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#1196014
J'ai un cratère au fond de moi. Des larmes anciennes qui coulent, un chagrin venu de loin.

Je comprends que cet homme n'est pas responsable de l'état de tristesse dans lequel je suis. En partant, il n'a fait que réveiller une vieille blessure que je ne suis pas encore parvenue à guérir.

Je suis tellement fatiguée de prendre sur moi, tout le temps. De lutter, de faire en sorte que tout réussisse, que tout le monde soit content. Je suis épuisée, je me demande si je ne cache pas une dépression latente. Un mal-être qui teinte ma vie depuis des années, et qui me fait alterner les mieux et les phases de découragement.

Je sais que j'avance. Je sais, je sens qu'il faut que j'aille à la rencontre de cette petite fille en moi qui souffre et qui voudrait qu'on l'aime, juste comme elle est, parce qu'elle est pas si mal au fond. Mais la petite fille s'est perdue en chemin, elle a enfilé une carapace et elle ne sait plus très bien qui elle est et ce qu'elle veut.
Cette solitude, ces doutes, ça lui fait peur, ça lui fait mal. Elle voudrait tellement être plus forte que ça. La vie est une lutte, dit maman. Tu n'es bonne à rien, dit papa.

C'est tellement plus facile de se tourner vers un autre qui porterait nos blessures. Alors à toi qui m'a laissée, même si j'ai super mal, je te dis merci. Il ne pouvait pas en être autrement.

La grande question est maintenant : qu'est ce que je vais faire avec tout ça ? J'ai le vertige et je suis paralysée.

En tout cas, une chose est en train de monter à ma conscience : je ne suis pas prête à rencontrer un homme. Au début, les plans d'un soir me rassuraient, mais au fond, j'espérais que ça puisse marcher. C'est quand je tombais sur des hommes avec lesquels les affinités étaient là, je me disais pourquoi pas. Au fond, je me mentais vraiment à moi même.

Aujourd'hui, je n'y arrive plus. Ni à aller vers quelque chose de sérieux, ni à me contenter d'un plan d'un soir. Alors je vais juste laisser faire.
#1196087
Bonsoir,

Besoin de (me) dire la vérité. D'être honnête envers moi-même.

Son appel raté a réveillé ma souffrance. Je ne pense pas qu'il y ait de hasard. Pas qu'il ait voulu m'appeler, non, ça je le sais bien, n'empêche que j'ai été en contact avec lui.

Mais sa froideur, ce "erreur de destinataire" au lieu je sais pas moi, "désolée de t'avoir appelée par erreur, j'ai fait une mauvaise manip"... ça fait mal, et je laisse faire. Je sais bien que le silence est d'or, n'empêche qu'il y a des fois peut-être où je devrais faire entendre ma voix.

Je n'arrive jamais à me mettre en colère contre un homme, ou en tout cas à lui exprimer mon désaccord, ou tout ce qui concerne des émotions ou messages "négatifs", par peur de l'éloigner. Je ne marche qu'au consensus.

Je ne pensais vraiment pas lui écrire, je n'ai même pas eu de pulsion à proprement parler. Juste une énorme douleur ce matin, que j'ai fait partir par les larmes et des mouvements de yoga (preuve que je prends davantage soin de ma blessure et que je limite l'autodestruction (m'en vouloir encore plus, ruminer, lutter contre...)).

Et n'empêche que je lui ai écrit. Je sais, je ne suis pas super fière mais pas non plus dans un vif regret. Et il a encore fallu que j'y mette les formes.
Pour essayer de refermer la plaie qui s'est rouverte, même si je sais que la plaie est plus profonde et qu'elle ne le concerne pas directement. Toujours cette difficulté à laisser un homme s'éloigner de moi. A souffrir de ne pas (plus) savoir ce qu'il pense de moi.

Voilà, ce que je lui ai écrit, un peu pour clore tout ça, et un peu, peut-être, pour pouvoir me redresser suite au verre que je lui avais proposé et pour lequel il m'avait dit "je te fais signe".

