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Si le coeur vous en dit, racontez-nous votre histoire en détails
par Carrie007
#1229258
A part lui avoir dit que tu ne la vivais pas bien cette IVG, en avez-vous parlé plus en profondeur? Et lui, que voulait-il? Car on peut ne pas être prêt à devenir parent (l'est-on réellement un jour? *question philosophique du jour*) et pour autant savoir assumer même être heureux quand ça arrive.

Tu dis avoir vécu ta décision sereinement mais est-ce vraiment le cas? Aurais-tu voulu qu'il te "supplie" de garder cet enfant?

Mais comme le dit Adalgogo, n'attends pas de lui qu'il comprenne car, par nature, il ne peut pas comprendre.

Je pense aussi, comme Elieza te le suggère, que d'aller consulter un pro te fera du bien. Ce n'est pas anodin un avortement.
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par Paige
#1229261
Bonjour cubeoa,

Je suis tout à fait désolée de ce qui t'arrive et de ta détresse :(

Tu connais mon avis depuis le début sur votre histoire à tous deux, vous n'attendez pas les mêmes choses, n'avez pas les mêmes envies, et les mêmes désirs, je crois que vous vous aimez, bien sûr, mais comme je dis toujours: l'amour est la partie la plus facile à réaliser dans une histoire. Aimer et être aimé, c'est le plus "facile", c'est tout le reste qui est difficile et parfois...inconciliable, sans qu'il y ait un méchant ou un gentil bien sûr

Je ne pense pas que ce grave événement soit à l'origine de ce que tu ressens, c'est, de mon point de vue, à l'origine du fait que tu l'exprimes, et que tu n'en puisses plus :/

Depuis le début tu ressens ce décalage entre vous deux, et tu en souffres, mais tu te "tais" (je ne parle pas auprès de lui, je parle auprès de toi-même !!), mais là, cette souffrance t'empêche de continuer à te taire (auprès de toi-même toujours), ce n'est pas la cause, mais le catalyseur....

Je suis tout à fait d'accord avec les copines pour le pro. Tu souffres, et se faire aider dans ces cas, est toujours une bonne idée

Courage à toi!
par Elieza
#1229262
cubeoa a écrit : 14 févr. 2017, 17:08 @Carrie et Elieza : Je sais, que je suis impatiente, que je veux tout, maintenant de suite...et je trouve ma réaction comme celle d'une petite enfant qui fait son caprice, je m'insupporte moi même.
Je ne veux pas que ce soit lui qui vienne remplir ce vide que j'ai en moi, ce serait très malsain. Il faut que je retrouve un équilibre en moi, mais comme l'avortement est aussi une histoire de couple, si je ne clarifie pas les choses dans notre couple, je ne peux faire mon deuil peut être.
L'opération date du 22 décembre. C'est frais et pas frais en même temps....les hormones, ont chutés déjà.

Oui, mais il était là, pendant cette IVG. Ce n'est pas comme si il t'avait laissée toute seule....
Ton deuil, par rapport a ça, tu dois le faire seule. Et pas en exigeant de lui des choses que pour l'instant, il ne peut pas te donner. Et puis, c'est sain, de savoir/avoir besoin de se retrouver seul....

Je le répète, vraiment, va voir un pro...
par cubeoa
#1229265
Il m'a toujours dit, je ne veux pas d'enfant. Moi je n'en voulait pas non plus.
Et quand il m'a dit au téléphone "j'ai le sourire, c'est une grande nouvelle", j'étais bouleversée.
Puis lorsqu'il est venu, son discours était tout autre, il n'était pas prêt, son travail loin, sa distance géographique....etc On a discuté raisonnablement, et on a pris la décision de la raison au détriment de la décision du cœur.

Oui, au fond de mon coeur, j'aurai voulu garder cet enfant, ce lien unique entre nous, ce lien qui est parfois trop relache à l'heure actuelle. Qu'il conserve sa première réaction du "je suis heureux et j'assumerai s'il le faut", et qu'il me dise "J'ai envie que nous le gardions". Or il m'a dit "je suis heureux, mais pas prêt", "si TU le gardes, je serai là". Ce qui n'est pas pareil. L'un témoigne d'une envie, l'autre d'une contrainte imposée.

