[Dis-moi,
patachou, avant que je ne te réponde [et tu vas pas être déçu du voyage et vas pouvoir refaire ton « OMG » : tu l’as fait exprès, dis-moi ? Tu commençais à me trouver trop calme et un peu trop bref dans mes réponses ? Non, parce que, si ça avait été le cas, tu n’aurais pas pu faire mieux pour me relancer !]
IWillSurvive a écrit :.
Ce serait comme te dire « don’t think about the elephant ». C’est trop tard !
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Il parait !
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Mais non, c’était complètement hyperbolique de ma part ! C’est vrai que je suis dégoûté de devoir porter des lunettes, mais pas à ce point, t’inquiète ! No harm done !
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Je l’avais compris ainsi. ^^
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Alerte divergence !!!
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C’est mon Philinte, mon Wilson.
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Mouais. Bien essayé !
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Ah, mais, de par ma « curiosité », et le fait que je me tiens très bien au courant, regarde pas mal la télé, je pense que j’ai une très bonne culture « musicale » globale, je connais le répertoire qu’il faut connaître, tous les trucs cultes et mêmes d’autres, etc. Je me repère très bien dans la production musicale. C’est juste que ça ne me plait pas du tout. Donc, en l’occurrence, l’excellent exemple que tu cites, je savais très bien que tout le monde penserait à cette chanson qui n’a rien de vraiment virtuose ; mais du coup, c’était incontournable. D’où mes paroles « Bon, voilà, ça c’est fait, on en parle plus », genre « oui, regardez, j’y ai pensé aussi, on y a tous pensé, c’est bien, alors, on expédie ça, et on passe à la suite ». Après c’était aussi l’occasion d’un gag. Et d’ailleurs, la musique de fond de tout l’épisode, c’est l’instru de la chanson ! ^^
(Tu me l'as foutu en tête, maintenant, t'es contente ?
)
Tu dois être fan de télé-crochets toi, non ?
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Ah, tu as regardé ! Merci d’avoir jeté un coup d’œil, c’est sympa ! Et merci pour ces remarques. Si c’est un peu amusant, tant mieux ! Et je parle pas trop mal, encore mieux, et même très important ! ^^ Je supporte pas ma voix, mais ça, c’est autre chose.
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Merci ! Ouais… bizarrement, c’est peut-être un des problèmes, finalement. A être trop passionné, on en vient peut-être à ne passionner que soi. Comme si y’avait pas de place pour les autres. C’est la marche de trop. Beaucoup me renvoient l’image navrante d’un mec qui se fait plaisir tout seul, mais qu’on a du mal à suivre dans son délire. C’est le contraire de l’effet que je voulais créer ! Mais bon, à peu près tout ce qui s’est passé autour de cette chaine, en dehors des épisodes en eux-mêmes qui sont comme sortis de ma tête, a eu l’effet contraire de ce que je voulais !
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Merci ! Et bonne soirée à toi !
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patachou a écrit :Salut Alceste,
Salut,
patachou !
patachou a écrit :Je me risque également à sortir de mon mode sous-marin et à mettre mon petit grain de sel, que je te prie de balayer aussi vite qu'il ne sera arrivé, pour reprendre les droits de ton fil, que j'ai lu avec grand intérêt.
Alors, déjà, je n’ai envie de balayer aucune intervention qui me fera le plaisir et l’honneur de se faire sur ce topic où j’ai raconté mon histoire, mais clairement pas la tienne non plus qui, je vais avoir l’occasion d’y revenir et d’y répondre, m’a beaucoup intéressé, soulève plein de choses pertinentes, pose de bonnes questions, et est pleine de gentillesse et de bienveillance !
Donc, au contraire, j’ai envie de te dire merci, et je suis vraiment toujours content de voir une nouvelle personne qui vient partager son ressenti sur mon récit, ou m’encourager, ou alors au contraire pointer quelque chose qu’elle trouve moins positif, en tout cas prendre la peine et de me lire, et de m’écrire, c’est quelque chose qui me fait plaisir et je pourrais même dire du bien !
Donc crois-moi, ta contribution est plus que la bienvenue, et d’ailleurs si d’autres ici nous lisent et souhaitent me faire passer un quelconque message ou échanger avec moi ici, j’en serai ravi, je suis venu pour ça (sinon je serais resté moi-même en sous-marin aussi, à lire les autres histoires dont j’ai tiré des enseignements), alors n’hésitez pas, ce sera avec plaisir !
patachou a écrit :Je t'avoue qu'à la vision de la longueur de ton tout premier post, un panneau "OH - MY - GOD !" s'est rapidement mis à clignoter dans ma tête.
