Aide et conseilspour récupérer ton ex !

Si le coeur vous en dit, racontez-nous votre histoire en détails
#1251430
Hello ici,

Merci Florent pour ton intervention. Tu as raison, mais ça me ramène à une espèce de question existentielle sur le pourquoi du comment on y retourne toujours, malgré la douleur qu'on a pu ressentir. Enfin, je pense que j'ai atteint le maximum avec cette "plus belle histoire".

J'suis un peu perturbée, là. Je crois que je vais partager l'ultime épisode concernant mon ex. Je ne sais pas si ça vaut réellement le coup d'en parler, à moins que ce soit pour clore le chapitre une fois pour toutes.

Ce week-end, je bossais à un évent et il était possible que mon ex y soit (ça avait été évoqué pendant notre dernière conversation de vive-voix). Dieu merci, j'étais loin de l'état de la dernière fois, mais j'avais quand même cette once d'appréhension dans un coin de la tête à l'idée de tomber dessus. Une fois sur place, l'ambiance est au top, je cours partout et j'oublie carrément... Jusqu'à ce qu'effectivement, je finisse par le voir pendant une pause. On était à plusieurs mètres, mais nos regards se sont croisés. Demi sourire gêné de ma part, je m'apprête à lui faire un signe de la main... Et j'installe un suspens de fous pour révéler qu'il m'a impérialement niée en regardant ses pieds !

Je crois que j'ai viré au transparent. J'ai ramassé ma mâchoire et suis retournée bosser. Incroyable !
Je crois qu'il n'y a plus rien à dire. Je ne sais même plus quoi écrire là... C'est un mélange confus de sentiments et je crois que j'ai pas envie de prendre le temps de les "analyser".

Le nouveau chapitre est de toute façon ouvert et je m'y sens bien. Avec seulement deux semaines de plus, je suis toujours maladroite et effrayée, mais on apprend à se connaître et c'est agréable ☺

Des bises 😘
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#1254848
Mon ex a disparu, il n'existe plus.
Mon "nouveau copain" et moi, on s'affiche pas, c'est comme ça.
Seulement, il préfère passer une fin de soirée à se faire draguer par une fille qu'il va finir par remballer... Plutôt que de passer un peu de temps avec moi, pcq on est en public.

Qu'est-ce que j'ai fait ?
Qu'est-ce qui va pas chez moi ?
Qu'est-ce qui fait que je peux pas être une priorité, qqun d'important pour qqun au moins une fois, juste une fois ?

Je me déteste tellement, je suis tellement mal dans ma peau... Je n'en peux plus, vraiment.
#1254851
Merci Kalinka de réagir malgré l'heure...

Oui, j'ai avancé sur mon ex... Mais je lui en veux tellement. Je vis l'avancement comme une obligation. Enfin, c'en est une, pour ma survie... Mais j'ai tellement de regrets et cette sensation atroce d'avoir perdu tellement de temps. Je continue d'en parler avec ma psy...

Pour ma nouvelle relation, je mens. Je me mens, je lui mens, je mens à ma psy. On pourrait même dire que je mens à ma famille... Mais les concernant, c'est juste parce que je n'ai pas envie de les impliquer. Ils savent que je vois quelqu'un, point.

Il n'a aucune idée d'où je sors, du pourquoi, du comment. D'où le fait que je me sente menteuse. Et si on ne s'affiche pas, c'est parce que je ne veux pas l'embêter, je ne veux plus être la casse-bonbons de service. Mais là, j'ai l'impression qu'il a abusé de mon effacement... J'aurais dû tout raconter, aussi.

Mais non, je n'avais pas l'impression qu'il répondait à ses avances, mais elle restait et moi j'étais en retrait, à attendre qu'il se rappelle que j'existe. Au bout d'une heure, j'en ai eu assez, j'ai montré que j'existais... Elle a dégagé. Il a ri, mais m'a un peu fait la morale en disant qu'il devait gérer ça seul et blablabla, que j'avais été un peu immature, parce qu'il l'aurait remballée de toute manière si elle avait tenté autre chose. Et j'ai commencé à me sentir mal, terriblement mal... Et depuis lors, je pleure. Je me demande pourquoi... Je crains qu'on ne se revoit plus...

Pourquoi je mens ? J'ai rencontré ce gars complètement par hasard et on a commencé à se voir pour des raisons un peu... Hm. Et j'étais partie dans l'idée que ça resterait comme ça. Sauf qu'au bout de quelques rdv, c'est lui qui a changé de comportement... -_- Et j'ai pas pu continuer à faire la sans coeur... Je suis encore fort distante avec lui mais intérieurement, mon dieu... Et je crois que j'ai payé cette fausse indifférence aujourd'hui... Globalement, j'me suis encore faite prendre à mon propre jeu.

Si je mens à ma psy, c'est parce que je ne lui ai pas donné ces détails, du pq on a commencé à se voir. Je lui ai juste dit avoir rencontré qqqun et que ça se passait bien. Là, je suis en train de lui écrire la vraie version. Je la lui laisserai après ma séance de vendredi. J'oserai jamais lui dire, je crois.

Ton dernier paragraphe m'a fait d'autant plus pleurer qu'il est vrai. Personne ne peut me sauver de moi-même et je sais que j'ai énormément de travail à faire pcq je me déteste toujours autant (jamais assez jolie, mince, intelligente, performante, j'en exige toujours plus de moi-même). J'essaie de faire les choses une par une, mais c'est long, je voudrais que tout change en même temps... Ca me fatigue.

Merci beaucoup Kalinka, vraiment.
#1255176
Bonsoir Kalinka,

Je n'ai pas réagi de suite, parce que ton message m'a amenée à réfléchir.
Depuis dimanche, je me suis calmée aussi.

Il est revenu vers moi le lendemain, mais j'étais toujours fâchée et "en crise".
A dire vrai, y'a qu'aujourd'hui que je me sens plus détendue. Bref, il a reparlé de la soirée comme si de rien n'était, n'a pas mentionné "l'incident". Je suis restée vague dans mes réponses, je ne voulais pas en reparler.

Concernant le "non affichage", je dois admettre que c'est un peu de ma "faute". Tout ça résulte principalement d'un manque de communication entre nous. Notre relation me semblait claire au départ, mais il brouille les pistes par la façon dont il se comporte avec moi. Après, quand on est en situation sociale, là je suis perdue, je ne sais pas comment me comporter... C'est très difficile à écrire, mais je crains un peu le regard des autres, car on m'a toujours vue au bras de la même personne pendant six ans et comme c'est un petit milieu, les gens ouvrent vite leur grande bouche. D'autre part, comme on n'en a pas parlé et que je m'efface automatiquement, je ne sais pas ce que lui en pense, mais comme il n'a pas l'air de s'en plaindre, je suppose que ça lui convient... Donc si je me transforme en Pritt du jour au lendemain, je crains qu'il me trouve chiante.

