Aide et conseilspour récupérer ton ex !

Si le coeur vous en dit, racontez-nous votre histoire en détails
par etpourtant
#1186939
Au début je me suis forcé à aller voir ailleurs, pour tourner la page, pour changer d'air, pour oublier. Mais bien évidemment ça n'a pas fonctionné, c'était une stratégie de fuite en avant pour ne pas avoir à faire face à mes propres difficultés.
C'est comme se dire : allez zou, tu vas chez le coiffeur, tu achètes de nouveaux vêtements, tu te fais beau. Oui ok ça permet un certain bien être, ça contribue à se changer les idées, mais ça ne règle pas les problèmes de fond.
Le jour où j'ai pris conscience de mes difficultés, de mes manques, je me suis mis au boulot pour de vrai, et aujourd'hui je suis complètement maître de mes choix.

Si de ce que je vis aujourd'hui avec elle en sort un départ, ou rien, ce sera assumé parce que derrière il n'y a pas de craintes, il n'y a plus de craintes.

Je vis au jour le jour, et je suis heureux de partager avec elle des moments de complicité et de proximité très forts. Elle m'a dit des mots importants, elle a exprimé des besoins et moi aussi. Plus que jamais je me sens responsable et heureux. Je n'ai pas de craintes, j'avance pas à pas du mieux que je le peux parce que j'en ai envie, et j'aime ce qu'elle est. Nous vivons des moments de réel et c'est le plus important pour l'instant.
La suite je ne la connais pas donc elle me fait pas peur, quelle qu'elle soit. N'empêche que je ne peux m'empêcher de penser en nous voyant tous les deux :"qu'est ce qu'ils sont beaux ces deux là ". Alors je le pense je le vis et je le lui dis, et il adviendra ce qu'il adviendra.
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par etpourtant
#1190335
Bonsoir à tous, quelques nouvelles du front.

Ces derniers temps nous ne nous sommes pas vus pendant deux semaines, en effet elle a eu énormément de choses à faire pour elle, pour sa famille, un déménagement, et j'ai compris que ces choses qui ont trait notamment à son passé, à son histoire, elle souhaitait les faire seule. Il y a des moments dans la vie où il est important de classer son histoire passée, et c'est clair que le faire seul et sans pression c'est le meilleur moyen d'y parvenir du mieux possible. Je l'ai un peu aidée au début, mais j'étais gêné, et je sentais qu'elle aussi. Elle me l'a d'ailleurs dit, et j'ai trouvé très franc qu'elle exprime ce besoin de refermer seule des pages de son passé, ce qui n'était pas le cas dans le passé où elle avait beaucoup de mal à exprimer ses besoins.
Quelques échanges sporadiques entre nous pendant ces deux semaines, mais rien de plus.
Samedi soir nous nous sommes retrouvés à une fête dans sa famille où elle m'a invité ainsi que mes enfants, un moment joyeux. Il y avait des amis à elle que je connaissais, son ex mari également (avec qui je n'ai absolument aucun soucis pour discuter); j'avais par moment un sentiment étrange de ne pas savoir quelle position adopter face à ses amis, avec qui je parlais comme si finalement de rien n'était, ou presque. Cette sensation d'être entre deux eaux, y compris face à ses enfants qui m'ont témoigné énormément d'émotion. Ce sentiment d'être ni un ami, ni un voisin, ni un compagnon, mais d'être là et de vivre, rire, manger, danser presque comme avant quand nous étions ensemble. Nous sommes ensemble sans l'être réellement. Mais pas de stress finalement, au contraire, je vivais les instants. Il n'y a pas eu d'effusions entre nous durant cette soirée, juste des bons moments passés ensemble, des regards aussi. Elle était très fatiguée de tout ce qu'elle est en train de faire en ce moment.
Alors je suis serein, juste serein, d'avoir vécu cette fête, "en famille". Je n'en demande pas plus pour l'instant, je laisse faire le temps et les contacts. Je suis conscient que pendant quelque temps elle a encore énormément de choses à faire et à classer, et par respect je la laisse faire, je ne suis pas en attente.
Parfois je me fais un bilan, en me demandant profondément comment je vis ces moments. En en discutant avec des amis sous un pont, parfois je ressens un peu d'agacement, "ça me gonfle cette situation", mais ça passe très vite.
Parce que je vois qu'elle avance de son côté, et que je suis serein malgré le côté étrange de cette relation qui ne dit pas son nom, qui ne prend pas encore son envol. Parfois j'ai des coups de blues, mais ils ne durent pas plus de quelques minutes et finissent par un immense sourire: celui d'avoir laissé derrière moi des casseroles qui me mettaient en angoisse. Parfois il m'arrive d'avoir quelques larmes, et je me mets devant une glace, la main sur la poitrine et je me dis à voix haute "je t'aime mon grand", en le ressentant profondément. C'est instantané, le sourire revient immédiatement, et je ris tout seul dans ma salle de bains. L'amour de soi avant l'amour de l'autre... c'est tellement vrai !

