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par Tenbu Hôrin
#1194801
Les gens sont hypocrites, ils n'osent pas dire la vérité.
Moi, quand j'ai face à moi une femme de 30 ans qui ne trouve pas de mecs, en 5 minutes je lui explique pourquoi.
Ensuite, elle me déteste et elle ne veut plus me parler, mais au moins elle sait.

Dommage, je ne te vois pas, donc je ne sais pas trop. Quelques pistes ...
lolarennt a écrit :comme dans les films...
une Bridget Jones en vachement moins drôle.
1 Arrête les films. C'est une machine à fabriquer des consommateurs (donc des dépressifs).
2 Bridget Jones n'a jamais été drôle.
quand ça pète on en chie vraiment de toute façon.
Tu es plus drôle que Bridget Jones. Mais évite ça au premier rendez-vous.

_ Pourquoi le choix de ce pseudo ?
Imagine le mec qui se dit : "tiens je trouve cette femme sympa, je vais envoyer un message à lolareent, merde, lolarentt, oh merdeuhhh.
Bon tant pis, je vais envoyer un message à Sandstorm !
Chère Sandstorm, <- salutations
Je te trouve très intelligente car j'ai vu que tu es plutôt blonde. <- compliment + humour
Est ce que tu aimes aller au cinéma ? <- elles aiment toutes ça
J'ai des billets gratuits du CE de mon travail. <- je fais genre "j'ai une situation" elle va kiffer
Bises <- genre on va devenir intimes
Tenbu <- c'est moi

_ Pourquoi tu écoutes ce que disent tes copines au lieu de regarder ce qu'elles font ?
Et j’ai toujours le droit à un regard compatissant, accompagné des fatals « Non mais c’était juste pas le bon » (certes), « C’est quand tu ne t’y attends pas qu’il arrive » (re-certes. Parce que cet homme-là je ne m’y attendais pas).
La séduction, c'est le mensonge ! Comprends ça.
La femme fait de la séduction passive, et ensuite elle réécrit l'histoire en disant qu'elle a été chassée. On n'a pas le droit d'écrire ça. Ton problème à toi, c'est que tu ne lis pas entre les lignes.

_ Comment tu choisis tes mecs ?
C'est ce qui découle de la question précédente.
Puisque tu n'as pas en toi le gène de la séduction, il va falloir te sortir les doigts à un moment donné.

_ Tu vis où ?
Vu que j'ai à moitié trollé ce message, tu es tout à fait en droit de me répondre "dans ton cul".
Simplement, si tu es dans un petit village paumé, ça n'aide pas, et tu pourrais trouver des moyens d'être mobile; même si il y a peu de chances pour que le problème vienne de là, je te le signale.
Coucou, c'est Antoine ! Mon équipe et moi-même avons créé un test qui te permet de déterminer avec précision tes chances de reconquérir ton ex. Fais le test en cliquant sur le bouton ci-dessous !

J'accède au test

par lolarennt
#1194815
Bonjour à tous, je dois partir travailler donc je répondrai plus en détails ce soir (étranger).

Je tiens juste à vous dire que toutes vos réflexions me sont très utiles. Je crois que je cherche juste à y voir plus clair dans mes ruptures à répétition, et ne plus être dans la fatalité. Surmonter cette nouvelle rupture. Parce que là, en toute franchise, j'ai du mal à l'accepter et je souffre. Je me culpabilise et ça ne m'avance pas, au contraire. J'ai du mal à le laisser filer celui-là, dans ma tête en tout cas! La proximité géographique n'aide pas du tout...

Honnêtement, et je le détaillerai, vos avis sur les schémas amoureux, les perceptions des choses m'ont apporté plus en quelques mots qu'en beaucoup de livres absorbés au cours des années. Parce que vous interagissez avec moi! Vous vous intéressez non pas à une généralité mais à ce que j'en dis. Je n'ai pas accès actuellement à un médecin, et mes amis veulent surtout me remonter le moral. Donc merci encore....

Et concernant la rupture en tant que telle. Oui je pourrais demander des conseils de reconquête, je ne suis pas différente des autres sur ce forum, et dans l'idéal j'aurais aimé qu'il revienne. Mais deux options :

1) J'essaie de me faire une raison pour cette histoire-là et peut-être que je passe à côté de quelqu'un de génial. Cependant, si mes schémas se répètent (homme fou de moi pendant les premiers mois puis plus personne), c'est que je ne choisis pas actuellement les bonnes personnes. Donc je voudrais récupérer quelqu'un qui ne me convient pas.

2) J'essaie de le reconquérir. En dehors du fait que je n'ai aucune nouvelle depuis 3 semaines, et on habite à-côté hein donc ça semble compromis, est-ce que je suis assez forte pour encaisser un refus? Je suis pas sûre. Et vu que l'histoire est courte, je doute que j'ai le temps de m'en remettre avant que je ne lui sois sortie de la tête. :(

Un peu le chat qui se mord la queue... Je ne sais plus quoi faire!!!

Lola

PS: Ahah le où habites-tu "Dans ton cul" m'a bien fait rire... Effectivement j'habite actuellement en campagne depuis 2 ans et j'y ai étonnamment rencontré deux hommes! J'ai presque toujours habité en grande ville (Paris, Lyon, et Amérique du nord) mais ça change rien. Alors oui le problème doit venir de moi, et non du lieu géographique!!!
par lolarennt
#1194894
Bonsoir,

J’avance dans mes réflexions. Au vu des histoires postées sur le site qui, pour certaines, ressemblent à la mienne, j’espère que ça servira à d’autres. Je devrais me servir de mon statut professionnel pour écrire un article parlant des relations courtes, début de relation et autres! Ce forum est une base de données assez exceptionnelle! ;) Surtout comme je le disais, et si on faisait en sorte de ne pas passer par la case largué(e) qui subit une décision mais plutôt juste une personne qui se sent en pleine possession de ses moyens?

Pas mal de choses à répondre, ça risque d’être long.

Merci Didier_66 pour ces quelques mots, le réconfort est bon à prendre ces jours! Oui j'utilise beaucoup l'humour, ça aide à dédramatiser. Et aussi à ne plus hésiter entre la corde et le cyanure!! Quoique pour être sûre, je peux tenter l'injection de cyanure puis la corde, et s'assurer du tout avec les veines ouvertes. Soyons perfectionnistes voyons ;)

Alors Paige, encore une fois, tu vises juste. Tu prends du temps pour répondre à des inconnus, que ce soient moi ou d'autres, je suis impressionnée par la clarté des mots et ton empathie.
Paige a écrit :Tu as sans doute (hypothèse tu me diras si je me trompe) développé comme défense : le raisonnement. La compréhension. La rationalité. Un peu "chaque problème a sa solution" à la différence d'autres qui développent comme défense le rêve, l'imaginaire, l'évasion.


Oh mince oui, maintenant que tu me le dis! J'ai toujours beaucoup raisonné pour avancer. Enfance pas facile, battue et services sociaux, sous curatelle. J'ai compris vite que les adultes sont lâches (réflexion d'enfant) et que je devais me plier pour limiter les coups. Ma soeur a elle sombré vite dans les troubles psychiatriques, tout comme mon petit frère. Moi au milieu, je me suis raccrochée à ce que j'avais: un caractère caméléon, je me fonds dans tous les milieux, et une intelligence bien développée, qui m'a aidée à faire quelque chose de ma vie.

Il me semble m'en être pas trop mal sortie! Jamais de consultation psy (ahah plus pour longtemps, quelle saloperie), pas de séjour en HP. J'ai avancé, j'ai un emploi qui me passionne, j'ai des super animaux, découvert un peu le monde, partie jeune de mon milieu familial (16-17 ans) et je suis entourée par des amis extraordinaires. Je n'en reviens souvent pas des gens qui m'entourent, comment est-ce possible d'avoir rencontré et gardé dans ma vie autant de gens formidables? Mais vraiment formidables, pas juste un jour sur deux.

Alors quelle dinde je suis pour m'effondrer? Parce que mes relations ne marchent pas? Sérieusement, j'ai envie de me taper sur l'épaule et dire "Réveille-toi ma fille, y a plus grave dans la vie". Hum.
Paige a écrit :Je ne crois pas (mais je me trompe peut-être) que sur le long terme un compagnon résoudrait ton mal être.
Non je ne pense pas non plus, c'est plus profond. Et je ne m'en rends compte que maintenant.

La relation avec celui qui m'a amené à toutes ses réflexions par une rupture a fait ressortir des comportements d'enfant. Je me suis retrouvée, juste avant la rupture, toute recroquevillée seule chez moi, comme quand j'étais gamine. Le signal d'alerte en somme, un homme directif, exigeant pour qui il faut faire les choses de telle manière. Genre, je suis une femme géniale mais en même temps non, beaucoup dans la critique. Troublant, et répétitif dans mes relations. Je lui en ai parlé, tant bien que mal, que j'étais qui j'étais, avec forces et faiblesses, que son côté contrôlant étant parfois difficile pour moi. Je m'attendais à ce qu'on prenne de la distance et qu'on voie. Non en fait, trois jours plus tard, quittée au téléphone. Et c'est lui qui pleure en me disant qu'il n'est plus que l'ombre de lui-même depuis 3 jours... Moi, pour changer du côté dinde, je reste calme, tout en me faisant larguer et engueuler (cerise sur le gâteau). J'aurais peut-être dû l'envoyer chier??? :D

