Hello les filles,
Effectivement, Paige, tu parles de "plaie physique", c'est exactement ce que je ressens, j'ai mal.
Nulle part, mais j'ai mal, constamment. J'ai eu l'occasion d'en parler avec ma psy vendredi, d'ailleurs.
Je suis ton conseil des horaires, du moins pour la "surveillance". Et pour les mauvaises pensées, ça se fait un peu tout seul. Le soir, la nuit. Quand il n'y a plus personne et que le silence se fait. Je suis enfin seule avec moi-même et je me lâche. Et le pire du pire, c'est quand je dois aller au lit. Mon lit... Mais aussi le nôtre. Quand on s'est mis ensemble, j'avais encore un lit d'une place et quand j'ai commencé à me dire qu'on allait vers une relation sérieuse, j'ai acheté mon grand lit, pour qu'on soit bien quand il venait à la maison. Et chaque nuit où je vais me coucher sans être suffisamment épuisée pour m'endormir directement, c'est sûr et certain que je vais m'endormir en pleurant. J'ai fait l'effort surhumain de virer les photos de nous qui étaient exposées dans ma chambre pour éviter d'y penser. Mais ça ne change pas grand-chose. Enfin tout ça pour dire qu'il y a effectivement une tranche horaire privilégiée pour que mes pensées me torturent.
La journée, je résiste, mais parfois des trucs insignifiants de la vie de tous les jours me font penser à lui et je serre les dents.
Je suis terrifiée. Ne plus m'aimer, c'est déjà une chose suffisamment pénible. Mais après, il va m'oublier (ne plus penser à moi comme sa copine). Puis, il va me remplacer (peut-être que ce sera pas longtemps, peut-être que ce sera pas aussi bien, peut-être qu'elle en aura plus vite marre... Ou peut-être pas). Et si actuellement il est bien sans moi, pourquoi à un moment donné il reviendrait vers moi ? C'est foutu, c'est tout. Et ça me tue. Si j'avais su... (pas le fait de péter une crise du jour au lendemain pcq j'en avais marre de passer en dessous du minimum syndical alors que j'étais déjà au 36e dessous, mais si je m'étais prise en mains quand c'est parti en live dans ma tête et pas après que ça parte en vrille entre nous... je suis persuadée que les choses n'auraient pas pris cette tournure... Oui, je sais, stop les "si')
Le SR n'est pas brisé, je tiens le coup tant bien que mal, mais j'ai eu un signe de vie dimanche soir. La page de son groupe a ENFIN relayé l'interview que j'ai publiée fin décembre. Il l'a relayée sur sa page perso aussi, en citant la page du blog, donc pas moi directement. J'ai pas réagi, mais ça m'a fait plaisir. J'avais l'impression d'être volontairement snobée à cause de ce qui s'est passé entre nous. Ou qu'il jugeait (lui ou les mecs de son groupe) que ce n'était pas assez prestigieux pour être relayé. Et que par conséquent j'y avais passé du temps pour rien. Mon blog, c'est un sujet super sensible et il le sait. Il a dû essuyer mes larmes à bien des reprises parce que je n'arrivais pas à en faire ce que je voulais.
Ah Janysse ! Je t'assure que je me fais plaisir. J'ai renouvelé mon stock de matériel créatif pour faire de nouveaux bijoux. Les nouvelles chaussures : check. J'ai acheté deux robes... Et j'en porte beaucoup plus d'ailleurs, parce que j'adore. Et bizarrement, depuis que c'est fini, même si je vais très mal moralement, je reprends à nouveau soin de moi. Avant, ça m'arrivait de moisir jusqu'à trois jours dans le même pyjama la semaine et sur les six derniers mois, quand on se voyait, forcément, j'me lavais, mais une fois propre, j'me tapais un jeans/baskets/sweat moche, pas de make up. Il disait s'en "foutre" de mon apparence, donc forcément, j'me suis laissée aller. Alors qu'au fond, c'est pas vraiment moi. J'aime être lookée, me maquiller, me lisser les cheveux... Donc, je le fais beaucoup plus souvent. Et j'ose "salir" des vêtements quand je reste à la maison pour travailler, même des robes. Enfin bref, le w-e prochain j'irai dévaliser Primark avec ma soeur si tout se passe bien
Et comme je l'avais écrit à un moment donné (et ça me sidère toujours autant quand j'y pense), j'ai beaucoup badé sur le fait d'être "pauvre" et maintenant que je suis un peu plus à l'aise, j'me rends compte que ça ne me rend pas plus heureuse... On dirait que la vie me met une tarte en pleine figure pour me rappeler que l'argent ne fait vraiment pas le bonheur.
Enfin, je voulais juste réagir à vos messages et je me retrouve à écrire pendant une heure sur tout ce qui me passe par la tête. Je sais, je tourne beaucoup en boucle, mais je voulais quand même vous dire que vos conseils ne sont pas dits en vain et me sont précieux. Je pense beaucoup à tout ce que vous m'écrivez et comme après une séance de psy, j'en tire des leçons et ça m'aide. Et j'essaie plus que tout de trouver du bonheur dans des petites choses, chose que je ne faisais plus, puisque j'étais arrivée au point où le bonheur c'était juste les moments avec lui). Merci beaucoup à vous de me "suivre" et de me soutenir dans ce qui est sans doute la plus grosse épreuve de ma courte vie jusqu'à présent. Je croyais aux contes de fées, je croyais qu'on pouvait s'aimer toute une vie et j'avais l'impression que j'étais prête. Raté.
J'espère que ta gueule de bois s'est arrangée, Janysse et que ça a été le résultat d'une sacrée bonne soirée
(au fait, as-tu revu ton ex finalement ?!)
Dans tous les cas, je vous souhaite à toutes les deux un bon début de semaine.
Des bisous... Promis, sans morve