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Si le coeur vous en dit, racontez-nous votre histoire en détails
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par Alceste
#1172517
C'est un casse-dalle digne de Karadoc que tu t'es fait là, Will ! :D

Tout à fait, l'intention, c'est tout ce qui compte ! ^^

Bonne journée et bon courage à toi pour le boulot, chère Willy House Baudelaire ! Tu auras bientôt des nouvelles de tes cousins spirituels ! ;)

PS : I love you-r PS ^.^
Coucou, c'est Antoine ! Mon équipe et moi-même avons créé un test qui te permet de déterminer avec précision tes chances de reconquérir ton ex. Fais le test en cliquant sur le bouton ci-dessous !

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par Alceste
#1173983
CA Y EST !

ENFIN ! J’ai assez de temps devant moi (et vu la masse de choses qui ont été écrites, il m’en fallait vraiment beaucoup, c’est pour ça que j’attend le bon moment) pour réagir en bonne et due forme aux différents posts des derniers jours !

J’ai trouvé les échanges très intéressants, et j’étais frustré de ne pas pouvoir y réagir sur le coup ! Je vais enfin pouvoir corriger cela ! Et je vais y aller méthodiquement, en prenant les posts dans l’ordre, à commencer par le tien, Patachou !

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patachou a écrit :Ravie de lire que mon intervention n'a pas été totalement vaine. Quoi que je soupçonne un excès de politesse de ta part ! Cela me rappelle d'ailleurs que je ne pense pas que tu sois aussi misanthrope que tu ne le prétendes, au fond. Et même en surface. Il n'y a pas tant besoin de gratter que ça.
Ce n’était pas un excès de politesse de ma part, je peux te le dire ! Et c’est intéressant qu’en y voyant cela, tu y perçoives quelque chose qui contredit un peu ma misanthropie ! Et je vois l’idée et la logique ! Mais je pense que c’est tout sauf incompatible ! Ca va même presque logiquement ensemble, selon certains profiles ! Parmi les misanthropes les plus « connus », la plupart étaient des gens extrêmement courtois, polis, corrects. Les misanthropes le sont parce qu’ils rêvaient d’un autre monde, et d’une humanité meilleure, plus civilisée, plus digne, plus grande, moins pitoyable, complaisante, idiote et grossière, vulgaire ; de là, peu de chance qu’ils penchent du côté de ce genre de travers, par cohérence philosophique et fidélité à ces principes, ils essaient d’être l’être humain qu’ils auraient aimé que les autres soient aussi !

Comme je le dis souvent, un mec juste acariâtre par nature, sans raison particulière, qui n’a aucun « discours sur l’être humain », aucune « philosophie », qui est juste désagréable, raciste, homophobe ou je ne sais quoi, c’est pas un misanthrope, c’est juste un connard. Misanthrope, y’a tout une philosophie, une mentalité, une part d’idéal, une certaine vision de l’être humain, une profondeur derrière, c’est pas être désagréable pour l’être ou tout détester. D’où le fait que politesse et courtoisie vont très bien avec ! ^^
patachou a écrit :Trêve de plaisanteries foireuses. J'ai lu attentivement ta réponse et j'ai relevé quelques points sur lesquels je souhaitais rebondir. C'est long. Je suis d'avance désolée, et j'annonce la couleur en encourageant chacun à se sentir libre de se barrer en courant dès à présent loin de ce pavé, si il ne s'en sent pas la motivation. C'est parti.
Coool ! Plein de choses à lire, que je sais d’avance intéressantes, alors allons-y, Allonso !
patachou a écrit :Je vois bien le concept : mieux pardonner la méchanceté que la bêtise, préférer un méchant-génial à un méchant-bête. Je partage sensiblement l'avis, mais peut-être pas dans le cadre des relations amoureuses, ceci étant. Ou plutôt de la rupture amoureuse, à plus proprement parler. Difficile à dire, mon avis n'étant pas forcément tranché, probablement par le manque de vécu à ce sujet (que je ne cherche néanmoins pas le moins du monde à combler !). Pas sûre non plus que cela aille, me concernant, jusqu'à préférer un méchant-génial à un gentil-bête, cependant. On pourrait aussi inclure deux autres catégories troublantes de personnes à ce concept, qui ne sont probablement pas exclusives avec les autres : les faux-gentils, et les faux-méchants.
Ouii !! C’est vrai ! Ils sont terribles, eux aussi ! ^^
patachou a écrit :Je me souviens avoir dit un jour à une "bébé collègue" en formation, dans un moment difficile, en faisant référence à deux de mes collègues de l'époque qui n'étaient plus censés y être, eux, en formation, la chose suivante : "Je crois que j'ai beaucoup de mal avec la médiocrité". Bon, d'une part, c'était hyper pédant de ma part. Et d'autre part, dans ce cas de figure, on se place dans un tout autre domaine. Mais je crois que c'est ce qui se rapproche le plus de ton idée, dans mon expérience personnelle.
Y’a rien de pédant là-dedans, je trouve ! Et c’est tout à fait pertinent, il me semble. La médiocrité, c’est un fléau du quotidien, ça tire tout vers le bas et l’y maintient, c’est une plaie.
patachou a écrit :A la période de mon anecdote à deux balles, j'avais 3 collègues. Des 3, c'est le méchant-bête qui m'est le plus resté dans le piffe. Le gentil-bête me laisse passablement indifférente. Quant au faux-gentil/méchant-"génial" (le "génial" étant un peu hyperbolique), c'est celui à qui j'arrive le plus à trouver des excuses, finalement. En pratique, je n'en préfère aucun des 3 : je les "déteste" tous ^^ ! Par contre, effectivement, je pardonne plus volontiers le méchant-"génial" au méchant-abruti de mon histoire, ce dernier pour lequel je ressens pas mal de mépris.
Je vois tout à fait ! Et tu as une expérience très empirique de ces profils, à ce que je vois !

[/quote]Ceci étant dit et sorti de nulle part, c'est un peu facile et totalement biscornu de coller de la sorte des étiquettes aux gens, et aux ex le cas échéant, sur la base de cette "classification" improvisée, qui relève quelque peu des délires paranoïaque et de persécution. Je ne sais pas trop où situer ton ex là-dedans. Peut-être juste bête (pardonne-moi), ni gentille, ni méchante, dans la période qui a encadré votre rupture.[/quote]

Oh, mais tu es toute pardonnée, et ne t’en fais pas, tu peux y aller ! Je ne suis pas du tout sensible à ce qu’on peut dire sur elle !

Et je pense que ton diagnostic est le bon, et le pire au fond : juste bête. Platement, banalement, désespérément bête. Même pas au service d’une quelconque méchanceté ou gentillesse. C’est le fond du fond.
patachou a écrit :Heureusement, je continue de penser qu'il existe aussi des vrais gentils (et malheureusement aussi, leur pendant, les vrais méchants).
Oui, les deux extrêmes existent !
patachou a écrit :En tout cas, je ne vois pas pourquoi tu devrais te restreindre à un terrain qui te serait soi-disant prédestiné pour "courir la donzelle".
Oh, pour plein de raisons !

Déjà parce que justement, je ne « cours pas la donzelle », même si je sais que tu n’utilisais l’expression que pour rigoler !

Ensuite parce que j’ai un problème pragmatique de « lieu de chasse » (si je voulais poursuivre ton image volontairement décalée), si je voulais sortir hors de mon profile type destiné, faudrait par définition que je me traine dans des lieux de sociabilité, de rencontre qui correspondent au profile recherché, et qui sont des endroits que je ne fréquente pas, fuis, et déteste.

Enfin, même si je m’y résignais, ou trouvais ailleurs, en toute logique, je ne suis pas attirant pour ces filles là. Normal ! On est pas du tout dans le même délire ! Elles ont autre chose à foutre que de fricoter avec Gollum, quand elles peuvent aller faire la fête avec Aragorn ou je ne sais qui ! Quand bien même j’arrive à « séduire », encore faut-il garder la personne ; et j’ai vu ce que ça donnait. La fille se fait chier et se casse avec un mec qui vend du rêve, de la fête, de la légèreté.

Oui, je sais, je suis d’un défaitisme désespérant qui à un tel stade pourrait (injustement) passer pour de la mauvaise foi ou de la mauvaise volonté !

Mais dans un certain état d’esprit où je voudrais, volontairement, trouver quelqu’un de pas comme moi, une fille qui n’aille pas dans le sens de mes « névroses », qui n’a pas forcément ma vision du monde ou de l’humanité, qui ne se laisse pas atteindre par mes parts d’ombre, qui me supporte, qui puisse avoir quelque chose de réconfortant, de rafraichissant, quelqu’un de bien, de gentil, de droit mais qui l’est par nature, sans forcément tout intellectualiser comme moi… ça existe sans trop de problème, je pense… ce qui est plus compliqué, c’est quelqu’un de ce profile là qui puisse pour autant avoir envie d’être avec quelqu’un comme moi, je vois pas ce que, dans sa logique, sa façon d’être, elle a à y gagner. Moi je vois ce que j’ai à gagner avec elle. Elle, je vois pas. Et non, je ne suis pas un mec qui ne se trouve que des défauts, bien au contraire ! Si je me détestais, je changerais, je suis pas maso ! On est condamné à vivre avec soi-même ! Alors si on se déteste, on a un problème. Je ne parle pas de moi à moi, mais de quelqu’un à moi ! Trouver quelqu’un de ce profile, mais qui m’accepte et m’apprécie comme ça, ça me parait compliqué et paradoxal !
patachou a écrit : Et je me demande,
1- ce qui te fait juger qu'il y ait justement une cour au-delà de laquelle, toi en particulier, il te serait interdit de t'aventurer,


J’ai répondu à cette question, tant bien que mal, juste au-dessus ! ^^’ Mais je suis moyennement satisfait de ma réponse, pas sûr que ce bien clair ou convainquant.
patachou a écrit :et 2- ce qui te fait dire que tu ne retrouveras jamais cela, et si tu exprimes une sorte de regret dans cette déclaration.


Je pense que ce que j’ai développé plus haut répond aussi à cela. Je peux peut-être le retrouver… et ça peut marcher pendant une certaine période… puis comme ça m’est trop souvent arrivé, y compris en amitié, on va finir par me détester pour les raisons exactes pour lesquelles on m’avait aimé… je vais lasser, ennuyer, ou je ne sais quoi, et elle va se tirer !
patachou a écrit :Même si, effectivement, il y aura toujours des personnes qui, pour des raisons diverses et variées, seront incompatibles.
Tout à fait, et c’est ça que je pense. Je pense que j’étais avec quelqu’un avec qui j’étais techniquement incompatible. Mais j’y trouvais mon compte, ça me plaisait, c’était frustrant et insuffisant dans certains domaines précis, mais c’était pas si grave pour ce que ça apportait ailleurs et globalement. Moi, j’arrivais à y trouver mon compte. Et pour cause, j’étais celui qui y gagnais le plus, sans doute. C’est pas à moi qu’on risque de sortir que j’exprimais pas assez mes sentiments, donnais pas assez d’attention, etc. C’est tout le contraire avec moi. Mais ça suffit pas.
patachou a écrit :Ou le deviendront, c'est la vie.
Un de mes plus grands flippes ! Vraiment, ça me terrifie ! Bien sûr, on ne peut jamais être sûrs à 100% que les choses dureront… et je l’accepte, « c’est la vie », comme tu dis… mais tout en l’acceptant, contraint et forcé, je ne l’accepte pas au sens de me faire à l’idée. J’ai un mal fou avec ça, c’est un vertige qui me prend.