Je me fais suivre par une psychologue du planning familial, mais là, Saint Valentin oblige, je craque comme une ado chamallow...
par Carrie007
#1229269
Tu sais Cubeoa, je pense que si les gens réfléchissaient beaucoup avant de faire un enfant, personne n'en ferait. Car c'est une vraie folie :)...

Alors sa réaction spontanée fut "j'ai un grand sourire" alors qu'après avoir réfléchi 12 heures dans la bagnole pour venir te rejoindre, ce fut "ça va être compliqué". Et de fait, ça l'était, compliqué. Il a eu une vision à plus long terme mais il aurait assumé et aurait été là pour toi. Qu'il n'ait pas été d'un fol enthousiasme, tu ne peux pas le lui reprocher. Parfois, le désir (mariage, enfant, achat immobilier, année sabbatique pour faire le tour du monde, etc...) est avant tout porté par l'un des deux, l'autre peut y entrer si on l'y invite. Ou pas...

Lui as-tu dit que toi tu voulais garder cet enfant? Aurais-tu pu l'assumer tant que votre situation était comme elle est actuellement? Etais-tu prête à cela?

Je ne te critique pas, tu as fait un choix douloureux. Mais tu as aussi peut-être mal communiqué.

Qu'est-ce qui ressort de ton suivi avec la psychologue du planning familial?
par cubeoa
#1229276
@Paige
Tes mots sont tout à fait sensés.
Je l'aime, lui aussi mais, pas de la même manière, et même si on tient tant l'un à l'autre, et cela est très facile, cela ne suffit pas ...

@Elieza
C'est sur que s'il m'avait laisser choir comme une crotte pendant mon IVG, je serai à ramasser à la petite cuiller.
C'est sain d'être seul oui...mais quand on est 5/6 semaines seuls, et que pendant la semaine présente, il ne vient que 3 jours car il veut être "seul", je trouve ça peu. Mais encore une fois, avant, cela ne me dérangeais pas plus que ça. J'ai changé mes attentes, je le reconnais.

@Carrie J'ai parlé de l'éventualité de le garder, comme de l'éventualité de ne pas le garder.
Mais pour moi, un enfant, on le veut et on le fait à 2, pour toute la vie, c'est fort comme acte. Ce n'est pas un truc mi-mou.
Je ne me voyais pas faire ma grossesse seule ici sans lui 5 semaines sur 6, être malade comme un chien (j'avais des sacrées nausées jusqu'à mes 11 semaines!!!).
En fait, nous n'étions pas prêts logistiquement pour pouvoir accueillir notre enfant dans de bonnes conditions pour nous 3.

Pour la psy du planning, il y a un manque clair de communication dans notre couple, je ne lui demande pas suffisamment d'être clair sur ses attentes avec moi ; et moi, j'ai peur de lui mettre un couteau sous la gorges en lui disant "emménageons ensemble, je saurai respecter tes moments de solitudes, mais au moins on sera chez nous"
par cubeoa
#1229392
Oph, c'est sur que si il m'avait dit "go allons-y" j'aurai considéré la problématique différemment, d'une part il restait quand meme toute la logistique a gérer...vivre ensemble, changer de travail, changer de logement, de ville. D'autre part, est-ce que notre couple un peu distant aurait été solide pour accueillir cet enfant ?Nul ne le sait. Et personne ne le saura. Pour moi, un enfant se fait a deux, avec une envie commune et en regardant dans la meme direction. Imposer a l'autre en disant ça marchera peut être est un pari trop risqué qui risque de faire souffrir une petite tête blonde qui n'avait rien demandé. Alors oui, selon mon raisonnement, il avait d'une certaine manière l'interrupteur ON/OFF de cette IVG, mais il ne m'a rien imposé, c'est moi qui ai fait ce choix de raison en analysant toutes les composantes de notre couple.
par Carrie007
#1229397
Cubeoa,

Personnellement, je comprends très bien les raisons qui t'ont poussée à faire ce choix.

Mais tu sembles aussi contradictoire dans tes propos car tu écris:
cubeoa a écrit : 15 févr. 2017, 15:22 Oph, c'est sur que si il m'avait dit "go allons-y" j'aurai considéré la problématique différemment, d'une part il restait quand meme toute la logistique a gérer...
S'il t'avait dit "je t'en supplie, garde-le", tu aurais gardé le bébé alors que la logistique aurait été tout aussi difficile à gérer. Je pense que c'est ce que veut dire Oph quand elle écrit que tu le fais lui passer avant toi (tes besoins, tes désirs) et que tu ne t'écoutes pas suffisamment.