Ouais, j’imagine sans mal… ça me fait toujours peur de créer de funeste effet, mais je me débrouille pourtant si bien pour le créer ! Je comprends ta réaction sur le coup ! Certes, les posts sont, par la force des choses, plutôt détaillés ici, mais là, j’étais dans la moyenne haute…
patachou a écrit :Mais c'est avec grand plaisir que j'en suis arrivée au bout sans avoir eu même le temps de m'en rendre compte. Comme tu dois le savoir, te lire est assez agréable, à la fois dans la forme, et surtout dans le fond. Et il m'a fallu un peu de temps pour vous rattraper, tes interlocuteurs et toi, pour en arriver là, à prendre un petit moment pour "te répondre".
Ouf. Alors c’est déjà ça ! La moindre des choses quand on a l’outrecuidance d’écrire autant, d’être si peu synthétique, c’est au moins de ne pas ennuyer, et même réussir à faire oublier un peu la longueur et d’abréger les éventuelles souffrances d’un lecteur en rendant cela le plus agréable possible. Si j’y suis parvenu, simplement en écrivant spontanément, alors j’en suis soulagé et ravi ! Cela m’excuse un petit peu.
Tu as été sacrément courageuse et persévérante de lire l’intégralité de ce topic, de rattraper ton retard, d’absorber toutes ces informations ! Vraiment, merci à toi, c’est déjà un immense signe d’intérêt, de gentillesse et de soutien d’avoir pris tout ce temps pour mon histoire qui, au fond, à travers les réactions et par comparaison avec ce que je lis ailleurs, est plutôt banale, n’a rien de bien extraordinaire, n’est même pas « compliquée » en elle-même, et « résolue », et qui n’est compliquée, douloureuse et spéciale que par la perception que j’en ai et la façon très intense et totale dont j’ai vécu les choses, sans filtre.
patachou a écrit :Je ne suis pas certaine du tout que mon intervention sera des plus pertinentes ou utiles, et ce d'autant que beaucoup de choses ont déjà été justement dites par les un(e)s et par les autres, mais j'ai eu envie de partager ici quelques-unes de mes "rapides" impressions.
Elle l’est, crois-moi ! Tu as dit plein de choses intéressantes qui méritaient réponse et réflexion, et je m’en vais de ce pas t’en faire part à mon tour !
patachou a écrit :Tout d'abord, concernant ton histoire, de mon point de vue, je trouve que tu as assumé les événements de manière digne et honorable.
Merci beaucoup. Déjà, c’est vraiment très réconfortant et rassurant de lire cela, et à plusieurs reprises en plus. C’est déjà ça !
patachou a écrit :J'imagine qu'il n'en a pas toujours été ainsi, mais je trouve que tu as essuyé son lot d'épisodes douloureux, et ô combien anxiogènes.
Alors oui, en effet, il n’en a pas toujours été ainsi, évidemment, autrement se poserait la question de pourquoi j’étais avec cette personne ou si je pouvais ou voulais être heureux. Donc, oui, il y a eu du bon, du très bon, et sur de longues périodes. Toutefois aussi, je n’ai tout raconté au niveau des épisodes douloureux ; mon récit était déjà très long, je me suis concentré sur la rupture, elle-même en omettant quelques détails, mais il y a eu aussi, par le passé, des frôlages de rupture, des crises ou des clashs, et plusieurs paroles déjà ahurissantes ou des attitudes un peu légères, comme de lointains avertissements. Comme toujours ou souvent, donc, les choses viennent de loin, et tout se met en place très tôt pour préparer ce qui sera l’acte final.
patachou a écrit :Et que tu les as géré du mieux que tu as pu. Il n'est en effet clairement pas aisé de reconnaître que les frontières de l'acceptable sont franchies lorsque les sentiments sont de la partie, de démêler le vrai du faux, dans ce type de situations merdiques borderline. Et de prendre acte tel qu'il se doit pour soi, lorsqu'on y est parvenu. Prendre la moins pire des décisions.
En effet, très difficile, et je suis sûr que tu parles aussi en connaissance de cause. On a quasiment tous connus ça ; moi aussi dorénavant. C’est difficile. D’autant plus qu’avec mon sens de la « loyauté », ma vision du couple qui doit réussir à surmonter les épreuves, ne pas se disloquer à la première difficulté, je suis porté à encaisser des choses dans l’idée qu’on en parle, qu’on règle la question, et qu’on peut continuer, reprendre où on en était sans faire exploser impulsivement quelque chose qui a du potentiel et qui mérite qu’on se batte pour lui. Je ne suis pas un déserteur. Je ne recule pas devant le conflit ou les difficultés si on doit en rencontrer, et dans l’idée qu’on peut en sortir le plus fort et qu’un couple ce n’est pas que se marrer, s’amuser, mais aussi parfois devoir mettre les mains dans la merde, ou dans le cambouis pour procéder à quelques ajustements.