OK. Fine. J'accepte et je respecte. Mais je me suis bien ramassée derrière.
Paige a écrit :ce n'est pas qu'ils sont hypocrites ou non sincères, ils sont juste "mesurés" et se protègent. Quand toi, te promène dans la vie avec une cible dessinée sur le coeur et un "visez-là" pour être bien certaine qu'on te loupe pas :/
Oui!!! Pas mal d'études ont été faites en criminologie sur le profil des victimes d'agression, viols et meurtres sans mobile financier ou sentimental. En faisant passer différentes "victimes potentielles" devant des hommes incarcérés pour violence, les mêmes "victimes" étaient choisies par ces hommes. Question de démarche, de comportement, etc. Donc je pense qu'on dégage quelque chose à l'instant t qui attire certains comportements. Relations amoureuses et autres.
Paige a écrit :-non mais je suis pas super heureuse mais quand j'aurai mon bac/mon permis/mon diplôme/mon doctorat/mon boulot/un mari/un bébé/etc.....(coche les cases inutiles ou au contraire, rajoutes-en), ALORS ça ira bien.
Hi oui. Ça rejoint les travaux de Tal Ben-Shahar (professeur d'Harvard) qui donne des cours sur le bonheur. Oui oui ça existe et c'est passionnant! Il a élaboré la théorie du hamburger qui résume ça. Le nom prête à sourire mais c'est une théorie élaborée. Je vous conseille de la découvrir! Effectivement, je suis dans le groupe des gens qui courent perpétuellement après quelque chose dans l'espoir que ça comble un vide. En vain.
Le reste de ton raisonnement tombe juste.
Paige a écrit :-soit parce que tu choisis des hommes voués à partir (inconsciemment bien sûr) pour t'assurer de reproduire un echec qui, inconsciemment te conforte dans ce que tu penses de toi: je ne suis pas aimable.
Paige a écrit :-soit parce que ton attitude ambigüe (je suis je ressens je renvoie comme image) "brouille" le message. L'homme croit avoir rencontré une fille sûre d'elle et indépendante, il découvre une petite fille terrorisée. Ou il croit séduire une petite fille terrorisée et il découvre une femme , de fait, indépendante et sûre d'elle. Tu vois ce que je veux dire?
Tout est parfaitement clair et exact. Je n'avais jamais vu la complexité de la chose, je m'arrêtais à "ils ne m'aiment pas, bon j'ai mal mais ça va passer". Tout ma démarche est récente parce que justement, ça ne passe plus.
Paige a écrit :je pense oui, que tu es en dépression car tu as pensé (inconsciemment ou pas) que c'était un petit coup de mou et que tu allais t'en sortir, que quand ceci cela arriverait, ça irait mieux....et petit à petit la dépression a gagné. Mais ça se soigne, et on en guérit
Non tout à fait consciemment, je me dis depuis toujours que c'est rien, que c'est pas grave et qu'il faut garder la tête haute pour avancer. Alors je le dis tout de suite pour ceux qui passent et qui font la même chose: non, l'autruche, c'est doux et mignon (quoique agressif je crois ;) ) mais ça ne marche qu'un temps...




Je veux revenir de manière plus neutre sur la question du célibat. Je crois que vous avez tous raison dans le fond.
Nous sommes sur un forum où les gens sont délaissés, souffrent, sont dans l'incompréhension. Je vais parler particulièrement des relations sans engagement matériel (vs émotionnel) comme une maison ou humain comme des enfants. Ces situations sont plus complexes, et je ne m'y connais pas!! Je me spécialise dans le largage à court terme perso!

Parce que, soyons honnêtes, quand on pleure sur la perte d'un homme, d'une femme que nous avons connu que quelques mois en se disant "C'est l'homme/femme de ma vie". Pas sûre non? Quelques mois, c'est à peine le temps de voir si votre abonnement Netflix vous convient. Alors la personne qui partagera votre vie, je sais pas mais ça semble foireux!
Je comprends mieux la sensation d'inachevé et les "et si". Les projections somme toute. Toujours elles.

La perte fait peur. Être seul à nouveau déboussole. Les deux raisons que vous évoquez sont exactes et se confondent:

1) La présence de l'autre, physique et morale. Bien évidemment qu'avoir des bras dans lesquels se blottir, une personne qui vous attend quelque part, qui vous fait vous sentir unique, est une richesse (et même d'amener les croissants le matin)! Fondamentalement, si la vie en solitaire était si complète, pourquoi chercherions-nous à être en couple? J'adore les gens casés de longue date qui te disent:

- Non mais t'as de la chance, tu fais ce que tu veux. C'est génial d'être célibataire!
(passons sur la notion de faire ce qu'on veut, je ne vois pas le couple comme une prison mais une liberté d'être soi et d'être aimé comme tel. Chacun sa vision des choses!)
- Euh oui, mais si c'est si génial d'être célibataire, pourquoi tu restes en couple?
- Ah non mais t'es foooooooolle! Je ne pourrais pas vivre seul moi, je sais pas comment tu fais.

Ben je fais avec connard. :D

Alors oui il y a des gens heureux d'être seul, qui choisissent le célibat car ça leur correspond. Mais ces mêmes gens ne recherchent pas la relation, ils se retrouvent rarement en position de "largués" puisqu'ils choisissent et ne subissent pas leur statut. Autre sujet.

L'intimité avec quelqu'un est aussi une manière de se connaître soi-même. Toute seule, je croyais me connaître. Quelles découvertes quand je suis avec quelqu'un! Je suis autre, tout en étant moi. Je me confronte à l'autre et j'en apprends sur moi. Donc la rupture amène une double perte. La perte de l'autre mais aussi la perte de celui/celle qu'on est au contact de l'autre.

Lisez les posts de ceux qui sont ici, le travail qu'ils font sur eux une fois l'autre parti. C'est incroyable! La perte de l'autre est, si on l'accepte, un moteur de changement. Mais le changement fait souvent peur.
Et vu mon état des dernières semaines, il fait sacrément mal aussi le petit saligaud! Par contre, rupture = super méthode de régime et d'engraissage financier des industriels de cigarettes, voire d'alcool selon les penchants addictifs de chacun!

2) Le poids de la société. Oui je le confirme.
Daenyan a écrit :mais plutôt parce qu'elles ont "atteint" si je puis dire, un des objectifs de vie qu'a certainement la posteuse, notamment être en couple et avoir des enfants, un désir qui doit être profond et puissant.
oph2104 a écrit :Et sinon l entourage qui est tout le temps en train de demander "et sinon tu as quelqu'un en ce moment" on en parle ? Les plans arrangés entre celib en soirée ? Les "oooooooooh" émerveillés quand tu racontes que tu discutes avec quelqu'un depuis 2 jours ? Avec l entourage c'est quasi impossible de vivre un célibat sereinement.
En conclusion a écrit :Alors non, je le redis, vouloir une vie de couple et souffrir de ne pas en vivre une, ce n'est pas la marque d'une connerie de soi-disant "souffrance plus profonde", ce n'est pas quelque chose que tu combles en étant plus "entourée", en faisant plein de festivals ou en enchaînant des mecs dans ton pieu. C'est une souffrance normale parce que tu vis seul, que tu ne construis pas avec quelqu'un, que tu n'as pas quelqu'un qui se soucie de toi tous les jours . Ca n'a aucun remplacement. On peut vivre sans mais ca n'a aucun remplacement.
sandstorm a écrit :ce n'est pas le célibat qui est la cause unique d'un manque de confiance et d'estime de soi, il existe une multitude de causes (expériences vécues dans le passé dans toute sorte de relation: familiale, scolaire, amoureuse, au travail etc).
Vous avez tous raison, malgré vos points de vue divergents. Le fait de voir une rupture comme catastrophique, une douleur incommensurable n'est pas juste liée à la rupture en tant que telle. Qu'on le veuille ou non, le couple reste un statut social. Une case qu'on coche sur les formulaires (non moi je cherche célibataire/seul direct ;) ), une des premières questions qu'on te pose socialement, en soirée ou au travail, etc. Ce statut pose problème quand on n'est pas à l'aise avec lui et qu'on le rattache, consciemment ou non, à un statut humain. J'ai quelqu'un donc je suis digne d'être aimée. Je n'ai personne donc j'ai un problème.

Et malgré le sujet du forum, les mêmes généralités s'appliquent ici de ce que je vois:
Tenbu Hôrin a écrit :Moi, quand j'ai face à moi une femme de 30 ans qui ne trouve pas de mecs, en 5 minutes je lui explique pourquoi.
Ensuite, elle me déteste et elle ne veut plus me parler, mais au moins elle sait


Donc, tu confirmes Tenbu Hôrin qu'une femme de 30 ans qui "ne trouve pas de mecs" a un problème. Et qu'en plus elle se voile la face.
Ce qui est amusant, c'est que juste derrière, tu critiques le cinéma populaire, en l'occurrence Bridget Jones. On aime ou pas, peu importe. Mais si je me rappelle le livre, il y a justement un passage où la protagoniste est en soirée couples. Elle est seule. On lui demande pourquoi elle est encore célibataire à son âge. Tout le monde la fixe:
"Je sais pas, je dois avoir des écailles sur le corps"

Je sais que ton post se veut plus amusant qu'autre chose, je l'ai d'ailleurs lu avec plaisir! Et je suis assez d'accord avec ce que tu dis, j'aime le côté cynique. Mais les préjugés ressortent quand même. Et on y est confronté au quotidien. Sans parler de nos propres peurs de ne pas fonder de famille. Alors oui, une famille n'est pas juste des enfants, un mari, un chien et une maison. Mes amis sont ma famille, je le sais. Cependant, avoir des enfants et un homme dans sa vie, purée ça doit être sympa!

La rupture signifie aussi une perte des possibles. Je m'explique. Être seul, suite à une rupture ou non, implique aussi un renoncement à l'autre mais aussi à des objectifs de vie. Et ce sont des points importants! Avoir des enfants, une famille, ce n'est pas juste changer la couleur des murs du salon. Tu renonces à un mode de vie. Alors renoncement temporaire ou non, on ne sait pas. Et c'est ça qui rend aussi la rupture plus difficile, qui explique pas mal les les folies de reconquêtes comme les interdits. Va-t-il passer quelqu'un d'autre pour moi?

Oulala quel roman! Je m'arrête ici. Je souhaite qu'expliquer pourquoi on souffre autant, tout ce qui y est lié, en aide certains/certaines à y voir plus clair et à prendre les décisions qui leur correspondent. Reconquête ou pas, attente ou pas, abus de cigarettes ou pas.

