par Alceste - 17 juin 2016, 05:24
- 17 juin 2016, 05:24
#1166813
APRES UN AN DE SILENCE RADIO, ELLE M'ENVOIE UN CADEAU D'ANNIVERSAIRE
Ancien titre du thread : "Avoir dû s'auto-larguer". Le contexte de base, mon histoire, dans le premier poste juste en-dessous. La mise à jour, nouveau chapitre dans le dernier post, page 4.
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Bonjour à tous, compagnons JRMIstes !
Je me suis tâté un moment avant de me joindre à vous, mais à force de lire vos histoires, vos témoignages, tous aussi touchants qu'instructifs, l'envie d'y ajouter modestement le mien l'a emporté, et c'est avec plaisir, sans doute un certain soulagement, et beaucoup d'intérêt que j'échangerai avec vous, sur ce topic concernant mon histoire, ou sur d'autres topics.
Difficile de savoir où placer le point de départ pour raconter son histoire. La commencer dès la rupture peut injustement concentrer les choses sur les pires aspects. Mais tenter de retranscrire tous ces moments qui donnent des raisons de regretter cette relation perdue peut mener trop loin. Dans un premier temps, je vais me concentrer sur la rupture. Et je pourrai compléter si mon récit parait incomplet.
Comme l'indique le titre de mon topic, j'ai vécu la très étrange et doublement douloureuse expérience de devoir "m'auto-larguer".
Vous connaissez sans doute le principe. Tout est dans le terme. La chose existe, elle est heureusement plutôt rare, mais reconnue... en me renseignant, j'ai vu que ça touchait plus souvent les femmes, plus encore dans le cadre du mariage, car beaucoup des hommes ont tendance, par lâcheté, à juste délaisser la relation, à démissionner de leur "poste" sans prendre le courage ou la responsabilité d'avouer qu'ils n'aiment plus ou trompent. Ils laissent le couple se dégrader et la situation devient vite si douloureuse et inacceptable pour la conjointe qu'elle finit, malgré ses sentiments demeurés intacts et son incompréhension, par prononcer elle-même la rupture dont pourtant elle ne voulait pas. Pratique pour l'autre, qui peut endosser le rôle de la victime, et ne pas avoir à affronter ses responsabilités.
Seulement, moi, je ne suis pas une femme, et encore moins marié. Je suis un garçon de 28 ans, et c'est bel et bien une fille qui m'a fait ce coup-là. Preuve s'il en fallait encore, que la distribution stéréotypée des rôles entre les sexes est en train de sérieusement évoluer. Certains iraient plus loin en disant que certaines femmes se virilisent alors que des hommes se féminisent. Autre débat.
J'étais depuis 2 ans en relation à distance (300km) avec une jeune femme. Je dis jeune, car elle avait 8 ans 1/2 de moins que moi. 19 ans, et moi 27 au moment de la rupture, en Janvier dernier. S'il y a des sceptiques de la différence d'âge en ces lieux, il ne leur en faudra peut-être pas plus pour estimer que je courrais à ma perte avec une copine si jeune. Je vais m'enfoncer dans le cliché en vous disant : "Oui, mais elle semblait mature pour son âge". Et c'était vrai ! Elle l'était plutôt... jusqu'à ce qu'elle ne le soit plus !
Après une année qui fut l'apogée de notre couple, les choses se sont très rapidement dégradées. Ce fut très soudain et assez vertigineux. Principalement deux choses m'ont semblé semer ce trouble. D'abord, elle a commencé une thérapie... dont j'ai vite deviné que, vu son côté un peu influençable, ça pouvait vite la faire changer, évoluer dans une direction qui serait peut-être incompatible avec moi... et c'est bien ce qui s'est passé. Elle qui partageait avec moi l'envie précoce d'engagement, de couple "installé", qui n'était pas branchée fiesta, etc., elle a commencé à tenir un discours de plus en plus hédoniste de "je veux m'éclater" (tout le monde veut s'éclater ; même moi ! Mais pas de la façon dont la plupart l'entendent, me concernant), etc.
Mais le tournant le plus flagrant et néfaste a été un ami à elle, qui était en couple depuis des années... ils étaient super potes, mais sans aucune ambiguïté, c'était limite "virile" comme amitié, lui en couple, elle en couple. Ils ne se voyaient presque jamais. Mais ce mec s'est fait largué. Et là, soudain, c'est comme si ce type avait réalisé que depuis le départ il y avait des filles parmi ses potes. Il a d'abord flashé sur une, puis très vite, a choisi ma copine pour confidente, rôle qu'elle s'est empressée de jouer avec un plaisir non dissimulé. Très vite, je le ai sentis se rapprocher. Beaucoup s'écrire. Puis se voir de plus en plus. Au final, elle le voyait tous les jours, prenait ses pauses déjeuners avec lui. Vous imaginez un peu la torture psychologique dans une relation à distance où on n'a que peu de contrôle sur ce que fait l'autre, où ça peut vite dégénérer dans notre dos.