Combien de temps ? je n'en sais rien, et finalement ce n'est pas ce qui me préoccupe. Le temps je m'en fous un peu (enfin tant que ça reste raisonnable), je ne pense pas en jours ni en semaines, parce que tant que je me sens bien, tant que je ressens des sentiments, tant que je sens que le contact est là, j'avance.

Il est clair pour moi que je ne sais toujours pas aujourd'hui si cette relation prendra son envol ou pas, oui je peux essayer de compiler les indices qui montrent que ou ceux qui montrent que ne pas, et du coup alimenter des pensées qui vont tourner en boucle, mais si ça m'arrive, ça ne dure que quelques minutes et pas des heures, des jours et des semaines comme avant.
Ce que je ressens surtout, c'est un immense respect pour cette personne, qui avance courageusement malgré sa santé fragile dans la construction de sa vie, qui prend son temps pour classer son histoire et son passé étape par étape, et faire ensuite ses choix de vie. De toutes manières, si relation il doit y avoir par la suite, plus l'un et l'autre avançons sur nous de notre côté, meilleures sont les chances de pouvoir soit construire quelque chose de neuf sur des bases saines, soit conclure au non lieu et partir en paix chacun de son côté construire autre chose, mais le faire en toute connaissance de cause, et pas par défaut parce que des peurs venues du passé viennent manipuler notre raisonnement et faire fuir l'un devant l'autre en manque comme ça a été le cas dans le passé.

Et puis oh, gars, ça fait à peine plus d'un mois que nous nous sommes retrouvés, et ce que nous avons vécu est déjà énorme, jamais je ne l'aurais imaginé. Faut pas se presser, on parle d'une relation, peut-être d'une vie !

Pour tout dire, je m'étais dit que si on se revoyait un jour, je n'espérais qu'une chose: ne pas retomber dans l'espèce de frénésie qui nous avait fait nous retrouver par le passé, mais qui avait immanquablement conduits à l'échec à très brève échéance (quelques jours, quelques semaines). Cette fois c'est différent, il y a entre nous une sorte de retenue, de respect, de sagesse peut-être. La sagesse de laisser les moments présents se vivre, sans griller les étapes, de voir au fur et à mesure sur quoi on doit encore travailler pour répondre à nos besoins, le tout dans le respect.

Voilà, le point à ce jour. Le moral est bon, ce n'est pas non plus à tous les instants facile car forcément des pensées viennent (et ça ne sert à rien de les refouler, c'est juste pire si on essaie de les chasser), des petits coups de blues, mais je tiens le cap que je m'étais fixé: tant que je me sens profondément heureux, que je ressens des sentiments profonds qui ne sont pas des manques (c'est marrant, maintenant je sens très très bien la différence entre les deux, elle est phénoménale....)tout va bien.

J'en profite pour remercier mes amis du pont et tous ceux de ce forum, pour leur écoute, leurs mots sympathiques.

A suivre....
par etpourtant
#1193439
Bonsoir à tous.

Après ces quelques semaines, nous voilà entrés dans le temps pour soi. Nos échanges se sont faits de plus en plus ténus, de plus en plus espacés.
Le silence qui s'est installé m'a rendu mal à l'aise un temps, disons que le contraste entre ces semaines riches et ce vide arrivant était un peu brutal. Je me suis posé des questions sur ce silence. Et puis j'ai arrêté de me les poser.

Je sais qu'elle a une nouvelle vie à organiser, et aussi des choix à faire pour elle, pour son futur. Je savais qu'elle avait des choix à faire. Elle m'a dit dans un message qu'elle avait besoin de temps, de repos, de se retrouver, et je lui laisse le prendre et faire ses choix. Je ne la recontacterai plus pour l'instant (j'aime pas le mot SR, ça fait punition, là ce n'est pas le cas), et si un jour elle a envie qu'on se prenne un café, elle sait où me joindre, et on verra bien si la porte est encore ouverte.

C'est vrai que j'ai vu beaucoup de choses positives pendant ces semaines, j'ai même pensé que ses choix se feraient naturellement au fur et à mesure que la relation avançait. Il y avait des craintes exprimées aussi pendant ces semaines, des craintes globalement en rapport avec le passé, notre passé et son passé.