Bon, ce qui est fait est fait. Désormais, il te faut, toi, repartir sur de bonnes bases (dans ta vie et - peut-être - dans ton couple).

La psy que tu rencontres t'a donné une clé: elle t'a clairement montré que tu ne respectais pas tes besoins et tes envies par peur. Qu'est-ce qui concrètement t'empêche de lui dire que tu aimerais vivre avec lui (si ce n'est la crainte qu'il prenne ses jambes à son cou, mais s'il fait ça c'est qu'il l'aurait fait tôt ou tard de toute manière)?
Et pourquoi est-ce si important de vivre avec lui aujourd'hui? Et aussi comment l'envisages-tu? (car sauf si j'ai loupé un épisode il me semble que vous vivez loin l'un de l'autre)

Comment communiquez-vous aujourd'hui? Car si tu gardes tout ce que tu ressens en toi, crois-moi, ça va finir par t'exploser à la gueule (et à la sienne) un jour ou l'autre.
par Araunt
#1229410
Hello Cubeoa,

je vais peut-être aller à rebrousse-poil de tout ce qui a été dit avant mais je pense que ce garçon est vraiment bien avec toi.
Alors oui, ce n'est pas l'amoureux fusionnel qu'on nous décrit au cinéma, ce n'est même pas l'amoureux standard qui sort avec nos amies et qu'on croise dans les soirées et n'ayant aucun doute sur ses sentiments.

Mais l'épisode de la grossesse a montré qu'il a été là quand tu en as eu besoin et a été prêt à s'engager à ce moment-là.
Étrangement, je me reconnais beaucoup dans ce genre de comportement (gros gamer également, un lien ?). Tant que rien n'évolue vraiment, pas de raison d'adopter un comportement exceptionnel. Quand quelque chose arrive, on sera là. Je me rappelle lors des attentats avoir été le premier à joindre plusieurs amis sur Paris qui m'ont tous dit quelque chose du genre "Franchement, j'aurai jamais parié que tu serais le premier à prendre de mes nouvelles".
Dans mon cas, ça a malheureusement été perçu comme un manque d'intérêt et de soutien alors que c'était simplement une autre manière d'aimer quelqu'un.

En tous cas, il est suffisamment honnête pour te dire qu'il a besoin de ces moments seuls et, crois-moi, tu ne voudrais pas qu'il se force à les passer avec toi si il n'en ressent pas le besoin. Tu aurais rapidement quelqu'un qui te semble tirer la tronche à longueur de journée et tu croirais qu'il n'est pas bien avec toi alors qu'il a juste besoin d'être seul.
Si cela te perturbe vraiment, tu devrais simplement lui en parler je pense, calmement mais sérieusement. Lui dire que, pour toi, les preuves d'amour sont importantes et que tu as peur de te détacher de lui sur le long terme si tu ne le ressens pas présent. Il va peut-être changer, peut-être pas mais si tu ne le lui exprime pas ton besoin, il ne changera certainement pas.

Parce que, lorsque les circonstances seront moins favorables perte d'emploi ou problèmes de santé par exemple, c'est ce type même de comportement que tu ne pourras plus supporter et qui te fera alors sérieusement envisager de le quitter. Et ce jour-là, si tu t'aperçois qu'il peut changer, qu'il veut changer, ce sera juste trop tard.
par Elieza
#1229412
Je suis plutôt d'accord avec Araunt, a savoir qu'il a besoin de temps ce mec, mais il est là concrètement.
Et franchement, être seul un soir de St Valentin, c'est quand même pas "grave". C'est une fête commerciale, je ne vois pas en quoi le fait qu'il soit là ce jour là plutôt qu'un autre soit important.
par Elieza
#1229416
Oph a écrit : 15 févr. 2017, 17:13 Mis a part que c'est important pour elle.
Oui, pourquoi pas après tout.
Mais je ne pense pas me tromper en disant que St Valentin ou pas, c'est un peu un prétexte pour exiger plus de ce mec, en tout cas plus que ce qu'il peut donner a l'heure actuelle.