Ma copine avait plein de qualités irrésistibles et charmantes. Mais elle en avait aussi les insupportables défauts. Comme une incroyable inconséquence, une désinvolture. Telle Summer dans le film 500 Jours ensemble. Ainsi, elle avait cette faculté désarmante, très déstabilisante, à faire des choses qu'on peut juger incorrecte ou limites, mais avec une telle... candeur ou innocence, ne réalisant pas le mal qu'elle pouvait faire, à tel point qu'elle ne le cachait pas. C'est comme ça que je recevais des messages (très affectueux et "normaux" au demeurant) où elle me disait : "Bon, bonne nuit, je suis crevé, je suis en train de m'endormir sur l'épaule de ***". Ca me rendait dingue de la savoir si proche de ce mec ; et je sais que dans sa tête à elle, si elle me le disait en toute décontraction, c'est qu'il n'y avait pas de mal.
Il y a malheureusement tout un tas de personnes aujourd'hui qui estiment que tromper ne consiste qu'en l'acte sexuel. Mais ce n'est que l'aboutissement ultime, la pire concrétisation du phénomène, le stade terminale. Tromper, être infidèle ou déloyale, ça commence par des petites choses comme des gestes, du temps passé avec un autre, des pensées tournées ailleurs, etc. C'est déjà déloyal vis à vis du compagnon de se laisser aller à du flirt ou à de la séduction. Ce n'est pas une infidélité consommée, bien sûr. Mais c'est un début d'infidélité, et c'est juste irrespectueux, léger, inconséquent, blessant et déloyal.
Elle est allée de plus en plus loin dans l'inconséquence qui affichait son rapprochement flagrant. Elle me comparait souvent à lui, souvent en sa faveur et en ma défaveur. Elle me laissait sur des messages du type "Je crois qu'il me voit de plus en plus différemment..." "Je crois qu'il tombe amoureux de moi...", etc., et ensuite faisait comme si elle n'avait rien dit ou que c'était juste son imagination. Elle est allée un jour jusqu'à me dire qu'elle se faisait énormément de soucis, car elle avait peur d'être incapable de réussir à se donner physiquement à quelqu'un d'autre que moi (j'étais son premier copain) et donc de rester avec moi par défaut. Imaginez mon choc, ma peine, ma souffrance en lisant un truc aussi horrible. Elle me disait de moins en moins "je t'aime", et même plus du tout. Son désir pour moi s'éteignait, et je vivais l'humiliation de la sentir se donner par devoir.
J'avais l'impression qu'elle était déjà en train de préparer ma succession, de tout réorganiser dans son cœur et sa tête. J'avais soudain l'horrible impression de n'être que l'espèce de première partie d'un concert somptueux dont le principal interprète, la star, serait ce mec, et non pas moi. Moi, je chauffais les instruments et le public avant le vrai show. Je n'avais été que le "premier amour", place au vrai, maintenant, aux choses sérieuses ! Horrible à se dire.
Et pourtant, quand je lui disais ce que je présageais, ce que j'observais, ce que j'avais compris, elle niait en bloc ! J'étais juste jaloux pour rien, j'inventais, j'exagérais, c'était faux, j'étais parano, etc. A chaque fois, elle répondait ça.
Les mois ont passé. Noël est arrivé. Après plusieurs semaines sans se voir à cause de ses exams, un séjour ensemble était prévu... mais avant cela, j'espérais qu'on se retrouve sur Skype durant les vacances... mais malgré 3 semaines sans se voir (pas même en vidéo, imaginez le manque !), elle a passé tous ces jours à faire la fête avec ses amis, en ne m'écrivant quasiment pas, complètement dans son monde, et un soir qu'aucun d'eux ne pouvait venir, alors que c'était l'occasion de nous retrouver enfin, elle l'a invité LUI pour passer la soirée ensemble, ne songeant pas un instant à moi !
C'était trop ! J'ai explosé ! J'ai vidé mon sac ! Elle continuait à nier l'attirance et le rapprochement, répétant que ce n'était qu'un ami, que j'étais parano, que c'était juste une mauvaise passe entre nous, qu'on était dans une routine, qu'on avait pas tant de choses que ça en commun, que sa thérapie la transformait. Elle disait ne pas se rendre compte qu'elle ne me disait plus "je t'aime", m'assurant qu'elle m'aimait toujours autant, qu'elle m'interdisait d'en douter, que je l'insultais en pensant le contraire, etc.