Elle va faire désormais ses choix seule. Je l'ai respectée, je la respecte et je la respecterai quoi qu'il advienne par la suite. C'est une belle personne un peu dure avec elle même et avec les autres, et elle mérite de trouver un équilibre, une vie stable et heureuse.

Bien entendu, je n'ai aucune idée de ce qui ressortira de cette période, et de combien de temps elle durera.

Aujourd'hui je reprends mon bâton de pèlerin, avec un sac à dos largement plus léger que dans le passé, et c'est ce qui compte pour moi. Je vais analyser ce qui s'est fait et dit pendant ces dernières semaines pour en tirer encore plus d'enrichissement personnel. La grande satisfaction que je retire de cette période de retrouvailles, c'est que d'un point de vue personnel je ne me suis juste pas reconnu. Oui bien sur je me suis posé des questions, j'ai eu aussi des périodes de blues, de doutes, mais aussi de joie et de bonheur. Parce que je sais que je peux vivre des moments intenses et beaux, et qu'avec en plus tout ce boulot que j'ai fait sur moi pendant des mois et des mois, je vis la seconde comme jamais je ne l'ai vécue.

La situation actuelle n'est absolument pas comparable pour moi par rapport à notre rupture du passé. Evidemment le résultat brut est le même, nous ne sommes pas ensemble aujourd'hui. Mais la différence de résultat net est énorme. C'est tout ce poids de casseroles que je traînais depuis des années qui n'est pas là pour me remettre dans le trou.

Aujourd'hui j'ai le sourire, je suis serein. Parce que d'une part j'ai l'impression d'avoir été droit dans mes bottes, que j'ai fait ce que je pouvais faire sans me marcher dessus. Certes un peu déçu que le résultat auquel j'ai cru un moment ne soit pas là aujourd'hui. Il viendra peut-être un jour avec elle ou avec une autre. Je sais aussi que si une nouvelle relation complètement différente se dessine un jour, je n'aurai plus ce boulet aux pieds que j'avais avant, et qui n'était pas spécifiquement lié à mon ex que je n'arrivais pas à oublier, mais bien à mes casseroles de dépendance affective qui me paralysaient.

Pour conclure, je suis désormais persuadé, et le "test" que je viens de passer me le prouve haut la main, que la construction personnelle, le travail sur soi, sur son bonheur, sur son passé, sur ses manques, sur ses besoins, ce n'est pas de la roupie de sansonnet, c'est vital !

Ce post va probablement dormir un bout de temps. Lui aussi il a droit à un repos bien mérité.

Un immense mais alors immense merci ému à ceux et celles qui m'ont écouté et avec qui j'ai eu des échanges d'une richesse infinie. Les amis du pont bien sur, et aussi toute une bande de copains et copines en MP, et d'autres avec qui j'ai des échanges réguliers, de France ou d'ailleurs, que je salue avec un immense respect et que je soutiens aussi dans leur combat de tous les jours. Pas besoin de citer de pseudos, ils se reconnaîtront.

Je l'avoue ces derniers temps je n'ai pas été très présent sur la messagerie. Maintenant je vais avoir un peu plus de temps, je suis certain que le partage d'expérience est une chose magnifique et salutaire, même si chaque histoire, chaque personne est différente. L'important finalement c'est l'écoute, l'empathie et aussi la joie de vivre.

A suivre.........
#1193453
Merci ma belle, ça me fait chaud au coeur. Tu sais que je n'aime pas le mot fin (et pourtant j'ai intitulé mon post comme ça...), les choses à l'emporte pièce et les cases à cocher. Je ne sais pas ce que la vie nous réserve. Elle est porteuse de belles surprises parfois. Fin d'une étape ou fin d'une histoire, début d'une autre avec elle ou une autre, finalement tout ça est passionnant, pas tous les jours facile à vivre, mais putain, à vivre pleinement dans les hauts et dans les bas. (Musique de DIM). Et place à la suite ! :)
#1193455
Je ne sais dire si je suis heureux pour toi ou non, je ressens profondément du respect pour toi et ta vision des choses, l'impression presque de gacher par mes mots "la suspension du temps bouddhique" qu'expriment les tiens, mais je tiens à te faire part de toute ma sympathie et te souhaiter tout de meme plus de joie que de peine meme si les deux s'attirent, vu ce que tu en fais je n'en aurais presque aucun doute.