C’est particulièrement bien illustré dans le film Her, dont c’est en réalité, bien au-dessus des relations virtuelles, le vrai sujet. Une relation commence. Et si on « figeait » les choses à un certain état, si les personnes restaient les mêmes, la relation durerait toujours. Mais les choses évoluent, les gens changent, il y a une part en l’autre qui évolue toute seule de son côté, qui fait son chemin, qui nous échappera toujours et nous sera toujours étrangère… et s’il part trop loin ou dans une autre direction… ça casse. La formule est déséquilibrée et l’équation se casse la gueule.
patachou a écrit :Bref, à mon humble avis, tu n'es pas tenu de trouver quelqu'un qui soit ton exact ou même approximatif sosie en féminin. Bien sûr, il faut bien se retrouver sur certains points, avec si possible une balance qui penche plus vers la profondeur des choses que la superficialité. Bien qu'il faille un peu des deux, je crois.
Oui, c’est tout à fait cela !

Mais… j’ai toujours privilégié à fond la profondeur, pensant très légitimement que l’essentiel était là, et que les choses superficielles, factuelles, triviales, on s’en foutait !

Je crois que je me suis planté.

Bien sûr, si les choses profondes sur la notion d’un couple, les principes sur la fidélité, etc. Oui, faut être synchros. Mais sinon, plus avant dans les questions existentielles… je l’ai cru, en tête d’ampoule que je suis, mais la réalité, c’est qu’on peut finir par se quitter parce qu’on arrive pas à s’amuser de la même façon ; moins évident qu’on finisse par se quitter parce qu’on est plutôt platonicien et elle aristotélicienne.

Les choses profondes, c’est cool au début, dans la passion, quand on se découvre, qu’on boit les paroles de l’autre… par la suite, au quotidien, quand on connaît par cœur ses idées, et qu’il en marre d’entendre les nôtres car il les connaît par cœur aussi, il reste tous ces trucs qu’on a négligés, c’est eux qui prennent le pas et font le fonctionnement au quotidien.

A l’appui de ma dernière relation… sur la fin, c’est des trucs aussi nases, cons, stupides que nos différences de goûts alimentaires (et je suis ultra difficile, et pas porté bouffe, alors forcément, pas vraiment le gars avec qui on s’éclate là-dessus, et c’était clair depuis le départ !), et bien ça créait des tensions, tuait le couple à petit feu, et faisait « perdre » des moments qui, on le sentait, étaient censés être importants pour l’autre, pour entretenir l’alchimie. Moi, ça me navrait, de voir qu’une soirée pouvait être foutue en l’air pour un truc aussi ridicule, trivial, stupide que des sushis que j’avais refusé de bouffer ! Mais faut croire que ces choses deviennent très importantes par la suite au quotidien, et prennent largement le pas sur les plus profondes, qui ne font pas le quotidien.

Et le quotidien, on pourrait considérer ça comme mon point faible, dans la définition la plus en cours. Non pas parce qu’il me fait peur ou que je ne l’aime pas ! J’adore le quotidien, et la routine ne me fait même pas peur ! Une routine, ça peut être cool, si la routine en question est cool ! L’enfer, c’est une routine qui est nulle. Si tous les jours, vous allez à un boulot de merde, la routine c’est nul. Si tous les vous allez à un boulot cool, la routine c’est chouette. Je suis plutôt touché et sensible aux choses répétées, au cocon, aux habitudes. Qu’elle ait toujours les mêmes gestes le matin, ou qu’on ait des rituels, j’adore ça ! Je suis pas dans ce genre de bovarysme, où chaque jour est censé être différent et où on crie puérilement à l’ennui pour un rien ! La vie c’est pas spectacle, on est pas censés performer tout le temps comme si fallait distraire un public invisible et exigeant qui se fait très vite chier.

Courir plus vite que notre « ennui » en multipliant trois mille activités, en s’inscrivant à un cours de dance, une séance de rafting, une séance de sport et trois restos, c’est pas mon truc. Je prends pas vraiment l’existence ou ce monde comme une espèce de grand parc d’attraction. Et la plupart de mes loisirs préférés sont solitaires : écriture, lecture.

Ceci étant dit, j’adore faire de la lecture à deux ! Lire à haute voix pour l’autre, et que l’autre me fasse la lecture ! Problème, ça n’amuse quasiment personne ! Personne n’a jamais compris mon délire là-dessus et en réalité, on a jamais voulu le faire avec moi ! C’est tellement naze ! Mon Dieu, tirez-moi de cette époque ! Se faire la lecture, c’est LA base de la bonne vie en société, quand ça avait encore un sens. Et franchement, l’idée de se lire un livre enlacé l’un contre l’autre lors d’un aprem pluvieux, ou encore mieux, lors d’un aprem bien ensoleillé, narguer ce foutu soleil aveuglant et assommant de chaleur auquel tout le monde voue une espèce de culte surfait et superficiel, et lui préférer la fraicheur et l’ombre de l’intérieur, ça c’est d’une audace quasi aristocratique et on est en plein dandysme dans le plus noble sens du terme !

Mais bref, la question du quotidien, on pourrait encore la développer indéfiniment. Et l’approche que j’en ai encore plus. Et toutes les raisons pour lesquelles quelqu’un peut finir par trouver ça chiant, aussi, avec cette obsession pour la routine. Les gens sont tellement obsédés par l’horreur de la répétition, qu’on dirait qu’ils ne font pas gaffe à si la chose répétée est avant tout bonne ou mauvaise. Si elle est mauvaise, ok. Mais si c’est cool, et alors ? Ca n’empêche d’ailleurs pas non plus les surprises ponctuelles ! D’ailleurs, j’adore en faire !
patachou a écrit :Je crois également que tu résumes tout dans cette phrase joliment tournée que j'ai beaucoup aimé :
Alceste a écrit :Mais si je pouvais trouver quelqu’un avec qui ça crée une espèce d’alchimie bizarre et chaleureuse qui fonctionne au quotidien, et qu’on se fait plus de bien que de mal, ou presque que du bien.
Merci ! Content que tu ais apprécié ma tentative de formulation ; je maintiens mes propos, je pense que c’est ça !
patachou a écrit :Mais de toute évidence, tu ne retrouveras très certainement jamais ce que tu as vécu avec cette fille. Car chaque histoire est différente, quoi qu'on en dise. Mais sois certain que ce qu'il y aura surtout de différent, c'est que ce sera carrément mieux, le moment venu !
Oui, j’ai parfaitement acquis que chaque histoire est différente et qu’on ne retrouve jamais ce qu’on a perdu. En revanche, cela ne me rassure en rien. J’ai aimé ce que j’avais quand ça allait bien. Je déteste devoir me dire que c’est perdu à jamais. Même dans l’idée que je suis censé trouver mieux, mais autrement. Mais c’est surtout très abstrait vu de là. Mais ce qu’il y a de terrible là-dedans c’est qu’en gros il y a des choses sont vouées à te manquer éternellement chez quelqu’un de perdu.
patachou a écrit :Après, malheureusement, je crois que c'est un leurre que de penser que ta sélectivité en matière relationnelle prévienne à 100% le risque de vivre des expériences aussi désagréables que celle qui t'est tombée sur le coin de la gueule. La fourberie pouvant s'insinuer partout, et comme tu le dis, les gens pouvant évoluer au fil du temps, sans que cela ne relève de la fourberie, dans des directions différentes de la nôtre. A moins que ce ne soit nous-mêmes qui dévions de trajectoire.
Oh, oui, tu as absolument raison ! Et tellement raison selon moi que, justement, j’ai complètement perdu la confiance que je pouvais avoir avant en ce que peuvent raconter les gens sur eux. La fille était tellement sûre d’elle, convaincue, cohérente, droite, insistante sur ses idées, nos principes communs, son discours, ses projets et ses aspirations, etc. Tout ça pour voir à quel point tout ça peut vaciller si rapidement et si facilement ; comme si on faisait un nœud en apparence ultra complexe et solide ; mais qu’il suffit de tirer un peu dessus pour qu’il se défasse ! Avant, je donnais beaucoup de valeur à la parole des gens, à tant de conviction. Je leur faisais confiance pour se connaître, savoir ce qu’ils racontaient. Maintenant, je vais avoir ce doute… « et si c’était encore quelqu’un qui se croit fini, alors qu’en fait, elle est en construction, et peut changer à tout instant » : « elle dit ça maintenant, mais plus tard ? ». Je suis quelqu’un de très, très constant, au point qu’on m’a carrément reproché plusieurs fois d’être immuable ou inflexible. J’évolue un peu, mais je me connais bien et depuis longtemps, je n’ai pas fait de crise d’ado ou identitaire, je sais parfaitement qui je suis et ce que je veux depuis très longtemps, et ça ne bouge pas. Comme le disait Stendhal à carrément 53 ans : « Tel j’étais à 6 ans, tel je suis maintenant ! ».

Certains mesurent en partie la valeur d’une personne à sa capacité à changer et se renouveler. Je la placerais plutôt dans sa capacité à rester complètement la même, dans une sorte de constance admirable, d’équilibre qu’aucune bourrasque ou influence ne peut perturber. Une force tranquille ! De là, c’est sûr, ça peut créer des conflits philosophiques. Mais du coup, maintenant, je me méfie.
patachou a écrit :C'est une des raisons qui me rend sceptique quant au concept de "Homme/Femme d'une vie". Même si je n'en ai pas encore fait le deuil, et que je ne travaille pas spécialement là-dessus.
Oui, je vois ce que tu veux dire. Et je n’arrive pas à « lâcher » cet idéal non plus, pour ma part. Je refuse de me dire que ça puisse ne pas être possible. Ca a existé, ça peut exister ! Même si je vois bien d’où le discours sceptique sur ça : l’espérance de vie se rallonge, les existences sont plus individuelles qu’avant, du coup, on a plus de chance d’évoluer dans notre vie, et une vie de plus en plus longue, et de plus en plus « individuelle » et donc « égoïste » (un véritable fléau, pour les relations humaines, que cet égoïsme ! Tout le monde court après son petit bonheur, et cherche une satisfaction immédiate et constante ; toute personne en travers de ce but ou qui le ralentit, ou qui au départ y contribuait mais par malheur a une baisse de régime, hop, éliminé !).

Je m’avance, car on est encore jeunes, mais dans un registre amical, je pense que mon meilleur ami est « l’ami de ma vie » (déjà 20 ans d’amitié, depuis nos 9 ans). Alors, bien sûr, le couple, c’est encore différent, plus fragile, plus compliqué. Mais je pense qu’on a trouvé notre « rythme de croisière », notre bonne façon de communiquer, notre place, et donc que de là, ça peut durer comme ça des années !