En fait, ça ne me gêne pas qu'on ne s'affiche pas outre mesure (c'est pas ce que j'ai écrit l'autre jour, je m'en rends compte), mais je ne veux pas que ce soit un prétexte pour faire des conneries sous mon nez. Et pour revenir sur l'incident de samedi, je n'ai pas fait de scandale, je n'ai même pas parlé, en fait. Je suis juste allée l'embrasser. Même si intérieurement, j'étais super remontée, je ne l'ai pas montré, mais quand il m'a fait son blabla, là j'ai eu un espèce de flashback où j'ai réentendu les reproches que des ex m'avaient fait : "tu es chiante", "tu es jalouse", "tu es excessive, "tu exagères tout le temps", "t'es parano", "t'es une gamine",... Et là je me suis complètement fermée, j'ai baissé la tête et j'ai plus rien dit, à part peut-être marmonné un "désolée". Car c'est ce que j'ai ressenti sur le moment... Mais après réflexion, j'étais tout à fait en droit de réagir et ç'aurait pu être bien pire.

Pour le côté "être soi-même", ça se met en place, je me sens à l'aise avec lui, donc je ne pense pas lui montrer un fausse image de moi. Hormis si on considère que j'ai mis de côté mon côté "fleur bleue" et "passionnée". Aussi, je ne souhaite pas lui parler de moi, mon "passé" etc. Et quand je dis que je faisais l'indifférente, c'est-à-dire que je n'allais jamais chercher son affection ou son attention par moi-même, j'essaie de ne pas trop lui montrer qu'il me plait plus que prévu.

Et du coup, je me demande pourquoi (tiens, y'avait longtemps !). Pourquoi subitement je me mets à criser, pourquoi j'ai pas envie qu'on arrête de se voir, pourquoi il me plait bien finalement... Et je me demande pourquoi je suis incapable de rester distante. Je ne trouve pas que ce soit une qualité, personnellement, parce que, même en amitié, ça me joue des tours. Mais je ne sais pas doser l'affection que je porte aux gens et je m'attache super vite. Ma psy a compris ça bien avant moi, donc si je lui explique (et je vais le faire, je dois), je crains qu'elle ne voit pas ça d'un très bon oeil. Enfin, avec ce qui vient de se passer, je ne vois pas ça très bien non plus.

Merci de penser ça, Kalinka... Je me trouve ennuyeuse. Déjà parce que je me prends la tête tout le temps pour des tas de choses, donc je me fatigue moi-même. Puis, en société, j'ai pas grand-chose à dire s'il ne s'agit pas de musique ou, à la limite, de films, de séries ou de bouquins...

Je ne sais pas d'où vient cette obsession du toujours plus, mais j'ai besoin de me dépasser sans cesse. J'avais plus ou moins canalisé ça grâce à ma psy, mais depuis quelques semaines ma confiance en moi est retombée. Principalement à cause de personnes de ma famille et un peu mes parents. Puis, côté "physique", j'ai repris du poids parce que j'ai un peu trop profité de la vie durant les mois où j'allais vraiment mieux. Et maintenant que je suis un peu en bad, je le vis pas très bien.

Enfin, ça fait de nouveau beaucoup de blabla, alors que je ne veux plus récupérer mon ex... Je trouve ça ironique, un peu.

Merci beaucoup pour ton soutien, Kalinka.
Bises.
#1255186
Salut Endlessly !
Endlessly a écrit : 13 sept. 2017, 03:53 Enfin, ça fait de nouveau beaucoup de blabla, alors que je ne veux plus récupérer mon ex... Je trouve ça ironique, un peu.
Ca fait plus de deux ans et demi que je ne suis plus avec mon ex, on se voit de temps en temps pour boire un verre mais on n'a plus rien à se dire, plus aucune attirance physique, rien. Je m'en fous en fait. Pourtant je suis toujours là ! L'ex n'est que la partie émergée de l'iceberg :)

Il me semble que tu t'attaches beaucoup à ce que les autres vont penser de toi. Qu'est-ce qu'ils vont dire maintenant que Machin m'a quittée ? Qu'est-ce qu'ils vont dire maintenant que j'ai quelqu'un d'autre ? Qu'est-ce qu'ils vont penser si je ne sais parler que de musique ? Peut-être qu'en commençant par ça tu t'épargneras bien des cheveux blancs pour commencer. Tu crois que ton ex s'est torturé l'esprit comme ça en rencontrant sa nouvelle copine ou en te quittant ? C'est toi qui vis ta vie, pas les autres il me semble. Tu ne sais rien d'autre en dehors de la musique ? D'une part c'est que ce toi tu crois, je suis sûre que tu es tout à fait capable de parler d'autres choses. Et si ces autres choses te déstabilisent, où est le problème ? On ne peut pas tout savoir, c'est une occasion d'en apprendre plus. Moi j'y connais rien en cinéma, ça n'est pas dans mon éducation. Vraiment, je n'y connais rien du tout et je m'en fous, du coup ce sont les autres qui m'en parlent, en retour je leur parle des choses que je connais. C'est juste une histoire d'échange. Tout le monde ne connaît pas tout en tout, heureusement on s'emmerderait sinon !

Concernant ton copain, je me trompe peut-être, mais j'aurais tendance à dire que tu n'es pas spécialement chiante ou lui pas spécialement hors des clous, que vous vous êtes mal compris. Est-ce que vous avez parlé de ce non-affichage ensemble, vous êtes tombés d'accord là-dessus, ou bien cela s'est fait de façon tacite au fil des sorties ? Si tu ne veux pas t'afficher, que tu feins la distance, que tu fais l'indifférente qui ne se laisse pas atteindre, effectivement la moindre réaction qui n'est pas dans ces codes-là pourra paraître excessive (par rapport à ta distance affichée hein, pas en soi, en soi j'en sais rien je maîtrise pas du tout les codes du couple). Concrètement, si vous avez "établi" (formellement ou tacitement) que vous ne vous affichez pas (êtes-vous d'accord sur ce que ça veut dire exactement ?) et que vous gardez vos distances, si tu manifestes de la jalousie ou un besoin d'attention, tu es hors accord. Il se dit peut-être "Mais je croyais que ça ne la dérangeait pas, c'est elle qui a voulu qu'on ne s'affiche pas, pourquoi elle vient m'embrouiller là maintenant ?". Ca n'est pas cohérent.