A une conclusion positive quoi qu'il se passe, tel que tu es :)
#1193483
Merci Florent pour tes jolis mots. Tel que l'on est, c'est effectivement celle là la vraie réalité. Et c'est comme ça que l'on vit l'instant tel qu'il est. Il n'est pas forcément facile, mais on le vit à sa juste valeur et c'est le plus important.
#1193491
tu as fait tomber ton masque et regardé tes blessures en face ! Ce chemin que tu as emprunté. c'est le chemin d'une vie, mais tu as débroussaillé et avancé dessus. c'est beau et grand.
Peu de gens arrivent à faire ce que tu as fait car cela implique d'abandonner la partie de soi qu'on s'est construite depuis tout petit pour se protéger...protéger de quoi? de soi même, de nos peurs, de nos blessures. donc forcement, c'est dur et on se sent vide et on ne sait plus qui on est...au début. Puis, à force de travail, d'écoute de soi, d'expériences sociales, personnelles, physiques, mentales, vient la lumière...et le vrai soi apparait, libre, pur, simple, dépourvu de tout parasite.
bravo mec ! je suis derrière toi...j'ai choisi ce chemin aussi..
bises
#1193531
Enfoiré c'est toi qui va me faire chialer là ! Ce chemin que tu as choisi va te remuer aux tripes mais il ne faut pas en avoir peur.
Le résultat c'est qu'aujourd'hui si je verse une larme en regardant une photo heureuse prise récemment, ce que je ressens en moi n'a rien de triste, bien au contraire. Ce que je ressens c'est un respect immense pour ce petit bout de femme aux grands yeux verts pour laquelle je garderai toujours un amour particulier et une reconnaissance immense d'avoir pu vivre avec elle de si beaux moments.

Mais pourtant tu as souffert le martyr pendant cette relation non ? Ce n'est pas elle qui m'a fait souffrir, c'est ce que je traînais.
Oui mais tu as l'air de l'excuser ! Il n'y a pas de faute dans cette histoire, il y a ce que le moment et la vie ont fait. Nous avons chacun notre part de responsabilité dans ce qui s'est passé, elle est assumée de mon côté, et je ne suis pas dans sa tête.

Je ne ferme pas de porte, je n'ai aucune raison de le faire et aujourd'hui ce serait stupide de le faire. Si l'avenir et mes choix futurs font que je doive la refermer, je le ferai en douceur, par respect pour ce qu'elle est. Point
#1193617
etpourtant a écrit : je suis un tout jeune homme de pas loin de 50 ans :lol:
et
etpourtant a écrit :Ah bah deux ans de plus que moi alors
en réponse à un membre qui a 38 ans, j'en déduis donc habilement (ben oui on a fait des études ou pas hein) que tu as 36 ans !

on n'a pas du tout la même notion du "pas loin de" :lol: :lol: ou alors tu nous racontes n'importe quoi et moi bêtement je le crois ;)
#1193637
Paige a écrit :
etpourtant a écrit : je suis un tout jeune homme de pas loin de 50 ans :lol:
et
etpourtant a écrit :Ah bah deux ans de plus que moi alors
en réponse à un membre qui a 38 ans, j'en déduis donc habilement (ben oui on a fait des études ou pas hein) que tu as 36 ans !

on n'a pas du tout la même notion du "pas loin de" :lol: :lol: ou alors tu nous racontes n'importe quoi et moi bêtement je le crois ;)

36 c'est la moyenne entre mon âge biologique et mon âge mental !
#1193675
Paige a écrit :
etpourtant a écrit : je suis un tout jeune homme de pas loin de 50 ans :lol:
et
etpourtant a écrit :Ah bah deux ans de plus que moi alors
en réponse à un membre qui a 38 ans, j'en déduis donc habilement (ben oui on a fait des études ou pas hein) que tu as 36 ans !

on n'a pas du tout la même notion du "pas loin de" :lol: :lol: ou alors tu nous racontes n'importe quoi et moi bêtement je le crois ;)
Tu plaisais à Paige mais là t'es un peu trop jeune du coup :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:
#1198577
Les semaines ont passé, le silence s'est fait.

J'ai regardé le soleil se coucher sur la mer, tandis que là bas à l'horizon disparaissait la silhouette d'un navire en partance pour son destin, parti sans adresse ni au revoir ni adieu.
Quand la nuit est tombée, assis sur la jetée, face à l'immensité de la mer, j'ai levé les yeux vers les étoiles, et je leur ai demandé de la protéger dans son voyage vers son bonheur.
J'ai pris une grande respiration, je me suis levé, j'ai marché sur la jetée dos à la mer, et je suis rentré à la maison, avec une larme et un sourire, de beaux souvenirs et un appel de la vie.

Je n'attendrai pas le retour hypothétique du navire. La vie m'appelle, elle est belle, je suis entier et serein. Selon ce que la vie a fait de moi, il est fort possible que je ne sois pas sur la jetée voir le navire rentrer au port s'il revient un jour.

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