Et je pense qu’on peut trouver ça en couple, mais qu’il faut se laisser du temps, et avoir un minimum le sens du sacrifice et ne pas chercher la facilité et la satisfaction immédiate. Plus personne ne se laisse le temps, on zappe, on passe au suivant ! Et on recherche toujours plus et mieux. Partir avec un autre quand y’a vraiment détresse dans le couple d’origine ou trucs sérieux, graves, évidemment. Mais on voit des personnes quitter un couple « bien », qui fonctionne… pour quelqu’un d’autre, juste parce que c’est « nouveau » et que c’est possible que ce soit « encore mieux » ! Mais on s’arrête où, comme ça ? Tu m’étonne que ça se perde, le côté « homme/femme de vie », on ne se contente même plus de qu’on a quand on a la chance déjà de l’avoir trouvé ! On veut toujours plus, toujours mieux, toujours nouveau, sans laisser le temps à ce qu’on a de fructifier, de s’améliorer, de s’installer, et en ne réalisant même pas à quel point c’est miraculeux en soi !

Je m’avance forcément un peu en disant cela, mais je retranscris juste ce que je ressentais vraiment profondément et intensément à cette époque : j’avais la conviction et l’envie profondes, réelles de passer toute ma vie avec la fille avec qui j’étais. J’étais prêt. Ca ne me faisait absolument pas peur. Au contraire ! Et pourtant, oui, elle avait plein de trucs qui m’énervaient, oui, on était pas si bien assortis, oui, sans doute quelque part dans le monde, y’avait quelqu’un d’encore mieux fait pour moi, d’encore « mieux ». Mais alors ? Je dois passer ma vie à zapper les filles, à aller de candidate en candidate jusqu’à me convaincre que j’ai trouvé le chef-d’œuvre faite femme ? Elle me faisait craquer, le quotidien même le plus banal me rendait heureux avec elle, et on avait des principes et des projets communs, de là, pourquoi j’aurais foutu un truc aussi compliqué à trouver en l’air, juste pour une espèce de quête vaine et acharnée d’éternelle insatisfaction ? Je me doutais que ça n’allait pas toujours être rose, qu’il y aurait des hauts et des bas, que ce serait pas parfait, que certaines choses me manqueraient, mais y’avait tout le reste !

J’étais prêt à nous laisser le temps, on avait une vie pour se « roder » et trouver le fonctionnement parfait, comme avec mon meilleur ami, ne pas chercher « mieux » ailleurs, mais chercher à faire toujours mieux « ici », là où on était déjà ! Voilà un défi que j’étais prêt à relever, auquel je m’engageais !

Y’a un moment où faut dire « stop » et dire : je fais quoi avec ce que j’ai là, en me contentant de cela, parce que j’ai déjà un bol terrible avec ce que j’ai, et j’ai profondément envie d’exploiter son potentiel au maximum et jusqu’au bout. Je l’aurais jamais lâchée, je pense, TANT QUE les règles de base étaient respectées : fidélité, loyauté, investissement. Or, elle a commencé à papillonner, à regarder ailleurs, à se rapprocher d’un autre ! Ca, je ne tolère pas, je n’accepte pas, je ne pardonne pas, et c’est éliminatoire, le pacte est brisé. Je pouvais tout tolérer, sauf ce genre d’attitude. Je peux être d’une patience limite inhumaine avec des scènes, des remarques, des attitudes, des sales petites manies, et 1001 défauts, mais à une condition : on se comporte correctement niveau couple. Si elle n’avait pas commencé à démissionner, à décrocher, à quitter son rôle de copine, je ne l’aurais pas lâchée. « Never meet, or never part ».

J’ai mis 7 ans à me « résigner » à me débarrasser de ma première copine, alors que c’était n’importe quoi cette relation, ça ressemblait à rien, mais faut lui reconnaître un truc : elle était irréprochable en terme de conduite. Du coup, le reste, je « gérais », et j’ai été patient, j’ai pas tout envoyé chier à la première difficulté, je me suis entêté, j’ai voulu nous donner une chance jusqu’au bout, voir si ça pouvait prendre forme, car je raisonnais à l’échelle d’une vie, et s’il fallait 5 ans pour qu’on prenne nos marques, le deal me semblait honnête si le bonheur était à la clé ! J’ai eu les glandes parce que finalement, tout ça pour rien, et en réalisant qu’en fait on allait nulle part, et donc j’ai trop laissé trainer les choses, mais pour des raisons aussi extérieures (j’ai pas voulu perturber mes études en pulvérisant ce couple de pacotille). Je ne lâche pas les gens comme ça ; il m’en faut beaucoup. Et pourtant, j’en ai rencontré des filles quand j’étais ce premier couple où j’étais complètement insatisfait, frustré et malheureux, mais je ne suis pas un garçon léger, inconstant et qui lâche un truc qu’il a construit et un engagement pour la première pelouse un peu plus verte ! J’étais engagé, je respectais complètement les règles et le code de conduite, je ne l’ai jamais trompée, ne suis donc jamais allé chercher chez une autre ce qu’elle ne me donnait même pas, ce qui aurait presque pu m’y rendre légitime, mais non, surtout pas, pas même flirter, je la respectais, et respectais mon engagement.
patachou a écrit :Il faut avouer de toute façon que c'est déjà raté, vu que j'ai déjà cramé quelques années avec deux mecs qui ont fini par se barrer, tout comme toi avec une nana qui t'a laissé sur le bas côté.
Ouais, je me dis pareil, et je m’en remets pas. Un des deux rêves de ma vie est déjà FouPouDav, du coup. Je sais déjà que c’est cramé pour l’amour d’une vie. Et ça me fait horriblement chier. C’est une déception que j’ai du mal à surmonter. Mais bon, je suppose que c’est ça d’avoir des rêves un peu trop « fous ».
patachou a écrit :Alors peut-être reste-il la possibilité d'un "Homme/Femme du reste de cette vie".
Oui, c’est ça ! Pas mal ! Bonne formule !
patachou a écrit :En attendant, effectivement, chaque minute de passée sans l'être aimé, est une minute de perdue. Moi ?, romantique ? Quedalle !
The same here.
patachou a écrit :Plus sérieusement, si il y a effectivement une chose pour laquelle j'ai des regrets que je n'arrive pas parfaitement à surmonter, c'est bien le fait d'avoir "perdu" ou "gaspiller" mon temps. Rien à voir avec une connerie du genre l'horloge biologique, blabla tout ça. Mais je ressens mes années passées en couple, à ne pas avoir bâti grand-chose, comme une perte considérable de temps. Alors j'essaie de me focaliser sur le fait que je ne serais pas celle que je suis aujourd'hui si les choses s'étaient passées différemment, et que je m'en sors tout de même pas si mal, au fond.
Je comprends et je te rejoins tout à fait là-dessus ! En effet, le temps investi en pur perte finalement, c’est une chose terrible retrospectivement. Sur l’instant, quand on pense que ça vaut le coup, ça va ! Mais quand ça foire, « tout ça pour ça », c’est une expérience terriblement vexante, et le mot est bien faible. On ne rembourse jamais le temps investi. Et le temps est notre bien le plus précieux et le plus fragile. On ne peut pas offrir plus précieux à quelqu’un que cela, investir des années, ou une vie sur lui ! Quand on sait à quel point elle est courte, et peut être encore plus courte que prévue !

Mais tu as raison, c’est vrai ! Se dire que c’était nécessaire n’est pas forcément un truc naze qu’on se dit pour se consoler ! Ca peut être vrai ! Je pense moi aussi que mon premier couple, aussi pitoyable fût-il, et même si son explosion m’a cramé direct mon rêve d’amour d’une vie, était un passage quand même nécessaire… c’est horrible à dire, parce que c’est comme avouer que j’étais pas censé réaliser mon rêve, que j’étais conçu pour me planter, mais je me connais, j’aurais jamais lâché mon « idéal », sans voir par l’expérience qu’en fait, je me trompais complètement d’idéal ! Là où j’ai été naze, c’est d’avoir mis beaucoup trop de temps pour réagir, mettre fin à la mascarade, mais c’est « tout à mon honneur » dans le côté loyauté, persévérant, penser à l’échelle d’une vie ! Et puis comme c’était mon premier couple, je me suis battu jusqu’au bout, avec acharnement, tant que je pouvais maintenir l’espoir que mon rêve d’amour d’une vie était possible ! Je savais que si je renonçais, je brisais ce rêve ! Alors je me suis acharné au-delà de toute raison ! Et j’ai fini par comprendre que c’était cramé, et j’ai compris que je m’étais planté de profile, et qu’en fait, ça n’allait pas du tout. Pas pour rien que ma seconde et dernière relation, la fille était juste l’opposée de la première ! Et typiquement, y’a des choses géniales que j’ai vécu avec elle que je n’aurais jamais vécues avec l’autre ; mais en revanche, je peux dire que le coup (de pute) qu’elle m’a fait, jamais l’autre ne me l’aurait fait, car elle était beaucoup plus droite ! Décidemment, on ne gagne jamais sur tous les plans !
patachou a écrit :Il faut se faire une raison, on n'aura jamais la certitude absolue de ne jamais être trompé, de ne jamais se faire fourvoyer, de ne jamais être déçu, malgré toutes les précautions prises. Alors autant ne pas être excessif, ne pas se foutre la pression, ni à soi, ni à l'autre. S'investir, on peut en dire ce qu'on veut, je pense que c'est quoi qu'il en soit se mouiller, et prendre certains risques, mesurés si possible. L'essentiel étant à mon avis, lorsqu'on aime, de faire le maximum pour rester droit et honnête, donner le meilleur de soi, et surtout être fidèle à soi-même.
Je suis absolument d’accord avec ça ! Je me suis fait une raison, et j’approuve complètement ce discours plein de sagesse selon moi !
patachou a écrit :Et j'ai eu l'impression à te lire que tu t'es efforcé de suivre cette conduite. Et tu ne peux que t'en féliciter. Alors, tu peux "rager" que ce soit elle qui plane au jour d'aujourd'hui. Rien à foutre ! Elle a merdé, elle a pas été réglo. Toi si. Et puis, ce n'est pas parce qu'elle est en couple, qu'elle partage sur les réseaux sociaux, ou je ne sais quoi, des photos tout sourire, que tout est si rose qu'il n'y parait pour elle. Les façades d'apparat, les gens savent bien faire à notre époque.
Je peux pas voir ce qu’elle partage, comme elle a eu l’aimable attention de me supprimer quelques jours après la rupture, mais même en public, quasiment rien ne transparait, aucun statut « en couple », pas de changement de photo de profile, rien, niente.
« Les gens heureux n’ont rien à raconter » ; dans cette définition, on a la preuve qu’elle l’est, et temporellement, c’est logique dans la suite des événements.