J'avais trop accumulé. J'étais trop sûr de moi. Je n'ai pas réussi à passer au-dessus. Je suis devenu glacial avec elle. Je lui en voulais. Je me sentais trahi, pris pour un con. Elle a eu l'audace de s'en offenser, de se placer en victime du jaloux paranoïaque que j'étais selon elle. Les choses se sont tellement envenimées que ça a fini par la rupture. Idée qu'elle n'aurait jamais évoquée. Elle a fait un drame incroyable en entendant le mot funeste. Une vraie tragédienne. Elle avait réuni toutes les conditions pour rompre, en démissionnant, en laissant tomber notre couple, en se rapprochant d'un autre... mais elle niait tout en bloc, affirmait encore être amoureuse, refusait l'idée de la rupture, a protesté, pleuré. Et moi qui ne voulais pas la perdre, qui l'aimais encore, j'ai dû me résigner, et imposer la décision dans un déchirement terrible. Elle répétait tellement qu'il n'y avait rien avec le mec et que je ne retrouverais jamais personne qui m'aime autant qu'elle, et que c'était moi qui n'en avais juste jamais assez, qui étais trop exigeant, éternellement insatisfait, que j'ai bêtement fini par invoquer une incompatibilité suite à son changement, son évolution. On s'est quittés sur une ultime conversation où, en larmes, elle m'a dit qu'elle m'aimait toujours, et qu'une rupture n'était jamais définitive. Ca m'a laissé sur l'espoir que cette rupture serait un électrochoc salvateur qui relancerait le couple dans quelques semaines.
Mais suite à cette discussion, silence de sa part. Disparition. J'ai respecté, je ne lui ai pas écrit malgré le manque et la douleur, et encore dans l'espoir de ses dernières paroles. J'ai reçu un message d'elle le soir du nouvel an, le premier depuis la rupture : "Bonne nouvelle année, et bonne nouvelle vie". Je me suis effondré. A ce moment, j'ai compris qu'en 48h, les termes de la rupture avaient changé. Elle avait changé de position. La rupture était définitive, consommée par ces mots qui étaient comme une espèce d'adieu désinvolte bien typique d'elle !
Elle était dans son appart étudiant, entouré d'une trentaine d'amis, à faire la fête ! La fête ! Après la fin de 2 ans de relation ! Son premier amour ! Elle qui était censée être la larguée de l'histoire ! Comme si de rien n'était, "libérée, délivrée". Et moi, j'étais une épave, tout seul, chez moi.
Le monde à l'envers ! J'étais celui qui avais dû larguer, et j'étais au fond du trou. Elle était techniquement la larguée, et elle faisait la fête. Le lendemain, à peine le temps de voir quelques photos de sa fête où elle était tout sourire ou morte de rire, je découvre qu'elle m'a supprimé de Facebook : "Pour ne pas te faire du mal, car je ne crois pas que tu aurais apprécié de voir mes photos de fête."
J'ai laissé une semaine de SR, puis n'y tenant plus, souhaitant comprendre ce qui avait changé, je suis venu prendre la température. Elle m'a alors écrit qu'elle ne ressentait aucun manque, et même qu'elle se sentait hyper bien "à sa grande surprise", qu'elle était en paix avec elle-même, qu'elle refusait de culpabiliser pour ça, et qu'en fait, j'avais raison sur toute la ligne, elle réalisait qu'elle ne m'aimait plus depuis un moment, en tout cas qu'elle ne voulait plus m'aimer, qu'elle était désolée que je le vive mal mais qu'elle ne comprenait pas car c'était ma décision, et donc que je serais plus heureux sans elle. Je me suis senti définitivement trahi, pris pour un con, piégé par sa lâcheté, dupé par sa malhonnêteté. Furieux, j'ai laissé exploser ma colère et ma peine dans un ultime message que j'ai conclu par : "Je te laisse à ta nouvelle vie délivrée de moi. Adieu."
Dès le lendemain, je recevais un paquet avec mes affaires... avec joints... 2 Kinders ! Non, vous ne rêvez pas... Deux putains de Kinder... comme une espèce de petit cadeau d'adieu après une amourette d'écoliers ! La conclusion de 2 ans de relation... J'aurais cru faire face à une gamine... mais à un tel stade, c'était proche de la débilité. Si ça avait été moqueur ou ironique, ça aurait été fort ; mais je savais que c'était premier degré, et qu'elle s'était crue un modèle de finesse, de bonnes manières et de diplomatie en joignant cela à mes affaires ! Ca a conforté ma rage et ma décision de SR à durée indéterminée. Je lui ai envoyé ses affaires fissa, sans aucun mot... ni aucun chocolat, ou quoi que ce soit.
Elle m'a écrit pour me remercier, je l'ai ignorée. Quelques semaines plus tard, face à mon SR radical, elle a écrit à ma mère, pour demander de mes nouvelles, si j'allais bien... puis plus rien.
Deux mois plus tard, Février, mon anniversaire. Je m'attendais à un message, connaissant son culot. J'espérais une repentance, l'occasion pour elle de me dire qu'elle avait réfléchi, qu'elle admettait son comportement léger, désinvolte, son irrespect, peut-être que je lui manquais, etc.