Encore une fois, on n'a que la version de cubeoa ici, ce que pense ce mec, on n'en sait rien. On ne sait pas comment il voit la suite, on ne sait pas vraiment non plus si Cub lui a exprimé réellement ses attentes et besoins, (bien souvent on se rend compte qu'il y a ce qu'on pense exprimer, et ce que l'autre entend...).
par Araunt
#1229423
Oph a écrit : 15 févr. 2017, 17:27 Vouloir passer la st valentin avec son mec ne me semble pas une exigence extravagante.
@Cube: est-ce que tu lui a demandé de venir quand même pour la Saint Valentin après qu'il t'a dit préféré passer le lendemain ? Des fois, demander les choses, c'est bien :)
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par Paige
#1229425
En amour, il n'y a pas de "norme", il y a juste ce qui nous convient ou pas, or depuis le début, cette situation ne convient pas à Cubeoa et personnellement je ne l'encourage pas à se marcher encore dessus pour finir par se résigner...mais bon c'est juste mon avis

Araunt, pardonne-moi mais ça , ça me fait tiquer
Tant que rien n'évolue vraiment, pas de raison d'adopter un comportement exceptionnel. Quand quelque chose arrive, on sera là. Je me rappelle lors des attentats avoir été le premier à joindre plusieurs amis sur Paris
Personnellement, c'est le genre de choses, qui comme tes amis, me déplait fortement :/ on donne pas signe de vie, sauf quand "ça passe à la télé" :shock:

non, être ami ce n'est pas être là uniquement quand NOUS on s'inquiète, ce n'est pas être là uniquement quand ça NOUS arrange (gamer ou pas, on a tous nos priorités), ce n'est pas être là uniquement quand NOUS avons envie...

un amour, une amitié, c'est un échange, un lien qui se construit à DEUX, et bien sûr chacun peut définir que pour lui, ce lien doit être uniquement léger et non impliquant, et à sens unique, mais l'autre a le droit aussi de décider que ça ne lui convient pas. Sans que ça ne fasse de lui qqu'un qui "abuse"

et les "amis" qui se sont réveillés uniquement au moment des attentats, perso, je ne les ai même pas rappelés...j'ai rappelé ceux qui étaient là aussi pour féliciter mon fils de son bac de français, ceux qui étaient là aussi pour me fêter mon anniversaire, ceux qui étaient là pour dire que mon chien est "trop chouuuu" (alors que tout le monde s'en fout) etc....
par Araunt
#1229428
Hello Paige,

pour le coup, je ne me suis pas "réveillé" juste pour les attentats.
Les amis dont je parle ici sont des gens que je vois régulièrement voire très régulièrement (genre plusieurs fois par semaine). Je suis là pour les aider à déménager et viens à leurs anniversaires. C'est simplement que, dans mon comportement usuel, je ne renvoie pas l'image de quelqu'un qui s'intéresse aux gens, et pourtant...
Nous avons tous des manières différentes de nous comporter en société et certains, comme moi, semblent naturellement plus... distants.
par Araunt
#1229430
Oph a écrit : 15 févr. 2017, 18:04 Et certains ont du mal a le supporter. Sont ce ceux la les "mechants" de l histoire ;)
Non, ce sont juste des gens qui ont des sensibilités différentes. Il n'y a pas de "gentils" ni de "méchants" dans cette histoire. Juste des gens qui vivent comme ils en ont envie et, parfois, ça ne colle pas.

Pour le couple c'est la même chose, certains ont besoin d'une relation fusionnelle ou chacun ne vit que pour l'autre, d'autres veulent des projets communs, d'autres encore, se contente d'être avec quelqu'un qu'ils aiment sans rien demander en retour. Je me garderai bien de juger qui a raison dans cette histoire...
Modifié en dernier par Araunt le 15 févr. 2017, 18:09, modifié 1 fois.
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par Paige
#1229431
C'est simplement que, dans mon comportement usuel, je ne renvoie pas l'image de quelqu'un qui s'intéresse aux gens, et pourtant...
Ben je pense que tu devrais te demander pourquoi, voire, demander à ceux qui pensent ça pourquoi...car je trouve ça hyper "dur" :/