Oui, oui, je sais, j’ai pas mal entendu cela « toi, t’as été réglo, elle a merdé ». Mais, même moi malgré mon idéalisme acharné, je ne sais pas si ça me suffit, si j’arrive à m’en contenter. Tout ce que je vois c’est une personne qui a triché et se tire de la table de jeu avec ses jetons sans que personne ne puisse lui demander des comptes, de m’être fait emporter une partie de moi, arnaquer, et de n’avoir pour consolation que d’avoir joué réglo. C’est chaud, franchement. Mais je vois l’idée, et je sais que ce serait pire encore si je ne l’avais pas été. Quoi que, elle, elle ne l’a pas été, mais ça ne l’empêche pas de dormir, entre autres, justement parce que l’inconséquence est poussée jusque là. Comme ces personnes inconséquentes ont la vie « belle » sur le dos des dégâts qu’elles font sur leur passage sans rien ranger derrière elles.
patachou a écrit :Il y a aussi une autre chose à laquelle j'ai un peu tendance à croire bizarrement, et c'est sûrement mal d'ailleurs, c'est le retour de bâton. La roue qui tourne. Le karma. Appelle ça comme tu veux. Ceci étant, ce n'est sûrement pas la bonne façon de raisonner. Car au final, dans l'absolu, tu t'en tapes de ce qu'elle devient. Le détachement, ce n'est pas souhaiter s'en sortir mieux que l'autre. C'est de se dire : "il lui arrive quelque chose de bien. Tant mieux pour elle. Je m'en fous", ou, "il lui arrive quelque chose de moins bien. C'est dommage pour elle. Je m'en fous aussi". Et aussi laisser notre ego à la place qu'il doit occuper, car il a tendance à vouloir s'en mêler un peu, dans ces histoires.
Tu as de la chance de croire au Karma et au retour de bâton ! Ca doit être cool, et d’un certain réconfort ! Pour ma part, je n’y crois pas du tout. « Tout est chaos ». Si y’a quelque fois une justice dans ce monde, elle est purement accidentelle, et miraculeuse donc. Et dans ce cas tant mieux. Les enfoirés n’ont pas ce qu’ils méritent la plupart du temps. Les gens bien n’ont pas toujours ce qu’ils méritent. Et certaines personnes, de par leur fonctionnement, sont comme « taillées » pour écraser tout sur leur passage comme un Bulldozer en ne payant jamais les conséquences, tant ils sont comme « au-dessus » de leurs actes et des conséquences. Et y’a des gens au contraire qui sont très/trop sensibles, prennent tout trop à cœur, et eux sont aux premières loges pour être des victimes, morfler et payer les conséquences.

Tu as tout à fait raison ceci dit, concernant le fait que la vraie guérison est dans le détachement, l’indifférence. C’est vrai.
patachou a écrit :Quand je disais que j'ai été surprise de lire que tu souhaitais retrouver quelqu'un rapidement, c'était le "rapidement" qui m'interrogeait, et non pas le "retrouver quelqu'un". Je suis d'accord avec toi, il n'y a rien de plus blasant que les phrases bateau toutes prêtes, qui ne sont pas le moins du monde réconfortantes, du type "ça viendra", "laisse le temps", "tu as le temps", "le bonheur est en soi". Mais à vrai dire, j'ai bien peur qu'il n'y ait pas beaucoup d'autres choix que de relativiser une situation de célibat et de faire avec. Et oui, ça viendra.
Je suppose, oui !
patachou a écrit :Allez, je vais moi aussi donner dans la phrase en carton toute prête en combinant les deux suivantes qui se prêtent pas mal au contexte, je crois, à savoir : "tout vient à point à qui sait attendre" et "la chance ne sourit qu'aux esprits bien préparés". Ca te fait une belle jambe, n'est-ce pas ? Tu comprendras sûrement l'idée derrière tout ça, à la lumière de mes commentaires précédents.
Ha ha ! Ouais, tu as raison, ça me fait une belle jambe ! Mais ça reste gentil de me ramener à ces phrases positives et réconfortantes, merci !

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Gillesdharma a écrit :
Alceste a écrit :Merci pour toutes ces belles citations, Will !

Je prends plaisir à les relire ! Je les ai même copié-collé dans un document spécial, comme il m'est arrivé de le faire pour quelques films, alors merci pour ce florilège concocté par tes soins ! =)

(Et j'ai aussi remarqué ton changement de signature, les citations... et même le lien musical ! Of course, cette chanson ! ^^)
'Tensioooooonnnn... Pas touche un Ibiza à ma Survive. Tu copies/colles et c'est tout... Pas de MP ou je ne sais quoi. De toute façon Willy elle sait que je vois dans l'avenir... Sinon c'est Frontline Combo©

Patachou non plus, personne en fait. Toutes les femmes du forum m'appartiennent stricto/verso.

Les mecs aussi, sauf ceux qui viennent pour des histoires de larmes, là chui pas d'accord, je charcle directos...

Bon courage. Ça va je plaisante mec...
Trois plombes plus tard : Salut, Gillesdharma ! Et merci pour cette intervention cocasse qui m’a bien amusé ! Et oui, t’inquiète, j’avais bien compris que tu plaisantais ! ;)

D’ailleurs, au fait… « Dharma », juste comme ça ? Ou alors, « Dharma », comme la « Dharma Initiative » dans LOST[/b] ?

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AlexandreS a écrit :Je viens de lire ton sujet : je suis un peu comme toi, un peu trop sentimental ;) Tu peux lire mon sujet dans cette rubrique ("elle se console 2 jours après avec un autre").


Salut, AlexandreS !

J’ai lu ton histoire ! Je suis sentimental, en effet, mais peut-être encore un peu trop pour supporter certaines choses que tu as relaté à travers ton histoire ! Aussi bien dans ce qui t’a été fait… que dans ce que ce que tu as fait (il s’agit d’une infidélité ! Même si tu la contextualises, reste que…)

AlexandreS a écrit :Alors mon ressenti quant au comportement de ton ex petite amie : immaturité totale. Effectivement, tu l'as aimé plus qu'elle ne t'a aimé et la distance n'aidant pas, elle découvre qu'elle plait, tu lui as mis le pied à l'étrier en quelque sorte et je pense qu'il est dans l'air du temps aujourd'hui de profiter à fonds avant de se poser avec quelqu'un : multiplier les partenaires, les relations courtes ou kleenex ...


Je te rejoins complètement sur l’immaturité ! Pour le reste, « malheureusement » (je sais pas si le mot est approprié), je pense que c’est plus « tordu » et « nuancé » que ça. A moins qu’elle ait vraiment changé radicalement, mais vraiment radicalement, je ne la crois pas dans ce délire coups d’un soir, relations Kleenex ! Pour plein de raisons !

Déjà, elle a beaucoup trop de phobies et de complexes en matière de sexualité pour pouvoir « survivre » dans cette cour ; elle a le succès qu’il faut, mais elle peut pas assumer, je crois.

Ensuite, son orgueil mal placée. Elle fonctionne beaucoup à l’image, au paraître, et adore son rôle de fille bien élevée, comme il faut, que tout le monde admire, trouve parfaite, irréprochable, et elle se nourrit de ça, dans une espèce de narcissisme mal assumé. Et ça marche aussi d’elle à elle. Je pense déjà qu’elle n’a pas assumé et pris la responsabilité de la rupture parce qu’elle est même pas foutu d’endosser ce rôle, qui brise son image de gentille. Elle veut jouer tous les rôles : à la fois celle de la victime qui est quittée et qui se sacrifie, et en même temps celle de la fille qui s’en tire la tête haute, est plus heureuse ainsi et veut profiter de la vie ! Le beurre et l’argent du beurre. Du coup, d’elle à elle, elle n’assumerait pas de la jouer ouvertement « fille dévergondée », parce que ça briserait son image narcissique de fille « bien ». Du coup, elle a recours à la coquetterie, en tant qu’attitude sociale. Elle joue avec les limites. Elle séduit, enjôle, savoure le fait d’être entourée, désirée, aimée, admirée, flirte un peu, joue, mais ne franchit pas le cap. Pour mieux se « légitimer » dans cette attitude, et s’offrir une couverture, elle se met « en couple », qui donne une image sociale « stable » et qui peut susciter l’envie, la jalousie, l’admiration.

Du coup, jusqu’au bout décidément, c’était absolument prévisible qu’elle enchaine avec son next, car elle ne peut pas assumer la vraie solitude, il fallait bien qu’elle ait « une liane » à laquelle se raccrocher, et un nouveau roi du Harem, avec lequel parader. Elle va jouer au couple parfait que tout le monde envie et admire, et effectivement, quand elle commencera à s’ennuyer ou à avoir fait le tour comme avec moi, là, au lieu à nouveau de prendre ses responsabilités, elle deviendra distante, démissionnera sans mot dire, regardera ailleurs… et prendra l’air surprise devant les reproches du next ! Il finira par la quitter, d’exaspération, et ce sera comme si c’était son idée, alors que c’était la sienne, mais non formulée et pas même admise consciemment par elle. Et elle pourra à nouveau jouer la victime qui ne comprend pas, mais qui respecte « son choix », et se consoler avec un autre.

Tu vois, on est dans un truc à la fois plus subtile et moins crade, mais en même temps plus « pervers », que le fait de collectionner les mecs. Elle a une image à préserver, face aux autres, et face à elle-même. Dans sa version de l’histoire, elle était en couple avec son premier amour, elle pensait que c’était pour la vie, mais il était jamais satisfait et pas heureux avec elle, et parano de surcroît, alors il a décidé de la quitter, elle a compris sa décision, elle l’a respectée, et elle est restée digne et a décidé « d’être heureuse » quand même, elle a fait semblant de ne pas pouvoir « tout de suite » être avec le next, histoire de sauver les apparences et de ne pas dévoiler son jeu déjà bien trop clair, a dû le faire un peu poireauter, tout en préparant bien le terrain, et le moment venu, top départ, et elle a officialisé, savourant la pluie de « tu as raison, c’est bien, tu vas te reconstruire », « tu mérites d’être heureuse, après ce qui t’est arrivé, ma pauvre », « le précédent ne te méritait pas ! Celui-là est mieux pour toi ! Soyez heureux ! », etc.

Je pense qu’elle n’admettra et ne s’admettra jamais les vraies raisons qui l’ont détourné de moi, parce que ça heurterait l’image qu’elle s’est construite pour s’estimer : la fille au-dessus du lot, qui a une attitude irréprochable. Seulement, ses « pulsions » et son côté ordinaire la rattrape, et elle compose avec ça. C’est du même ordre que quand elle me disait ne pas aimer les fêtes, ne pas être fêtarde ; moi, si je le dis, c’est que c’est vrai, et y’a aucune nuance à apporter à cela. Mais elle, elle adorait les soirées à une dizaine de personnes jusqu’au bout de la nuit ! Mais comme ça buvait de l’Oasis et non de la Vodka, et que ça écoutait de la K-Pop plutôt que je ne sais quoi, ça se donnait des airs d’être « au-dessus » ou différent, alors que ça restait juste une vulgaire soirée où rien d’intéressant ne se dit, ni d’intelligent, et où les gens ont en plus le triste mérite de se rendre aussi crétins qu’en étant bourrés et cela pourtant sans s’être bourrés !

Tout est dans la façon dont les gens se racontent l’histoire à eux-mêmes et s’arrangent avec leur conscience, et se voient meilleur qu’ils ne le sont pour ne pas avoir à se regarder en face et assumer leurs actes. D’où le fait que je préférerai toujours quelqu’un qui assume complètement, en âme et conscience, même le pire.

AlexandreS a écrit :Des personnes comme toi (ou moi), ça n'existe plus vraiment. Je connais d'ailleurs un paquet de filles de plus de 40 ans sans enfants qui pleurent aujourd'hui parce qu'elles ont largué leur amour de jeunesse au bout de 5/6 ans alors que tout allait bien pour profiter de leur pouvoir de séduction et s'éclater en pensant qu'après 30/35 ans, elles trouveront bien quelqu'un pour se poser définitivement et avoir une famille.