Mais au lieu de ça, elle a enfoncé le clou. Elle me souhaite un joyeux anniversaire, et me demande instamment une confirmation de réception, sinon elle la demandera à ma mère, donc si je ne voulais pas qu'elle l'embête, c'était à moi de voir. Je l'ignore, fou de rage, et déçu. Elle récidive avec un long message où, en substance, elle me dit qu'elle est désolée si elle m'a fait de la peine, que c'était pas volontaire, qu'elle est désolée que j'aie mal vécu la rupture, mais que elle, elle en avait besoin, que ça lui a fait du bien, qu'elle s'était voilée la face, qu'elle croyait m'aimer toujours mais en fait non, mais qu'elle me remerciait pour tous ces moments et qu'elle avait eu besoin de cette expérience pour avancer. Que par contre elle me conseillait de consulter car je serais un paranoïaque maladif. Et que si je voulais lui écrire, je pouvais, et que sinon, elle comprendrait.
J'étais dévasté, enragé, tellement douloureusement déçu par cette confirmation de son attitude inadmissible. J'ai répondu : "Puisqu'il faut te l'écrire en toutes lettres : je ne veux plus aucun contact avec toi. Alors pour la deuxième et dernière fois : adieu."
A partir de là, silence radio définitif des deux côtés depuis (plus de 4 mois maintenant, donc).
Cependant, j'ai pu constater avec étonnement que, suite à mon lancement sur YouTube, elle s'était abonnée à ma chaine, et likait mes vidéos...
Nous n'avions pas vraiment d'amis communs. Seulement un, mais c'est plutôt son ami, et il évite complètement le sujet avec moi. Je le sais loyal à elle, pas à moi. Aucun moyen d'avoir des infos.
Mais par une publication Facebook indirecte, j'ai eu il y a quelques jours LA CONFIRMATION de ce dont j'étais convaincu : elle est avec le mec dont j'ai parlé au début !
Ce mec dont elle s'est rapprochée, qui avait pris une telle importance dans sa vie, et qui a valu mes scènes, et conduit à la rupture. Elle m'a traité de parano jusqu'au bout avec ça... tout ça pour qu'au final elle soit bel et bien avec lui aujourd'hui !!!
J'ai dû m'auto-larguer... parce qu'une fille n'a pas eu la lucidité, l'honnêteté ou le courage d'avouer qu'elle était attirée par un autre et perdait ses sentiments pour moi. Elle s'est enfermée jusqu'au bout dans le rôle confortable de la victime, et a pu ensuite s'en tirer sans une éraflure, libre comme l'air, m'ayant laissé être à la fois le bourreau et le condamné, à terre, ayant dû moi-même prononcer ma sentence, cette sentence que j'ai dû deviner à sa place en observant l'évidence, en la voyant s'éloigner de moi et se rapprocher d'un autre qui prenait ma place. Dieu sait combien de temps elle aurait encore joué sur les deux tableaux si je n'avais pas été au-devant de mon sort ! Mais notre couple était condamné. Je l'ai juste euthanasié.
Intellectuellement, j'ai parfaitement analysé la rupture, les failles de notre couple, tous ses défauts, ceux qu'elle avait pu me trouver (tout ce qui l'avait séduite chez moi - mon côté intellectuel, romantique, casanier, artistique, misanthrope... -, ces mêmes choses qui l'avaient séduites sont les mêmes qui lui ont déplu et l'ont faite fuir quand elle a changé, et elle est partie avec un mec qui est mon opposé, qui aime la fête, séduire, etc.)
Intellectuellement, donc, je peux dire que j'ai réussi à décrocher, à accepter, et même que je ne veux plus d'elle. Mais... sentimentalement, émotivement... physiquement... c'est horrible, je suis encore épris, au-delà de toute raison... je suis complètement sous son charme, ensorcelé, obsédé, pris au piège... j'arrive pas à décrocher à ce niveau, je suis en manque, je souffre, je cristallise, j'arrive pas à me sentir attiré par une autre... et je suis au martyre en la sachant avec l'autre mec, déjà remplacé, et cela bien en amont de la rupture... C'est irrationnel, insensé, même pas mérité... mais ça me dépasse. J'aimerais bien avoir quelqu'un d'autre dans le colimateur, une nouvelle présence féminine dans ma vie, ne serait-ce que quelqu'un d'autre, mais je n'ai personne, et je suis donc coincé avec ça, sans issue pour l'instant. Je ne manque pas d'occupations et de projets, mais ça ne suffit pas ; il me faudrait une nouvelle rencontre, pour sûr, mais comme je ne fréquente pas les lieux conventionnels pour les rencontres (je n'apprécie pas les bars, les boites de nuit, et autres, mais alors pas du tout).
Voilà...
C'est pas joli... en l'écrivant, je m'en rends encore plus compte... navré pour le pavé, et bravo et merci à ceux qui ont eu le courage et/ou la gentillesse de le lire...
Si vous avez des remarques, des réactions ou des questions, je les lirai attentivement et y répondrait avec plaisir ! Et en attendant, je vais moi-même aller lire d'autres histoires, et y réagir moi aussi ! Ca fait du bien de se savoir dans la même situation plus ou moins et de pouvoir en parler entre nous !