Mais effectivement, il s’agit de repérer le stade où trop c’est trop, où les limites éliminatoires sont franchies et où peut-être il n’y a plus rien à sauver, peut-être même plus de couple. J’ai eu une première intuition lors du rapprochement spectaculaire avec son ami. Mais ce début de vacances de Noël où j’attendais tant nos retrouvailles, où elle aurait dû n’attendre que ça aussi, et où après 3 jours de bringue, elle m’annonce qu’elle a enfin une soirée de libre… mais qu’elle va la passer en tête à tête avec lui, me disant cela en toute décontraction, preuve qu’elle ne voyait même pas où était le problème, là, j’ai compris que c’était Foupoudav (« FOUtu POUrri D’AVance », cf « Soldat Ryan »).
patachou a écrit :Je ne pense pas que tu ne doives t'en vouloir de quoi que ce soit. Quant au fait de ne pas avoir de regrets, ceci est une autre paire de manches (le regret du temps perdu principalement pour moi, à se voiler la face en particulier, à m'être égarée et obstinée avec une personne ne me correspondant pas/plus), mais je ne crois pas non plus que tu ne doives en avoir. Parce que tu es resté toi-même et que tu as fait ce que tu as pu, là encore.
Là encore, c’est réconfortant que tu voies les choses ainsi, et je vois tout à fait ce que tu veux dire, et prends d’autant plus tes paroles à cœur, que je vois que tu sais de quoi tu parles, que tu es passée par là. Faut vivre avec tout ça, c’est sûr. Ca laisse des traces. Mais bon, la métaphore est un peu extrême, mais c’est comme un chirurgien : il sera toujours dégoûté de pas avoir réussi à sauver un patient, d’en avoir perdu un au bloc, c’est un sentiment d’échec, et c’est triste. Mais sans aucune complaisance, juste parce que parfois c’est vrai, faut réussi à se dire que tout ce qui pouvait être fait a été fait, et que si ça devait lâcher, c’était juste son heure, que rien n’aurait la personne… ou le couple.
patachou a écrit :Quant à la demoiselle, elle est effectivement encore jeune. Mon jugement a priori la concernant serait naturellement dur, du comportement que tu nous as décrit, et je l'imagine volontiers. Mais là aussi, et sans vouloir lui trouver des excuses, je ne suis pas sûre qu'il faille lui en vouloir démesurément. En fait, c'est une gamine qui s'est ignorée, et qui s'ignore peut-être encore, du reste. Et qui a besoin de faire son chemin et de mûrir. Finalement, ainsi va la vie.
Je trouve ça juste et loyal de ta part de présenter les choses ainsi. Ton analyse est la bonne, il me semble et c’est fairplay d’en prendre compte, de ne pas tomber dans la complaisance en ne nuançant pas les choses à l’appui de tels faits.
patachou a écrit :Un autre point à son sujet qui a été soulevé, est que je ne pense pas, mais peut-être que je me trompe naïvement, qu'elle ait chercher à te faire du mal délibérément, sur la fin de votre relation et par la suite. Je pense surtout qu'elle était beaucoup trop centrée sur elle-même pour se rendre compte de la portée et du caractère inapproprié de certains de ses actes. Là encore, probablement par manque de maturité.
Alors, tout ceci étant dit, et tout en maintenant ce que je viens de dire juste au-dessus qui est toujours vrai, je n’arrive pas, de moi à moi uniquement, à relativiser les choses ainsi. Non pas que j’aie raison. Mais je n’y arrive pas. Peut-être parce qu’il m’est simplement plus difficile d’être objectif, d’avoir du recul comme j’ai dû endurer cela. Mais pas que, malheureusement. C’est juste que ça heurte profondément certaines de mes « obsessions », ou fixettes, ou principes les plus fermes, et là, ce sont des spécificités bien à moi qui, je le conçois, peuvent paraître spéciales ou un peu trop extrêmes, mais je suis comme ça…
Je n’ai pas cru un instant qu’elle m’a manipulé ou fait tout ça de façon volontaire et machiavélique. Pas un instant. Vraiment. Aujourd’hui encore, comme malheureusement nous n’avons jamais eu de nouvelles explications plus posées, elle croit que j’en suis toujours persuadé, et que pour moi c’est une espèce de salope diabolique qui tirait ses ficelles et a tout manigancé. Elle se trompe. Elle croit d’ailleurs que je me suis inventé ça pour mieux digérer les choses. Je ne suis pas du genre à m’inventer des trucs pour me rendre les choses plus faciles, je regarde trop la souffrance en face pour ça, je déteste me raconter des histoires dans ce registre. Elle se trompe.
En revanche… je vais dire une hérésie pour beaucoup, mais je crois que j’aurais préféré. Oui, je l’aurais beaucoup plus détestée, encore plus détestée. Mais… au moins, elle aurait su ce qu’elle faisait. Je l’aurais détestée, mais pas méprisée.