C’est un « stéréotype » que tu décris là, mais il existe. Comme tous les stéréotypes, il ne peut résumer tout un monde, et il a ses limites, mais le fait existe, et il est connu. Et je dois dire qu’en effet, c’est un schéma qui révulse une personne comme moi, car j’estime que – homme ou femme – les gens « sérieux » n’ont pas à ramasser les inconséquents quand ils ont fait le tour de toutes les conneries qu’ils pouvaient faire et que, de la façon la plus ordinaire qui soient, ils finissent par en avoir marre. Tant mieux si ces personnes trouvent quelqu’un comme elles ou pas regardantes sur leur passé, considérant qu’il faut que « jeunesse se passe », comme si c’était une obligation ou une bonne chose, ou qui ont cette capacité à prendre un individu sur un « instant T » en le coupant de son passé, moi je ne le peux pas et ne le veux pas. Y’a pas prescription avec moi, et on est responsable de l’intégralité de son passé et de son vécu. Et on doit en rendre des comptes. Je rendrai des comptes sur le mien.

AlexandreS a écrit :Au pire, il y aurait eu séparation quelques années après, mais elles auraient construit quelque chose, eu des enfants par exemple. Ce n'est jamais perdu.


Grand Dieu, je préfère qu’elle se soit tirée encore à ce stade, où on ne vivait même pas ensemble ! Car si en plus c’était arrivé après tant d’années, je l’aurai encore plus mal vécu, et avec des enfants dans l’histoire, je lui aurais encore moins pardonné.

AlexandreS a écrit :Je conclurai donc en disant que votre relation était surement vouée à l'échec et son comportement post rupture prouve qu'elle n'est pas fiable (je ne parle même pas de son comportement pendant la relation (l'histoire de l'épaule du mec ... Comment peux tu accepter ce genre d'attitude)). Une homme a besoin d'être rassuré comme une femme ...


Je suis complètement d’accord, un homme a besoin d’être rassuré autant qu’une femme ! Chose qui a tendance à être négligée, à cause de vilains clichés qui trainent sur l’insensibilité des hommes, confortés par certains des pires spécimens.

Je suis d’accord aussi, la relation était vouée à l’échec, et oui, elle n’était pas fiable ! Et oui, c’est justement parce que je n’ai pas accepté et laissé passer des trucs comme l’épaule du mec que j’ai fini par décréter une rupture dont je ne voulais même pas !

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Patachou ! Ca faisait longtemps ! ^^

J’enchaine en réagissant à tes interventions !

patachou a écrit :Je ne suis pas tout à fait d'accord avec ton point de vue AlexandreS. Et j'ai eu l'occasion également d'en voir un complément sur un autre topic, concernant les projections et souhaits des femmes de notre époque. En tout cas, je ne m'y retrouve pas du tout.
Tu sais, nous ne sommes pas toutes obnubilées par le fait de devenir une couveuse ambulante, enfin mère (oui, oui, j'exagère un chouïa volontairement). Et ne sommes pas toutes des vamps à la recherche de l'homme-géniteur que tu as décrit ailleurs.


Tu fais bien de le rappeler, Patachou, en effet ! Qui plus est en tant que femme ! C’est la moindre des choses ! Et de même que je n’aurais sans doute pas apprécié de voir les hommes résumés à des séducteurs sans scrupule qui alignent les conquêtes avant de vouloir trouver une « bobonne » qui s’occupe d’eux, parce que je ne retrouve absolument pas dans ce genre de stéréotypes ! En revanche, cela n’empêche malheureusement pas qu’ils existent, et j’ai « appris » à « laisser passer » quand je lis des trucs volontiers réducteurs sur les gens de mon sexe, parce que je me doute bien qu’il s’agit de mettre en avant un comportement vaguement général, une forme de cliché de façon soit rhétorique, soit pour zoomer sur la pire tranche d’une population !

En l’occurrence, AlexandreS n’était pas tout à fait dans le vrai concernant le profile de mon ex, ce que je me suis appliqué à lui expliquer, mais pour autant, le profile qu’il décrit existe, il ne résume surtout pas tout un sexe, mais le fait est réel ! Mais bien que toutes les femmes ne sont pas comme ça, et carrément pas la majorité !

patachou a écrit :En ce qui me concerne, je ne suis pas tant intéressée par un géniteur que par un amour sincère et équilibré. Cela me paraît tellement délirant de rechercher un homme en se disant : "le prochain, faudra qu'il soit prêt à me mettre enceinte". La vision et le vécu de l'amour sont totalement biaisés dans ces conditions. Et à moins de tomber sur un mec vachement malléable, et acaractériel (ce qui est tout sauf ce qui m'attire, du reste), tu as toutes tes chances de faire fuir le dit mec à toutes jambes avec un tel état d'esprit. À juste titre.


Là… je sais pas, je dirais oui et non.

Je comprends tout à fait l’idée, et je l’approuve de base. D’ailleurs, malgré mon envie affirmée et essentielle d’avoir des enfants, une femme qui commencerait direct par ce sujet me ferait « peur » non pas par peur de l’engagement (ça, ce serait très bon signe, sur ce point !), mais plutôt :

« Ah ouais, d’accord, elle, elle est en panique, elle veut un gosse, avec le premier volontaire venu, elle veut le mec rassurant qui fera le gosse et sera là, mais y’en aura que pour l’enfant, c’est une femme avant tout voire uniquement en mal de maternité, l’étape couple est squeezée à la source ».

Là, oui, ok ! Et donc, c’est bien vu de ta part de dire que c’est un truc à ne surtout pas amener en prio, comme mettre la charrue avant les bœufs.

C’est très sensé que tu dises qu’il s’agit avant tout de former un couple, qui fonctionne en tant que tel, a sa raison d’être « seul », et qui repose sur l’amour. Complètement d’accord !

Ceci étant dit, le raisonnement est simple et radical : dans la mesure où on cherche l’homme/la femme du « reste de sa vie », cela implique d’avoir le même projet de vie ! Or, si les enfants font partie de ce projet pour soi, mais que la personne, bien que l’amour soit là, elle, n’en veut pas, y’a un problème. Alors soit effectivement, on ne tient pas tant que ça à avoir des enfants, on renonce, parce qu’on estime que ce qu’on a est trop unique, superbe, et que le projet de vie initial ne fait pas le poids à côté. Dans ce cas, ouais. Mais… même, en fait. Parce que je vais aller encore plus loin, et ça va peut-être te faire grincer des dents, mais sache que je parle aussi bien des hommes que des femmes en disant cela : le fait de vouloir des enfants et d’avoir ce côté maternel/paternel peut faire partie de ce qui nous touche chez quelqu’un, ce qu’on aime et ce qu’on recherche. Je ne recherche surtout pas une femme qui fait de la « pouponnerie » une espèce de loisir ou de passion, qui affiche sa grossesse sur Doctissimo, qui se limite à son rôle de mère, et tout ce qu’on peut redouter de pire dans le registre. Mais je le dis, une femme qui n’a pas ce désir de maternité, voire qui n’aime pas les enfants, ça me refroidit sur un plan sentimental. Ca a tout à fait le « droit » d’exister, je ne pense SURTOUT PAS que la maternité fait partie de ce qui définit une femme, NON ! Pas du tout ! Tout le contraire ! Mais en revanche, moi, c’est un truc qui me touche et que je recherche ! Et d’ailleurs, je comprends aussi qu’une femme soit « refroidie » par un homme qui a décidé de ne jamais avoir d’enfants, ou qui n’aime pas ça, qui n’a pas une once d’instinct paternel !

Y’a le côté pragmatique « projet de vie », et puis y’a le côté « ce que ça dit de la personne et qui contribue à me séduire ou pas ». Le côté projet de vie, c’est « radical », une fille me plait, mais ne veut pas d’enfant, j’en veux. Je renonce à elle ou au projet ? Es-ce vraiment la bonne personne ? Le côté « personnalité », c’est le fait que moi, personnellement, pour prendre un cas extrême, homme ou femme, quelqu’un qui dénigre les enfants, dit qu’il déteste ça, qu’il ne voit pas l’intérêt, ça ne me séduit personnellement pas (sur un plan purement sentimental, amoureux, je précise).

En débordant sur des exemples plus ou moins appropriés ou proportionnés, c’est comme tout le reste ! Par exemple, on peut se dire : « Je n’épouse pas un parti politique ! Je m’en fous de pour qui il vote ! » Et dans les faits, c’est vrai, et c’est sûr qu’on se sentirait bien con à priori de « renoncer » à quelqu’un juste parce qu’on a pas la même sensibilité politique. Mais en fait, c’est plus important que ça n’y parait, parce que ça dit indirectement plein de choses de la personne.

patachou a écrit :Quant au fait de se consoler ou de se satisfaire sans remords d'avoir eu un enfant d'un amour de jeunesse qui aura explosé ultérieurement, je trouve cela d'un égoïsme sans nom. Ce n'est pas ça ce que je conçois par construire quelque chose. Non merci. Je n'ai pas eu d'enfant de mes précédentes relations, et je m'en réjouis.


Là, je suis complètement d’accord. L’enfant « trophée de chasse », qui est là pour au moins « donner corps » à une relation perdue et la « justifier un minimum », sorte de lot de consolation, je n’apprécie pas l’idée non plus, et ce n’est pas du tout approprié. Comme toi, je trouve qu’il y a plutôt de quoi se réjouir, quand finalement ça se casse la gueule, de se dire : « Ouf, heureusement, on a pas franchi certains caps, ça limite les dommages collatéraux.

patachou a écrit :Je veux avant tout aimer l'autre pour ce qu'il est, et être aimée de l'autre pour ce que je suis. J'irai même jusqu'à dire que je conçois une vie sans enfant, si les conditions ne sont pas réunies. Et je ne choisirai jamais un homme pour assouvir un souhait de maternité, dont le fondement est avant tout l'amour solide entre un homme et une femme.


Je suis complètement d’accord ! Et j’oserai dire que c’est « compatible » en bonne partie avec ce que j’ai dit plus haut, même si ça ne va pas te sembler le cas.

Et tant que les conditions ne sont pas réunies, pas d’enfant. Et je pourrais renoncer à en faire dans ce cas extrême. Parce qu’on ne demande pas à naître, et j’inflige pas la vie à un être humain si j’ai pas toutes les conditions réunies pour qu’il ne m’en veuille pas trop de l’avoir jeté dans ce monde. Et la base des bases, c’est de s’aimer et de former un couple solide.

patachou a écrit :Donc, oui, la nature a peut-être donné à la femme la vocation de donner la vie. Mais nous n'avons pas toutes le dessein d'accomplir cela en priorité dans nos relations amoureuses. Sans que nous ne soyons des putes qui couchent où ça leur chante dès que ça nous gratouille.


Ca te chatouille, ou ça te gratouille, chère Patachou ? :D

Ahem. Bref ! ^^’

Mais oui, là encore, tu fais bien de préciser cela et de recadrer les choses, même si je pense qu’ici personne n’a douté de cela, et que c’est à des fins purement rhétoriques que les extrêmes sont invoqués !

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Eihpos a écrit :
Je m'incruste juste pour rebondir sur ce que tu dis ^^ c'est pour ça que quand mon ex m'avait dit qu'il était capable de mettre fin à notre relation (alors qu'on en était qu'au début) si j'étais certaine de ne pas vouloir d'enfants plus tard, ça m'avait blessée car pour moi cela signifiait qu'il ne m'aimait pas pour ce que j'étais, bien que je comprenne aussi son point de vue.


