par Palimpseste - 18 févr. 2018, 11:42
- 18 févr. 2018, 11:42
#1274748
Je n'ai pas de recette universelle Anna, mais lorsque je me suis séparée du père de mes enfants, j'étais assez lucide sur ce que l'on va appeler ses "qualités" et "défauts". La configuration n'était pas la même que pour toi, car la rupture a été à mon initiative, justement en faisant le bilan de ses traits de caractère qui n'étaient pas compatibles avec certaines de mes valeurs (et inversement d'ailleurs).
Les obligations de chacun ont été actées à ma demande devant un juge et j'ai refusé dès le départ de demander ou de lui accorder des faveurs en dehors de cette feuille de route, sauf circonstances exceptionnelles (maladie, imprévu professionnel ou familial grave : il a eu des problèmes de santé, j'ai géré / j'ai eu des problèmes de santé, il a géré).
S'il veut déroger pour sa convenance personnelle, à cette feuille de route, c'est par écrit (bah ouais...), donc un mail, auquel je réponds en transférant le tout à mon avocat. Et quand il me remercie "chaleureusement", je lui réponds qu'il en ferait autant pour moi... n'est-ce pas ? S'il y a un loupé de sa part pour renvoyer l'ascenseur, je ne me gêne pas pour lui rappeler qu'il n'a pas été de parole sur tel évènement et que dorénavant on en revient à la feuille de route. Comme ça reste factuel, il ne peut pas nier. Et naturellement il s'adapte, car finalement ma réaction est prévisible.
La contrepartie, c'est que je m'interdis d'intervenir dans ses semaines à lui ou même d'y penser : la sécurité physique et affective de mes enfants est assurée et cela suffit à ma tranquillité. Le reste ne me regarde pas. Si, par exemple, ils ne font pas leur devoir avec lui, tant pis, ils rattrapent avec moi et ça se fait aux dépends de leurs loisirs. Si pendant les 6 premiers mois ils en ont profité, ils se sont ensuite régulés d'eux-même. Je précise qu' il y a une "belle maman" dans leur vie. Parfois ça grince entre eux et elle, mais rien de bien méchant de mon point de vue.
Pour en revenir à cette histoire des mercredi, tes enfants doivent savoir que c'est une décision de leur père... Mais il ne faut pas leur cacher non plus, qu'au départ c'était un arrangement soumis à son bon vouloir. S'ils veulent plus d'informations, ils s'adressent au responsable de la décision... qui doit assumer ses volte-face punitifs.
Si je n'avais qu'une seule recommandation, ce serait de ne pas être en position de demande vis-à-vis de lui, au nom d'un passé qui n'a plus cours... C'est une époque révolue. Oui, tu as sacrifié ta carrière pour lui, oui, ceci, oui cela, etc.
On sème (on s'aime ?) toujours dans l'espoir de récolter, mais parfois un nuage de sauterelles (ou de miss Belgique) ou des circonstances météo (une maladie ?) viennent tout anéantir. On n'a pas d'autres choix que de s'adapter et de continuer... en intégrant ces nouveaux paramètres. Et je trouve que tu y arrives plutôt bien, vu la dépendance qui était la tienne, dans ton ancienne vie.
Les obligations de chacun ont été actées à ma demande devant un juge et j'ai refusé dès le départ de demander ou de lui accorder des faveurs en dehors de cette feuille de route, sauf circonstances exceptionnelles (maladie, imprévu professionnel ou familial grave : il a eu des problèmes de santé, j'ai géré / j'ai eu des problèmes de santé, il a géré).
S'il veut déroger pour sa convenance personnelle, à cette feuille de route, c'est par écrit (bah ouais...), donc un mail, auquel je réponds en transférant le tout à mon avocat. Et quand il me remercie "chaleureusement", je lui réponds qu'il en ferait autant pour moi... n'est-ce pas ? S'il y a un loupé de sa part pour renvoyer l'ascenseur, je ne me gêne pas pour lui rappeler qu'il n'a pas été de parole sur tel évènement et que dorénavant on en revient à la feuille de route. Comme ça reste factuel, il ne peut pas nier. Et naturellement il s'adapte, car finalement ma réaction est prévisible.
La contrepartie, c'est que je m'interdis d'intervenir dans ses semaines à lui ou même d'y penser : la sécurité physique et affective de mes enfants est assurée et cela suffit à ma tranquillité. Le reste ne me regarde pas. Si, par exemple, ils ne font pas leur devoir avec lui, tant pis, ils rattrapent avec moi et ça se fait aux dépends de leurs loisirs. Si pendant les 6 premiers mois ils en ont profité, ils se sont ensuite régulés d'eux-même. Je précise qu' il y a une "belle maman" dans leur vie. Parfois ça grince entre eux et elle, mais rien de bien méchant de mon point de vue.
Pour en revenir à cette histoire des mercredi, tes enfants doivent savoir que c'est une décision de leur père... Mais il ne faut pas leur cacher non plus, qu'au départ c'était un arrangement soumis à son bon vouloir. S'ils veulent plus d'informations, ils s'adressent au responsable de la décision... qui doit assumer ses volte-face punitifs.
Si je n'avais qu'une seule recommandation, ce serait de ne pas être en position de demande vis-à-vis de lui, au nom d'un passé qui n'a plus cours... C'est une époque révolue. Oui, tu as sacrifié ta carrière pour lui, oui, ceci, oui cela, etc.
On sème (on s'aime ?) toujours dans l'espoir de récolter, mais parfois un nuage de sauterelles (ou de miss Belgique) ou des circonstances météo (une maladie ?) viennent tout anéantir. On n'a pas d'autres choix que de s'adapter et de continuer... en intégrant ces nouveaux paramètres. Et je trouve que tu y arrives plutôt bien, vu la dépendance qui était la tienne, dans ton ancienne vie.