Ancien titre du thread : "Avoir dû s'auto-larguer". Le contexte de base, mon histoire, dans le premier poste juste en-dessous. La mise à jour, nouveau chapitre dans le dernier post, page 4.
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Bonjour à tous, compagnons JRMIstes !
Je me suis tâté un moment avant de me joindre à vous, mais à force de lire vos histoires, vos témoignages, tous aussi touchants qu'instructifs, l'envie d'y ajouter modestement le mien l'a emporté, et c'est avec plaisir, sans doute un certain soulagement, et beaucoup d'intérêt que j'échangerai avec vous, sur ce topic concernant mon histoire, ou sur d'autres topics.
Difficile de savoir où placer le point de départ pour raconter son histoire. La commencer dès la rupture peut injustement concentrer les choses sur les pires aspects. Mais tenter de retranscrire tous ces moments qui donnent des raisons de regretter cette relation perdue peut mener trop loin. Dans un premier temps, je vais me concentrer sur la rupture. Et je pourrai compléter si mon récit parait incomplet.
Comme l'indique le titre de mon topic, j'ai vécu la très étrange et doublement douloureuse expérience de devoir "m'auto-larguer".
Vous connaissez sans doute le principe. Tout est dans le terme. La chose existe, elle est heureusement plutôt rare, mais reconnue... en me renseignant, j'ai vu que ça touchait plus souvent les femmes, plus encore dans le cadre du mariage, car beaucoup des hommes ont tendance, par lâcheté, à juste délaisser la relation, à démissionner de leur "poste" sans prendre le courage ou la responsabilité d'avouer qu'ils n'aiment plus ou trompent. Ils laissent le couple se dégrader et la situation devient vite si douloureuse et inacceptable pour la conjointe qu'elle finit, malgré ses sentiments demeurés intacts et son incompréhension, par prononcer elle-même la rupture dont pourtant elle ne voulait pas. Pratique pour l'autre, qui peut endosser le rôle de la victime, et ne pas avoir à affronter ses responsabilités.
Seulement, moi, je ne suis pas une femme, et encore moins marié. Je suis un garçon de 28 ans, et c'est bel et bien une fille qui m'a fait ce coup-là. Preuve s'il en fallait encore, que la distribution stéréotypée des rôles entre les sexes est en train de sérieusement évoluer. Certains iraient plus loin en disant que certaines femmes se virilisent alors que des hommes se féminisent. Autre débat.
J'étais depuis 2 ans en relation à distance (300km) avec une jeune femme. Je dis jeune, car elle avait 8 ans 1/2 de moins que moi. 19 ans, et moi 27 au moment de la rupture, en Janvier dernier. S'il y a des sceptiques de la différence d'âge en ces lieux, il ne leur en faudra peut-être pas plus pour estimer que je courrais à ma perte avec une copine si jeune. Je vais m'enfoncer dans le cliché en vous disant : "Oui, mais elle semblait mature pour son âge". Et c'était vrai ! Elle l'était plutôt... jusqu'à ce qu'elle ne le soit plus !
Après une année qui fut l'apogée de notre couple, les choses se sont très rapidement dégradées. Ce fut très soudain et assez vertigineux. Principalement deux choses m'ont semblé semer ce trouble. D'abord, elle a commencé une thérapie... dont j'ai vite deviné que, vu son côté un peu influençable, ça pouvait vite la faire changer, évoluer dans une direction qui serait peut-être incompatible avec moi... et c'est bien ce qui s'est passé. Elle qui partageait avec moi l'envie précoce d'engagement, de couple "installé", qui n'était pas branchée fiesta, etc., elle a commencé à tenir un discours de plus en plus hédoniste de "je veux m'éclater" (tout le monde veut s'éclater ; même moi ! Mais pas de la façon dont la plupart l'entendent, me concernant), etc.
Mais le tournant le plus flagrant et néfaste a été un ami à elle, qui était en couple depuis des années... ils étaient super potes, mais sans aucune ambiguïté, c'était limite "virile" comme amitié, lui en couple, elle en couple. Ils ne se voyaient presque jamais. Mais ce mec s'est fait largué. Et là, soudain, c'est comme si ce type avait réalisé que depuis le départ il y avait des filles parmi ses potes. Il a d'abord flashé sur une, puis très vite, a choisi ma copine pour confidente, rôle qu'elle s'est empressée de jouer avec un plaisir non dissimulé. Très vite, je le ai sentis se rapprocher. Beaucoup s'écrire. Puis se voir de plus en plus. Au final, elle le voyait tous les jours, prenait ses pauses déjeuners avec lui. Vous imaginez un peu la torture psychologique dans une relation à distance où on n'a que peu de contrôle sur ce que fait l'autre, où ça peut vite dégénérer dans notre dos.