Comme je le disais en réponse à Patachou, si c’est sur un plan purement pragmatique de projet de vie qu’il a renoncé à toi pour ça, je comprends que tu te sois sentie blessée et pas aimée pour ce que tu étais, et y’a de quoi. Mais s’il y a mis autre chose et que, pour lui, la « maternité » fait partie de ce qui le touche et le séduit chez une femme, qu’il recherche comme d’autres recherchent la générosité ou la loyauté, alors il t’a bel et bien aimée… ou « quittée » pour ce que tu étais… ou n’étais pas, pour ta personnalité, de même qu’une femme pourrait être refroidie par l’absence de paternité chez un homme.

Inversement, je me dois d’être cohérent avec moi-même, si une femme renonce à moi parce que je veux des enfants, mais elle non, je comprendrais, je ne suis sans doute pas celui qu’il lui faut, car j’ai une vocation de « family man » en moi, et si une femme n’a pas ça, je le comprends tout à fait, et je comprends que ça puisse ne pas la séduire comme idée !
Avatar du membre
par Alceste
#1173984
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patachou a écrit :Attention, je ne dis pas que j'ai fait le choix de ne pas avoir d'enfant. Je dis que j'ai fait le choix de mettre ma priorité sur le couple, et sur l'amour qui l'anime.
Là-dessus, une fois encore, je suis d’accord ! Avant d’être parents, on aura forcément été un couple, et c’est la base, et romantiquement le plus important ! D’ailleurs, je ne détache pas l’envie d’enfants de justement cette envie de fonder cette famille qui sera le fruit de notre amour ! Je m’en souviens, quand j’étais fou amoureux de mon ex, j’avais des montées, des « bouffées » de paternité, j’étais tellement fou d’elle, tellement amoureux d’elle, que je m’attendrissais déjà à l’idée qu’on puisse avoir un enfant qui serait un peu d’elle et de moi, qui lui ressemble, etc. C’était une envie profonde et spontanée, pas un simple plan de vie « froid », surtout pas, mais quelque chose dans le prolongement du reste, comme vouloir vivre avec, comme vouloir être intime avec, etc.
patachou a écrit :Il faut arrêter avec le "Et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants". En quoi avoir des gosses est une preuve d'amour mutuel ? C'est un désir partagé. Un projet. Un voyage à deux. Mais ce n'est pas une preuve d'amour. Il suffit de voir tous ces gosses issus de grossesses dites accidentelles. Et tous ces enfants de divorcés qui ne sont pas le ciment du couple, même s'ils sont chéris de leurs deux parents. Le ciment, c'est s'aimer et continuer de se désirer. Continuer de désirer ce que l'on a déjà.
Je suis d’accord, l’idée des « enfants pansements » est atroce, cynique, et n’a jamais sauvé un couple, et c’est bel et bien l’amour et le désir le ciment du couple, et de même qu’il n’y a pas de sens à s’acharner à rester ensemble quand on se déteste, juste parce qu’il y a des enfants, c’est insensé d’en faire comme si ça réparait logiquement un couple défaillant, et c’est ultra égoïste !

En revanche, je pense qu’en plus d’un projet, d’un désir partagé et d’un voyage à deux, comme tu le dis si bien, ça peut être une preuve d’amour, mais d’autant plus belle et « saine » quand justement y’a rien à prouver et que tout est déjà prouvé ailleurs ! Mais ça reste un tel engagement, et une forme d’acte tellement romantique si on le prend comme le fruit d’un amour, un être qui va être un peu de nous deux, et que l’on va élever ensemble, etc.
patachou a écrit :Après, ce que je ne partageais pas dans le commentaire d'AlexandreS, c'est cette façon de dessiner de façon stéréotypée, le parcours sentimental d'une femme de nos jours. Je batifole dans la vingtaine. Je largue mon mec s'il le faut lorsqu'il devient une entrave. Et puis la trentaine ne m'a pas apporté une relation durable, on ne sait trop pour quelle raison. Alors je pigne dans la quarantaine parce que je suis seule et sans enfant. Alors que j'aurais pu en faire un ou plusieurs, avec ce mec, là, il y a 15 ou 20 ans, celui-là même dont je n'étais plus amoureuse et qui s'accrochait à moi. Et si c'était justement le mec qui l'aurait dégagée, cette femme ?! Et si les relations amoureuses étaient-elles tout simplement beaucoup plus complexes que cela ?
Une fois encore, d’accord avec cette remise en perspective et contestation d’un stéréotype, qui existe bel et bien, mais reste un stéréotype, et qui a son équivalent masculin ! C’est même pire encore chez les hommes ! Les gens en général, de façon stéréotypée, fonctionnent comme ça, c’est un peu les étapes cliché mais plusieurs fois illustrées ! La vingtaine de la teuf et des expérience, la trentaine où on commence à chercher du sérieux mais on galère bien, et la quarantaine où, si on a pas déjà trouvé, le compteur s’affole ! Moi qui me tiens à 10 000 lieues de ce fonctionnement, je le regarde avec d’autant plus de perplexité et de mépris, mais le pire c’est que ça existe, mais ça tu le sais, et tu rappelles à juste titre qu’il ne faut pas généraliser et que c’est plus compliqué que ça !

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Waaaw ! Je crois que j’ai répondu à tout le monde et réagi sur tout ! Pffffiou ! Du coup, comme j’ai répondu à tout d’un seul coup, c’est méga long, désolé ! Je ne sais pas si certains auront eu le courage de tout lire, mais en tout cas les principaux intéressés ont eu leur réponse de ma part ! 
par Eihpos
#1173998
Bonjour Alceste,

Ce n'est pas pour ça qu'il m'a quittée, c'était une anecdote ;) pour ma part ce n'est pas que je n'aime pas les enfants (au contraire), mon choix est basé sur une multitude de paramètres par rapport à mon vécu et à d'autres ressentis personnels. Mais je respecte totalement ton point de vue, comme celui de tout le monde d'ailleurs. L'essentiel étant que chacun y trouve son compte et soit en accord avec lui-même ;)
Avatar du membre
par Alceste
#1176908
J'ai cru avoir la berlue. Je me souviens bien avoir vu un post de
misti a écrit :misti
sur ce topic, et alors que je trouve ENFIN un moment pour y réagir... il a disparu !
Je ne sais pas si elle l'a supprimé ou si c'est encore les effets indirects d'un bug !
D'ailleurs,
Eihpos a écrit :Eihpos
, dans le même registre, j'avais répondu à ton post ! Mais le Forum a cracké et du coup il a été supprimé, je n'avais pas trouvé le courage de le réécrire ! ^^'
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par Alceste
#1230769
MISE A JOUR : APRES UN AN DE SILENCE RADIO, ELLE M'ENVOIE UN
CADEAU POUR MON ANNIVERSAIRE

Salut, les JRMistes !

J'ai débarqué ici en Juin 2016, en processus de guérison
bien entamé, après déjà 6 mois de Silence Radio total et sans interruption,
ayant quasi-immédiatement suivi la rupture.

L'essentiel des circonstances est relaté dans le tout
premier post de ce thread, si vous avez besoin d'un petit brief sur le
background ! ;)

[En mode télégramme : 2 ans et demi de relation. 8 ans
d'écart, moi 27, elle 19, au moment des faits. Distance (300km. Nantes -
Bordeaux). Première relation pour elle, deuxième pour moi (mais première
"vraie" pour moi). Projets ensemble, voyages, relation stable et
sérieuse. Déclin brutal suite à un rapprochement de son côté avec un de ses
amis. Déni total de son côté, m'ayant forcé à m'auto-larguer, à précipiter la
fin de la relation qu'elle provoquait par un début d'infidélité non reconnu ni
assumé. Accusé de "paranoïa maladive", je découvre pourtant que, pour
un parano, j'avais sacrément raison puisque quelques semaines(?)/mois(?) plus
tard, elle est bien avec lui (sources indirectes). Les détails dans mon premier
post].

Au cours cet An 1 post-rupture, où je dois admettre avoir
continué à pas mal ruminer mon histoire, avec amertume et rancune (tel est mon
tempérament), j'ai eu l'occasion de faire beaucoup de choses pour mes projets
créatifs et professionnels, dans mon activité de vidéaste, de chroniqueur et
d'auteur. Etant plutôt misanthrope et solitaire, j'ai aussi eu l'occasion
d'élargir énormément mes connaissances, de faire beaucoup de précieuses
rencontres, ce qui a amené des opportunité et m'a forcé à sortir un peu de ma
tanière tout en restant fidèle à moi-même.

Seul domaine où j'ai stagné, mais volontairement, par
décision, c'est le sentimental (et tout ce qui va avec, pas de
"coups", ce ne sont pas mes méthodes). Pour plein de (vraies)
raisons, j'ai estimé/compris que j'étais pas du tout adapté au "marché
matrimonial" comme il va et aux relations humaines dépassant le stade
sensible de l'amitié, indépendamment de ce que j'aurais aimé/rêvé.

Bref, voilà où j'en suis, un an plus tard. Plein de projets,
bien entouré, célibataire mais de son plein gré. J'ai pris un méchant coup, et
j'en garde des "séquelles", mais je me suis concentré sur les
domaines où je peux compter sur moi avant tout.

C'est dans ce contexte que, un an tout juste après notre
dernier échange (où j'ai annoncé fermement mon SR en lui disant ne plus vouloir
aucun contact avec elle), je trouvé un colis dans ma boite à lettres. Etant à
quelques jours de mon anniversaire, j'imagine aussitôt un(e) ami(e) qui m'a
fait un petit cadeau. Quand je comprends qu'il s'agit d'un livre, je pense
aussitôt à une amie. Quand je découvre qu'il s'agit d'un livre en particulier,
une édition bilingue Latin/Français des "Tristes" d'Ovide à 30€ le
volume (pas le petit livre de poche à 7€...), que je convoitais depuis
longtemps, je n'ai plus de doute, il ne peut s'agir que de mon amie. Mais c'est
avant que je découvre un petit mot d'Amazon, accompagnant le livre, indiquant
un message de... mon ex... qui dit simplement ceci : "A very merry unbirthday
to you".

Le choc fut réel. Et à ma grande surprise, il ne fut pas
négatif. Ca aurait été mon genre d'être furieux, agacé par cette démarche, prêt
à renvoyer le livre sans un mot, dominé par la rancune. Mais là, je sais pas
comment, je dois bien admettre que ça m'a plutôt... touché. J'ai pas ressenti
de colère, ni de réaction agressive. Pour autant, j'étais suspicieux, méfiant,
sur mes gardes, juste troublé et touché. Aller à l'encontre de ce message où je
l'ai "définitivement" envoyé chier. Un an plus tard, sans aucun
contact entre temps. Non pas seulement me souhaiter mon anniversaire, mais me
faire un cadeau, et un cadeau de cette valeur financière et symbolique.
C'est... gonflé.

Passé la surprise, j'ai évidemment hésité sur ce que je
devais faire. Renvoyer le livre sans un mot, réaffirmant ainsi radicalement le
SR. Ou alors remercier, suspendre le SR le temps d'un bref message de
remerciement.

J'ai finalement opté pour la seconde solution. J'ai écrit
ça, avec un petit clin d'œil au texte Latin du livre.