Lola
par sandstorm
#1194913
Bonjour

ton texte est très clair. je vais juste faire quelques remarques :
lolarennt a écrit : J'ai avancé, j'ai un emploi qui me passionne, j'ai des super animaux, découvert un peu le monde, partie jeune de mon milieu familial (16-17 ans) et je suis entourée par des amis extraordinaires
tu as réussi à faire tout ça, toute seule. bravo!

lolarennt a écrit : Je n'en reviens souvent pas des gens qui m'entourent, comment est-ce possible d'avoir rencontré et gardé dans ma vie autant de gens formidables? Mais vraiment formidables, pas juste un jour sur deux
parce que ses gens voient en toi ce que tu es vraiment: quelqu'un de formidable.
mais c'est ton manque d'estime et de confiance qui te pousse à te poser la question de savoir pourquoi ces gens restent dans ta vie. pourtant ils t'aiment pour toutes les qualités que tu as!

pour ce qui est de ta relation et de la rupture récente:
lolarennt a écrit :un homme directif, exigeant pour qui il faut faire les choses de telle manière. Genre, je suis une femme géniale mais en même temps non, beaucoup dans la critique. Troublant, et répétitif dans mes relations. Je lui en ai parlé, tant bien que mal, que j'étais qui j'étais, avec forces et faiblesses, que son côté contrôlant étant parfois difficile pour moi. Je m'attendais à ce qu'on prenne de la distance et qu'on voie. Non en fait, trois jours plus tard, quittée au téléphone. Et c'est lui qui pleure en me disant qu'il n'est plus que l'ombre de lui-même depuis 3 jours... Moi, pour changer du côté dinde, je reste calme, tout en me faisant larguer et engueuler (cerise sur le gâteau). J'aurais peut-être dû l'envoyer chier??? :D
c'est donc un homme qui ne respecte pas ta personnalité et qui a besoin de te rabaisser pour exister à coté de toi. plus encore il veut te changer pour que tu sois plus proche de ce que lui souhaite avoir comme femme dans sa vie. tu notes aussi que c'est quelque chose de répétitif dans tes relations. des gens comme ça on en rencontre tous. c'est une question d'hasard même si il est vrai qu'on "dégage" souvent quelque chose qui les attirent. néanmoins parfois, il y a un concours de circonstances qui font que l'on rencontre ce genre de personne (par ex dans ton cas: dans un village donc ça diminue les chances de rencontres, etc). la vraie question c'est pourquoi avoir essayer d'alimenter et poursuivre une relation qui ne te convient pas?
tu n'allais pas changer pour cet homme. tu es ce que tu es donc il te demandait de faire quelque chose que tu ne pouvait pas faire! toi aussi tu demandais à cet homme de changer mais il ne pouvait pas (et probablement vu son caractère très autoritaire il ne voulait pas le faire). la relation ne te convenait pas. (à lui non plus d'ailleurs). pourtant tu t'attendais à une prise de distance qui selon toi au fond serait "miraculeuse" : vous auriez tous les deux changer et l'harmonie s'installerait dans le couple....
3 jours plus tard il te quitte: si tu me permet je pense qu'il a pris une décision très sage: vous n'êtes pas compatibles.
dernier point: se faire larguer est une chose (même si tu le voyais venir), se faire "engueuler" en est une autre et la prochaine fois qu'il te fera une réflexion cet homme mérite d'être remis à sa place.

lolarennt a écrit :OK. Fine. J'accepte et je respecte. Mais je me suis bien ramassée derrière.
tu acceptes quoi? sa décision? mais en fait toi aussi tu pensais qu'il fallait prendre une distance. mais c'est juste lui qui a mis des mots sur la situation, a pris la décision finale et qui a acté la séparation.
des ruptures dans nos vies on en vit pleins. on se ramasse et on se relève.

lolarennt a écrit : Parce que, soyons honnêtes, quand on pleure sur la perte d'un homme, d'une femme que nous avons connu que quelques mois en se disant "C'est l'homme/femme de ma vie". Pas sûre non? Quelques mois, c'est à peine le temps de voir si votre abonnement Netflix vous convient. Alors la personne qui partagera votre vie, je sais pas mais ça semble foireux!.
oui tout à fait. ici c'est la raison qui prend le dessus et tu vois "juste" au sens où tu prends de la distance par rapport à la situation et tu lui portes un regard plus objectif. néanmoins on a le droit de pleurer sur une perte même quand la relation a duré deux semaines, on est des êtres humains et on a un cœur. le problème c'est quand on s'accroche à une relation qui ne peut pas marcher, ou pire quand on préfère vivre dans une relation où l'autre est irrespectueux et ne nous accepte pas pour ne pas vivre seuls.
Avatar du membre
par Tenbu Hôrin
#1194932
lolarennt a écrit : Et malgré le sujet du forum, les mêmes généralités s'appliquent ici de ce que je vois:
Tenbu Hôrin a écrit :Moi, quand j'ai face à moi une femme de 30 ans qui ne trouve pas de mecs, en 5 minutes je lui explique pourquoi.
Ensuite, elle me déteste et elle ne veut plus me parler, mais au moins elle sait


Donc, tu confirmes Tenbu Hôrin qu'une femme de 30 ans qui "ne trouve pas de mecs" a un problème.
Je confirme qu'une femme qui poste de la pleurniche parce qu'elle ne trouve pas de mecs et qui reconnait elle même être dépressive a un problème.
Tu crois que je vais emmerder les femmes trentenaires célibataires qui postent sur le fil poésie par rapport à leur célibat ?

Je t'ai proposé des pistes qui valent ce qu'elles valent.

Je t'assure que si tu avais posté que ton but dans la vie etait de coucher avec un homme different tous les soirs jusqu'à tes 50 ans, tu n'aurais pas reçu de reproches de ma part. Tu aurais reçu une réponse originale à ton cas qui aurait été original.
par En conclusion
#1196625
Histoire de clore le chapitre.

@sandstorm :
Il est normal que tu ne comprennes rien, mon post d'explications a été complètement supprimé et j'ai été banni du forum pendant 1 semaine. Ceci dit, j'ai l'habitude de discuter en développant ce que j'exprime, en essayant de faire comprendre message après message les sous-jacents. Même bruyamment (c'est humain) et même si les gens ont envie de me donner tous les noms d'oiseaux possibles quand je le fais (c'est humain). Je prends acte que ce n'est pas le cas de tout le monde.
Il y a deux catégories de gens dès lors, ceux qui coupent autoritairement la parole quand ca ne leur convient pas et ceux qui ne la coupent pas (même s'ils te traitent pourtant de tous les noms).
En étant dans l'expectative que tu participes de quelque façon à me couper la parole dans le futur, je vais essayer de faire attention à ne plus discuter avec toi à l'avenir.
Ta façon de "partager" ne me sied pas. Désolé, plus envie, je passe, je garde mes tunes, j'ai pas envie de ton film, arrête les pubs.

C'est la loose parce que blague à part c'était un de mes très bons messages qui est parti à la benne. Les gens y perdent.
En substance j'y disais à oph que tout le monde était hypocrite et que l'entourage qui pouvait être sur ton dos à propos de ton célibat était rarement bienveillant. Généralement ils se rassurent en se disant que leur vie est meilleure que la tienne, c'est tout. Les meilleurs se taisent et essayent de te changer les idées autrement.
Tu peux toujours changer d'entourage en de telles circonstances. Mais au delà si tu te prends plus la tête que ça avec l'opinion qu'ont les autres de ton célibat, c'est bien que c'est avant tout une souffrance pour toi. Et on en revient au message initial : ce n'est pas anormal de souffrir à cause de ça, c'est relativement commun et ne mérite pas spécialement un psy. Ce n'est pas une "souffrance plus profonde" que tu ne devrais pas ressentir parce que tu es "entouré(e)", tu n'as pas plus à te dire que ouep, finalement ta vie n'est pas si mal, t'as la santé, tu vis en Occident et toutes ces conneries. Non cette souffrance là est quelque chose de parfaitement normal quand on vit un célibat de longue durée et qu'on a pourtant envie de développer un projet long-terme traditionnel : maison, jardin, mioches, chien, et tutti quanti sans pouvoir le faire. On se voit créer quelque chose, ca s'appelle une famille et ca existe encore. Ca donne du sens. Beaucoup souffrent de ne pas pouvoir donner ce sens à leur vie.
Le problème s'il y en a un est de rester dans cette situation pour une femme alors que c'est un fait elles ont beaucoup plus de facilités pour initier une relation que les hommes. Partout et tout le temps (sauf tares physiques etc, on se comprend). Tenbu a développé la suite avec son style habituel.

Et vive les mecs qui achètent des croissants le matin. Et les femmes, d'ailleurs, ca va dans les deux sens. Merci d'essayer de comprendre avant d'enfourcher vos sabots.

P.S : J'ai sauvé le message, heing, au cas où.
par lolarennt
#1196639
Bonjour à tous!

Ah j'ai enfin le temps de venir répondre!

Tout d'abord merci pour vos messages, je ne pensais pas qu'écrire sur un forum apportait autant! Vous êtes assez étonnants tous, dans le bon sens du terme!
En conclusion a écrit :Histoire de clore le chapitre.

En substance j'y disais à oph que tout le monde était hypocrite et que l'entourage qui pouvait être sur ton dos à propos de ton célibat était rarement bienveillant. Généralement ils se rassurent en se disant que leur vie est meilleure que la tienne, c'est tout. Les meilleurs se taisent et essayent de te changer les idées autrement.
Tu peux toujours changer d'entourage en de telles circonstances. Mais au delà si tu te prends plus la tête que ça avec l'opinion qu'ont les autres de ton célibat, c'est bien que c'est avant tout une souffrance pour toi. Et on en revient au message initial : ce n'est pas anormal de souffrir à cause de ça, c'est relativement commun et ne mérite pas spécialement un psy. Ce n'est pas une "souffrance plus profonde" que tu ne devrais pas ressentir parce que tu es "entouré(e)", tu n'as pas plus à te dire que ouep, finalement ta vie n'est pas si mal, t'as la santé, tu vis en Occident et toutes ces conneries. Non cette souffrance là est quelque chose de parfaitement normal quand on vit un célibat de longue durée et qu'on a pourtant envie de développer un projet long-terme traditionnel : maison, jardin, mioches, chien, et tutti quanti sans pouvoir le faire. On se voit créer quelque chose, ca s'appelle une famille et ca existe encore. Ca donne du sens. Beaucoup souffrent de ne pas pouvoir donner ce sens à leur vie.
Le problème s'il y en a un est de rester dans cette situation pour une femme alors que c'est un fait elles ont beaucoup plus de facilités pour initier une relation que les hommes. Partout et tout le temps (sauf tares physiques etc, on se comprend). Tenbu a développé la suite avec son style habituel.
Je suis pas mal d'accord avec ton explication. Hors mes problèmes personnels qui eux, comme me l'a bien montré Paige et elle a raison, nécessitent un travail profond, le célibat et/ou solitude associée sont une souffrance. Franchement, moi je trouve ça tellement rassurant d'entendre, et de lire dans ton message En conclusion : "t'es seule, ça marche pas et t'as de la peine? Ben c'est normal." Ça déculpabilise et ça permet d'aller au-delà des pleurnicheries style "Je suis seuuuuuule" à "OK, je souffre donc comment je change ça". C'est de l'empathie, et c'est plus efficace que les phrases bateau-pour-remonter-superficiellement-le-moral. On se sent compris, on se sent moins seul du coup et ça motive à changer! Parfois non, on ne le trouve pas dans l'entourage...