Il y a un truc qui me parle beaucoup chez Baudelaire, c’est ce qu’il appelle la « conscience dans le Mal » :
«
Il n’y a aucune excuse à faire le mal. Mais il y a quelque mérite à savoir qu’on le fait. Et le plus irréparable des vices est de faire le mal par bêtise. »
C’est tout à fait comme ça que je ressens les choses… peut-être parce que je mets l’intelligence, la lucidité, et la conscience de nos actes ou encore la philosophie au-dessus de tout. Une fois encore, on est jamais excusable de faire le mal. Je ne cautionnerai pas les pires attitudes, mêmes faites en âme et conscience, faites de façon réfléchies, pensées, philosophées. Mais c’est claire que pour moi, pire encore que ça, c’est juste les gens bêtes, irréfléchies, inconséquents, légers qui font le mal sans le petit mérite de savoir ce qu’ils font et d’avoir leurs raisons. Le « j’ai pas fait exprès », pour moi, c’est pas une circonstance atténuante. C’est une circonstance aggravante. « Ah, ok, non seulement tu fais du mal, mais en plus t’es même pas foutue de t’en rendre compte. » Alors oui, c’est une échelle de valeurs très spéciale et sans doute peu partagée, peut-être inconcevable, mais je pardonne mieux la méchanceté que la bêtise. Je préfère un méchant génial à un méchant bête. Et je pourrais même peut-être préférer un méchant génial à un gentil bête. Typiquement, bien que n’appréciant pas du tout les personnes aux mœurs légères, je préfèrerais côtoyer un libertin absolument brillant, qui sait mettre de la pensée, de la philosophie, du « génie » derrière son attitude, qu’un vertueux, mais qui n’a qu’une vertu d’instinct, irréfléchie, pas du tout mûrie ou conceptualisée.
L’attitude de mon ex m’a énormément déçu. Mais elle m’a doublement déçu, parce qu’elle ne savait même pas ce qu’elle faisait, elle ne l’a jamais su. Ce n’est qu’une personne qui se laisser par le bout du nez par ses envies, ses instincts, ses impulsions, sans aucun recul, sans aucune philosophie, c’est une inconséquente. J’aurais préféré une Merteuil ! Au moins je devrais ma souffrance à une forme de génie féminin qui aura été plus fort que moi, qui m’aura presque fait mérité ma souffrance par la supériorité de ses calculs et de son esprit sur le mien. Au lieu de ça, je me suis fait des illusions sur une petite gamine tout ce qu’il y a de plus ordinaire, infantile, immature, irréfléchie ! Une petite Vola(n)ge !
patachou a écrit :Voilà, qui ne tente rien n'a rien. Et il n'y a que ceux qui ne font rien qui ne font pas de conneries / d'erreurs, en particulier d'erreurs d'appréciation. Je ne pense néanmoins pas qu'elle ait eu la volonté de te duper volontairement, en tout cas, pas plus qu'elle ne s'est dupée elle-même. Pas pendant 2 ans. Par contre, je pense clairement que votre histoire est définitivement finie, et que cette fille n'est pas pour toi.
Oui, je pense aussi que notre histoire est définitivement terminée. Et sans doute qu’elle n’est pas pour moi… peut-être pour ça que je la voulais autant, peut-être, et aussi que j’ai l’impression, fondée pour le coup, que je ne retrouverai jamais ça. Parce que je ne suis pas censé le retrouver. Parce que c’est complètement illogique et paradoxal que quelqu’un comme moi cherche certaines des caractéristiques qu’elle avait, et que les filles comme elles ne vont pas avec des gars comme moi. Et inversement, les gars comme moi ne sont pas censées s’intéresser à des filles comme elles. Je ne chasse pas dans ma cour. Je cherche des caractéristiques contradictoires. J’ai vécu une bonne partie de cette relation avec l’impression, désagréable et terrifiante, d’être une sorte d’usurpateur. De vivre une histoire que je n’étais pas censée vivre. D’être en infiltration dans une relation, avec un type de fille que je n’étais pas censé pouvoir approcher, côtoyer. J’avais l’intuition lointaine que ça allait finir par exploser… que les masques tomberaient… et j’avais la terrible idée que j’étais comme en train de faire la première partie d’un concert… seulement la première partie… je venais chauffer les instruments avant le vrai show à venir… je n’avais rien à faire là. Et pourtant, je ne m’étais, de moi à moi, peut-être jamais senti autant à ma place et en tout cas n’avais jamais été aussi terrifié de la perdre, de devoir la céder. J’aurais pu la suivre au bout du monde, cette fille. Chez moi, c’était nulle part sinon auprès d’elle. Mais en même temps, c’était pas chez moi, j’étais pas censé être là. Et en fait, ses parents avaient raison depuis le départ. Soit ils se trompaient sur leur fille, soit c’est elle qui se trompait sur elle. J’espérais la deuxième solution, mais c’était bien la première. Ils l’avaient parfaitement cernée. Elle était exactement ce qu’ils en avaient fait, avec leur espèce de cynisme ordinaire. On avait rien à faire ensemble. On jouait pas dans la même cour. J’étais bien l’anomalie que les parents pointaient. Et non, je ne me dénigre pas, car je méprise ces gens-là, je ne me considère pas moins bien qu’eux ou indigne d’eux. Mais bon… là, c’était Julien Sorel chez les de La Môle dans
Le Rouge et le Noir ! Deux mondes qui se rencontrent… une union improbable entre deux personnes que tout oppose et tout attire…
patachou a écrit :J'en arrive à une des questions que je me suis posée en prenant en considération le contexte de ton récit. Si je t'ai bien suivi, cela fait 6 mois environ que vous avez rompu. Et je me suis demandée par quel cheminement, en particulier mental, tu t'es retrouvé sur une plateforme comme JRME, pour "Je Récupère Mon Ex" quand même, au bout de ce temps qui me parait déjà conséquent. J'espère pour toi que ce n'est pas en lien avec le foutu titre de ce forum. Et effectivement, j'espère de tout cœur pour toi que tu sauras/saurais résisté à un éventuel coup de talon à l'arbre de la "démone-ex". Ou plutôt que tu n'aies même pas besoin d'y résister parce que tu serais tout simplement sorti de la stupeur post-rupture, et aurais retrouvé tes esprits.