Donc, je te suggèrerais de lui en parler, s'il te plaît vraiment beaucoup, si tu ne veux plus faire semblant d'être distante, tu lui en parles. Sinon la situation pourrait rapidement pourrir. Et si toi tu lui plais autant t'inquiète tout se passera bien. Sinon, si ça le gonfle et que tu ne lui plais pas tant que ça au moins tu le sauras maintenant et pourras agir en conséquence, plutôt que de continuer à faire semblant et souffrir pendant des mois.

Tu as survécu à une rupture après 6 ans d'histoire d'amour, tu as le droit de te dire que t'es une warrior ! Pour le reste personne ne s'en sort sans laisser des plumes, mais ça fait moins d'un an et tu n'es pas là à te traîner par terre en pleurant après ton ex, tu as avancé et rencontré quelqu'un d'autre. Pour moi c'est super positif, tu peux être fière de toi pour ça :)

Bisous
#1255189
Bonjour à tous

franchement, je résumerai tout ça en disant "pouahhh quelle galère encore!!"

on semble oublier que le premier principe d'une histoire d'amour et d'amitié, c'est le PLAISIR !!!!

et certains d'entre nous semblent être convaincus qu'il ne peut pas y avoir plaisir s'il n'y a pas prise de tête, douleur, etc... :( :( mais non, bon sang de bois, non !!

si une relation n'est pas SIMPLE au début, elle ne le sera JAMAIS. Une relation ne va qu'en se complexifiant pas en se facilitant !!

alors de deux choses l'une

1°) soit c'est NOUS qui sommes incapables de prendre du plaisir "simplement": on est du genre à regarder un beau feu d'artifice en pensant à la fusée qui va tomber sur le chêne d'à côté, qui va brûler, engendrer un mouvement de foule qui va tous nous piétiner (c'est mon genre par exemple) et alors il faut une bonne psychothérapie pour comprendre que notre mode de pensée n'est pas un "genre", une "hypersensibilité", mais bien une névrose, une "maladie" dont il faut se soigner

2°) soit la personne (amour ou amitié) sur laquelle on a porté notre dévolue est tordue, et il faut savoir arrêter les frais

mais pardon pour ma sincérité mais quand je lis "je voulais qu'on se cache (déjà WTF...passés 15 ans, je ne vois pas trop l'intérêt, donc déjà pour moi là, ça dénote un souci. A régler et non à cacher), puis non, mais lui il a dragué d'autres filles (WTF aussi...caché ou pas, si on est en couple on drague pas ailleurs), il a fait comme si non, puis moi ça m'a embêté, mais pas vraiment ,j'hésite, on se parle pas, on devrait, mais quand, où,...."

je vois juste le 10ème étage duquel tu es en train de tomber. Et ça va mettre le temps que ça va mettre pour que tu atteignes le sol mais je ne vois pas comment il peut sortir une histoire chouette d'un tel magma.

Commence par agir sur toi: cesse de te cacher derrière de faux artifices: la distance, se cacher, faire comme ci...non seulement c'est immature, mais en plus, comme tu le constates ça ne sert à RIEN.

Je peux serrer les dents quand on me fait une piqûre, ça me fait mal qd même
je peux ne pas crier "miaaaaaaam" quand je mange des frites, j'adore ça quand même

Sois sincère et sobre.

Mais je pense qu'au fond de toi, tu ne l'es pas, car tu "sais" que lui ne va pas te répondre sur du sérieux. Voilà mon idée: que vous êtes partis sur un truc léger, qui LUI convient, et toi ça ne te convient plus, mais tu fais "comme si" ça te convenait, parce que si tu lui dis que ça ne te convient pas, il va partir.

Ben oui, sûrement. Mais il partira de toutes les façons si c'est le cas. Mieux vaut maintenant que quand tu auras investi encore plus...

Courage
#1255342
Si je peux mitiger un peu, tu as des blessures encore ouvertes qui te font toujours mal, c'est normal. Tu ne peux chercher à remédier ton manque de confiance envers les autres...dans les autres...tant que tu ne te sentiras pas à l'aise avec toi meme, en toute circonstance, ou presque (parce qu'on est humain quand meme ;) ) et bien ca restera compliqué, mais tu peux l'accepter, preuve de maturité consciente. C'est ce que je lis de toi.

Ce que tu tentes de faire, ce que tu veux je pense en fin de compte, meme si c'est encore maladroit...C'est qu'on se rende compte qu'en effet tu es de ce milieu mais d'une facon passionnée "différente" et réelle que tu en as besoin pour vivre et que ce milieu te fait vivre aussi, mais tu es loin de n'etre que cela, par force de contrainte pro ou de social trop ciblé tu peux t'en persuader, alors que tu restes une romantique un peu arrachée ou écorchée, animée et vivante. Tu le vis mais tu ne t'en rends pas compte...tu es aussi une face multiple, pleins d'aspérités et pourtant si lisse quand tu le veux... ;)

Creuse toi un peu, laisse de la place, qui veut s'y accrocher le fera, reprends ton propre rythme, ne le laisse plus t'échapper.
#1255463
Je suis tout à fait d'accord avec le message de Kalinka, que je trouve très riche et pertinent. Je ne vais pas en remettre une couche.

Concernant la confiance en toi, c'est un point crucial à travailler. Tu n'auras pas les mêmes réactions devant les situations que tu as décrites.
#1255467
Je rajoute une petite citation, dont j'ai fait ma règle d'or :
When you are confident on what you bring at the table, you don't have to chase and beg anyone to seat and eat with you.

Ais confiance en toi et en ta valeur.
#1255777
Bonsoir,

Je ne peux que commencer en vous remerciant de vos messages, ça me touche énormément et encore une fois, vous me faites réfléchir, m'aidez à y voir plus clair. Même si je me sens comme un sac de noeuds.

J'ai attendu de voir ma psy pour revenir faire le point. Je ne suis toujours pas très en forme moralement parlant. Pas qu'avec cette histoire. Mais j'ai passé un bon week-end, alors je tâche de me nourrir de l'énergie qu'il m'a procurée pour bien commencer ma semaine et essayer de garder le cap.