Je comprends que les gens en couple et posés ne voient ça que comme une petite histoire sans importance, genre "un de perdu dix de retrouvés". Mais dans mon petit univers personnel, ben ça compte cette petite histoire...
oph2104 a écrit :Bonjour Lola,

Pour etre totalement honnête j'ai eu des moments de "désespoir" type "je serais jamais normale je vais souffrir et être seule toute ma vie". Mais j'ai entrepris ce travail difficile long et pénible sur moi même et je peux te l assurer que je constate les résultats. A chaque fois que je recadre mon propre comportement afin d éviter telle ou telle situation/comportement/personne la personne en face n'a pas d autres choix que d adapter son comportement par rapport a moi.
Oui ça aussi c'est génial à lire! Je suis vraiment persuadée aujourd'hui qu'une rupture peut être bénéfique. Et Dieu sait que je n'aurais pas dit ça y a un mois, au milieu de mes Kleenex et de mes lamentations :D . J'essaie de recadrer aussi mon mode de pensée et j'ai l'impression, malgré encore quelques ptites montagnes russes, que ça marche. Par exemple, dites-moi si ce genre de pensée est productive:

- OK il m'a quittée, pour différentes raisons. Est-ce qu'il a bien fait?
***Oui c'est sûr. S'il est plus heureux sans moi, alors il a fait le bon choix. Pour lui, et pour moi aussi.

- J'ai commis beaucoup d'erreurs dans cette relation et je m'en veux.
***Non, une relation c'est 50/50. OK j'ai eu des comportements de petite fille flippée, mais lui aussi a eu des comportements qui ont fait ressortir chez moi la petite fille flippée. Interaction pas bien! Et surtout, j'ai fait au mieux avec qui j'étais sur le moment, comme lui a fait au mieux avec qui il était. C'est tout!

- Je n'ai plus de nouvelles depuis 3 semaines (message de rupture définitive), c'est qu'il s'en fout, que je n'ai pas compté et que contrairement à ce qu'il disait, il ne m'a jamais aimée. (ahah j'adore cette pensée de m** là, c'est fou ce qu'elle s'accroche cette coquine)
*** Encore une fois non. JE ne sais pas ce qu'il pense, JE ne suis pas dans sa tête. Déjà, admettons qu'effectivement je n'ai pas compté, est-ce que c'est si grave que ça? Ben non. Parce que moi je l'ai aimé, et j'ai été sincère, je n'ai aucun pouvoir sur les sentiments de l'autre. Donc peu importe, ça n'enlève rien à mes jolis souvenirs...

Et je pousse le vice plus loin ces jours, je change du tout au tout: OUI j'ai envie de croire qu'il m'a aimée aussi! Peu importe si oui ou non, j'y crois. Je suis sûre qu'il était sincère sur le moment. Ses sentiments ont pu changer, ou autre chose, je m'en fiche de la vérité, s'il y en a une bien sûr!!! Et vous savez quoi? Ça modifie vraiment ma peine de croire ça. Ça l'adoucit, et ça relativise l'absence de nouvelle. Ahah je suis sûre que je lui manque voyons! Et qu'il me regrette! C'est mon monde, j'en fais ce que j'en veux!

NB: Bon je rappelle que je ne suis absolument pas en reconquête ou autre, que j'ai accepté sa décision d'il y a 1 mois. Donc ce mode de pensée est peut-être juste valable dans ce cas vu que je ne nourris pas l'espoir qu'il revienne! Sinon pas sûre...

Alors voilà où j'en suis. Grâce à vous tous, je commence à voir ce qui cloche dans mon comportement avec les hommes et que je m'entête dans des relations parce que je ne m'écoute pas et surtout je ne me protège pas (je ne parle pas des capotes hein). L'image de la cible en plein coeur m'a marquée, elle est vraie pour beaucoup de gens je pense. On donne son coeur sur un plateau, et le couteau pour le piquer voire l'éventrer. Pas bien. Mais on apprend!

Note pour Tenbu Hôrin: Définitivement, j'adore le ton de tes messages! Quel pied aux fesses mais c'est nécessaire! D'ailleurs, si t as une idée pour garder un homme bien quand il passe, je suis preneuse ;)

Lola
par lolarennt
#1202427
Bonjour à tous et à toutes,

Je reviens donner des nouvelles, il n’y a pas grand-chose à dire mais ça risque d’être long pareil.

Les faits :

Il m’a quittée début septembre, après que je lui ai dit que j’avais du mal avec son caractère contrôlant, et pour d’autres raisons aussi je pense. Il sortait d’une relation quand il est arrivé dans ma vie, son ex était encore présente à faire pas mal d’interdits comme le harceler au téléphone, etc. J’étais parfois à-côté, sincèrement elle me faisait de la peine. Elle pensait qu’il allait revenir… Pour sa défense à elle, il ne lui a jamais dit qu’il était avec quelqu’un, ne lui permettant pas de tourner la page. Ahah nous ne sommes même pas « amis » Facebook!
Donc il me quitte, me dit qu’il a besoin d’être vraiment seul cette fois, sans plus d’explication. Et rajoute honnêtement qu’il prend la fuite. Toutes les banalités auxquelles on dit que c’est du vent. Je ne l’ai plus recontacté sauf un message d’encouragement pour un évènement qu’il avait dont on avait beaucoup parlé, environ 10 jours après la rupture.

Fausse prise de conscience :

Je ne pense pas à une reconquête quelconque, je suis persuadée de n’être qu’une relation pansement suite à sa rupture, qu’il n’avait pas fait le deuil de son ex (ils habitaient ensemble depuis 1 an et il l’a quittée). Ça me fait très mal, mais vraiment, pourtant j’essaie d’avancer. Le problème, c’est que je passe en permanence devant chez lui pour aller chez mon oncle, à 50m de là. Merci les urbanistes de campagne de n’avoir fait qu’une route… Je crains toujours de le croiser. Et surtout, un matin de la semaine dernière, je passe devant chez son ex (une seule route aussi) et voit… ses voitures à lui!

Le choc :

Triste, en colère, je me dis : « Mais il s’est réinstallé chez elle???? Un mois après moi? Donc je n’ai vraiment été qu’un bouche-trou estival? ». J’étais limite de passer chez lui pour lui demander à quel point il s’était foutu de ma gueule et si c’était prévu depuis longtemps. La colère me soulageait de ma tristesse mais elle est une illusion.
Heureusement, mon oncle me calme (vous allez voir la suite, heu-reu-se-ment), que dépenser de l’énergie pour ça est inutile, etc. Il a surtout vu que j’étais blessée et mal, que j’allais me faire encore plus de mal en poursuivant là-dedans. Je suis quelqu’un de très calme, pas impulsive. Ça ne me ressemblait pas.

La vraie prise de conscience :

Je me rends compte que ce qui me bouffe, c’est mon incapacité à exprimer ce que je ressens. Finalement, je l’avais pas vu depuis avant la rupture, je n’ai jamais dit comment je me sentais ou ce que ça me faisait. Les mots retenus me mangeaient littéralement, j’avais beau écrire, rien ne me soulageait de mon propre silence. Et ce comportement est habituel, pas qu’avec lui. Je ne dis jamais rien, au prétexte de garder une putain d’image détachée et je le crois aujourd’hui, une distance de l’intimité que je pense salvatrice alors qu’elle ronge tout.

Il n’est pas tombé amoureux? Comme les autres, c’était mon premier message plaintif et lamentable ici. Comment on tombe amoureux d’une image lisse, sans relief et sans émotion, dans le contrôle permanent? On n’en tombe pas amoureux, justement. Je le comprends aujourd’hui, à 33 ans. Avec de beaux gâchis derrière moi, dont celui qui m’a amenée ici, mais c’est fait.

La rencontre :

Je me décide à lui demander qu’on se voit, que j’ai quelques questions et surtout pour qu’on se quitte en bons termes. Dans ma tête, je sais que j’en ai besoin, de parler pour une fois, être juste moi, poser des questions et entendre d’éventuelles réponses. Juste savoir que je n’ai pas rien été.

Et, je ne lui dis pas, mais surtout pour ne pas m’effondrer en le croisant à l’occasion.
En écrivant ça, je vois le contrôle toujours. Je veux contrôler quand je le revois, et être préparée. Chassez-vous le naturel, il revient au galop…


On va se promener un moment jeudi. Amical mais froid, je n'ai même pas trop osé lui demander ce que je voulais, je ne le sentais pas. Et oui, il n'est plus le même forcément, j'ai compris hier pourquoi: j'ai connu un homme amoureux, mais il n'existe plus cet homme-là. Donc il ne me parle plus et ne me regarde pas de la même façon. Je suis déstabilisée, et à nouveau, mon super-moi repends le dessus : détachée, souriante, qui parle de tout et de rien mais surtout pas de ce qui importe, et qui ne laisse RIEN filtrer.

MESSAGE SUR L’INTERPRÉTATION : NON N’INTERPRÉTEZ RIEN EN PENSANT QUE VOUS AVEZ TOUT COMPRIS!!!!!

