et enfin, j'ai pas voulu la baiser. J'ai mis directement une pression derrière, j'avais peur de foirer d'une part, et d'autre part j'avais pas envie que ce soit juste un coup comme ça. Je crois que ça lui a plu, sur le moment, d'autant que j'ai sorti un truc mièvre et sincère "tu vaux le coup, j'ai pas envie de précipiter".
On s'est vus une troisième fois, chez elle, pour regarder un film. J'étais curieux de connaître ce qu'elle aimait en cinéma, alors on a vu un truc dramatique qui m'a un peu foutu en l'air moralement. Là dessus on a enchaîné sur des discussions trop sérieuses, sur son passé, et j'ai lancé l'idée que je ne voyais pas ce que je pouvais lui apporter, à elle, qui a des parents riches, un appart' vraiment pas dégueu, et qui est belle comme tout. Elle m'a parlé de son ex, qu'elle déteste, qui lui a fait du mal physiquement et moralement. On s'embrassait peu, et elle se retirait rapidement, on n'a pas eu de longs baisers passionnés.
Bref, je ne savais plus où me situer dans ce truc, et évidemment, on n'a pas baisé non plus. Je la sentais déçue de moi, et j'étais moi-même déçu de moi et de ce que j'avais à lui apporter. Le lendemain donc, je n'ai pris aucun risque et me suis contenté de partir poliment et gentiment, sans savoir ce que je pouvais bien faire d'autre.
Elle m'a trouvé froid, et m'a dit que je ne laissais pas entendre ma volonté de la revoir. Ce à quoi j'ai répondu qu'au contraire, ça me ferait plaisir. Ensuite elle était indécise, je n'ai pas fait de pressing, et lui ai signifié que je la trouvais touchante et que je ne forcerais rien.
Depuis, nous n'avons quasiment plus aucun contact, en tout cas plus aucun par son initiative.
J'ai été lâche, lourd, insécure, et trop rationnel.
Cette histoire m'a marqué, parce qu'elle me manque déjà, cette jolie petite blonde. Cette histoire m'a marqué aussi parce qu'elle m'a fait prendre conscience que mon stress et mes névroses me faisaient me saborder tout seul comme un grand.
Alors, je ne sais pas très bien s'il est possible de retenter quelque chose. J'ai eu la décision de mon organisme et celle-ci est positive, ce qui m'assure déjà une sécurité morale et m'apaise un peu.
Je ne sais pas non plus si le SR est une bonne chose, et j'aimerais plus largement apprendre à être plus léger et plus sûr de moi.
Je voudrais savoir ce que ça évoque chez vous, en particulier pour vous mesdames. Messieurs, n'hésitez pas à me jeter la pierre si il faut, mais choisissez la bonne : je sais déjà que j'ai foiré et que j'ai tout sabordé. Jetez-en une qui fera des ricochets et qui me permettra d'avancer un peu.
Merci
Je viens d'arriver, et je pensais pas un jour poster ici, surtout pour une histoire aussi courte que celle qui occupe mes pensées ces temps-ci.
Début septembre, j'ai rencontré une très jolie fille, une fille qui aime se préparer et se sentir désirer, une fille qui sait que son premier atout est sa beauté. Une fille très positive dans sa vie, malgré qu'elle en a bavé, malgré qu'elle a une très mauvaise réputation et, ce que d'aucuns appelleraient, une petite vertu.
Il se trouve que cette fille m'a abordé, m'a laissé entendre que je lui plaisais franchement, que je lui faisais penser à un chanteur qu'elle adore, qu'elle aimait mes traits fins et mes cheveux. Bref, sans doute une fille un peu superficielle, et ça tombe pas si mal, je dois l'être un peu aussi.
Ce soir-là donc c'était cool, on a papoté, c'était léger, je me sentais libre et sans pression, et j'avais quelques grammes d'alcool dans le sang, ce qui m'aide toujours un peu à me rendre léger.