Ma psy aussi m'a fait réfléchir. Après lui avoir expliqué l'épisode de la semaine dernière et avoué la nature première de cette relation, on en est venues à reparler du fait d'être soi-même et d'exprimer ses sentiments. Et il ne m'a pas fallu très longtemps après la séance pour me rendre compte que je me sentais à nouveau malheureuse parce que je répétais les mêmes conneries qu'avec mon ex. Des heures à réfléchir, à tout tourner dans tous les sens, à écrire des lignes et des lignes, alors que c'était aussi simple que ça. Et je crois que tu avais mis le doigt dessus aussi, Kalinka.

Elle m'a aussi amenée à réfléchir sur la véritable nature de mes sentiments, alors que je lui répétais continuellement "je l'aime bien". Elle m'a demandé si je ne commençais pas à avoir des "papillons dans le ventre" (je déteste cette expression). Et je n'ai pas su quoi dire... Il n'y a pas "rien", mais il n'y a pas de papillons non plus. Parce que je les chasse, moi, ces débiles de papillons. Sauf que ma réaction démesurée de la semaine passée et le mal-être qui en a découlé, je me dois de m'avouer que je l'aime pas "juste bien".

De votre côté, vous me donnez toutes les clés pour comprendre ce qui ne va pas chez moi : confiance en soi sur la pente descendante, estime de soi douteuse, blessures encore ouvertes, peur du jugement des autres, peur de l'abandon, peur de me montrer authentique, peur, peur, peur...

En fait, cette relation pourrait être beaucoup plus simple si je n'avais pas autant peur et si je ne me posais pas autant de questions. Paige, je suis aussi de celles qui pensent à la fusée qui va déconner en plein feu d'artifice. De son côté, de ce que j'ai décodé, il ne se pose pas de question et visiblement, c'est bénéfique pour le moral.

Puis, j'ai réfléchi aussi à cette lubie de vouloir se cacher. Ça vient de moi. Je suis terriblement bien quand je suis seule avec lui : complètement déconnectée, comme dans une bulle hermétique au monde extérieur, entourée d'affection, sans doute de tendresse. Je ne pense à rien de "parasite", je vis l'instant pleinement. Parfois, je voudrais juste que le temps s'arrête. Je veux garder cet "état de grâce" rien que pour moi. En dehors de cette bulle, tout change... Comme si j'avais plus de chance de garder ça en le tenant secret. Et en l'écrivant, je me rends compte que je ne me l'explique pas et ça n'a pas vraiment de sens. L'histoire de la drague faisant foi, j'imagine...

En gros, je suis encore en plein tri des informations. Vous m'avez aussi rappelé de penser à moi, à m'écouter... Du coup, je repense à ce dont j'ai envie, pas envie... Et je reviens à tout un tas de contradictions. Je suppose que ça veut dire que je ne sais clairement pas ce que je veux. Trop tôt.

Je vais m'arrêter ici pour éviter trop de lourdeur et de répétitions. Merci beaucoup pour vos mots et vos pensées 😘
#1256768
Hello,

Merci pour ton message Kalinka, c'est plein de sagesse et me donne encore matière à réfléchir. Et je réagis peut-être encore un peu trop à chaud. Parce que j'ai dix mille choses à écrire. Sans doute pas des trucs super importants, mais ce sont des morceaux d'histoires que j'ai jetés ici au fil des mois.

Je me retrouve assez bien dans cette histoire du grillon qui voudrait être un papillon et puis finalement pas, mais quand même... La contradiction, encore. Comme tu le dis, vivre caché a ses avantages et ses inconvénients, tout comme s'afficher. Mais sans doute que la question ne se pose plus maintenant... Mais oui, cette histoire secrète me faisait vibrer, c'était à moi.

Je ne sais pas par où commencer, c'est habituel. C'est une de ces nuits difficiles où je suis incapable de travailler, ni de dormir. Mon ex (celui du début de l'histoire) me manque. Je voudrais revenir à une de ces nuits où il m'écoutait encore, où il m'aimait encore, où il me suffisait d'être dans ses bras pour peut-être pleurer un peu mais finir par oublier et m'endormir contre lui, rassurée, aimée. Je pense beaucoup à lui ces temps-ci, entre amertume et nostalgie, les larmes aux yeux.

J'ai réellement fait un retour en arrière, du jour au lendemain. Je pense que c'est venu d'un événement tout à fait extérieur à ces histoires de coeur. Cela vient de ma famille, des membres déçus de moi, de ce que je fais, ce que je suis... C'est terriblement difficile à avaler et je me sens comme une me*de. A cela, j'ajoute une certaine prise de poids, ce qui ne m'aide pas davantage.

Le week-end du 16, qui était donc positif, j'ai revu "le nouveau" et l'histoire de la drague n'est pas revenue sur le tapis comme c'était initialement prévu. Mais je pense qu'on a passé notre meilleure soirée ensemble, on a tellement ri, je me suis encore une fois sentie hors du temps. Mais la semaine qui a suivi a été différente en terme de communication... Nous avons discuté de choses et d'autres comme souvent, mais d'ordinaire il finissait toujours par dévier la conversation sur des sujets un peu plus légers, voire "olé olé", si je puis dire. Ça m'a étonnée, mais pas tellement inquiétée, j'ai mis ça sur le compte de ses projets du week-end suivant, un truc important.

Et puis... Là, vous allez vraiment m'engueuler encore, parce que notre ami FB entre en scène. "La fille de la drague". Je vois sa bête face passer dans mon fil d'actualité. Ils sont devenus amis. Et merde. Je suis passée par toutes les couleurs... Et je suis pratiquement sûre que son changement de comportement est lié à elle. Elle doit lui plaire. Plus proche de son âge, femme active, sportive, voyageuse,... Ben oui, je plaide coupable, j'ai fait la fouine. Et autre indice un peu bizarre... Il me parle d'un "on" qui dit des trucs positifs sur lui et il me demande ce que j'en pense. Je comprends pas trop la démarche...

Ce week-end, truc important pour lui donc, déplacement à l'étranger pour moi. On ne se voit pas. Problèmes de réseau et autre chose à faire que zoner sur le téléphone, on communique très peu. Je reviens, on échange sur nos expériences du week-end, toujours sans dévier. J'en ai un peu marre, donc je l'asticote un peu et vlan, réaction placide. Vous allez me dire que ce sont des bêtises, que Messenger c'est du caca, mais je pense que je ne l'intéresse plus comme "petite copine" (vous pouvez remplacer les lettres en gardant les initiales des deux mots, aussi).