Et finalement, il ne s’est absolument pas remis avec son ex! Elle a quelqu'un d'ailleurs dans sa vie. Ils ont juste un deal où il lui loue le garage pour l’hiver. Bon, heureusement que je ne l’ai pas incendié… Surtout qu’il ne me doit rien, on est séparés. On n’a pas parlé de nos vies privées mais de ce que j’ai compris, il n’a personne et ne cherche personne. Il part d’ailleurs bientôt pour deux mois à l’étranger. Ça va m’aider à poursuivre mon deuil de ne plus avoir le risque de le voir, je suis soulagée.

En conclusion :

Il m’a effectivement quittée pour être seul. Ce n’était pas du blabla. Il n’est pas tombé amoureux de moi, ça on le sait, mais toutes ses « excuses » n’en étaient pas. Il fallait effectivement prendre ce qu’il m’a dit il y a deux mois bientôt au pied de la lettre. Il ne pense pas m’aimer, il est perdu dans sa vie, il répète les mêmes schémas en permanence et ne le supporte plus. Que j’avais tout ce qu’il cherchait depuis longtemps, mais que ça n’a pas pris, donc il prend la fuite et assume plus ou moins. D’où le départ plus précoce à l’étranger. Point. Aucune interprétation n’est nécessaire…

Il n’a pas été débordant de banalité mais débordant d’honnêteté. Ce que je suis incapable moi-même de faire.

Bilan :

Par contre, je m’en veux énormément de mon comportement, de mon personnage permanent que je n’ai pas réussi à lâcher alors que c’était le but de ma démarche. Changer mes anciens comportements, ne plus tout enfouir parce que ça m’enlise par la suite.
À un moment, on parlait des relations, je lui dis que je prends ça comme un jeu (gros mensonge et il le sait) et il me répond avec un sourire ironique :
- Pour te protéger c’est ça?
- Non, je ne crois pas, blabla…

Bordel de bordel ma fille. Mais demande-lui pourquoi il dit ça! Il t’a connue en relation, il est honnête et peut répondre à certaines interrogations sur toi-même. Pourquoi tu prends la fuite, encore?

D’ailleurs, quand on a parlé 2minutes chrono de la séparation, quand il me dit ouvertement qu’il a pris la fuite (chose que je fais moi-même), je lui dis : « Oui c’est pas grave ». Hallucinant, et donc j’ai coupé court à ce qu’il allait me dire. Non mais dis que ça t’a fait mal, qu’effectivement c’était difficile. PARLE!

Je voulais le voir pour lui demander si j’avais été insignifiante. Il a accepté gentiment, est venu, à l’heure et à l’endroit que je voulais. Il a donc agi en me montrant de l’estime et du respect. Que ce soit dans la relation ou la suite, je n’ai pas grand-chose à lui reprocher, c’est un homme bien. Et vous savez quoi, la seule personne qui a montré qu’elle est insignifiante, c’est moi. Je pleure en écrivant ça.

Voilà donc la suite et fin. Je suis contente de l’avoir vu, ça m’a permis de clore l’histoire dans ma tête, je lui ai dit aurevoir. Rupture nette, nous n’avons pas dit de nous donner des nouvelles ou autre chose. C’est mieux.

Par contre, l’ensemble me dévaste pas mal, je m’en veux tellement. Ma vie part en vrille complète, des contrats pros qui ne donnent rien, mon compte bancaire qui fond, loyer et factures à payer quand même, je mange peu et fume trop, j’attends mes papiers (entre deux étapes d’immigration), je ne peux pas voir de médecin alors que j’en aurais cruellement besoin pour ne pas passer sous un train. 150$ dans le privé, je peux pas, il faut que je paie le reste déjà… Heureusement, mon entourage est toujours fidèle au poste, mais ils ne voient pas quoi faire pour moi… Ils m’écoutent et sont là, c’est déjà énorme.

Mais comment j’ai fait pour en arriver là?

Tranche de vie finie, j’espère que la partie sur les interprétations en fera réfléchir certains… Je voyais mes peurs, pas la réalité qui est : on ne sait pas. Alors encore moins pour des photos FB, des rumeurs ou un texto. N’interprétez pas, laissez couler.

Et plus personnellement, j’attends juste qu’on me dise que ça va passer, que les choses vont se placer. Que je rencontrerai quelqu’un d’autre, que ça ira. Je me le dis tout le temps mais je n’y crois pas! Un peu d’espoir et de soulagement en fait! Je vous croirez plus que moi-même.

Merci de m’avoir lue, bonne journée à tous!
par sandstorm
#1202434
Bonsoir Lola

en te lisant je sens que tu prends tes distances par rapport à cet homme petit à petit, mais à pas sûrs! Cette rupture t'as aussi permis de mettre le doigt sur certains comportements répétitifs et tu cherches à comprendre pourquoi. Je pense que dans un premier temps c'est une bonne chose de partager ses pensées avec nous, mais je pense aussi qu'il serait aussi judicieux de consulter un psy car si ses comportements sont si répétitifs ils peuvent être un obstacle à ton épanouissement personnel. bien sûr vu la situation actuelle il faudra attendre pour le consulter, mais quand tu iras mieux au niveau financier je pense que ça devrait être une des premières choses à faire pour ton propre bien :)

par contre je vais intervenir sur un point: tu dis que tu te sens insignifiante par rapport à ton ex. pourquoi?
à partir du moment où certaines questions te rongeaient c'est une très bonne chose d'avoir pris l'initiative de le contacter pour en parler. ça ne fais pas de toi quelqu'un d'insignifiant ou de pas bien. c'est juste que vous n'évoluez pas de la même façon depuis la rupture.
par Janysse
#1202455
Bonsoir Lola,

tes messages m'ont beaucoup touchée, je me retrouve dans beaucoup de tes mots, comportements, pensées, réactions, dans ton parcours de vie aussi.

Je me range à l'avis de sandstorm, consulter un psy peut t'être très utile, notamment si tu t'enfonces gentiment dans une dépression larvée... J'entends, je comprends et je partage toutes tes interrogations, toutes tes peurs et tes angoisses, et je pense sincèrement que consulter quelqu'un de compétent pourra t'être bénéfique - les psys ont l'habitude de s'occuper de personnes angoissées comme ça.

Combien de temps avant de pouvoir réintégrer le système de santé public ?
D'ici là tu peux essayer de tenir le coup en testant l'auto-hypnose (alors oui dit comme ça ça paraît absurde, ok), tu peux trouver des vidéos gratuites sur youtube, et si tu ne réussis pas au début à entrer en hypnose profonde (il faut un peu d'entraînement), ça aura le mérite de bien te détendre. Ca m'a beaucoup aidée à une époque de ma vie. L'EFT aussi peut être pratiqué en autonomie, tu peux trouver des choses sur internet, ça permet notamment d'évacuer, de faire sortir, de cracher les choses que tu as à dire. Bien sûr il faut être un minimum ouvert d'esprit et accepter que certaines choses échappent à notre conscience (et c'est donc bien à notre inconscient que s'adressent toutes ces techniques). Mais je pense que pourrais être réceptive à ce type de thérapies d'après la façon dont tu écris.

Ca c'est pour l'urgence, tenir le coup maintenant. Après, sur le long-terme, je pense - modestement, je ne suis pas psychologue !!! - que l'idée clé est le lâcher-prise. Oui, c'est totalement banal, oui c'est totalement éculé et vu et revu comme idée, mais elle s'exprime bien en ces termes. Je comprends, viscéralement même, ton angoisse de la solitude et le fait que vivre seule ne soit pas nécessairement une source de joie. J'ai énormément de compassion, et je trouve que les mots que tu mets sur ces sensations sont très justes. Mais comme tu le dis à plusieurs reprises dans tes derniers posts, tu es beaucoup dans le contrôle. Il faut que tout soit parfait. Et ça t'a toujours menée très loin, professionnellement, intellectuellement, mais les relations humaines, y compris avec toi-même demandent un peu plus de lâcher prise. Accepter de ne pas contrôler certaines choses et petit à petit y trouver du plaisir.

Mon discours est totalement décousu, je te prie de m'en excuser, j'espère toutefois que tu trouveras quelques pistes intéressantes, peut-être un mot qui résonnera (raisonnera ?) plus qu'un autre...

Quoiqu'il en soit, tu me sembles être une jeune femme (oui jeune, à 33 ans on est jeune) brillante et qui a énormément à donner. Apprendre à t'aimer et à te faire confiance est ce qui t'amènera petit à petit à faire confiance à quelqu'un d'autre, qui apprendra à t'aimer à son tour. Je t'envoie tout mon soutien.
par lolarennt
#1202473
Merci pour vos réponses tout d’abord, je me sens moins seule. Mes mots vont être un peu brouillon, je suis assez apathique aujourd’hui.

Oui sandstorm, je me détache petit à petit. Il est parti mon capitaine de bateau, mais qu’il était beau à la barre! Un marin passionnant, sûr de lui mais qui ose montrer ses failles sans voile. Je culpabilise énormément, de toute cette histoire. La raison me dit qu’une relation se passe à deux, qu’il ne m’a pas fait part de ses doutes avant la rupture donc je n’ai pas eu l’occasion de modifier mon comportement. Et qu’une fois sa décision prise, elle était définitive. Mais j’ai du mal à intégrer tout ça réellement.

Je lui ai reproché d’un coup son caractère exigeant, ça lui est tombé dessus en 5mn. Parce que j’étais mal et tout est sorti plus ou moins bien. Je m’effaçais pendant la relation, il me provoquait pour que je sorte de ça. Il m’a fallu beaucoup de recul pour le comprendre. Sur le moment, je me disais seulement… En fait je ne sais pas ce que je me disais, à part qu’il ne s’intéressait pas réellement à la personne que j’étais.

C’était faux, son comportement de jeudi le prouve. Je me suis mise toute seule dans ma carapace habituelle. Toujours ce côté où je suis persuadée d’être insignifiante, même au cours de la relation. J’agis donc en fonction. Je me rends insignifiante. Encore une fois jeudi, il a eu en face de lui une fausse personne, qui ne lâche rien comme émotion. Je voulais être moi, dire ce que j’avais sur le cœur, je n’ai pas réussi.