s'intéresser aux gens c'est une chose, s'intéresser à ses amis, c'est autre chose quand même...
par cubeoa
#1229516
Je suis d'accord avec Araundt, l'ivg révèle les vraies natures des personnes. Et en l'occurrence, il a été parfait...je n'en croyais pas mes yeux. Je crois aussi que j'en demande trop, je panique trop, et que je cherche a combler ce vide de cette ivg avec lui. On avait discuté sur son besoin de solitude, avant il me trouvais des prétextes bidons pour ne pas nous voir, je ne comprenais pas pourquoi il m'evitait donc j'ai crevé l'abcès a ce sujet avec lui. On a donc convenu pour l'honnêteté et qu'il me dise simplement "j'ai besoin d'être seul". Mais ça, c'était avant ma grossesse. Maintenant le "j'ai besoin d'être seul" me renvoie à ma propre solitude...on était 3 puis 2, puis maintenant je suis seule et j'ai une peur incroyable de le perdre. Et je sais que si je lel'étouffe avec mes angoisses, je vais le perdre. enfin, Saint Valentin ou pas, il devait venir et n'est pas venu, comme plusieurs fois avant, avant je comprenais...aujourd'hui j'en suis incapable!
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par Paige
#1229531
Et je sais que si je lel'étouffe avec mes angoisses, je vais le perdre
Bah je suis pas tout à fait d'accord, ce que tu appelles, toi, des angoisses, est de ma fenêtre une envie légitime...

Je ne dis pas que tu n'as pas d'angoisse!!!!! je dis juste que ce que tu attends d'une relation amoureuse n'est pas, objectivement, excessif, même si ça l'est, de fait, pour lui

donc oui, si tu veux dire par là, que si tu n'acceptes pas SA façon de fonctionner tu vas le perdre, en effet. Mais trouves-tu que c'est gérable sur le long terme? d'éternellement, toi, te marcher dessus?

Personnellement, si je comprends fort bien ta peur, réellement, vraiment, je pense que l'issue sera absolument la même: la rupture

car on ne peut pas se marcher dessus eternellement, et ça vaut pour chacun d'entre vous, chacun d'entre nous...

je ne trouve pas "gênant" du tout que tu dises: je préfère me marcher dessus plutôt que de le perdre

je trouve ça plus "gênant" que tu te culpabilises, toi, car pour moi, tu ne fais rien ni n'attends rien d'extraordinaire.
par cubeoa
#1251404
​Je viens clôturer cette histoire ici. Ecrire cela fait du bien. Surtout lorsque l'on a eu très mal.
Je vous ai laissé sur mon ivg que je vivais mal.
Je l'ai donc tellement mal vécu que je me suis laissée envahir par ma tristesse. Tellement que j'ai contracté une dépression sévère. Impossible de me lever et aller travailler, je mangeais peu, pleurait a longueur de journée. 3 semaines ainsi et j'ai été hospitalisée en urgence.
C'est dans ce cadre la que monsieur m'a abandonnée.
Pendant 1 mois et demi ou j'étais hospitalisée : 6 textos 2 appels et 0 visite de sa part suivi par un SR de 15 jours stricto sensu, mes appels dans le vide...
Il n'était clairement pas là pour moi, ne comprenait pas mon chagrin ni ma maladie. Car la dépression est une maladie. Comme on peut se casser une jambe, on peut faiblir cerebralement. C'est invisible et pour certaines personnes, c'est incompréhensible.
Je l'ai revu une dernière fois, pour lui rendre ces quelques affaires de merde à ce batard d'enculé de fils de chien sa mère !
Il s'est a peine excusé d'avoir pris si peu de nouvelles, il s'est arrangé pour dire qu'il ne comprenait pas ce qui m'arrivait. Que j'avais délibérément choisi de m'enfermer en psychiatrie et que par conséquent tout ce marasme était de ma faute.
Il se dédouanait ainsi totalement, tranquille pépère! Au lieu de m'encourager dans mon traitement vers une guérison en milieu hospitalier, il m'enfoncait en appuyant mon manque de volonté de m'en sortir par moi même.
Si j'avais eu le cancer...aurait-il eu le même discours ? Dis-t-on a un cancereux :"oh si tu ne guéri par c'est a cause de ton manque de volonté!" ? NON! A moins d'être un connard !
J'ai donc bien compris qu'en cas de situation difficile, il ne serait pas présent pour moi.
Donc quitte à se retrouver seule...autant être célibataire!
C'est ainsi que j'ai rompu en lui crachant toute ma rage au visage. Que son attitude était incroyable, inacceptable et inhumaine.
Je suis retournée au soir à l'hôpital, misérablement triste et blessée. Je me sentais in-aimable, monstrueuse, que je devrais disparaitre, que ma place n'était plus ici.
J'ai alors connu les changements de traitement, les effets secondaires, l'euphorie, les envies suicidaires, la planification du dernier jour et la psychiatrie en unité fermée. J'ai connu aussi d'autres patients, d'autres pathologies, d'autres ressources en moi, le dessin, la musique.
J'ai retrouvé un refuge, un calme et j'en suis sortie voila un mois.
Ma santé va mieux maintenant et je tourne la page comme je peux.
"ce n'est pas moi le problème car je suis quelqu'un de bien"
J'avais le droit d'être triste, je suis tombée malade, il m'a fuit. C'est un connard. Voilà ma vérité.
Pour lui je suis devenue folle, et il ne voulait pas me voir aller mal, il ne pouvait pas porter cela, il fallait qu'il se protège...en fuyant. Voila sa vérité.
Et chacun de notre côté, nous vivrons le restant de notre vie avec notre propre postulat de vérité, pour que tout cela soit moins douloureux...