J'en ai parlé à un ami commun (au courant, donc) qui me demandait des nouvelles de "nous" et il m'a dit qu'il ne ferait jamais ça, que c'est quelqu'un qui a des valeurs, du respect et que c'est pas un connard. Hm... Moi je pense qu'il est un peu comme une abeille, il butine. J'étais peut-être une transition pour lui, comme il en est (était ?) une pour moi. Mais il est un peu comme ça pour tout dans la vie, je crois. Et j'ai l'impression qu'il se lasse vite. Et je pense aussi qu'il n'a aucune idée de ce que sa démarche peut me faire à l'intérieur. C'est de ma faute, j'avais qu'à être honnête et lui expliquer à qui il avait à faire sur le plan émotionnel et pas me la jouer insensible. Tout ça me rend assez triste et déçue. Et je me sens dévalorisée par rapport à "la fille de la drague", je me remets en question.

Et cette maudite peur de l'abandon... C'est pas une peur, c'est une phobie. Parce que quand j'ai commencé à psychoter, j'ai fait une crise d'angoisse. Et à chaque fois que je pense à lui, à ce qui va se passer, quand il va me le dire, quand je vais le voir et si moi je dois prendre les devants, remettre à nouveau les pieds dans le plat... Je suis mortifiée, j'en ai mal au ventre. Mais je vais devoir faire face, je le sais.

Puis, si je fais le point sur mes relations jusqu'à présent, je me suis toujours pliée en quatre pour ne pas déplaire, faire que ça marche, que ça se passe bien, éviter les prises de tête... Bref, ce truc d'être soi-même sans vraiment l'être, de pas s'exprimer quand j'en ai besoin etc. Et au final, je me fais toujours jeter. Et je vais toujours vers des gars dont les priorités sont ailleurs. Des mecs souvent rongés par la passion, des esprits libres... Bizarrement, je ne suis jamais tombée amoureuse de gars qui, même s'ils étaient gentils, attentionnés avec moi, n'avaient pas ce "truc en plus". Tristement, je me sens coincée dans mon "idéal", même si "le nouveau" s'en éloignait sur pas mal de points... Mais pas celui du passionné. Je réfléchis vraiment à tout ça. Je rêve de trouver mon âme soeur et l'hypothèse qu'elle n'existe probablement pas et que je vais probablement enchaîner les déceptions m'attriste aussi beaucoup.

Enfin, après tout ce bordel pas très censé, ni ordonné... Je m'en excuse, mais ne faites pas spécialement attention, ça doit juste sortir de moi. Après tout ce blabla, je reviens sur une "vieille histoire" pour ceux qui me suivent depuis le début. J'avais eu un crush phénoménal sur un musicien vers janvier/février. Il m'avait pris dans ses bras en fin de soirée, j'en n'avais presque pas dormi pendant une semaine. Entre temps, on avait eu quelques échanges virtuels furtifs. Ben, je l'ai revu... Et je peux m'arrêter là. Je n'étais pas dans un esprit de drague du tout (autant que possible, j'essaie de ne pas faire ce que je reproche aux autres), mais j'étais curieuse de ces "retrouvailles". Hm... On s'est serré la main et on a parlé 2 minutes à tout casser. Fin du game.

Sur cette note un peu plus "drôle" et l'énorme pavé qui précède, je vous laisse... Emmitouflée dans ma musique, délestée d'une partie des pensées qui m'empêchaient de trouver le sommeil, je le sens enfin me gagner. Merci d'être là, d'une façon ou d'une autre.

Des bises.
#1257426
Bonsoir Kalinka,

Je te remercie beaucoup pour ta réponse, je l'ai lue et relue avant d'essayer de répondre quelque chose de sensé. Dans tous les cas, j'admire ton analyse. Je vais essayer de ne pas être trop longue...

Je vais peut-être commencer par ce qui ne concerne pas le coeur et qui me mine tout autant, peut-être plus. Je sais au fond que je ne suis pas merdique. J'ai même la prétention de croire que ce que je fais est plutôt bien. En deux ans de journalisme, j'ai un beau "palmarès", si je peux le dire comme ça. Seulement voilà, ces deux ans de journalisme ne m'ont pas rapporté un rond. Ma famille (au sens large) voit ça comme un hobby, une lubie... En attendant, ça m'a tenue active pendant que je cherchais inlassablement un travail. J'ai fini par en trouver un, un mi-temps dans l'administratif. Je pensais qu'enfin ils seraient contents et un peu fiers de moi... J'ai eu tort. Moi, c'est quelque chose qui me convient, qui me rend heureuse et m'épanouit. Mais eux, m'imaginaient faire quelque chose de plus prestigieux. Et certains disent des horreurs sur moi par rapport à mes choix différents, elles me sont revenues. Ça, plus le favoritisme envers ma soeur ou mes cousins parce qu'ils font des choses "concrètes" qui "rapportent". C'était déjà venu sur ce fil et j'avais réussi à passer outre quelques temps, pensant que l'amélioration de ma situation changerait leur opinion. Je me suis trompée et ça m'a fait l'effet d'un coup de massue sur la tête. Retour en arrière, donc. Je sais que je ne devrais pas prêter attention au regard des autres, j'y travaille, mais venant de ma famille, de gens qui sont censés m'aimer, me soutenir, c'est terriblement blessant. Je me suis toujours sentie un peu incomprise, mais là j'en suis convaincue. Et je ne pense pas pouvoir changer ça, ce qui me rend encore plus triste.

Volet coeur maintenant... Pas brillant.

Je n'ai pas eu tellement de déboires amoureux depuis mon ex, mais peut-être que c'est à cause de celui que je suis plus ou moins en train de vivre que je suis nostalgique de notre relation. On a été tellement bien ensemble et jusqu'à ce que tout parte en vrille, j'avais quelqu'un sur qui compter. Enfin, je n'étais pas aussi déprimée, c'est vrai. Mais là, j'ai besoin de parler et je me trouve démunie. J'ai envie d'une épaule, de bras, de caresses dans les cheveux, de mots réconfortants... Aussi, ça va bientôt faire un an et je pense que ça me travaille.

Pour répondre à ta question, ce n'est pas terminé. Je peux pas. J'arrive pas.
Il revient toujours... Et ce week-end j'ai encore fait l'idiote.

Je ne m'explique toujours pas vraiment cette obsession du secret... Pas envie qu'on se réjouisse pour moi, alors que ça va de toute façon finir ? Pas envie de questions, pas envie de présentations,... Juste envie de garder ça pour moi ? Pour être tranquille ?