Ma copine avait plein de qualités irrésistibles et charmantes. Mais elle en avait aussi les insupportables défauts. Comme une incroyable inconséquence, une désinvolture. Telle Summer dans le film 500 Jours ensemble. Ainsi, elle avait cette faculté désarmante, très déstabilisante, à faire des choses qu'on peut juger incorrecte ou limites, mais avec une telle... candeur ou innocence, ne réalisant pas le mal qu'elle pouvait faire, à tel point qu'elle ne le cachait pas. C'est comme ça que je recevais des messages (très affectueux et "normaux" au demeurant) où elle me disait : "Bon, bonne nuit, je suis crevé, je suis en train de m'endormir sur l'épaule de ***". Ca me rendait dingue de la savoir si proche de ce mec ; et je sais que dans sa tête à elle, si elle me le disait en toute décontraction, c'est qu'il n'y avait pas de mal.
Il y a malheureusement tout un tas de personnes aujourd'hui qui estiment que tromper ne consiste qu'en l'acte sexuel. Mais ce n'est que l'aboutissement ultime, la pire concrétisation du phénomène, le stade terminale. Tromper, être infidèle ou déloyale, ça commence par des petites choses comme des gestes, du temps passé avec un autre, des pensées tournées ailleurs, etc. C'est déjà déloyal vis à vis du compagnon de se laisser aller à du flirt ou à de la séduction. Ce n'est pas une infidélité consommée, bien sûr. Mais c'est un début d'infidélité, et c'est juste irrespectueux, léger, inconséquent, blessant et déloyal.
Elle est allée de plus en plus loin dans l'inconséquence qui affichait son rapprochement flagrant. Elle me comparait souvent à lui, souvent en sa faveur et en ma défaveur. Elle me laissait sur des messages du type "Je crois qu'il me voit de plus en plus différemment..." "Je crois qu'il tombe amoureux de moi...", etc., et ensuite faisait comme si elle n'avait rien dit ou que c'était juste son imagination. Elle est allée un jour jusqu'à me dire qu'elle se faisait énormément de soucis, car elle avait peur d'être incapable de réussir à se donner physiquement à quelqu'un d'autre que moi (j'étais son premier copain) et donc de rester avec moi par défaut. Imaginez mon choc, ma peine, ma souffrance en lisant un truc aussi horrible. Elle me disait de moins en moins "je t'aime", et même plus du tout. Son désir pour moi s'éteignait, et je vivais l'humiliation de la sentir se donner par devoir.
J'avais l'impression qu'elle était déjà en train de préparer ma succession, de tout réorganiser dans son cœur et sa tête. J'avais soudain l'horrible impression de n'être que l'espèce de première partie d'un concert somptueux dont le principal interprète, la star, serait ce mec, et non pas moi. Moi, je chauffais les instruments et le public avant le vrai show. Je n'avais été que le "premier amour", place au vrai, maintenant, aux choses sérieuses ! Horrible à se dire.
Et pourtant, quand je lui disais ce que je présageais, ce que j'observais, ce que j'avais compris, elle niait en bloc ! J'étais juste jaloux pour rien, j'inventais, j'exagérais, c'était faux, j'étais parano, etc. A chaque fois, elle répondait ça.
Les mois ont passé. Noël est arrivé. Après plusieurs semaines sans se voir à cause de ses exams, un séjour ensemble était prévu... mais avant cela, j'espérais qu'on se retrouve sur Skype durant les vacances... mais malgré 3 semaines sans se voir (pas même en vidéo, imaginez le manque !), elle a passé tous ces jours à faire la fête avec ses amis, en ne m'écrivant quasiment pas, complètement dans son monde, et un soir qu'aucun d'eux ne pouvait venir, alors que c'était l'occasion de nous retrouver enfin, elle l'a invité LUI pour passer la soirée ensemble, ne songeant pas un instant à moi !
C'était trop ! J'ai explosé ! J'ai vidé mon sac ! Elle continuait à nier l'attirance et le rapprochement, répétant que ce n'était qu'un ami, que j'étais parano, que c'était juste une mauvaise passe entre nous, qu'on était dans une routine, qu'on avait pas tant de choses que ça en commun, que sa thérapie la transformait. Elle disait ne pas se rendre compte qu'elle ne me disait plus "je t'aime", m'assurant qu'elle m'aimait toujours autant, qu'elle m'interdisait d'en douter, que je l'insultais en pensant le contraire, etc.