"J’ai bien reçu ton unbirthday (ou nearly birtdhay )
present. Merci. C’est un beau cadeau. A bien des égards. Sa valeur. Sa rareté.
Mon attachement à ce texte, longtemps convoité. Le geste en lui-même, qui m’a
autant surpris que touché.
GRATIAS.TIBI.AGO. VALE." [Trad. "Merci
à toi. Porte-toi bien/adieu."]

J'ai reçu cette réponse.

"Yeah, more like a nearly birthday present actually,
j'aime les occasions mais toi tu hais celle-ci donc j'ai fait un compromis.
De rien, ça m'a fait plaisir !
La vrai surprise est pour moi et c'est que tu me répondes.

SPERO.TE.BENE." [Trad. "J'espère que tu vas
bien"]

J'ai hésité, mais finalement je n'ai pas répondu. J'en suis
resté là. Elle ne m'a pas écrit non plus depuis. (il y a une semaine)

Alors, si je partage ça avec vous, ici, c'est que je preneur
d'avis extérieurs, qui plus est de JRMistes.

Je suis dubitatif, perplexe, je ne comprends pas le sens de
ce geste, plutôt opiniâtre, mais qui peut vouloir tout dire et rien dire.
Surtout d'elle. Bien sûr, pas plus que moi, vous n'êtes télépathes,
extralucides. On peut pas savoir ce qu'il y a dans la tête de quelqu'un, et le
cas échéant, on serait souvent très déçu par la platitude de ce qu'on
découvrirait.
Que veut-elle, au juste ? Se donner bonne conscience en
faisant un truc gentil ? La jouer "ami-amie" ? Se faire pardonner et
obtenir l'absolution ? Ou D, la réponse D : elle a juste agi en toute
inconséquence, sans aucune intention autre que le plaisir irréfléchi de le
faire, sans songer à l'effet que ça produirait, pour le plaisir (narcissique)
de se voir le faire, car elle tient à son rôle de gentille. Je ne sais même pas
si elle est encore avec son next ; je le pense, mais je n'ai aucune preuve
au-delà du mois d'Octobre, voire Décembre.

Je ne sais pas si certains d'entre vous ont déjà vécu un
"come back" similaire dans leurs expériences, ou alors si vous l'avez
simplement déjà observé dans les divers témoignages qui fourmillent sur ce
Forum. Le mieux serait que je lui demande directement à elle : pourquoi ?, si
les échanges se renouvelaient ou se poursuivaient, mais là où ça s'en où ça
s'en est tenu pour l'instant, ça aurait d'une "rudesse" frontale
contredisant le ton "apaisé" et "courtois" de mon message
de remerciement. Vos commentaires/avis/observations/conseils sont les bienvenus
pour éclairer ma lanterne.
#1230776
J'ai également reçu un cadeau, après environ 8mois de SR.
Je me suis également posé pas mal de questions (ce qui est très rarement bon) sur le pourquoi de ce geste.
Au final j'ai préféré étouffer l'affaire, je n'ai jamais répondu et j'ai revendu le bouquin (en double). J'allais quand même pas payer pour le retour!
Je pense qu'un "cadeau", surtout dans ce contexte particulier, est rarement un acte gratuit, désintéressé.
Acte qui implique à minima un retour, bon ou mauvais.
J'ai certainement une vision pessimiste du truc mais selon moi il n'y aucun intérêt à faire un cadeau à une personne que l'on ne côtoie pas, si ce n'est le désir de renouer des liens, chose qui ne m'intéressait déjà pas à la base et encore moins de cette façon.
par Elieza
#1230872
-Kalinka- a écrit : 27 févr. 2017, 19:41 Alceste vient de m'envoyer un message soulignant le fait qu'il ne parvenait plus à se connecter au forum. Apparemment, il est écrit qu'il a été définitivement banni du forum. Qu'il était déjà banni ; mais qu'un reset du forum avait permis à tous les bannis de ne plus l'être.

Il ne comprend absolument pas pour quelles raisons il a pu être banni (sans aucune forme d'explication, ni avertissement préalable ; aujourd'hui comme hier).

En outre, Alceste est désolé de ne plus pouvoir vous (Michel...) répondre, du coup...
Provocation des modérateurs : Les décisions prises par les modérateurs ne sont pas discutables ou révocables, en particulier sur le forum public. En cas d’incompréhension, vous pouvez si vous le souhaitez contacter en privé un modérateur ou l’administrateur du site, mais aucune explication du rejet ou de l’édition d’un message ne sera donnée sur le forum public. En revanche, si vous avez des questions d’ordre général sur les règles et l’utilisation du forum, c’est parfaitement toléré.

Cf règles du forum.

Edit: La sanction a été levée. Malheureusement Alceste a une IP commune avec un perturbateur notoire, ce qui le faisait apparaitre comme double compte, ce que nous n'autorisons pas pour des raisons évidentes.
#1232479
Me voilà de retour et enfin apte à vous répondre, ce que je vais faire de ce pas, en vous remerciant dores et déjà pour vos remarques éclairantes et bonnes à prendre sur la situation.
michelmichelmichel a écrit : J'ai également reçu un cadeau, après environ 8mois de SR.
Je me suis également posé pas mal de questions (ce qui est très rarement bon) sur le pourquoi de ce geste.
Au final j'ai préféré étouffer l'affaire, je n'ai jamais répondu et j'ai revendu le bouquin (en double). J'allais quand même pas payer pour le retour!
D'accord. Tu as été efficace et radical, et malgré les questions légitimes que ça a soulevé, tu ne t'es pas laissé perturbé, sans doute parce que tu étais vraiment passé à autre chose.

michelmichelmichel a écrit :Je pense qu'un "cadeau", surtout dans ce contexte particulier, est rarement un acte gratuit, désintéressé.
Acte qui implique à minima un retour, bon ou mauvais.
J'ai certainement une vision pessimiste du truc mais selon moi il n'y aucun intérêt à faire un cadeau à une personne que l'on ne côtoie pas, si ce n'est le désir de renouer des liens, chose qui ne m'intéressait déjà pas à la base et encore moins de cette façon.
Je suis d'accord, il y a forcément une intention derrière, les gestes purement désintéressés n'existent pas. Dans le plus "radical" des cas, ils ont une motivation narcissique, et c'est ce que je suppose ici...

.
Salut, Pierrot ^^

.
Ce que tu décris là, je m'y suis longtemps opposé, j'ai résisté, repoussant toute relation ne menant pas à une solide et profonde amitié, fuyant les liens plus superficiels. Mais un mélange de besoins liés à mes activités et à la situation post-rupture m'ont amené à revoir mes positions, à faire cet effort, et effectivement, je dois le concéder, je ne le regrette pas du tout, et j'ai réussi à y trouver mon compter, j'en tire beaucoup de choses très positives, dont celles que tu décris, le fait de pouvoir parler de choses différentes ou d'une autre façon, des moments complices ou marrants, et puis des projets sympas, comme les équipe d'émissions du Net ou de radio que j'ai rejoint. C'est un véritable atout.

.
Merci beaucoup, c'est gentil ! ^^

.
Tu m'étonnes qu'elle m'apprécie toujours ! Je ne lui ai rien fait, moi ! Je n'ai commis aucun outrage, j'ai été honnête, intraitable. Je me suis cassé avec personne, j'ai flirté avec personne, je ne l'ai même pas insultée, même pas harcelée, commis aucun interdit.

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J'aurais bien aimé, j'avoue... mais j'en doute de plus en plus.

.
Je ne l'aime plus. Je n'aime qu'un fantôme, ce qu'elle était quand on était ensemble, une personne qu'elle a été, et un couple que nous formions... et des choses très "physiques" ou extérieures, du domaine du charme, mais absolument rien sinon. Mais je vois ce que tu veux en disant cela, et d'ailleurs ce que je viens d'expliquer, donc, oui, d'une certaine façon... ^^

.

Oui, surtout avec elle, qui est l'inconséquence, la désinvolture incarnée, y'a peu de jugeote derrière ses actes, elle est dans l'instinct, l'immédiat, l'impulsif. Ce qui nous a toujours si radicalement différenciés et opposés.

.
Pas de problème, c'est normal, c'est déjà sympa et intéressant d'avoir eu ces quelques remarques. Et puis, le temps (les deux dernières semaines) et mes propres réflexions, observations, ont aidé à faire un peu le tri et la part des choses.
L'hypothèse d'un "retour", soit par regrets (pouvant amener aux excuses/explications/réparations que j'attendais/espérais), soit par sentiments persistants (une petite victoire purement symbolique dont il n'y aurait rien à faire, je suis trop rancunier, ce qui a été fait est ineffaçable, la trahison a été consommée avec le next, et y'a pas prescription chez moi), cette hypothèse de retour s'est effritée au gré des derniers jours. Deux semaines, et aucun nouveau message, aucune explication, rien. Juste un cadeau et quelques politesses. J'en conclus que j'ai eu affaire non pas à un "retour", mais à un consternant putain de service après-vente ! Ce fameux procédé décrit par Antoine ! Les ex qui culpabilisent et/ou aiment se voir dans le rôle du gentil, de façon purement narcissique, assurent un petit service après-vente post-rupture, package contenant messages aux anniversaires, demandes de nouvelles (en espérant qu'on va bien, évidemment), cadeaux aux occasions, etc. Quelque chose de purement protocolaire pour eux, mais qui soulage leur conscience et les entretien dans l'impression d'être des gens si géniaux, gentils, généreux et matures, peu importe l'animosité qu'ils ont en face (elle l'a dit, elle a été surprise de ma réponse, ce qui signifie que cette conne a été capable de claquer 30 balles pour offrir un truc à quelqu'un dans l'idée qu'il ne lui répondrait même pas ! C'est même plus de l'après-vente, c'est de l'humanitaire ! Et sans avoir à faire ses vaccins pour partir au bout du monde, c'est génial !
Je ne regrette pas d'avoir répondu cordialement, car je sais que j'aurais regretté dans le cas contraire et aurais pu me dire "et si". Là, je sais. Mais même si je ne peux pas regretter, je suis évidemment furieux d'avoir dû, pour cela, approuver ce qui s'est avéré être un procédé aussi condescendant. Elle ne me fera pas le coup une autre fois sans conséquences, maintenant que je sais de quoi il s'agit.
Offrir 30 balles de cadeau à un ex pour son anniversaire ! Bordel de merde ! Au moins, je peux constater qu'elle se montre aussi légère, indélicate et malhonnête avec son next qu'elle a pu l'être avec moi ! La grosse différence, c'est sans doute que lui est assez crétin pour s'en foutre. Et même dans un scénario de retour, je ne reviens pas avec quelqu'un qui emploie de telles méthodes. Donc, affaire re-classée, non événement, circulez, y'a plus rien à voir. Je suis fixé.
Modifié en dernier par Alceste le 13 oct. 2018, 20:40, modifié 1 fois.
#1232705
Salut Alceste !

Loin de t'avoir zappé, et complètement embourbée dans ma "boulettetitude" qui tire en longueur, largeur, tout ce que tu veux..., je tenais à te dire que je t'ai lu et ai envie de te répondre, et d'apporter ma petite touche... "bisounours mal léché" ^^'.