On a un peu parlé sur la vie en général et j'ai compris qu'il ne voulait pas d'attache. J'en ai saisi plus ou moins les raisons, je les comprends. On est sur la même longueur d'onde sur certains points, mais pas les relations. De fait, ça ne peut pas me convenir. Et je comprends que les relations type "sex friend" ne sont pas pour moi non plus. Je pense que c'est fait pour les gens qui savent exactement ce qu'ils veulent et qui se sentent bien dans leur tête, ceux qui s'aiment assez pour ne pas avoir besoin de plus. Je pensais que ça m'aiderait à me réparer, à me détendre par rapport à tous mes questionnements... Cela fonctionnait au début et je commençais à être contente de l'attachement naissant, jusqu'à la fameuse soirée... J'ai pété un plomb à ce moment-là et suis retombée dans la spirale des prises de tête (toute seule dans mon coin), des "et si" et la parano.

J'ai du mal à dire ce que je montre de moi et ce qu'il aurait pu en apprendre. Quand on se voit, je mets le bouton "off" sur ce qui tourne en boucle dans ma tête. Et je ne me force pas, je me sens vraiment bien à l'instant t. Donc, je suis plutôt enjouée, positive... J'ai laissé un peu de place à ma spontanéité (elle ne m'a pas vraiment laissé le choix, ahah). Maintenant, est-ce que mes gestes trahissent cette sensibilité ? Certaines choses que je dis ? Vraiment difficile à dire. Si on stoppe, ce qui est clairement la décision qui s'impose, je perds mon échappatoire, quelque part.

Très vrai ce que tu dis sur la comparaison avec l'autre fille. Tu as raison. C'est quelque chose que je sais et que je dois intégrer. J'essaie de me la sortir de la tête, vraiment...

Tu as raison aussi sur cette épée de Damoclès... Mais j'ai l'impression que l'aurai toujours. Je ne sais pas si je pourrai à nouveau faire complètement confiance à quelqu'un et être rassurée. Je sais que si j'initie la conversation, il va dire stop. Pourquoi je m'inflige ça ? J'ai peur de retrouver ma solitude complète... Là, j'ai au moins un contact, un semblant d'affection...

Là, tu me diras que tu ne peux plus rien pour moi et que je dois me débrouiller, parce que c'est du masochisme. J'en ai conscience et suis assez honteuse de tomber là. Mais je sais qu'on aura cette conversation tôt ou tard, tu m'en fais prendre conscience. Ce choix s'impose de plus en plus. Ce n'est pas juste de ne pas s'écouter et sans doute que prendre soin de soi passe par ça aussi. Je dois rassembler beaucoup de forces pour ça et pouvoir affronter la suite.

Je ne sais pas si ça se mérite, mais j'aimerais bien savoir ce que ça fait d'être une priorité, oui...

Le passage sur l'idéal me fait sacrément réfléchir... Parce qu'il n'y a pas que l'homme idéal, il y a la vie idéale, le travail idéal,... Y'a quasi rien dans ma vie qui corresponde à mon idéal (à ce que j'imaginais plus jeune notamment), hormis le fait que je sois journaliste... Mais je ne peux pas en vivre. J'me sens toujours un peu coincée dans ma vie, même si ça s'est amélioré depuis que je suis ici.

Peut-être que ce dont je rêve n'existe pas en terme de relation. J'ai vu que je pouvais aller au delà de mon idéal "physique" (à un détail près pour lequel j'ai vraiment du mal). Mais le côté "passion"... Oui, il faudrait trouver une passion "équilibrée"... Je suis moi-même passionnée, mais je vois ça différemment. Quand je suis amoureuse, je m'arrange pour donner de mon temps à l'être aimé quoiqu'il arrive. Je n'annulerais pas un festival ou une interview pour l'amoureux, mais je ferai en sorte qu'on se voit à un autre moment... Parce que c'est aussi important pour moi. Mais l'idéal idéal, serait qu'on puisse faire ces choses ensemble... C'est ce que j'adorais avec mon ex dans les bons jours : quand j'allais à ses concerts et qu'il m'accompagnait sur certains events aussi. J'aimerais retrouver ce genre de truc... Et si pas, quelqu'un qui m'empêche pas. En fait, j'accepte plein de trucs dans les relations, mais pas qu'on m'empêche, ça c'est quelque chose que je ne supporte pas. Et souvent ces mecs "libres" ne discutent pas avec ça. C'est au moins un avantage à ce genre de gars-là.

Perso, je suis triste quand j'entends des gars qui se plaignent que leurs femmes ne veulent jamais les accompagner ou qu'elles leur font une tête au carré s'ils rentrent pas à telle heure. Ou quand des gars se coupent les cheveux, parce que leurs femmes... Ou carrément qu'ils arrêtent la musique, parce que leurs femmes... On peut voir ça comme une preuve d'amour, mais moi je vois ça comme une soumission... C'est étrange. Personnellement, je n'empêche jamais non plus, j'ai juste besoin de mon quota d'attention et de contact. Ce qui n'existait plus avec mon ex.

Je trouve que ça rend beau, la passion. Leurs yeux qui brillent quand ils en parlent,... Mais, je m'égare...

Merci de m'avoir fait un schéma. J'espère que je le comprends bien. Je sais que le monde est vaste...
Faut-il avoir le courage de l'explorer. Je vais essayer à l'avenir de voir encore plus au-delà...

Merci pour tout. Je le vois dans les jours qui viennent, je donnerai des nouvelles :)

Des bises.
#1258102
Oh 🙂
C'est tellement gentil, ça me touche.

Ça peut aller. C'est moins pire, disons.
On a parlé un peu, c'est venu de lui. Ses mots résonnent encore dans ma tête : "Sois toi-même".

Je vois ma psy tout à l'heure, il est vraiment temps, même si j'ai déjà pu faire du tri ici.
J'en ferai un topo par la suite, voir comment se passe le week-end, etc.

Pour l'anecdote, "le mec virtuel" (qui avait disparu du jour au lendemain) a resurgi comme si de rien n'était. Je l'ai gentiment envoyé sur les roses en expliquant que les choses avaient changés. Il m'a traitée de grosse sal*pe, en gros. Wouhou !

A bientôt, des bises 😘
#1258938
Bonsoir ici,

Je n'ai pas réagi des masses, parce que j'ai régressé et je m'en veux.
Le week-end dernier ne s'est pas passé comme je l'espérais, pas eu de "rendez-vous", mais une crise à gérer côté "pro". J'ai passé beaucoup de temps au lit pour éviter d'y penser.

