Bonjour!
Je reviens avec pas mal de retard, j’ai enfin le temps de me recentrer sur moi. Gros événement: j’ai perdu l’homme de ma vie, mais le vrai de vrai. Mon adorable amour de chat, à mes côtés depuis 14 ans. Son état s’est beaucoup dégradé en septembre (cancer), mode soins palliatifs, puis il y a 3 semaines la fin. Je ne m’en suis pas encore remise. Un grand vide.
J’aimerais revenir sur tout ce que vous m’avez dit, il est important que je poursuive le chemin! D’ailleurs, je fréquente toujours le même homme. Mes névroses se sont calmées car je focalisais sur mon chat mais je les attends au tournant… Surtout qu’auparavant, on travaillait dans deux départements différents (pas dans les mêmes ailes du bâtiment) mais en septembre, transfert de personnel, et il est dans mon équipe. Et moi, je ne peux pas changer. Sur les multiples départements du bureau, merci l’administration.
Donc déjà, comme quoi on ne voit que ce qu’on veut voir, je viens juste de lire le premier message de Sandstorm du mois d’août. Désolée, je l’avais complètement zappé!
sandstorm a écrit : ↑28 août 2017, 16:33
la sérénité elle vient toute seule, avec le temps et en faisant un travail sur soi.
comment on sait que la personne tient à nous? on le sent. et pas besoin de 'jouer' un personnage. soit les personnes sont compatibles, soit elles ne le sont pas.
Ça pique
(mais vrai!), ça rejoint ce que marquait Albane :
Albane06 a écrit : ↑28 août 2017, 19:17
Et sinon tu as travaillé sur ton rapport à l'autre?
Non…. Je ne sens justement rien, ou sinon je tourne tout au négatif. Mais pas que dans les relations sentimentales finalement.
Par exemple, il faut que j’appelle mon oncle deux fois par semaine (il est âgé, et est inquiet depuis que je suis venue seule ici pour le travail). Consciemment, je sais qu’il demande ça parce qu’il tient à moi. Mais parfois, une co**** de voix me dit que ça lui fait du changement, qu’il se sent seul depuis qu’il est à la retraite. Que je suis juste une « occupation ». Assez stérile comme pensée qui n’a aucun intérêt à part dévaloriser.
Oph a écrit : ↑29 août 2017, 07:47
fais comme tu le sens et espérons que tu me donneras tort sur ce garçon et la relation.
J’espère te donner tort
, mais j’en suis pas sûre du tout! Parce que je relis ce que j’ai écrit y a deux mois, et je vois pas beaucoup de changement dans mes comportements. Je radote.
Un pas en avant tout de même. Avec l’ex qui m’a amenée ici, je ne me posais aucune question les premières semaines, aucune crise, confiante. Alors que finalement, c’est un coureur de jupons fini qui collectionne les femmes. L’homme actuel, je psychote toute seule. Pourtant, tout ce que je découvre sur lui est positif. Et je me suis rendue compte que c’est parce que mon ex disait en permanence tout ce que je voulais entendre, toutes les paroles calmaient mes névroses (je sais pas quel mot utiliser). Au contraire de l’actuel qui, s’il ne m’abreuve pas de paroles, fait tout pour que je sois bien, dans ses actes. Ça doit me changer et me perturber!
Paige a écrit : ↑29 août 2017, 08:58
Je ne dis pas ça pour que tu rompes, toi, je pense que là tout de suite tu en es bien incapable psychologiquement, ça te serait trop difficile, mais je te dis juste de laisser venir, et si tu as envie de te barrer, tu te barres, et s'il te quitte, il te quitte...ni plus ni moins...
Effectivement, tu as vu juste, je n’ai pas rompu. Parce que ma tête me dit qu’actuellement, je n’ai pas de vraie raison de rompre. Alors que je sais très bien qu’être insecure est une bonne raison, mais je ne l’ai pas encore intégré.
Tu es encore dans l'idée de contrôle, de projection
Carrément.
et en effet, peut-être que tu devras renoncer à fonder une famille...
Je ne copie pas tout mais tout le paragraphe est vrai. Et j’y travaille au quotidien. Je suis passée du refus total de l’idée de renoncement à « oui, bon, pas faux ». C’est pas parfait mais ça progresse. Dernièrement, je regardais les maisons et je me suis demandé ce qui me plairait, mais juste à moi. Sans penser à quelqu’un d’autre. Ou peut-être un chien oui
Finalement, mon besoin primaire est la recherche d’un sentiment d’appartenance. Que j’associe à la famille, du moins au couple parce que les enfants, c’est bien plus complexe qu’un besoin, du moins pour moi. C’est assez viscéral l’absence de sentiment d’appartenance, je ne sais pas comment l’expliquer et je ne connais rien en psy. Mais surtout, je ne vois pas comment le satisfaire moi toute seule.
mais quand on est prêt à arrêter de se faire du mal on le fait t inquietes. Fais a ton rythme.
Merci pour ça Oph, j’espère aussi arrêter!
Donc voilà, rien de bien nouveau. J’ai l’impression de me débattre avec moi-même, d’ouvrir des boîtes que j’aurais aimé laisser fermées. L’avantage dans cette relation : je sors de ma zone de confort (être seule) et me confronte à l’autre. Pas évident, peut-être temporaire, mais j’avance petit à petit.
Merci de m’avoir lue! Et je t'embrasse aussi jolie Janysse