"Tout va pour le mieux, et c'est en partie parce que j'ai croisé ta route cet été. Un véritable déclic, et la suite est belle.
Bises".

Je ne voulais pas m'abaisser à son niveau de froideur, je ne suis pas comme ça. Je voulais rendre "hommage" à notre histoire parce que c'est vrai que c'est suite à notre aventure (et du coup pas uniquement grâce à lui mais au résultat de nous deux ensemble), que je travaille désormais sur mon père. Un déclic a vraiment eu lieu. Alors oui la suite est difficile, douloureuse, mais elle ne sera pas vaine, et par toutes ces prises de conscience, oui, la suite est belle.

Certes, tout ça ne le regarde pas sûrement pas, mais ce texto au fond, j'avais envie de l'envoyer. J'en ai marre de toujours devoir prendre sur moi.
J'ai hésité à écrire "bonne continuation", mais je n'ai pas réussi. Ce sont ses termes, et moi, mettre un terme, j'ai du mal. Ce côté "FIN", couperet. C'est très dur, il faut que je travaille là dessus aussi.

Prenez soin de vous. Assumez vos actes, c'est à dire apprenez de vos erreurs (on en fait tous), et acceptez de souffrir pour aller mieux. On a beau comprendre, il faut un peu plus de temps pour que la douleur s'envole.

Bien sûr je suis preneuse de vos remarques, avis, si vous en avez à la lecture de ces quelques lignes.

Bonne soirée !
Maeva
#1196099
Bonjour Maeva,

Je trouve ton temoignagne vraiment touchant et je me retrouve vraiment à travers tes paroles.
J'ai les mêmes "problématiques" et le même travail à faire sur moi même, sur le père...

Je me permets donc simplement de poster et t'envoyer un message d'encouragement.
Le chemin est long mais la lumière est au bout du tunnel...

Bien à toi,

M.
#1196255
Bonjour Maeva,

Ah lala!! Je ne vais pas te dire que tu n'aurais pas dû (mais si un peu quand même) lui écrire après son texto... Bon c'est fait!

Et aujourd'hui comment te sens-tu?

Maeva92 a écrit :
Voilà, ce que je lui ai écrit, un peu pour clore tout ça, et un peu, peut-être, pour pouvoir me redresser suite au verre que je lui avais proposé et pour lequel il m'avait dit "je te fais signe".

"Tout va pour le mieux, et c'est en partie parce que j'ai croisé ta route cet été. Un véritable déclic, et la suite est belle.
Bises".

Je ne voulais pas m'abaisser à son niveau de froideur,
Je comprends que, toi tu y vois de la froideur dans son message "erreur de destinataire" alors que lui a juste voulu rectifier l'erreur, justement. C'est une interprétation de ta part et ce combat qu'il semble important que tu mènes se livrera entre toi et toi!
Te mettre toi au centre de ta vie, de ta ronde et choisir qui "mérite" d'y entrer et qui doit en sortir.

Pour le verre que tu lui as proposé, relis ce que t'a dit Allys.

Bon courage
#1196306
Bonjour bonjour,

Merci M. pour ton message. C'est toujours bien de savoir que nos messages résonnent chez les autres... La réciproque est vraie. Où en es-tu de ton côté ? As-tu démarré ce travail sur le père ?

Carrie, oui tu as raison. Je n'aurais sans doute pas dû envoyer ce texto. Qui n'amène à rien. Qui ne fait qu'entretenir... ben rien du tout en fait. Et qui le conforte dans son choix.

En plus j'ai l'impression de ne pas être totalement honnête. Si lui me semble froid et distant (et à juste titre), je me trouve pleine d'emphase et de circonvolutions. J'espère encore créer un sursaut là où avant cette "erreur", je t'assure que j'avais vraiment commencé à lâcher. A croire que je ne sais pas voir les choses comme elles sont : je vois un contact là où il n'y a qu'une pauvre erreur de destinataire.