J'avais trop accumulé. J'étais trop sûr de moi. Je n'ai pas réussi à passer au-dessus. Je suis devenu glacial avec elle. Je lui en voulais. Je me sentais trahi, pris pour un con. Elle a eu l'audace de s'en offenser, de se placer en victime du jaloux paranoïaque que j'étais selon elle. Les choses se sont tellement envenimées que ça a fini par la rupture. Idée qu'elle n'aurait jamais évoquée. Elle a fait un drame incroyable en entendant le mot funeste. Une vraie tragédienne. Elle avait réuni toutes les conditions pour rompre, en démissionnant, en laissant tomber notre couple, en se rapprochant d'un autre... mais elle niait tout en bloc, affirmait encore être amoureuse, refusait l'idée de la rupture, a protesté, pleuré. Et moi qui ne voulais pas la perdre, qui l'aimais encore, j'ai dû me résigner, et imposer la décision dans un déchirement terrible. Elle répétait tellement qu'il n'y avait rien avec le mec et que je ne retrouverais jamais personne qui m'aime autant qu'elle, et que c'était moi qui n'en avais juste jamais assez, qui étais trop exigeant, éternellement insatisfait, que j'ai bêtement fini par invoquer une incompatibilité suite à son changement, son évolution. On s'est quittés sur une ultime conversation où, en larmes, elle m'a dit qu'elle m'aimait toujours, et qu'une rupture n'était jamais définitive. Ca m'a laissé sur l'espoir que cette rupture serait un électrochoc salvateur qui relancerait le couple dans quelques semaines.
Mais suite à cette discussion, silence de sa part. Disparition. J'ai respecté, je ne lui ai pas écrit malgré le manque et la douleur, et encore dans l'espoir de ses dernières paroles. J'ai reçu un message d'elle le soir du nouvel an, le premier depuis la rupture : "Bonne nouvelle année, et bonne nouvelle vie". Je me suis effondré. A ce moment, j'ai compris qu'en 48h, les termes de la rupture avaient changé. Elle avait changé de position. La rupture était définitive, consommée par ces mots qui étaient comme une espèce d'adieu désinvolte bien typique d'elle !
Elle était dans son appart étudiant, entouré d'une trentaine d'amis, à faire la fête ! La fête ! Après la fin de 2 ans de relation ! Son premier amour ! Elle qui était censée être la larguée de l'histoire ! Comme si de rien n'était, "libérée, délivrée". Et moi, j'étais une épave, tout seul, chez moi.
Le monde à l'envers ! J'étais celui qui avais dû larguer, et j'étais au fond du trou. Elle était techniquement la larguée, et elle faisait la fête. Le lendemain, à peine le temps de voir quelques photos de sa fête où elle était tout sourire ou morte de rire, je découvre qu'elle m'a supprimé de Facebook : "Pour ne pas te faire du mal, car je ne crois pas que tu aurais apprécié de voir mes photos de fête."
J'ai laissé une semaine de SR, puis n'y tenant plus, souhaitant comprendre ce qui avait changé, je suis venu prendre la température. Elle m'a alors écrit qu'elle ne ressentait aucun manque, et même qu'elle se sentait hyper bien "à sa grande surprise", qu'elle était en paix avec elle-même, qu'elle refusait de culpabiliser pour ça, et qu'en fait, j'avais raison sur toute la ligne, elle réalisait qu'elle ne m'aimait plus depuis un moment, en tout cas qu'elle ne voulait plus m'aimer, qu'elle était désolée que je le vive mal mais qu'elle ne comprenait pas car c'était ma décision, et donc que je serais plus heureux sans elle. Je me suis senti définitivement trahi, pris pour un con, piégé par sa lâcheté, dupé par sa malhonnêteté. Furieux, j'ai laissé exploser ma colère et ma peine dans un ultime message que j'ai conclu par : "Je te laisse à ta nouvelle vie délivrée de moi. Adieu."
Dès le lendemain, je recevais un paquet avec mes affaires... avec joints... 2 Kinders ! Non, vous ne rêvez pas... Deux putains de Kinder... comme une espèce de petit cadeau d'adieu après une amourette d'écoliers ! La conclusion de 2 ans de relation... J'aurais cru faire face à une gamine... mais à un tel stade, c'était proche de la débilité. Si ça avait été moqueur ou ironique, ça aurait été fort ; mais je savais que c'était premier degré, et qu'elle s'était crue un modèle de finesse, de bonnes manières et de diplomatie en joignant cela à mes affaires ! Ca a conforté ma rage et ma décision de SR à durée indéterminée. Je lui ai envoyé ses affaires fissa, sans aucun mot... ni aucun chocolat, ou quoi que ce soit.
Elle m'a écrit pour me remercier, je l'ai ignorée. Quelques semaines plus tard, face à mon SR radical, elle a écrit à ma mère, pour demander de mes nouvelles, si j'allais bien... puis plus rien.
Deux mois plus tard, Février, mon anniversaire. Je m'attendais à un message, connaissant son culot. J'espérais une repentance, l'occasion pour elle de me dire qu'elle avait réfléchi, qu'elle admettait son comportement léger, désinvolte, son irrespect, peut-être que je lui manquais, etc.