J’ai lu tantôt le message de camillespa qui a appelé son ex (forum silence radio) et lui a tout dit de ses sentiments et de ses regrets. Sans revenir sur le pourquoi et les conséquences de sa démarche (ça la regarde elle), je suis restée admirative d’autant de vulnérabilité assumée. J’aimerais être comme ça, et pas seulement avec un ex. Justement, ne pas attendre que l’autre devienne un ex pour se dire « oh mince, avec des si, j’aurais dû, etc. ». S’exprimer en temps voulu, pas pour provoquer quelque chose chez l’autre mais parce que j’assume mes besoins et mes sentiments. Pas encore gagné, la route va être longue.

Par contre, je sais que la rupture est une bonne chose. Notre interaction était explosive à plus ou moins long terme. C’est ce que vous m’avez dit sur le forum en réponse à mes premiers messages, et vous avez tout à fait raison. D’ailleurs, la reconquête n’a jamais été d’actualité. J’ai rencontré un homme incroyable, il est parti, je ne veux plus faire encore les mêmes erreurs.

Comme tu dis sandstorm, je sais que je dois travailler sur moi-même et pour une des premières fois de ma vie, j’en ai vraiment envie aussi. Je ne suis pas dans le « je dois » mais le « je veux ». Et prendre le temps qu’il faut pour.
Par contre, le côté insignifiant, je n’arrive pas à savoir d’où ça vient. OK après la rupture, il ne m’a pas donné de nouvelles, ce qui donne l’impression de n’avoir rien été pour lui. Mais je pensais la même chose pendant la relation (et avec des ex précédents aussi). Je n’arrive pas à trouver de piste, ce que tu dis est très pertinent sur l’après-rupture.

Janysse : Amusant, j’avais lu toute ton histoire il y a quelques temps et d’une traite car moi aussi je me retrouvais beaucoup dans tes réflexions et ta manière d’être. Tes écrits m’avaient beaucoup touchée, je voyais en miroir à-travers toi mes propres comportements.

Alors merci pour ta réponse, c’est une jolie surprise!

Oui, je cède sur mon aversion stupide pour les psys. J’ai pris la décision d’en voir déjà un pour essayer. Je n’arrive plus à m’aider toute seule, faut que ça change. Paige et une de mes amies y sont pour beaucoup. Elles ont cassé mes préjugés en me montrant que, vu mes histoires et mon état actuel, c’est peut-être un peu le temps de me bouger là-dessus. L’autruche je n’y gagne rien, bien au contraire. J’ai des amis formidables qui m’aiment pour qui je suis, et je reste moi-même avec eux. Alors pourquoi ça ne pourrait pas être pareil dans un contexte sentimental?

Non Janysse, ton discours n’est pas du tout décousu. Tu as parfaitement cerné un point : là je suis dans l’urgence d’avoir une ou deux béquilles. Je n’aurai pas droit au système de santé publique avant au moins 2 mois. D’ici là, il FAUT que je me raccroche à quelque chose. Surtout que le psy ce n’est pas une aspirine, ça ne résout pas tout, tout de suite.

Le lâcher prise (que j’appelle avec amusement mode poisson rouge, rien à voir je sais ;) ) n’est pas facile à atteindre! D’ailleurs, peux-tu me conseiller pour les vidéos et autres? Il y a de tout et de rien sur Youtube, je ne sais pas si qui vaut la peine et surtout, marche! Et tu as tout compris dans le 4e paragraphe! Comment fais-tu pour prendre de la distance?¸

Merci encore à vous,

Lola
par Alx00
#1202476
Bonsoir Lola..
Je viens de prendre à tes différents témoignages..
Cela sont très touchant..
Tu définis tes soucis sentimentaux par rapport à la carapace que tu créer sans savoir d'où cela vient..
Cette carapace a forcément un départ..
Soucis relationnels entre tes parents..
Relation difficile entre toi est un de tes parents..
Traumatise d'enfance..
Problème relationnel liée à l'enfance..
Tu as forcément la réponse en toi, ta démarche de consulter et un grand qui va t'apporter beaucoup.
Crois en toi, le bonheur sentimentale et pour tout le monde!
par sandstorm
#1202479
lolarennt a écrit :Un marin passionnant, sûr de lui mais qui ose montrer ses failles sans voile. Je culpabilise énormément, de toute cette histoire. La raison me dit qu’une relation se passe à deux, qu’il ne m’a pas fait part de ses doutes avant la rupture donc je n’ai pas eu l’occasion de modifier mon comportement. Et qu’une fois sa décision prise, elle était définitive. Mais j’ai du mal à intégrer tout ça réellement.
l'amour ça marche pas toujours comme ça... on peut rester avec quelqu'un malgré ses défauts. dit autrement il ne faut surtout pas culpabiliser et jeter toute la faute sur toi...la relation se passe à deux comme tu dis et d'ailleurs dans ce thread tu as souvent dit que cet homme était assez autoritaire et voulait te recréer à son image en quelque sorte. c'est dur à trouver mais l'amour c'est aussi accepter l'autre tel qu'il est!
lolarennt a écrit :Je lui ai reproché d’un coup son caractère exigeant, ça lui est tombé dessus en 5mn. Parce que j’étais mal et tout est sorti plus ou moins bien. Je m’effaçais pendant la relation, il me provoquait pour que je sorte de ça. Il m’a fallu beaucoup de recul pour le comprendre. Sur le moment, je me disais seulement… En fait je ne sais pas ce que je me disais, à part qu’il ne s’intéressait pas réellement à la personne que j’étais.
encore une fois tu jettes toute la responsabilité sur toi;
lolarennt a écrit :C’était faux, son comportement de jeudi le prouve. Je me suis mise toute seule dans ma carapace habituelle. Toujours ce côté où je suis persuadée d’être insignifiante, même au cours de la relation. J’agis donc en fonction. Je me rends insignifiante. Encore une fois jeudi, il a eu en face de lui une fausse personne, qui ne lâche rien comme émotion. Je voulais être moi, dire ce que j’avais sur le cœur, je n’ai pas réussi.
l'insignifiance ce n'est pas ça Lola! son comportement de jeudi qu'est ce qu'il prouve? qu'il s'intéresse à la personne que tu es? parce que s'il s'intéressait à cela il te poserait des questions sur toi, ton ressenti etc...
pour se lâcher faut aussi avoir la bonne personne en face... peut être qu'au final tu ne lui faisais pas si confiance que ça, et sans doute tu avais des raisons pour ne pas lui faire confiance...d'ailleurs lui non plus n'a pas laché d'émotions et pourtant tu ne dis pas qu'il est insignifiant pour cela. tu es trop dure avec toi même...
lolarennt a écrit : J’ai lu tantôt le message de camillespa qui a appelé son ex (forum silence radio) et lui a tout dit de ses sentiments et de ses regrets. Sans revenir sur le pourquoi et les conséquences de sa démarche (ça la regarde elle), je suis restée admirative d’autant de vulnérabilité assumée. J’aimerais être comme ça, et pas seulement avec un ex. Justement, ne pas attendre que l’autre devienne un ex pour se dire « oh mince, avec des si, j’aurais dû, etc. ». S’exprimer en temps voulu, pas pour provoquer quelque chose chez l’autre mais parce que j’assume mes besoins et mes sentiments. Pas encore gagné, la route va être longue.
la route sera peut être longue mais là tu as pris conscience de ce besoin de t'exprimer, on apprends de nos "erreurs'' et la prochaine fois tu saura mieux gérer les choses et au final c'est ça le plus important. personne n'est parfait! on s'améliore en cours de route!
lolarennt a écrit :Par contre, je sais que la rupture est une bonne chose. Notre interaction était explosive à plus ou moins long terme. C’est ce que vous m’avez dit sur le forum en réponse à mes premiers messages, et vous avez tout à fait raison.
oui... certaines personnes ne sont pas compatibles, c'est tout. tu es ce que tu es, c'est bien de se remettre en cause, se questionner mais de là à chercher à devenir une autre personne pour satisfaire l'idéal de l'autre, non c'est pas bon...
lolarennt a écrit :Par contre, le côté insignifiant, je n’arrive pas à savoir d’où ça vient. OK après la rupture, il ne m’a pas donné de nouvelles, ce qui donne l’impression de n’avoir rien été pour lui. Mais je pensais la même chose pendant la relation (et avec des ex précédents aussi). Je n’arrive pas à trouver de piste, ce que tu dis est très pertinent sur l’après-rupture.
c''est peut être sur ce point qu'il faudrait travailler justement. pourquoi tu ressens cette insignifiance. parce que dans ton récit tu justifie tout, sauf ce point là.