Et une relation qui ne veut rien dire. Rien. Mais il me répond. Toujours. Pour rien. On peut avoir un lien de rien avec quelqu'un. Hier soir, il répondait à mon texto ce smiley ;)

Voilà ce que j'ai gagné. Un smiley. Je ne veux plus de contacts avec cet homme, je ne veux pas l'avoir comme ami. Et malgré tout j'envoie des messages. Oui, je sais, c'est parce que c'est entre moi et moi. Tant que j'alimenterai ça, ce lien invisible et malsain, il répondra. Pour ce rien du tout. Donc c'est stop. Oui je l'aimais bien. Oui j'avais envie. Pas lui. C'est comme ça.

En parallèle de ça, je sais que j'avance énormément. J'ai commencé à apprivoiser un petit dragon qui vit à l'intérieur de moi, contre lequel je luttais jusqu'à maintenant, sans succès. Parce que je me rends compte qu'en fait il n'est pas mon ennemi. Oui il me fait du mal, parce qu'il souffre lui même, alors il crache son feu et ça fait mal. Mais si je l'apprivoise, il va de moins en moins cracher du feu. D'ailleurs, je sens bien qu'il est en train de prendre de la place à l'intérieur de moi. Parce que ça fait mal, mais en même temps j'ai l'impression que cette douleur m'aide à avancer vers moi.

Jusqu'à maintenant, je pensais que les hommes que je rencontrerais apprivoiseraient mon dragon, ça semblait toujours être le cas, au début. Et finalement ça ne marchait pas.

(Non je ne prends pas de drogue ^^).

ça fait toujours autant de bien de vider son sac.

Il me manque encore, mais je cicatriserai.
#1196492
Bonjour,
Juste pour dire que je suis triste. J'ai du mal à supporter les hauts et les bas.
Il me manque, et puis je me sens forte.
Je regrette, et puis je me dis que ça ne pouvait pas être autrement.
Je trouve mon dernier message vraiment super, et puis ensuite je me dis que j'aurais pas dû écrire ça, ou pas dû envoyer.
Je suis au travail, j'ai envie de pleurer, je me retiens. J'essaye de me raisonner.
Je sais que ça finit toujours pas passer.
Je ne me vois avec aucun homme, ni à prendre un verre, ni dans l'intimité.
Pourtant je n'arrête pas d'aller sur les sites pour constater les matchs, et démarrer des conversations qui n'aboutiront pas.
Je me vois faire, je sais que c'est dérisoire mais je le fais quand même.
Comment peut-on compter si peu pour quelqu'un ?

Edit : désolée pour le côté Calimero...
J'ai si peu compté pour mon père que je transpose sur les hommes que je rencontre.
Je pense que je ne serai jamais complètement guérie.
Est ce à dire que je ne pourrai jamais vivre une belle histoire ?
#1196498
Maeva92 a écrit : Comment peut-on compter si peu pour quelqu'un ?
*psy de comptoir on*

Pourquoi te donnes-tu, à tes yeux, si peu d'importance?

*psy de comptoir off*

Maeva92 a écrit :
Edit : désolée pour le côté Calimero...
Ben au moins, tu as le mérite de t'en rendre compte :) .

Maeva92 a écrit : J'ai si peu compté pour mon père que je transpose sur les hommes que je rencontre.
Oui et après avoir dit ça, tu fais quoi? :)

Plein de filles ont eu un mauvais exemple paternel, moi la première. J'ai fait la paix avec ça aujourd'hui et je me dis simplement que mon père a fait comme il a pu.
Et je ne recherche absolument pas mon père, ou la relation idéale que j'aurais aimée vivre avec lui, dans mes amours.

Fais le deuil de cette relation "idéale" avec ton père, c'est une quête perdue d'avance.

Le jour où j'ai compris que mon père était tout simplement incapable d'avoir une relation affectueuse avec moi, pour les raisons qui finalement le concernent lui et lui, et bien ça m'a enlevé une sacrée épine du pied et j'ai commencé à voir la vie avec un peu plus de légèreté que de me dire "bouhhhh mais pourquoooooooooiiiiiiiiiiiiiiiiiii?" :)
Maeva92 a écrit : Je pense que je ne serai jamais complètement guérie.
Taratata!! Il n'y a de fatalité que ce que tu acceptes comme fatalité.