Mais au lieu de ça, elle a enfoncé le clou. Elle me souhaite un joyeux anniversaire, et me demande instamment une confirmation de réception, sinon elle la demandera à ma mère, donc si je ne voulais pas qu'elle l'embête, c'était à moi de voir. Je l'ignore, fou de rage, et déçu. Elle récidive avec un long message où, en substance, elle me dit qu'elle est désolée si elle m'a fait de la peine, que c'était pas volontaire, qu'elle est désolée que j'aie mal vécu la rupture, mais que elle, elle en avait besoin, que ça lui a fait du bien, qu'elle s'était voilée la face, qu'elle croyait m'aimer toujours mais en fait non, mais qu'elle me remerciait pour tous ces moments et qu'elle avait eu besoin de cette expérience pour avancer. Que par contre elle me conseillait de consulter car je serais un paranoïaque maladif. Et que si je voulais lui écrire, je pouvais, et que sinon, elle comprendrait.
J'étais dévasté, enragé, tellement douloureusement déçu par cette confirmation de son attitude inadmissible. J'ai répondu : "Puisqu'il faut te l'écrire en toutes lettres : je ne veux plus aucun contact avec toi. Alors pour la deuxième et dernière fois : adieu."
A partir de là, silence radio définitif des deux côtés depuis (plus de 4 mois maintenant, donc).
Cependant, j'ai pu constater avec étonnement que, suite à mon lancement sur YouTube, elle s'était abonnée à ma chaine, et likait mes vidéos...
Nous n'avions pas vraiment d'amis communs. Seulement un, mais c'est plutôt son ami, et il évite complètement le sujet avec moi. Je le sais loyal à elle, pas à moi. Aucun moyen d'avoir des infos.
Mais par une publication Facebook indirecte, j'ai eu il y a quelques jours LA CONFIRMATION de ce dont j'étais convaincu : elle est avec le mec dont j'ai parlé au début !
Ce mec dont elle s'est rapprochée, qui avait pris une telle importance dans sa vie, et qui a valu mes scènes, et conduit à la rupture. Elle m'a traité de parano jusqu'au bout avec ça... tout ça pour qu'au final elle soit bel et bien avec lui aujourd'hui !!!
J'ai dû m'auto-larguer... parce qu'une fille n'a pas eu la lucidité, l'honnêteté ou le courage d'avouer qu'elle était attirée par un autre et perdait ses sentiments pour moi. Elle s'est enfermée jusqu'au bout dans le rôle confortable de la victime, et a pu ensuite s'en tirer sans une éraflure, libre comme l'air, m'ayant laissé être à la fois le bourreau et le condamné, à terre, ayant dû moi-même prononcer ma sentence, cette sentence que j'ai dû deviner à sa place en observant l'évidence, en la voyant s'éloigner de moi et se rapprocher d'un autre qui prenait ma place. Dieu sait combien de temps elle aurait encore joué sur les deux tableaux si je n'avais pas été au-devant de mon sort ! Mais notre couple était condamné. Je l'ai juste euthanasié.
Intellectuellement, j'ai parfaitement analysé la rupture, les failles de notre couple, tous ses défauts, ceux qu'elle avait pu me trouver (tout ce qui l'avait séduite chez moi - mon côté intellectuel, romantique, casanier, artistique, misanthrope... -, ces mêmes choses qui l'avaient séduites sont les mêmes qui lui ont déplu et l'ont faite fuir quand elle a changé, et elle est partie avec un mec qui est mon opposé, qui aime la fête, séduire, etc.)
Intellectuellement, donc, je peux dire que j'ai réussi à décrocher, à accepter, et même que je ne veux plus d'elle. Mais... sentimentalement, émotivement... physiquement... c'est horrible, je suis encore épris, au-delà de toute raison... je suis complètement sous son charme, ensorcelé, obsédé, pris au piège... j'arrive pas à décrocher à ce niveau, je suis en manque, je souffre, je cristallise, j'arrive pas à me sentir attiré par une autre... et je suis au martyre en la sachant avec l'autre mec, déjà remplacé, et cela bien en amont de la rupture... C'est irrationnel, insensé, même pas mérité... mais ça me dépasse. J'aimerais bien avoir quelqu'un d'autre dans le colimateur, une nouvelle présence féminine dans ma vie, ne serait-ce que quelqu'un d'autre, mais je n'ai personne, et je suis donc coincé avec ça, sans issue pour l'instant. Je ne manque pas d'occupations et de projets, mais ça ne suffit pas ; il me faudrait une nouvelle rencontre, pour sûr, mais comme je ne fréquente pas les lieux conventionnels pour les rencontres (je n'apprécie pas les bars, les boites de nuit, et autres, mais alors pas du tout).
Voilà...
C'est pas joli... en l'écrivant, je m'en rends encore plus compte... navré pour le pavé, et bravo et merci à ceux qui ont eu le courage et/ou la gentillesse de le lire...
Si vous avez des remarques, des réactions ou des questions, je les lirai attentivement et y répondrait avec plaisir ! Et en attendant, je vais moi-même aller lire d'autres histoires, et y réagir moi aussi ! Ca fait du bien de se savoir dans la même situation plus ou moins et de pouvoir en parler entre nous !
Modifié en dernier par Alceste le 27 févr. 2017, 06:27, modifié 2 fois.