Merci a celles et ceux qui m'ont lu, répondu et conseillé. Avé le forumjemmerdemonex ! :D
par Calclo
#1251429
Bonjour

Je n'étais pas ici à l'époque où tu as raconté ton histoire. Je voulais quand même rebondir sur la fin.
Je n'ai pas encore l'expérience des autres pour poser mes mots et j'espère que ceux ci ne seront pas mal pris.

J'ai lu ta détresse pour l'ivg. Je comprend totalement ce que tu as vécu à un détail près c'est que de mon côté je vis très bien avec.
J'ai avorté trois fois... Oui mon dieu trois fois. Je n'en suis pas fier et à part mon mari (ex) personne ne le sait.
La première fois il était la.. On était triste tous les deux. Il était présent lors des rdv et de l'ivg. C'était un super héros aux yeux de la clinique car seul homme qui a assumé de venir. Je n'ai mis que quelque mois à m'en remettre. Ma raison a pris le dessus..vetait plus sage.
La deuxième fois il m'avait quitté... On a craqué un soir... Pilule du lendemain etc ça 'a pas marché. Pas d'hésitation de sa part ivg moi de mon côté une deuxième ivg me brisait le cœur... Puis la raison l'emporte encore. Pas de vie de couple stable pas les finances l'appartement trop petit... Bref. J'y vais seul. Lui prétexte qu'il y a les enfants à garder... Je vais bien je me fait une raison c'est mieux ainsi.
La troisième fois nous étions remis ensemble. On était stable boulot tous les deux... Juste l'appartement trop petit... Rebelotte j'assume seule mes rdv les jugements des médecins... Lui garde les enfants.
Je m'en veux certes... Surtout que me mois d'après nous trouvions un appart plus grand et il me parle de faire un bébé.
Avec le recul je pense que ma grande aide à été de me dire que j'avais déjà trois beaux enfants. Et maintenant qu'il est parti je me rassure en me disant que finalement j'aurais du assumer encore une fois seule cet enfant.

L'ivg est dur à vivre mais on peut vivre avec. J'espère vraiment que tu surmontras cette peine.

Puis maintenant pour parler de la dépression et du comportement de ton ex, je ne le défend pas... Loin de la. Mais c'est très dur pour une personne qui n'a jamais connu cette maladie de deviner ce qu'il se passe.
Mon mari a fait des dépressions régulièrement. Moi j'ai tjs été d'une nature optimiste et jamais je n'ai compris ce qu'il ressentait. Oui je compatissais et l'entourait d'amour mais des fois je petits aussi un câble et essayais de le secouer à le voir avachi sur le canapé et à me répondre je ne sais pas...

Puis il m'a quitté et depuis (ça va mieux maintenant) j'ai connu cette tristesse et ces idées noir. Ce truc inexplicable qui fait qu'on ne sais pas... Oui ce fameux je ne sais... Tu veux de la mayonnaise ou du ketchup ? Je sais pas... Cette envie de rien faire...

Si ton ex a jamais vécu ou ressenti ça il ne saura jamais comment se comporter avec toi.

En tout cas je vois que tu es au clair avec toi même et je te souhaite tout le bonheur que tu espères