Excellente question de que tu soulèves là (encore, décidément !), et peut-être même THE question ! Qu’est-ce que je fais là, après tout ? Comment j’ai atterri, et qu’est-ce que je cherche au juste ?
Tu as raison, 6 mois, ça fait loin… pourquoi débarquer après un tel délai ? Avec en plus une histoire déjà bien « analysée », le travail est, le renoncement est là, la page est prête à être tournée…
Je ne connaissais pas du tout JRME. Je peux considérer cette rupture comme ma première vraie rupture, parce que c’était on peut dire ma première vraie relation. Je n’ai été qu’avec deux filles, la première, c’était un truc très spécial, longue histoire, plus une espèce d’amitié amoureuse, qui a tourné à une espèce de collocation, c’était pitoyable, mais au moins, on peut dire que c’est juste retombé comme un gros soufflet, et que ça n’a pas fait d’énormes dégâts, juste fait perdre beaucoup de temps. Aucune autre fille en dehors de ça. J’ai besoin d’aimer pour être intime, donc pas de plans cul ou je ne sais quoi encore, de relations pansements, ou autres petits refuges ou escales de complaisance qui permettent à d’autres de traverser le célibat (faux célibat, du coup) plus sereinement. Quand je suis pas amoureux et pas en couple, je suis seul, point. C’est dur. C’est triste. C’est douloureux et pesant. Mais c’est le jeu. Je ne veux pas tricher par rapport à ça, c’est pas mon fonctionnement.
Bref, du coup, une rupture aussi « classique », une rupture, une vraie, ce qui s’est passé, et que je ne pensais jamais vivre (être quitté pour un autre, être au bord d’être cocufié, etc.) car je suis tellement prudent avec ça et tellement plein d’avertissements, de mises en garde, explicite dans mes attentes en la matière, que je me dis que les choses sont claires, et que normalement, j’écarte les personnes capables d’être aussi légères. Qu’on puisse ne plus m’aimer, c’est une chose. Flirter dans mon dos, me faire des coups pareils, je pensais que j’étais assez « sélectif » pour écarter les profiles à risque. Evidemment, c’est sans compter que le profile d’une personne puisse muter en cours de route.
J’étais tellement mal, démuni, en quête de réponses… j’avais conscience du côté très « ordinaire » de ce qui m’arrivait… Or, je n’étais pas préparé à l’ordinaire. Ma première histoire a été lamentable ; mais tout sauf ordinaire. Et je pensais que, sans que ce soit fondamentalement mieux ou moins douloureux, je ne serais pas confronté à des situations si ordinaires, tapant tellement dans le pas ordinaire dans mes rencontres. Mais là, si. Et du coup, devant l’ordinaire, j’étais perdu, j’avais besoin de repères, de balises, d’indications : « Ca, c’est « normal » », « ça, ça l’est moins », « ça, ça arrive souvent, vous inquiétez pas », « ça, c’est un truc classique ».
Je me suis mis à chercher des témoignages, des articles, diverses sources sur le Net pour analyser le comportement de mon ex, comprendre comment quelqu’un d’ordinaire fonctionnait, chercher des similitudes… et quand c’est moi que je constatais ordinaire par les réactions qui étaient décrites, loin de me décevoir ou me froisser, ça me rassurait beaucoup, autant en lisant de la littérature, voyant que les choses sont universelles et toujours les mêmes, comme les témoignages des gens ou les articles. J’avais au moins cette consolation que c’était normal, que j’étais pas seul, que du coup, c’était pas foutu. Ca m’aurait effrayé de me sentir seul, car ça m’aurait entretenu dans une idée terrifiante que mon cas était trop à part et que moi, je m’en sortirais pas. Là, je lisais des gens qui étaient passés par là, et s’en étaient remis. Je lisais des trucs assez extrêmes que je n’étais donc pas le seul à ressentir.