Entre mes problèmes de famille, le travail, l'avenir inexistant, cette histoire de "couple" et la nostalgie qui revient, je me suis effondrée chez ma psy. Elle a bien compris que c'était la foire et suggère que je repasse à une séance toutes les deux semaines. Pour la famille, ses conseils sont applicables.

Question "relation", moins. Je lui ai rapporté la discussion qu'on avait eu la semaine avant sur le fait d'être moi-même et elle a trouvé ça positif. Puis, elle m'a demandé quelles réactions j'avais dans certaines situations du "quotidien" et ça m'a fait comprendre que j'agissais vraiment étrangement et dans ces moments-là, je dois effectivement être chiante, alors que tout ce que je veux c'est ne pas déranger. J'ai honte de détailler tellement c'est absurde, en fait. Et j'ai peur de ne pas réussir à me défaire de ces mauvaises habitudes.

Je raconte dans le désordre, désolée. Mais la dernière fois qu'on s'est vus, c'était en public. Du coup, je n'étais pas très à l'aise à l'idée, vu l'expérience précédente. Finalement, j'ai réussi à ne pas me comporter en animal sauvage et il n'y a pas eu de distance entre nous, comme les autres fois. C'était beaucoup plus agréable, forcément. A la fin de la soirée, je me sentais vraiment bien. Tellement, que j'ai failli dire une grosse bêtise. Je n'ai pas compris pourquoi ces mots se sont précipités, du coup je suis rentrée chez moi un peu "choquée" par cet "aveu".

Les interrogations n'ont pas tardé à refaire surface. Y'a eu le week-end pourri à moitié au lit, donc et la semaine a repris avec un moral douteux et une perte d'appétit. J'ai pensé à ce que ma psy m'a dit et j'ai réfléchi à mon comportement envers lui quand on n'est pas ensemble. Je ruminais qu'on ne discute pas tous les jours. Mais en fait, je n'établis jamais le contact. Pourquoi ? Encore une fois, j'ai peur de le déranger. Donc, je me dis que c'est p'têt pas cool pour lui qu'il doive toujours venir vers moi... En fait, clairement, je dois donner l'impression de m'en foutre complètement.

Comme tu l'as dit, Kalinka, je me prends beaucoup trop la tête et forcément c'est mauvais pour moi. Ça pourrait être bien plus chouette si j'arrivais à me détendre et à vivre les choses comme elles viennent, comme aux premières semaines. Cela dit, j'ai l'impression que ça se passera toujours comme ça. Et pour revenir sur une autre remarque, je ne sais pas si j'arriverais à me défaire de l'idée d'avoir une épée au-dessus de la tête en étant dans une relation et ne plus avoir cette certitude que l'autre va de toute façon me laisser tomber. Aussi, même si je n'en parle pas avec lui, je me demande si tout ce malaise ne se ressent pas d'une manière ou d'une autre et qu'il aurait moins envie de me voir à cause de ça. Je suis vraiment dans un état d'esprit complètement différent de quand on a commencé à se voir.

Dans l'immédiat, je me sens encore incapable de prendre une vraie décision par rapport à lui. Enfin, je me sens incapable de prendre n'importe quelle décision actuellement pour être honnête. J'suis vraiment perdue et fatiguée.

Des bises.
#1259698
Bonsoir Endlessly,

Juste un petit mot,

Tu choisis des relations qui te renvoient une mauvaise image de toi. Des relations où tu ne te sens pas assez jolie, pas assez bien, pas assez aimable. Tu es toujours sur le qui-vive et en alerte.

Peut-être qu'en y allant plus lentement au début dans tes relations, en commençant par de l'amitié par exemple, tu pourrais mieux identifier le type personne qui te convient.

Rien ne t'empêche d'aimer les personnes "passionnées" et "torturées" si tu n'arrives pas à faire autrement, mais dans ce cas, tu sais que tu n'en attends rien... si ce n'est des instants volés...
Pour le reste, tu continues ton chemin.

Mais choisir des personnes passionnées, torturées et absentes en espérant secrètement qu'ils fassent de toi leur "the one" ou qu'ils soient en mesure de faire la transition "plan cul" => "petite copine dont on prend vraiment soin"...Non ça ne marche pas. C'est perdu d'avance et tu le sais.

Toute cette énergie que tu dépenses pour ces hommes-là, c'est toute l'énergie que tu ne mets pas à ton service sur le plan perso (à prendre soin de toi) et pro etc.

Un homme présent, bien dans sa peau et amoureux sans pour autant être pot de colle ou trop gentil, ça existe. Toi aussi tu as besoin de stabilité et que quelqu'un soit là pour toi. Pas d'une relation bancale ou de quelqu'un qui vient en rajouter une couche et te confirmer que tu ne sortiras jamais de cette spirale.

Prends soin de toi.
#1260250
Bonsoir ici,

Merci Lully pour tes encouragements. Cependant, j'ai retiré mon vomi de l'autre jour, j'étais dans un état émotionnel catastrophique, complètement hors de moi. Je m'en excuse.

Merci aussi Kalinka, je viens souvent relire tes messages, même si j'ai beaucoup de mal à mettre en place tes conseils. Je sais malgré tout que tu as raison.

J'étais repartie sur une bonne base avec des éléments positifs et quelques résolutions pour que ça aille mieux. J'ai repris un peu de sport, j'ai trouvé un deuxième "vrai job" pour compléter l'autre et j'avais décidé de ne plus me casser la tête avec l'homme, puisqu'on avait encore passé un super moment la dernière fois qu'on s'est vus (alors que je retournais encore le truc dans tous les sens dans ma tête juste avant). Je me sentais un peu mieux.

Mais ça n'a pas duré. Voilà que je m'engueule avec un "ami". Quelqu'un que je connais depuis quelques années, mais avec qui je passais énormément de temps depuis pas mal de mois, ayant rejoint mon projet bénévole. On s'entendait super bien sur le plan amical, pas d’ambiguïté à l'horizon. Je le savais déprimé depuis un moment, mais il ne voulait jamais en parler, donc je le laissais tranquille avec ça. Ce week-end : petite soirée entre potes. L'ami en question est présent et tout se passe bien jusqu'à ce qu'il s'isole. On se marrait bien, donc je trouvais ça dommage qu'il reste en retrait et qu'il ne s'amuse pas vraiment... Je décide donc d'aller lui parler pour qu'il se joigne à nous. Et voilà qu'il commence à m'engueuler comme du poisson pourri en me disant qu'en gros c'est pas mon problème s'il décide de rester tout seul. Jamais d'la vie on m'a parlé comme ça. Il a fini son laïus en disant "puisque c'est comme ça, je me casse !" Et de fait, il est parti...