Maeva92 a écrit : Est ce à dire que je ne pourrai jamais vivre une belle histoire ?
N'en as-tu pas déjà connues de belles? (même si terminées aujourd'hui)
#1196501
Merci Carrie.

En fait je traîne un mal-être depuis des années. Je me demande s'il ne s'agirait pas d'une espèce de déprime ou de dépression latente. J'ai la sensation de devoir toujours me suradapter aux situations, et je m'épuise.

Mon hypersensibilité ne m'aide pas vraiment. Je prends souvent les choses de plein fouet. Ce n'est pas faute de me remettre (trop) en questions... Et de me bouger (psy, yoga, sport, théâtre...).

Non, je n'ai pas connu de belles histoires.

Et non, je crois que je n'ai pas fait la paix avec mon père. J'ai plutôt joué le rôle de "victime" pendant des années, à ressasser, puis j'ai mis tout ça de côté. Mais c'est en cours.

Le truc c'est que j'ai l’impression de devoir gérer tout un tas de choses avant de pouvoir être avec quelqu'un :'(
#1196503
Si mes souvenirs sont bons, tu me dis si je me trompe, tu as connu deux histoires qui ont duré. Ces hommes, tu les as aimés et ils t'ont aimée, non?
Ce ne sont pas pour toi de belles histoires? (et je précise que c'est une vraie question)

Ton côté hypersensible: et bien tu vas devoir faire avec! Ce n'est ni une excuse ni un défaut, c'est un fait.
Moi aussi je suis plus sensible que la moyenne, j'essaie alors d'en tirer les bénéfices (l'empathie par exemple) et d'en diminuer les aspects plus négatifs (le trop d'empathie pour reprendre mon exemple).
Les gens hypersensibles sont souvent dans le "trop" tout le temps (trop peu ou trop trop). Tu vas devoir apprendre à doser.

Pour ton père: tu n'as pas ENCORE fait la paix, cela ne signifie pas que tu ne la feras jamais.
Personnellement, c'est quand mon psy m'a dit "les bagages de votre père ce n'est certainement pas à vous de les porter" que j'ai compris le pourquoi de la relation avec lui (mon père je veux dire :) )...

Oui, jouer la victime est confortable. Et je trouve ça honnête de ta part de le reconnaître!
Mais si tu ne veux pas jouer les victimes toutes ta vie, il va falloir te donner un petit coup de pied où je pense, hein!

Maeva92 a écrit :
Le truc c'est que j'ai l’impression de devoir gérer tout un tas de choses avant de pouvoir être avec quelqu'un :'(
Au vu de ton parcours, je pense que tu as besoin d'être célibataire quelques temps.

Après un laps de temps suffisamment important pour avoir pu apprendre à te découvrir, tu pourras très bien décider de mener de front ton introspection ET une relation amoureuse. Ce n'est pas antithétique.
#1196783
Bonjour Carrie,

Merci d'être là, merci pour ton message et pour le temps pris pour moi.
Si mes souvenirs sont bons, tu me dis si je me trompe, tu as connu deux histoires qui ont duré. Ces hommes, tu les as aimés et ils t'ont aimée, non?
Ce ne sont pas pour toi de belles histoires? (et je précise que c'est une vraie question)
Non, ce n'était pas de belles histoires. Je crois que j'ai fui une immense solitude intérieure quand je me suis mise avec ces hommes, les deux seuls qui se sont intéressés à moi. Je les ai "pris" sans faire plus d'histoires. 7 ans et 6 ans.
Je peux dire que je n'ai rien construit. Par contre j'ai beaucoup appris. Énormément. Je sais que j'ai fait beaucoup de chemin.