je ne sais pas si ça va aider, et peut être que mes remarques seront à coté de la plaque mais bon je me lance (exprimons nous :lol: )
souvent c'est difficile de faire la part des choses, on ne sait pas si l'autre est indifférent ou feigne l'indifférence ou bien s'il s'agit d'un moment passager ou bien d'un signe infaillible que la rupture arrive; il en est de même pour l'après-rupture. chacun gère une rupture à sa façon: certains ont besoin de prendre de la distance, d'autres veulent garder un lien pour éviter d'avoir trop mal et d'y aller plus doucement etc. dans ton cas il semble que vous n'aviez pas le même ressenti ni les mêmes besoins. c'est lui qui a mis fin à la relation donc il a eu le temps de travailler ça dans sa tête, de digérer la rupture plus rapidement que toi, en quelque sorte au moment de la rupture il avait déjà avancé. toi tu as eu besoin de comprendre certaines choses, de te poser des questions sur toi, tes relations amoureuses en général. cette rupture est venue raviver d'autres choses que tu cherche à comprendre.
quand on se fait larguer, on cherche à voir un signe d'intérêt chez l'autre, pas forcément pour se remettre avec, mais pour apaiser notre douleur. le largué se sent dévalorisé, nié, qu'il n'est pas assez bon pour que l'autre reste avec lui. il cherche donc à éviter ce sentiment, en regardant si l'autre le contacte, prend de ses nouvelles, répond à ses appels etc. parfois il provoque tout ça pour se donner l'illusion d'être encore important aux yeux de l'autre. mais les choses sont en général bien plus compliquées. l'autre peut très bien considérer le largué comme quelqu'un de grande valeur, mais il a lui aussi besoin de prendre ses distances et d'avancer. d'où une sorte d'incompréhension, de décalage entre les besoins de l'un et les besoins de l'autre.
par lolarennt
#1202496
sandstorm a écrit :encore une fois tu jettes toute la responsabilité sur toi;
Raaaah je viens de lire ton message et oui, je ne m'en étant même pas rendu compte! Je m'autogave à tourner en rond, je veux m'aider et en même temps je prends la responsabilité des comportements des autres. Sur lesquels je n'ai aucun pouvoir fondamentalement. Et heureusement!
Merci pour le pied aux fesses, ça remet les idées en place. Tout comme:
sandstorm a écrit :son comportement de jeudi qu'est ce qu'il prouve? qu'il s'intéresse à la personne que tu es? parce que s'il s'intéressait à cela il te poserait des questions sur toi, ton ressenti etc...
pour se lâcher faut aussi avoir la bonne personne en face... peut être qu'au final tu ne lui faisais pas si confiance que ça, et sans doute tu avais des raisons pour ne pas lui faire confiance...d'ailleurs lui non plus n'a pas laché d'émotions et pourtant tu ne dis pas qu'il est insignifiant pour cela. tu es trop dure avec toi même...
Effectivement, il m'a posé des questions sur ma vie en général, mais aucune sur comment je me sentais suite à la rupture ou à la relation. Je n'avais pas vu les choses sous cet angle, trop impliquée dans ma perception des événements. Et tu vois juste, je n'étais pas confiante après quelques minutes, donc impossible de lâcher ce que j'avais à dire au vu de sa froideur et son absence d'émotion. Je souriais et riait pour détendre ça mais non, impossible. Donc quand on a eu la mini-discussion sur son départ, et qu'il a commencé à me dire exactement les mêmes choses qu'au moment de la rupture, j'ai préféré couper court sans m'impliquer. Et je suis partie sur un sujet anodin pour finir la promenade.

Oui c'est quelqu'un d'exigeant et autoritaire, et j'ai donc encore suivi son rythme jeudi. Définitivement, notre relation ne pouvait pas marcher. J'avais du recul et ma volonté de le voir était basée sur une démarche personnelle, pour avancer. Pourtant, force est de constater que si je n'ai pas réussi, ce n'est probablement pas que de ma faute. Nous avons eu, même deux mois après la rupture, une interaction similaire à celle qu'on avait en couple. Il donne la marche à suivre, et j'essaie de suivre plus ou moins, tout en voulant plus m'imposer. Échec.

Il a mené la danse, je n'ai à nouveau rien dit.

Une grosse dose de culpabilité s'est envolée avec tes mots sandstorm, merci de tout coeur, parce que je ne suis plus la même que ce matin avant d'écrire ici. Je demandais de l'aide et de l'espoir, j'ai eu encore plus que ça: du soulagement. Et Seigneur que ça fait du bien! Merci merci merci

Donc ça illustre bien pourquoi les reconquêtes foirent quand trop peu de temps passe entre les deux relations. Même si on veut retrouver l'autre pour ne plus souffrir et qu'on prend toutes les résolutions possibles, que l'autre revient et qu'on reprend une relation, les schémas de communication et la position de chacun par rapport à l'autre sont souvent restés, eux, intacts. Bonne démonstration avec mon histoire, surtout que la rencontre de jeudi s'est passée sans optique reconquête. À retenir pour ceux qui veulent se remettre avec la personne rapidement.
sandstorm a écrit :mais les choses sont en général bien plus compliquées. l'autre peut très bien considérer le largué comme quelqu'un de grande valeur, mais il a lui aussi besoin de prendre ses distances et d'avancer. d'où une sorte d'incompréhension, de décalage entre les besoins de l'un et les besoins de l'autre.


Parfaitement, je confirme en tout point ce que tu dis. Les besoins des deux personnes ne sont pas en phase, probablement comme dans les derniers temps de la relation. Ce qui amène à la rupture et fait continuer la post-rupture avec tout un tas d'interdits et reconquête sans fin: on cherche désespérément à ce que l'autre satisfasse nos besoins, vu l'intimité partagée par le passé. Mais tout est décalé, les besoins sont opposés:

- Le largeur veut de la distance, d'où la rupture. Du moins plus de couple en tant que tel. Il est ferme, parfois même agressif au vu des témoignages ici. Il exprime son besoin de distance.

- Le largué veut être rassuré, remplir le vide laissé par la présence de l'autre, d'où les "reconquêtes" avec messages, FB et tout le kit.

Besoins opposés, ça ne peut pas marcher.... Et en écrivant ça, je me demande si c'est pour ça que certains couples reprennent (attention pour les fraîchement largués, je rappelle que c'est très rare et que dans certains cas hein, je ne donnerai pas d'espoir pour ça ici ;) ) quand le largué a lâché prise. Leurs besoins sont à nouveau en phase (distance) et peuvent alors à nouveau coïncider et aller, ensemble, vers un besoin de rapprochement. Idée comme ça, je ne sais pas!

Alx00 : oui, tout juste, je sais que pas mal de choses viennent de l'enfance. Jusqu'à récemment, quand on m'en faisait la remarque, je disais "Non mais ça va, je suis adulte et raisonnée, mon enfance est une histoire close, pas besoin de psy, je vais très bien". Ahah. Ah. Et je vais tellement bien avec mes casseroles que je me retrouve ici à demander de l'aide désespérément suite à une rupture (D'ailleurs, si tu lis mon 1 er message, il est salement pathétique...) qui m'explose de multiples abandons vécus gamine qui me reviennent en pleine face 20-25 ans plus tard.

Un peu comme du nucléaire. Enfouir, ça cache la misère et donne l'impression qu'il n'y a plus de radiations. Héhé non! Tôt ou tard, ça transpire dans le sol, s'infiltre partout et donne naissance à des poulets à trois pattes. Sympa. Alors que s'en occuper de manière responsable et durable coûte plus cher certes, demande beaucoup d'engagement de départ et du temps mais reste sécuritaire par suite. Voyons notre bien-être comme du nucléaire (amusant mais bizarre).

La comparaison n'est pas idéale mais tu vois l'idée. D'ailleurs, j'ai lu tes posts, j'ai une bonne expérience dans les enfances de m*** et les dégâts à l'âge adulte. Je te répondrai sur ton thread ce soir sûrement (la nuit pour toi). Je ne me sens jamais à l'aise de conseiller les gens du forum sur leurs relations, au vu de mes choix discutables mais là, c'est plus dans mes cordes!

Merci de tes encouragements!
par sandstorm
#1202537
lolarennt a écrit : il m'a posé des questions sur ma vie en général, mais aucune sur comment je me sentais suite à la rupture ou à la relation.
lolarennt a écrit :je n'étais pas confiante après quelques minutes, donc impossible de lâcher ce que j'avais à dire au vu de sa froideur et son absence d'émotion. Je souriais et riait pour détendre ça mais non, impossible. Donc quand on a eu la mini-discussion sur son départ, et qu'il a commencé à me dire exactement les mêmes choses qu'au moment de la rupture, j'ai préféré couper court sans m'impliquer. Et je suis partie sur un sujet anodin pour finir la promenade. !
tout à fait Lola. la communication, la relation, la rupture, la période post-rupture engagent toujours DEUX personnes, ce qui signifie qu'on a une sorte de spirale où chacun réagit en fonction de l'autre. dans ton cas comme c'est ton ex qui a, en quelque sorte, toujours mené la danse, du fait de sa personnalité autoritaire, tu n'as fait que réagir (et non agir!) par rapport à son comportement.
lolarennt a écrit : Oui c'est quelqu'un d'exigeant et autoritaire, et j'ai donc encore suivi son rythme jeudi. Définitivement, notre relation ne pouvait pas marcher. J'avais du recul et ma volonté de le voir était basée sur une démarche personnelle, pour avancer. Pourtant, force est de constater que si je n'ai pas réussi, ce n'est probablement pas que de ma faute. Nous avons eu, même deux mois après la rupture, une interaction similaire à celle qu'on avait en couple. Il donne la marche à suivre, et j'essaie de suivre plus ou moins, tout en voulant plus m'imposer. Échec. !
on ne peut pas changer les gens du moins pas certains traits fondamentaux de leur personnalité, et ça c'est valable pour toi comme pour ton ex. mais ton ex a toujours exigé (de façon plus ou moins insidieuse) à ce que TOI tu change ton comportement, mais pas lui, c'est à dire t'adapter à son propre idéal de femme. eh ben non! chasser le naturel il revient au galop dit on et c'est vrai, mais au delà de la nature irrépressible de chacun, il ne faut pas changer pour quelqu'un, en tout cas pas pour quelqu'un qui impose un changement à nous mais n'a absolument pas l'intention de changer lui même; ce n'est pas quelque chose d'équilibré.
lolarennt a écrit :Une grosse dose de culpabilité s'est envolée avec tes mots sandstorm, merci de tout coeur, parce que je ne suis plus la même que ce matin avant d'écrire ici. Je demandais de l'aide et de l'espoir, j'ai eu encore plus que ça: du soulagement. Et Seigneur que ça fait du bien! Merci merci merci!
c'est toujours bien de se savoir utile, merci à toi Lola!
lolarennt a écrit : Donc ça illustre bien pourquoi les reconquêtes foirent quand trop peu de temps passe entre les deux relations. Même si on veut retrouver l'autre pour ne plus souffrir et qu'on prend toutes les résolutions possibles, que l'autre revient et qu'on reprend une relation, les schémas de communication et la position de chacun par rapport à l'autre sont souvent restés, eux, intacts. Bonne démonstration avec mon histoire, surtout que la rencontre de jeudi s'est passée sans optique reconquête. À retenir pour ceux qui veulent se remettre avec la personne rapidement. !
eh oui... et les schémas de communication +la position de chacun par rapport à l'autre non seulement restent intactes, reflètent souvent deux personnalités différentes voire incompatibles...
le problème c'est que l'on sait pas toujours faire la part des choses. est ce par manque de temps? est ce le mauvais timing? ou bien est ce quelque chose de plus fondamental qui explique la rupture? perso je suis très sceptique par rapport à tout ce discours sur le bon ou mauvais ''timing". sauf cas rares, c'est une question d'incompatibilité de caractères. trouver quelqu'un avec qui on peut communiquer réellement, c'est extrêmement rare!
lolarennt a écrit : Parfaitement, je confirme en tout point ce que tu dis. Les besoins des deux personnes ne sont pas en phase, probablement comme dans les derniers temps de la relation. Ce qui amène à la rupture et fait continuer la post-rupture avec tout un tas d'interdits et reconquête sans fin: on cherche désespérément à ce que l'autre satisfasse nos besoins, vu l'intimité partagée par le passé. Mais tout est décalé, les besoins sont opposés:

- Le largeur veut de la distance, d'où la rupture. Du moins plus de couple en tant que tel. Il est ferme, parfois même agressif au vu des témoignages ici. Il exprime son besoin de distance.