J'suis revenue près de mes autres potes toute blanche, j'explique le truc et ils me disent de ne pas m'en faire, que s'il a décidé d'être difficile ces derniers temps, c'est pas de ma faute. Bref, ils essaient de me rassurer. Ça marche un peu et la soirée reprend dans la bonne humeur.

Je rentre chez moi super contente, ayant un peu oublié cet événement fâcheux, mais mon téléphone laissé dans le fond de mon sac jusqu'alors, me rappelle à l'ordre : j'ai au moins 20 messages de "l'ami" qui me reproche tout et n'importe quoi et qui s'adresse à moi comme si j'étais la pire des enflures. Pour résumer fortement, je suis une profiteuse qui s'en fout de lui. On a eu un débat complètement stérile où je me suis défendue tant bien que mal et il a continué à me balancer des horreurs. Je suis vraiment sortie de mes gonds et ai fait une grosse crise.

J'ai voulu en parler à l'homme, en oubliant complètement qu'il était pas loin des trois heures du matin. Avec le recul, je comprends un peu pourquoi il ne m'a pas vraiment secouru. Et j'étais tellement dans tous mes états que mes messages ne voulaient pratiquement rien dire. En gros, j'ai certainement dû passer pour une folle. Bien joué ! Sauf que sur le moment ça m'a renvoyé à ma solitude et sur le fait que je n'arrive pas à gérer les choses seules. Quand il s'agit d'émotions, je pars en crise de panique et ne gère plus rien du tout.

Le lendemain, le gars m'a renvoyé un nouveau monologue sans s'excuser pour autant, je dirais même en en remettant une couche sur tout ce qu'il me reproche, mais exprimé de façon plus polie. Et dans tout ça, il ajoute qu'il est amoureux de moi depuis longtemps et qu'en gros c'est à cause de moi qu'il déprime parce que ce n'est pas réciproque. J'ai juste eu envie de mourir.

Ça m'a rappelé cette histoire de "harcèlement" avec un autre type, il y a quelques mois de ça. Je ne sais pas ce que je peux bien faire de traviole pour me retrouver dans des histoires pareilles. Je dois forcément faire quelque chose de mal pour que ça vire toujours au drama. Enfin, dans ce cas-ci, il n'y avait aucune trace de drague de sa part. A la limite, des marques d'attention, mais comme on peut très bien le faire entre amis. Je n'ai jamais pensé que si on passait autant de temps ensemble, c'est parce qu'il espérait quelque chose. Donc voilà, je me sens mal par rapport à ça et ne sais pas trop quoi faire "avec lui". Sachant qu'il y a pas été de main-morte sur les reproches, je n'ai plus tellement envie qu'on reste amis.

Et je termine en reparlant de l'homme... On ne s'est plus parlés depuis ce week-end, du coup. J'imagine que ma crise n'y est pas pour rien et je n'ose pas retourner vers lui, j'ai un peu honte. Je sais aussi qu'il a une grosse semaine et j'ai pas envie de le déranger. Mais ça a remis le doute dans ma cervelle d'oiseau. On se voit ce week-end et à nouveau, je crains nos réactions. Je sais que je ne peux pas savoir où on en est si je ne le demande pas et comme j'ai peur du résultat, je n'essaie pas de rassembler du courage pour le faire. J'attends de voir...

Parfois, je me dis que je devrais faire une sorte de cure d'isolement : ne voir et ne parler à personne, couper mon téléphone, mon wifi et compagnie et uniquement me concentrer sur des activités personnelles. Ou partir quelques jours ailleurs, pas forcément loin, mais me couper un peu du reste pour voir si ça peut m'aider. J'avais eu cette envie à un moment donné, mais je suis toujours rattrapée par des choses à faire et c'est quasi impossible de déconnecter. Et maintenant qu'il s'est passé ça, là, cette envie me reprend. Mais j'ai plus l'impression que c'est une fuite, plus qu'un moyen de résoudre ce qui ne va pas.

Enfin, sur cet encore bien trop long monologue, je vais essayer de trouver le sommeil.

Des bises.
#1260269
Bonjour Endlessly

Je me permets de repasser sur ton fil pour réagir à ton dernier message et à ton grand chagrin et notamment à cette partie là
Je ne sais pas ce que je peux bien faire de traviole pour me retrouver dans des histoires pareilles. Je dois forcément faire quelque chose de mal pour que ça vire toujours au drama
On a déjà parlé ici du fait qu'on attire les personnes toxiques par notre névrose clignotante sur notre front. Mais au-delà de ça, les gens "sains" peuvent aussi se retrouver dans ta situation MAIS ce qui change, ce n'est pas le fait de se retrouver dans cette situation, c'est...comment ils s'en sortent

face à un sketch pareil de ton pote par exemple, une personne saine, bien dans ses bottes, ne l'aurait sûrement pas rappelé à 3h du matin, et n'aurait pas non plus "accepté" de se laisser aller dans une conversation de 2h où il s'en prend plein la gueule

quelqu'un de bien dans ses bottes, attend le lendemain matin, d'être frais et dispo, le rappelle distraitement et si l'autre s'emballe, lui dit "je suis pas ton paillasson, tu me rappelleras quand tu seras calmé, bisous" ET surtout, quelqu'un bien dans ses bottes, fait tout ça, sans que ça ne l'empêche de dormir, ni le gêne particulièrement.

Ce qui différencie essentiellement les gens névrosés des gens sains, ce n'est pas tant ce qui leur arrive, c'est la façon dont ils gèrent ce qui leur arrive.
Parfois, je me dis que je devrais faire une sorte de cure d'isolement : ne voir et ne parler à personne, couper mon téléphone, mon wifi et compagnie et uniquement me concentrer sur des activités personnelles
et bien oui. C'est quelque chose dont on avait parlé sur le fil de Janysse, oui, il y a aussi un moment où il faut cesser de vouloir courir le 100m aussi vite que Usain Bolt, alors qu'on est cloué dans un fauteuil roulant. Les relations humaines te posent, pour le moment, des difficultés. Tu suis une psychothérapie, ça ira mieux, de mieux en mieux, petit à petit, mais en attendant OUI, mille fois OUI, protège toi !!! et se protéger, consiste avant tout à éviter les situations A RISQUE.

Quelqu'un qui a le vertige, ne décide pas de faire une randonnée en haute montagne ;)

Courage Endlessly !
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