Malgré ça, je sens que je me trimballe toujours un mal être dont je n'arrive pas à me dégager. Un vague à l'âme... Un truc dans le ventre. Malgré toutes mes tentatives pour comprendre, pour dépasser. J'ai RV avec une hypnothérapeute en novembre. Peut-être que cela va m'aider si quelque chose est enfoui au fond de moi.

Cet été, ce garçon m'a chamboulée. Juste d'en parler, j'ai les larmes qui montent. Il m'a tellement touchée. Comme si on était entré en résonance. Ou en tout cas moi. Je n'arrive pas à me défaire de ça. ça fait 1 mois que c'est fini. Je n'ai plus du tout envie de lui écrire. Mais il est dans mon coeur, et inconsciemment, je le cherche. Je ne supporte pas la frustration de l'avoir eu et de ne plus l'avoir. De ne pas pouvoir le connaître mieux. C'est sûrement enfantin comme réaction, et assez immature. N'empêche que c'est une vraie souffrance. J'ai beaucoup de mal à concevoir que de très nombreux facteurs peuvent faire capoter une histoire, à n'importe quel moment. Pour moi, les histoires qui démarrent continuent toujours... Je n'avais jamais connu de flirt.

Je discute avec des dizaines de garçons, je cherche la complicité, le petit truc. Quand elle est là, un détail me rappelle que ce ne sera pas pareil et j'arrête tout. Je sais que je ne suis pas prête. Mais y'a rien à faire. Peut-être que j'ai besoin de me confronter pour comprendre.

Je sais que mon père a fait ce qu'il a pu. Je sais bien. Mais je me suis tellement coupée de lui. Je n'ai eu aucune complicité avec lui de 14 ans jusqu'à ce qu'il décède il y a deux ans. Il m'a toujours fait peur. J'avais certainement de la valeur et de l'importance pour lui, mais je ne l'ai jamais ressenti. Et ce blocage envers lui je n'ai jamais réussi à le dépasser. J'ai cherché en vain à comprendre, sans succès. Donc je décide de ne plus chercher à comprendre, à accepter. Mais il faut que je me réconcilie avec lui.

La lettre, c'est peut-être à lui que je fois l'écrire...
par zoa
#1196898
Coucou.

Touchante ton histoire. Que dire à part q je ressens exactement ce que tu écris, en passant par l'aspect bref De votre histoire, son intensité, ton ressenti, tout ce quil a provoqué en toi et puis Le probleme De fond, cette vaine insistance à vouloir exister pour qlqun, pour Un homme; De qui on attend en fait quil comble ce vide en nous, ce vide que nous a laissé notre père.

Moi non plus je ne suis plus capable d'etre moi, et avec cet homme je pensais qu'il me lisait comme Un livre ouvert, il a feuilleté qlq pages, puis s'en est allé?

Pourquoi? Est-ce parce quils voient en nous cette faille? Est-ce parce qu'on est trop needy ou on contraire incapable De nous ouvrir?

Moi aussi je suis capable d'entendre et De combler les attentes des autres. Mais nous, qui s'en préoccupe?

On se sent seules, moi aussi jai cette impression De toujours me battre, Pourquoi? Pour que les autres m'aiment? Serait-ce parce q je ne m'aime pas moi-même?

Dslee je me permets De "m'écrire" sur ton poste. Nous les hypersensibles, avons tant à partager.

Courage. Pour toi, pour moi, et pour tous ceux qui soufffent De cette façon
#1245843
Bonjour iciiiiii !

Qu'il s'en est passé des choses en 9 mois ! Aujourd'hui, je crois que je peux dire que je suis une personne différente, bien dans mes baskets. J'ai passé des caps difficiles mais j'ai fait face et j'en ressors nettement grandie. Je me connais mieux, je me respecte, je suis devenue indépendante et j'ai beaucoup développé ma vie pro et perso. J'ai trouvé un équilibre que je m'efforce de maintenir en m'écoutant.
Aujourd'hui, je peux dire que j'ai fait le deuil de mes deux ruptures douloureuses de ces deux dernières années.
Et je me sens prête à revivre quelque chose avec un homme, ce qui n'était clairement pas le cas à l'époque.
Et c'est pile le moment que choisit JP pour revenir dans ma vie.
Certain(e)s vont peut-être halluciner mais je vous promets que je sentais qu'il "reviendrait".
Cet homme m'a tellement fait souffrir en me laissant. Je ne lui dirai pas mais grâce à lui, j'ai compris beaucoup de choses sur moi et ma façon de fonctionner, et j'ai pu énormément travailler sur mon pb de dépendance affective (travail psy + corporel).