C’est dans ce flot de recherches que j’ai découvert JRME ! Le titre ne m’a pas vraiment séduit… je trouvais ça très trivial, très vulgaire, très ordinaire… un peu pub pour téléphone portable pour des histoires de cœur à la con ! J’ai été vite dérangé par cette façon d’assimiler le discours du marketing, du commerce, du marché, du management au langage amoureux et des relations… ça continue de me déranger d’ailleurs, et bien une déformation de cette époque, ça. Mais j’ai trouvé les articles plutôt justes, intéressants, positifs et réalistes et honnêtes juste ce qu’il fallait ! Puis j’ai découvert Antoine, que j’ai trouvé très sympathique, chaleureux, plein de bons conseils, pas toujours en accord avec mon fonctionnement, mais ses vidéos me faisaient du bien, me mettaient un peu de baume au cœur, et me donnaient même un peu espoir dans la période où je croyais encore à un retour (jusqu’à l’épisode de mon anniversaire, en Février).
J’ai découvert JRME dès Janvier. Je me suis noyé tant bien que mal dans mes activités, continuant de regarder les vidéos de temps en temps, quand j’avais un coup de mou. J’ai eu une renaissance encourageante entre Février et Avril… mais début Mai, là, ça a été le plongeon. J’ai replongé. Je me suis rendu compte que mes activités ne faisaient que fuir ma souffrance, pas la guérir, car ça ne m’apportait pas la réussite escomptée. Je n’avais fait aucune rencontre, ma vie stagnait sur tous les plans. J’étais pas plus avancé, j’avais raté ma revanche sur moi-même et sur la vie. Les semaines de SR s’accumulaient, et c’était plus qu’un SR. J’avais coupé les ponts. Alors, oui, j’avais bien fait. Oui, au moins c’était clair. Oui, peut-être que je partais comme un prince. Mais n’empêche que voilà, c’était cramé pour de bon. Et je sentais, j’avais l’intuition douloureuse qu’une mauvaise nouvelle allait tomber, que vu la période, quelque chose allait se confirmer ou se passer, que cette fois, c’était vraiment fini, que j’allais être remplacé, si ce n’était pas déjà fait, et qu’il n’y avait aucune morale à cette histoire stupide, parce que stupide, sinon : « elle était trop jeune ».
Je sais depuis Février que je ne veux plus récupérer mon ex, que la messe est dite. Que même si elle revenait, je lui en voudrais trop, du mal qu’elle a fait, mais en plus, du mal qu’elle a fait sans s’en rendre compte, par pure connerie, meilleur moyen de tomber au fond de mon estime. Donc, je te confirme, je ne suis pas ici à l’image du nom du site pour la récupérer. Et il est vrai que mon arrivée ici intervient hyper tard dans mon processus, et je regrette profondément de ne pas avoir sauté le pas plus tôt. J’aurais eu besoin d’aide, de soutien, de parler plus tôt dans l’année, mais je me contentais de suivre le Forum en sous-marin, de lire les histoires, de comparer avec la mienne… Mon arrivée intervient dans un moment de « rechute », de solitude extrême, et après le coup dur de la confirmation de sa remise en couple ; jusqu’à cette preuve, je lui laissais encore le bénéfice du doute sur toute cette histoire de « parano ». Là, en ayant la confirmation, tout rétrospectivement se confirmait, s’éclairait, j’avais donc raison, j’avais vu juste, il s’était bien passé ça, etc. Ca m’a foutu un coup. J’ai eu l’impression que la dernière pièce du puzzle de l’histoire venait de tomber, et donc qu’elle était racontable, que j’avais un début et une fin. Et donc, j’ai sauté le pas de venir la raconter ici… alors que je ne peux ni ne veux plus récupérer mon ex. Et que, même si elle revenait, je ne pourrai pas passer au-dessus de tout ce qui s’est passé, de ce qu’elle a fait, de ce qu’elle a été. N’empêche qu’aujourd’hui, celle qui cartonne, qui est en couple et qui est sur un putain de nuage, c’est elle. C’est bien d’être le gars qui a été réglo et qui savait ce qu’il voulait… mais c’est moi qui morfle, qui ne suis pas plus avancé.
« The winner takes it all », chantait ABBA ! Ca t’inspirera peut-être, Will !
patachou a écrit :J'ai été surprise également de lire que tu souhaitais retrouver rapidement quelqu'un. Je me demande ce qui te fais ressentir cette envie. Ou ce besoin, je ne sais pas. Même si j'avoue que la vie "seul(e)", c'est clairement moins "chouette" que de la partager avec quelqu'un, de mon point de vue. Il y a ses avantages et ses inconvénients. Quoi qu'il en soit, je pense que tu ne devrais pas trop focaliser là-dessus, prendre ton temps, et te laisser porter vers les surprises (oui, oui !, y'en a, des fois !) que la vie nous réserve à chacun.