En tout cas, je te reconnais bien là, dans ta sévérité, et dans ta rigueur ! Ne le prends surtout pas mal ! Tu défends fermement tes valeurs, et, clairement, tout le monde n'a pas la même continuité dans les idées.

Je suis également assez critique sur cette histoire de cadeau tombé de nulle part, mais j'aurais tendance à voir les choses avec un peu plus de... conciliance, et bien entendu, de recul. Ce qui est très facile à dire pour moi qui ne suis pas à ta place.

Je t'écris dès que j'ai un créneau digne de ce nom, sans mille idées, envies et besoins qui fusent, les yeux qui se ferment, et tout le bazar (mais si, c'est possible !), afin de te répondre quelque chose de convenable (ou au moins à moitié ^^).

Je t'envois des pensées positives.
#1232771
patachou a écrit : 11 mars 2017, 17:23 Salut Alceste !

Loin de t'avoir zappé, et complètement embourbée dans ma "boulettetitude" qui tire en longueur, largeur, tout ce que tu veux..., je tenais à te dire que je t'ai lu et ai envie de te répondre, et d'apporter ma petite touche... "bisounours mal léché" ^^'.
Hey, salut Patachou ! Ca me fait très plaisir de te lire ici ! T'inquiète, je me sentais pas du tout zappé, et puis je ne suis pas un gros posteur ici (plutôt un lecteur). Content que tu sois venue par ici et à l'idée d'avoir ton avis/tes observations de "bisounours mal léché" (j'adore le formule ! xD)

patachou a écrit : 11 mars 2017, 17:23En tout cas, je te reconnais bien là, dans ta sévérité, et dans ta rigueur !
Et oui, on ne change pas une équipe qui perd, euh, gagne, euh... je sais plus ! :mrgreen:
Oui, je suis toujours aussi ferme, intransigeant, buté, et tant d'autres termes... ^^'

patachou a écrit : 11 mars 2017, 17:23Ne le prends surtout pas mal ! Tu défends fermement tes valeurs, et, clairement, tout le monde n'a pas la même continuité dans les idées.
Non, je ne le prends pas mal du tout, ne t'en fais pas. Ce n'est que la vérité, je serais gonflé de m'en offusquer alors que ce n'est que du fait. Si ça me déplaisait, faudrait que je change, et non que je m'en prenne à ceux qui l'observent si justement ou me le font remarquer.
Le fait est que, même si évidemment c'est une forme de rigueur qui ne me facilite pas forcément la vie ou le rapport aux autres, cette "continuité dans les idées", comme tu dis, me permet de rester droit dans mes pompes et de pas trop dériver, d'éviter les sorties de routes ou les rétropédalages. Et même si c'est ferme et un peu "sacrificiel" voire légèrement "saboteur", j'arrive à préférer cela à tant de situations que je lis où, justement, ce manque de fermeté, de constance, d'orgueil sain et de valeurs clairement définies et défendues pousse à des comportements avilissants, des situations pitoyables ou sordides, qui laissent toute latitude aux ex de profiter de la situation, de gagner sur les deux plans, d'avoir quelqu'un prêt à rappliquer au moindre sifflement tout en pouvant faire sa petite vie avec un(e) next.
Je suis à un stade où ma priorité absolue est de me préserver, et de ne rien lâcher, rien céder, être "incorruptible", et j'y parviens complètement, et de la plus radicale des façons. Chose rare chez moi dans de pareilles situations, j'arrive à y apprécier, savourer tout ce que j'y gagne, et à relativiser ce que j'y perds, qui est pourtant énorme.

patachou a écrit : 11 mars 2017, 17:23Je suis également assez critique sur cette histoire de cadeau tombé de nulle part,
Ah, d'accord, donc ce n'est pas complètement de la sévérité, y'a bien quelque chose de "déplacé" dans ce geste isolé et soudain... ^^

patachou a écrit : 11 mars 2017, 17:23mais j'aurais tendance à voir les choses avec un peu plus de... conciliance, et bien entendu, de recul. Ce qui est très facile à dire pour moi qui ne suis pas à ta place.
Oui, en effet, mais c'est ça qui est cool, justement, et intéressant, précieux dans un avis comme le tien ou un autre membre ici, cette distance que je ne peux avoir, et qu'évidement on recherche ! "Plus de concilance", d'accord, curieux d'en savoir plus sur ton avis, alors !

patachou a écrit : 11 mars 2017, 17:23Je t'écris dès que j'ai un créneau digne de ce nom, sans mille idées, envies et besoins qui fusent, les yeux qui se ferment, et tout le bazar (mais si, c'est possible !), afin de te répondre quelque chose de convenable (ou au moins à moitié ^^)
Avec plaisir ! Je lirai ça avec intérêt, quand tu auras eu cette précieuse occasion de poster ! :)

patachou a écrit : 11 mars 2017, 17:23Je t'envois des pensées positives.
Merci beaucoup ! ^^ Même si j'ai un peu progressé dans le domaine, c'est toujours bon à prendre, et donc je prends ! :)
#1232773
Quelques remarques :
- Ton message n'est pas un "bref message de remerciement", j'y vois de l'investissement personnel et de l'espoir, mais bon, ce geste t'a troublé, soit.
- Elle est venue bien perturber ton cerveau qui se portait à merveille depuis quelques temps, c'est surtout la preuve qu'elle n'a encore rien compris de ce que tu as enduré, et elle doit sûrement aller très bien.
- Je pourrais tout à fait envoyer un cadeau à mon ex, mais le contexte de la rupture est différent, et je ne le ferai pas car ce serait remettre une pièce dans la machine alors que nous ne voulons pas nous remettre ensemble. Ton ex, elle, ne veut pas non plus se remettre avec toi mais trouve sympa de remettre une pièce. Cf. remarque d'avant.
- Il faut absolument que tu prennes les bonnes décisions pour toi, et tu sais que le retour en SR est la décision la meilleure. A ta place j'aurais été bien plus ferme avec elle, parce que, elle risque de récidiver à d'autres occasions.
- 8 ans de moins que toi, à mon avis, niveau maturité, il y a des questions à se poser, elle avait une jeunesse à vivre quand toi tu avançais vers d'autres choses.


Allez, reprends le cours de ta vie !!!
#1232858
Merci beaucoup pour tes remarques, Lys35 ! Je vais y réagir plus en détails, mais en gros je suis plutôt d'accord et ça rejoint assez bien mon état d'esprit actuel.


Lys35 a écrit : 12 mars 2017, 07:49- Ton message n'est pas un "bref message de remerciement", j'y vois de l'investissement personnel et de l'espoir, mais bon, ce geste t'a troublé, soit.
Oui, je vois ce qui te fait dire ça, et objectivement, tu as raison : ce n'est un message "bref", dans l'absolu. Ca l'est cependant si on me connaît un peu, et par rapport à ma façon d'être, c'est vraiment un message très bref, et même sec. Je suis quelqu'un de très prolixe, expansif, démonstratif. Le message que j'ai écrit n'est pas du tout ma façon naturelle de m'exprimer, et je pense qu'elle me connaît encore assez bien pour l'avoir senti, y avoir vu une forme de froideur.
De l'investissement personnel, parce que j'ai vraiment sous-pesé chaque mot, et parce que, moi (au sens : contrairement à elle), je mets de l'enjeu dans tout ce que je fais ou dis.
Mais, oui, ça m'a troublé... sur le coup, et pendant quelques jours. Ca s'est dissipé.

Lys35 a écrit : 12 mars 2017, 07:49- Elle est venue bien perturber ton cerveau qui se portait à merveille depuis quelques temps, c'est surtout la preuve qu'elle n'a encore rien compris de ce que tu as enduré, et elle doit sûrement aller très bien.
Je rejoins complètement cette analyse, aussi "dure" soit-elle, car elle n'est clairement pas agréable à concevoir, mais le but n'est pas que ça fasse plaisir, simplement que ça reflète la réalité, et je pense que c'est le cas. Cela lui ressemble d'ailleurs trop pour ne pas être la réalité. Elle est inconséquente, désinvolte, insouciante. "Elle a rien compris à ce que [j'ai enduré"]". Et, oui, elle va sûrement très bien. Hallucinant de se dire qu'elle a pu faire un truc pareil et reprendre sereinement sa petite vie avec son next.

Lys35 a écrit : 12 mars 2017, 07:49- Je pourrais tout à fait envoyer un cadeau à mon ex, mais le contexte de la rupture est différent, et je ne le ferai pas car ce serait remettre une pièce dans la machine alors que nous ne voulons pas nous remettre ensemble. Ton ex, elle, ne veut pas non plus se remettre avec toi mais trouve sympa de remettre une pièce. Cf. remarque d'avant.
Oui, en admettant que les relations sont restées suffisamment bonnes pour que ce soit "possible", offrir un cadeau est un geste vain, inapproprié, déplacé si y'a aucune intention, volonté de remettre le couvert. Or, dans mon cas, il n'est même pas resté de bonnes relations, et comme tu dis, elle ne veut sans (aucun) doute pas se remettre avec moi, alors "what the fuck". Juste cette foutue vision du "geste sympa". "Je le fais, parce que je peux le faire".

Lys35 a écrit : 12 mars 2017, 07:49- Il faut absolument que tu prennes les bonnes décisions pour toi, et tu sais que le retour en SR est la décision la meilleure. A ta place j'aurais été bien plus ferme avec elle, parce que, elle risque de récidiver à d'autres occasions.
Oui, j'ai parfaitement assimilé, durant cette année de SR, que le SR est mon ami, mon meilleur allié, et j'y retourne fissa. A ma place aussi, j'étais été plus ferme ! xD Non, en fait, je sais que j'aurais regretté si j'avais pas fait cette réponse. J'avais pas testé la "cordialité" depuis la rupture. Oui, y'avait une forme d'espoir. Un espoir non pas de remise en couple, mais d'excuses, d'explications, de repentir, de transparence. Mais rien de la sorte. Sa réaction m'a fixé. Et maintenant, oui, ça me fait chier car j'ai conscience du risque de récidive, j'ai laissé la porte entrouverte. La tentation est grande de lui écrire une fois pour toutes pour lui dire de ne plus jamais recommencer et de me foutre la paix.
Lys35 a écrit : 12 mars 2017, 07:49- 8 ans de moins que toi, à mon avis, niveau maturité, il y a des questions à se poser, elle avait une jeunesse à vivre quand toi tu avançais vers d'autres choses.
J'ai eu 20 ans aussi. Mais j'aspirais déjà aux choses auxquelles j'aspire aujourd'hui. J'ai jamais vu en la jeunesse une excuse pour être immature ou avoir des désirs futiles. J'ai cru qu'elle était pareil, et elle me l'a fait longtemps croire. Mais moi, j'étais "un vrai". Elle, c'était une posture. Donc, oui, niveau maturité, chez elle, clairement, y'a pas le compte.
Lys35 a écrit : 12 mars 2017, 07:49Allez, reprends le cours de ta vie !!!
Merci pour cette recommandation ! ^^ Ce n'est pas seulement prévu, c'est déjà carrément commencé ! A l'image de ce que j'ai vécu après les premiers temps difficiles de la rupture où je m'étais lancé à corps perdu dans mes projets, là encore, je me suis plongé à fond dans mes projets et j'ai plein de trucs à faire, d'autres chats à fouetter !
Merci encore pour tes remarques ! ;)