- Le largué veut être rassuré, remplir le vide laissé par la présence de l'autre, d'où les "reconquêtes" avec messages, FB et tout le kit.

oui tout à fait! donc tu n'es pas une personne "insignifiante" Lola, tu es une personne qui a certains besoins spécifiques à un moment donné.
par lolarennt
#1202703
Bonjour sandstorm!

Merci encore de me répondre.
sandstorm a écrit :il ne faut pas changer pour quelqu'un, en tout cas pas pour quelqu'un qui impose un changement à nous mais n'a absolument pas l'intention de changer lui même; ce n'est pas quelque chose d'équilibré.
Oui, c'est très vrai. Justement à la fin de la relation, quand il me disait, critiquait certaines choses que j'aime ou fais, j'ai compris qu'il ne disait pas ça avec empathie, pour m'aider en tant que tel. C'était juste pour obtenir ce qu'il voulait de moi, me faire correspondre à ses attentes. Grosse nuance...

Je pense avoir été beaucoup trop souple dès le début. Au lieu de relever certaines choses qu'il me disait, je fronçais les sourcils mais ne disais rien en retour. Donc ça rejoint toujours la même chose: son caractère exigeant s'est de plus en plus prononcé avec moi parce que je me laissais également de plus en plus écraser. Jusqu'à ce que je craque, mais trop tard et avec beaucoup de dégâts pour moi.
sandstorm a écrit :perso je suis très sceptique par rapport à tout ce discours sur le bon ou mauvais ''timing"


Ça je ne sais absolument pas. Témoignage d'ailleurs d'une reconquête réussie par une quiche des relations (si ça peut aider quelqu'un sur TOUT ce qu'il ne faut pas faire) :

Mon premier grand amour m'avait quittée en bonne et due forme, j'ai eu 30mn d'explications! Après 3 mois (ben tiens, histoire courte, pour changer) et un coup de foudre réciproque, il n'est pas tombé amoureux. Ah mais j'ai fait comme tout ceux ici qui ont 18-20 ans... Me suis accrochée pendant plusieurs mois, on se revoyait de temps en temps, couché une fois ensemble. Pathétique, je faisais tout ce qu'il ne fallait pas. Je ne l'ai jamais vraiment oublié cet homme...

Et tintintin, 6-7 ans après, je l'ai recontacté. Oui oui, un côté obsessionnel que je change pour la première fois avec mon ex présentement. On recommence à se voir et nous nous remettons ensemble. Je pense que le timing est meilleur, le temps et l'expérience sont passées. Non. Après plusieurs mois, je vois ce que je ne voyais pas à l'époque: un artiste égocentrique, qui galère et aime juste l'image que je lui renvoie de lui-même. Pas moi. Et là, c'est moi l'ai quitté!

J'ai eu droit au "mais moi je commence à avoir des sentiments pour toi..." Oui mais non, on a pas la même vision des sentiments, t'avais qu'à tomber amoureux y a 7 ans. Ça m'a libérée de cette histoire de jeunesse! Enfin, il "m'aimait" mais moi plus. Après 7 ans d'idéalisation et d'obsession. Il a tenté un recontact 2-3 mois après, j'ai répondu gentiment et plus rien. Il est en couple, vit là en Allemagne et semble heureux. Bien contente pour lui, sincèrement! Un gentil garçon mais pas pour moi.

Deuxième exemple que le timing ne change rien.
Ex actuel. Il avait frappé à ma porte il y a 2 ans (vie de village hein) pour faire connaissance. Je venais d'arriver. Mais trop pressant, plein de messages et il m'a fait peur! On a jamais été prendre de café, je n'ai plus répondu à ses messages. En plus, je venais de rencontrer quelqu'un (finalement rien, mais on est super amis maintenant). Quiproquo de vieux messages FB qu'il a vu il y a quelques mois seulement, après 1 an et demi. Il me recontacte, et la suite est là.

On se disait encore il y a quelques semaines qu'on était chanceux de s'être trouvés encore, que le timing ne devait pas être bon il y 2 ans et que cette fois, c'était la bonne. Vu mon arrivée ici, non. Cette fois, c'est lui qui m'a sortie de sa vie :( . Alors le timing peut-être que oui, peut-être que non... S'il revient dans 10 ans, j'y penserai!
sandstorm a écrit :donc tu n'es pas une personne "insignifiante"
Alors ça c'est LE POINT que je dois absolument travailler. Je suis complètement perdue, aucune idée d'où ça vient et surtout pourquoi je fais perdurer ce sentiment d'insignifiance dans le temps, dans mes relations. J'espère qu'un travail psy m'aidera là-dessus, je pense que la clé est là. Me plier à l'autre, ne pas assumer mes besoins et ce que j'aime, j'en deviens lisse et sans relief au fil des semaines. L'autre s'éloigne car il n'accroche pas.

La route est longue mais on y croit! Merci encore pour tout, d'avoir répondu à mon appel à l'aide d'hier. Vraiment merci, je vais mieux!
par sandstorm
#1202719
c'est bien l'idée d'insignifiance qu'il faudra travailler Lola,
surtout que:
lolarennt a écrit : Enfin, il "m'aimait" mais moi plus. Après 7 ans d'idéalisation et d'obsession
ce qui t'as permis de te libérer de cet amour de jeunesse c'est d'avoir enfin été "signifiante" à ses yeux.
lolarennt a écrit :Mais trop pressant, plein de messages et il m'a fait peur! On a jamais été prendre de café, je n'ai plus répondu à ses messages.
trop signifiante à ses yeux.. au début puis... on connaît la suite...
lolarennt a écrit :Cette fois, c'est lui qui m'a sortie de sa vie
juste une petite remarque: je n'ai pas dit que ça dépend du timing, au contraire ce que je voulais dire c'est que le timing c'est du pipeau (donc on est bien d'accord là dessus :) )

je pense que tu es sur la bonne voie. et en te lisant, tu es une personne forte qui saura aller de l'avant!
alors courage et haut les cœurs!
par lolarennt
#1202934
Bonjour sandstorm et merci encore une fois pour ta réponse!

Trèèès bonne piste d'avoir relevé que mon attachement (sentiment, je ne sais pas!) semble lié à mon impression d'avoir de l'importance pour l'autre ou non. Je n'avais même pas fait le lien! Je pense que c'est en partie "normal", du moins quand une personne nous quitte: elle nous vire de sa vie, et ne nous donne plus d'attention alors que pour nous, elle est encore présente dans notre tête.

Par contre, ce qui est moins normal, c'est que je prenne cette impression d'être insignifiante pour l'autre comme le moteur de mes propres sentiments. Aïe, j'ai sérieusement du boulot! Je fais tout à contresens finalement...
Je sens que le premier psy que je vais aller voir avec toutes mes notes, mes feuilles, etc. va prendre peur ;)

Merci encore pour cet éclaircissement. Je commence à comprendre pourquoi mes histoires foirent vite (hors notion de compatibilité). Il était temps! Encore une fois, un grand soulagement depuis samedi grâce à toi et à d'autres personnes de ce forum qui se reconnaîtront, merci mille fois!

Oui on y croit, on avance, un jour à la fois!!!
par lolarennt
#1202935
Et effectivement, je confirme que l'histoire du timing est une excuse pour ne pas se dire "ça a foiré, il y a des raisons dans le manque de compatibilité entre nos caractères". Le temps peut faire évoluer les gens, parfois oui parfois non. Le timing mouais, ça veut un peu rien dire. Dans Retour vers le futur peut-être, mais je ne me sens pas l'âme de Marty McFly et ma voiture est trop vieille pour voyager dans le temps la pauvre ;)

Bonne journée!
par Savagepoet74
#1202938
Bonjour Lola,

Juste un petit message car je te lis depuis quelques jours, et... j'adore ca! Je te trouve tres forte et lucide dans tes paroles. De plus je me suis reconnu en toi dans ton message de samedi a 17h48 (trop long pour le quote ^^ ) et particulièrement cette partie:
La vraie prise de conscience :

Je me rends compte que ce qui me bouffe, c’est mon incapacité à exprimer ce que je ressens. Finalement, je l’avais pas vu depuis avant la rupture, je n’ai jamais dit comment je me sentais ou ce que ça me faisait. Les mots retenus me mangeaient littéralement, j’avais beau écrire, rien ne me soulageait de mon propre silence. Et ce comportement est habituel, pas qu’avec lui. Je ne dis jamais rien, au prétexte de garder une putain d’image détachée et je le crois aujourd’hui, une distance de l’intimité que je pense salvatrice alors qu’elle ronge tout.
ce paragraphe m'a grandement marqué, car j'avais l'impression de me lire et en plus de ca, la demoiselle pour laquelle je suis (a nouveau) ici, m'a clairement exprimée cela plusieurs fois!

Ce message reste ouvert depuis quelques jours et je le lis pour ne pas le perdre de vue, rien que pour ca je t'en remercie. Tu as l'air d'etre une bonne personne, il n'y a pas de raison pour qu'un homme ne tombe pas amoureux de toi ;)
Voila c'etait juste un petit mot afin de te remercier et te dire bon courage :)