Ah, oui, surprise ? Vraiment ?
En quoi est-ce si surprenant que cela ? Surtout ici !
Ce qui me fait ressentir ça, c’est tout simplement que j’ai envie d’être en couple. J’aime être en couple. Et mon impatience vient en partie du fait que je suis de ceux qui ont ressenti cette envie extrêmement tôt (comme j’ai eu l’occasion de l’expliquer), et donc ça n’a rien de récent pour moi, et donc c’est comme si je ressentais la solitude, la pesanteur du célibat depuis d’autant plus longtemps. Mon rêve n’était pas d’avoir plusieurs aventures avant de me poser ; ni d’avoir une copine parce que c’est sympa, et qui vivra verra. Je voulais former un couple, durable. Pas pour autant me marier super jeune, avoir un gosse à 21 ans, la maison, le chien et tout. Non. Prendre le temps de faire les choses, d’évoluer, d’avancer, de se construire, mais à deux, et le rêve de rencontrer la personne dès l’adolescence, la femme d’une vie.
J’ai toujours été solitaire et aimé la solitude. J’écris, je suis légèrement artiste sur les bords, je crois que ça veut tout dire. Je suis autonome, je sais m’occuper tout seul, formuler des rêves et des envies tout seul, je sais savourer la solitude, je sais m’en faire une amie, je sais vivre seul. Mais ces moments-là, on peut se les ménager au sein d’un couple, mais être en couple. Et si j’ai pu par le passé avoir une bonne dose bien remplie d’envie de solitude et de plaisir à cela pour compenser l’envie d’être en couple, là, j’arrive à bout de la jauge de solitude. Même pour moi, là, ça va, c’est bon, j’ai fait le tour ! Paradoxalement maintenant, je savourerais d’autant plus ma solitude de temps en temps si j’étais en couple. Se prendre un moment tout seul, en se disant qu’on a quelqu’un dans sa vie, c’est pas la même ambiance que se prendre un moment tout seul, et quand on sort de ce moment… être toujours seul.
J’ai des choses à donner, à partager, à recevoir. Je veux une vie affective, intime. Ca joue aussi, clairement. Le célibat, c’est pas une cour de récré pour moi, je le joue premier degré de par mes principes, c’est monastique ! Et je ne veux pas des caresses ou de l’intimité d’une femme qui n’est pas amoureuse de moi ou ne veut pas s’engager avec moi, d’une espèce d’inconnue ou d’une simple fréquentation, et je ne veux pas lui donner ça non plus. Je réserve ça pour le couple, et donc si pas couple, rien.
Dit comme ça, ça va faire too much à certains peut-être, mais c’est la formule qui fait ça, l’idée est à relativiser, mais en gros je cherche quelqu’un qui me réconcilie un peu avec ce monde et cette existence. Et je connais le discours comme quoi le bonheur est en soi et c’est pas à quelqu’un de nous l’apporter, etc. Je sais. Et j’ai fait mon chemin là-dessus. Mais y’a un moment où, pour moi, une vie sans amour, ça n’a juste pas de sens. Voilà, pour certains, c’est autre chose, ou pas à ce point, pour moi, c’est insensé. Je suis amoureux de carrière et de vocation, et là je suis juste un cœur désoeuvré, et c’est pas pour autant que je reste pas sélectif et prudent, la preuve, je n’ai toujours personne, alors que j’ai eu plusieurs occasions depuis. Il me reste assez de discernement et de critères pour ne pas me monter une histoire avec n’importe qui juste parce que c’est ce à quoi j’aspire le plus.
Difficile de ne pas focaliser là-dessus, donc. D’autant plus qu’aucun autre aspect de ma vie, malgré des efforts et des sacrifices tout aussi grands, ne décolle et ne paye non plus. Ce que je sais c’est que quand j’étais en couple, même quand ça allait mal ailleurs, je me disais : « How wonderful life is, now she’s in the world ». Ca pouvait jamais être moche ou complètement désespéré, tellement c’était cool, ça me remplissait. Avoir cette alliée auprès de soi, s’épauler, marcher ensemble, former un tout. Même la journée la plus ordinaire ne l’était pas, pas pour moi en tout cas. Je n’ai aucun problème avec la soi-disant « prison du couple ». Je n’ai jamais compris cette histoire « d’enterrement de vie de jeune garçon/fille », je trouve l’idée tellement vulgaire, déplacée, incongrue… c’est pas un enterrement pour moi, y’a rien à regretter ou à pleurer avant cela… sinon peut-être que ce ne soit pas arrivé plus tôt (je parle dans ma vision des choses). J’aime l’idée que je dois « rendre des comptes » (à un certain degré, EVIDEMMENT) à quelqu’un, que je suis engagé, que j’appartiens à quelqu’un (j’ai pas de problème avec ça ! La personne que j’aime, je lui appartiens ! Ca veut pas dire que je m’aliène ! Encore une fois, dans le genre individualiste, j’ai un bon niveau, rien à voir à l’oubli de soi ! Vu de l’égo que j’ai, j’aurais du mal), mais je suis à quelqu’un, à elle, et c’est parfait ainsi. Je n’ai aucun mérite, « ça m’éclate », et c’est ma priorité, alors forcément, c’est facile et c’est plaisant pour moi.