Mon dilemme aujourd'hui. Répondre ou pas à ton texto qui me propose d'aller boire un verre.

Il me l'a envoyé deux fois, sur Whatsapp et ne répondant pas, par SMS. Je n'ai rien répondu. Aujourd'hui, je suis oppressée. Il m'a tellement marquée, tellement déçue aussi. Je suis réellement partagée. Fermer la porte sans le revoir me demandera du courage.

Merci pour vos conseils, je sais que j'ai avancé mais jusqu'à quel point ?

Maeva.
#1245844
Bonjour Maeva

Je pense que tu pourrais juste relire ton fil et relire l'état dans lequel tu t'es mise "pour" cet homme et tu devrais avoir ta réponse.

Si ta souffrance d'alors était à la hauteur de ta description j'avoue que j'ai du mal à comprendre que tu puisses ne serait ce qu'une seconde songer seulement, à y replonger le moindre petit doigt. ..

Sauf à rechercher les histoires compliquées et souffrantes... mais à quoi cela sert il de souffrir autant pour replonger dans la même situation à la 1 ère occasion?
J'avoue que j'ai du mal à comprendre. Réellement hein. Ce n'est pas ironique de ma part!

Tu dis que tu as fait le deuil, que tu as considérablement grandi, évolué, compris sur toi mais concrètement dès qu'il retape à ta porte tu es tentée donc en quel sens as tu évolué compris progressé ?
#1245877
Bonjour Maeva,

je découvre ton fil, j'ai tout lu, et certaines choses que tu décris résonnent en moi, aussi crois bien que mes questions ne sont pas ironiques ou autres ce sont juste des questions
Maeva92 a écrit : 22 juin 2017, 17:15 Je pense que c'est pour me confronter. Et lui parler.
Et parce que j'ai fait des erreurs à l'époque aussi.
Je ne suis plus la même, je crois que je veux voir ce que ça me fait.
Et pas ce que ça lui fait à lui?
regarde tout au fond de toi? n'as tu pas envie de prouver à la petite Maeva et à son père que cet homme qui t'a quitté peut te revenir, et panser la plaie de la petite Maeva?

Je te préviens que si tu y vas tu vas régresser de plusieurs palier dans ton avancée, mais peut être cela t'est il nécessaire...
courage en tout cas
#1245919
J'ai lu ton histoire... Tiens-nous au courant des développements, je suis curieuse. D'ailleurs, les ex reviennent souvent quand on a passé à autre chose. Ils le sentent... Mais, vois ce qu'il a à te proposer, car souvent, ils sont simplement curieux de savoir ce qu'il advient de nous. Pas nécessairement pour reprendre une histoire...
#1245928
Je suis tout à fait d'accord avec Ludique. Le fait que tu viennes parler de son texto anodin ici est la preuve que tu n'est absoluement pas détacher de lui et que tu gardes encore espoir. Si j'étais toi, je le garderais loin de moi. As-tu encore envie de voir le fond du baril ? Imagine qu'il t'annonce qu'il est fiancé ? comment te sentirais-tu?
#1245930
Elle ira, sans aucun doute. Les ex qu'on a aimés et qui nous recontactent, on est rarement capable de rester insensible à eux. On replonge souvent dans nos erreurs du passé, et ils repartent, rassurés de savoir qu'on est à nouveau intéressés à eux. C'est, probablement, ce qui va se passer. Je mettrais ma main au feu. À nouveau ébranlée, elle reviendra à la case départ, pour nous en parler.
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