Le lendemain elle montrait déjà beaucoup d'enthousiasme à me revoir, par messages, je lui ai dit qu'elle était adorable mais qu'on se verrait le surlendemain, je voulais rien précipiter.
Et puis on s'est vus, et là j'étais tendu, je la trouvais belle et inaccessible. On avait souvent des blancs, je ne savais pas comment meubler, et je manque beaucoup de légèreté, quand je suis sobre. Je dépendais d'une décision qui m'était extérieure, une décision de mon organisme de paiement, en gros, et qui me permettrait, si elle est positive, de continuer à suivre des études, histoire d'avoir un truc à faire, plus tard, même si ça m'excitait pas des masses. J'avais 1500 questions en tête, car une décision négative m'aurait peut-être permis de me consacrer à des projets plus personnels et artistiques, mais qui sont tout sauf sécurisants. Bref, je ne lui ai pas parlé de tout ça, mais ça devait se ressentir. Et puis, la soirée avançant, l'alcool aidant, j'ai pu être plus léger et oublier un peu tous ces trucs qui me bouffaient l'esprit, et on s'est embrassés. On a un peu flirté, et puis on est allés chez elle. Et enfin, j'ai pas voulu la baiser. J'ai mis directement une pression derrière, j'avais peur de foirer d'une part, et d'autre part j'avais pas envie que ce soit juste un coup comme ça. Je crois que ça lui a plu, sur le moment, d'autant que j'ai sorti un truc mièvre et sincère "tu vaux le coup, j'ai pas envie de précipiter".
On s'est vus une troisième fois, chez elle, pour regarder un film. J'étais curieux de connaître ce qu'elle aimait en cinéma, alors on a vu un truc dramatique qui m'a un peu foutu en l'air moralement. Là dessus on a enchaîné sur des discussions trop sérieuses, sur son passé, et j'ai lancé l'idée que je ne voyais pas ce que je pouvais lui apporter, à elle, qui a des parents riches, un appart' vraiment pas dégueu, et qui est belle comme tout. Elle m'a parlé de son ex, qu'elle déteste, qui lui a fait du mal physiquement et moralement. On s'embrassait peu, et elle se retirait rapidement, on n'a pas eu de longs baisers passionnés.
Bref, je ne savais plus où me situer dans ce truc, et évidemment, on n'a pas baisé non plus. Je la sentais déçue de moi, et j'étais moi-même déçu de moi et de ce que j'avais à lui apporter. Le lendemain donc, je n'ai pris aucun risque et me suis contenté de partir poliment et gentiment, sans savoir ce que je pouvais bien faire d'autre.
Elle m'a trouvé froid, et m'a dit que je ne laissais pas entendre ma volonté de la revoir. Ce à quoi j'ai répondu qu'au contraire, ça me ferait plaisir. Ensuite elle était indécise, je n'ai pas fait de pressing, et lui ai signifié que je la trouvais touchante et que je ne forcerais rien.
Depuis, nous n'avons quasiment plus aucun contact, en tout cas plus aucun par son initiative.
J'ai été lâche, lourd, insécure, et trop rationnel.
Cette histoire m'a marqué, parce qu'elle me manque déjà, cette jolie petite blonde. Cette histoire m'a marqué aussi parce qu'elle m'a fait prendre conscience que mon stress et mes névroses me faisaient me saborder tout seul comme un grand.
Alors, je ne sais pas très bien s'il est possible de retenter quelque chose. J'ai eu la décision de mon organisme et celle-ci est positive, ce qui m'assure déjà une sécurité morale et m'apaise un peu.
Je ne sais pas non plus si le SR est une bonne chose, et j'aimerais plus largement apprendre à être plus léger et plus sûr de moi.
Je voudrais savoir ce que ça évoque chez vous, en particulier pour vous mesdames. Messieurs, n'hésitez pas à me jeter la pierre si il faut, mais choisissez la bonne : je sais déjà que j'ai foiré et que j'ai tout sabordé. Jetez-en une qui fera des ricochets et qui me permettra d'avancer un peu.
Merci