J’ai du mal avec le discours « ca viendra », « laisse le temps », « tu as le temps », parce que je trouve ça trop aléatoire, et ça reflète pas ce que je ressens. Ni même ma vision des choses, que vous allez trouvez terriblement noir et pessimiste. Mais j’arrive pas à voir le positif dans l’idée qu’on rencontre enfin l’amour à tel ou tel âge « tardif ». « Y’a pas d’âge pour s’aimer ». Sans doute. Mais y’a peut-être un âge pour commencer… En tout cas, si par malheur je rencontrais la bonne personne « au milieu du chemin de ma vie », ce que je verrais, c’est le temps que je ne pourrai jamais rattraper et vivre avec elle… la moitié d’une vie… et qu’il nous reste seulement une moitié qui n’est guère la plus réjouissante ou jolie, qui est un déclin, et qui en plus à un fin imprévisible qui peut arriver à tout instant. Je suis très fort au memento mori. Imbattable, même. Je suis pas du genre à me faire subir des choses en me faisant fantasmer sur une retraite à laquelle mon espérance de vie ne me mènera peut-être jamais, si ce n’est je ne sais quel stupide accident, ou quoi que ce soit d’autre. Je suis pas vraiment épicuriste, mais j’applique plus ou moins l’idée de vivre comme si c’était bientôt la fin. On me rendra jamais les années que je perds, et je ne peux pas savoir si je vivrai assez longtemps pour me les « rembourser » ou les compenser si j’atteins enfin mon but.
J’ai une propension à détester la vie et l’être humain. Soit. Mais je sais que je suis capable, j’en ai eu la preuve, je l’ai vécu, d’apprécier ma vie et des êtres humains, et un en particulier. Je voudrais juste retrouver ça. J’ai longtemps cru que ma clé c’était l’art, mes créations, mes projets, une éventuelle réussite, mais en fait je ne suis définitivement pas carriériste, ça compte énormément pour moi, c’est essentiel, et je refuse d’y renoncer, je ne le peux pas, ça fait partie de moi, et j’ai besoin de cet espace… mais c’est pas ma quête principale. C’est pas ma destination. Je veux être en couple, et je veux même les emmerdes et les crises qui iront forcément avec, tant qu’on explose pas à la première difficulté et qu’on reste loyaux l’un envers l’autre, que les sentiments et la fidélité sont là. Les sentiments, on ne contrôlera jamais leur pérennité. Mais on peut au moins la jouer réglo. Je demande à personne de me réparer, je serai toujours un névrosé. Mais si je pouvais trouver quelqu’un avec qui ça crée une espèce d’alchimie bizarre et chaleureuse qui fonctionne au quotidien, et qu’on se fait plus de bien que de mal, ou presque que du bien.
patachou a écrit :Voilà, pour ma part, il m'aura fallu "deux jours" pour écrire ce pavé à deux balles qui fera sûrement un gros "PLOUF !", d'ailleurs…
Qu’est-ce que tu penses de ton PLOUF ? Pas mal, pour un PLOUF, hein ?
Et quand à moi, avec le saut de la mort que je t’ai fait, là, j’ai vidé la piscine tellement ma réponse s’abat comme une énorme masse !
C’était tout sauf un pavé à deux balles ! Tout le contraire ! Et preuve parmi d’autres, il m’a inspiré, et poussé à formuler des choses que je n’avais pas encore dites.
Je te suis d’autant plus reconnaissant si tu as passé deux jours à « travailler » pour cette intervention dont tu m’as fait la faveur, et dont je te remercie car c’était très intéressant, et que c’est toujours plaisant d’avoir un nouveau son de cloche ! (et là, entendons-nous sur l’expression ! Je ne te qualifie pas de cloche ! XD)
patachou a écrit :Hé oui !, la nuit est mon amie, mais comme le matin et moi nous détestons, et qu'accessoirement, je suis bien obligée de le côtoyer, j'essaie de ne pas trop tirer sur la corde. Donc, il y a plus long que toi encore !
Ha ha ! C’est bon à savoir qu’il y a plus long que moi, écoute !
Une amie de la nuit, encore ! Coool ! Bienvenu au club ! Avec Will, et bien d’autres encore, c’est pas mal !
Ouais, j’entretiens aussi de bien mauvaises relations avec le matin, et nos rencontres épisodiques et contraintes sont toujours assez… froides et nonchalantes !
Merci encore pour ton post, et navré pour la lecture que ma réponse va te donner en retour ! On va dire que c’est de ta faute !