- 12 mars 2017, 15:31
#1232852
Bonjour mes amis,
le dimanche est toujours une journée étrange pour moi, celle où je m'arrête de courir, où le monde s'arrête de tourner et où je me retrouve au calme avec moi-même (cette personne même que je fuis le reste de la semaine). Le dimanche est toujours un moment où je me sens toute petite et vulnérable. Où j'ai besoin de vous écrire parce que tout déborde.
J'ai ces étranges picotements au fond de la gorge, au fond du ventre, au fond du coeur, d'étranges picotements qui me disent d'y aller, de foncer, que peut-être, peut-être c'est vrai. Que je ne peux décemment pas rester à contempler les autres vivre et aimer et traverser la beauté alors que je reste de l'autre côté à mourir d'envie. Je ne peux pas rester de l'autre côté de ma petite vitre de confort, qui me protège du reste du monde autant qu'elle m'éloigne de sa beauté. Je suis cette fille sûre d'elle et charismatique, un peu bizarre mais attachante, du moins c'est ce que je crois être, ce que les autres me disent de moi. Alors je ne peux pas me contenter d'espérer très fort qu'il m'aime bien et puis pleurer parce qu'il ne se passe rien ; pas tant que je reste bien planquée derrière ma vitre. Je ne veux plus être lâche.
Je n'ai fait que penser à lui en boucle depuis hier soir, encore maintenant, et j'ai envie d'être avec lui. Je ne peux pas ne pas lui dire. Ne pas lui faire comprendre que je suis là et que je l'ai attendu tout ce temps. Je crois bien qu'est venu ce moment où ça y est, je suis prête à éclater.
Il y a ce concert auquel on va tous les deux, dans une semaine. Après ce concert je pars presque un mois en mission à l'étranger. Je me dis que c'est l'occasion de tenter un truc, quelle que soit l'issue je pourrai fuir pendant un mois. Courageuse mais pas téméraire hein.
J'ai fini par cracher le morceau à un ami commun, qui m'a dit que je devrais essayer. Que si ça devenait trop, je devrais essayer. Que je serais peut-être surprise de sa réaction. Et depuis quelques temps, quelque chose a changé. Je ne sais pas, c'est minuscule, c'est infime et c'est magnifique, mais j'ai l'impression que quelque chose a changé dans son regard ; et moi je me consume d'espoir. J'espère aussi très fort que mon instinct ne m'a pas trompée, plus que son refus, c'est de m'être fourvoyée à ce point qui me détruirait.
Tout ça pour dire, je suis prête à agir, mais j'ai peur de ne pas y arriver, j'ai peur de la réponse, j'ai peur de le perdre, j'ai peur de tout. Je ne sais pas comment m'y prendre, je ne sais pas comment il réagira, je ne sais pas la suite, je ne sais rien du monde. J'ai de nouveau 15 ans.
le dimanche est toujours une journée étrange pour moi, celle où je m'arrête de courir, où le monde s'arrête de tourner et où je me retrouve au calme avec moi-même (cette personne même que je fuis le reste de la semaine). Le dimanche est toujours un moment où je me sens toute petite et vulnérable. Où j'ai besoin de vous écrire parce que tout déborde.
J'ai ces étranges picotements au fond de la gorge, au fond du ventre, au fond du coeur, d'étranges picotements qui me disent d'y aller, de foncer, que peut-être, peut-être c'est vrai. Que je ne peux décemment pas rester à contempler les autres vivre et aimer et traverser la beauté alors que je reste de l'autre côté à mourir d'envie. Je ne peux pas rester de l'autre côté de ma petite vitre de confort, qui me protège du reste du monde autant qu'elle m'éloigne de sa beauté. Je suis cette fille sûre d'elle et charismatique, un peu bizarre mais attachante, du moins c'est ce que je crois être, ce que les autres me disent de moi. Alors je ne peux pas me contenter d'espérer très fort qu'il m'aime bien et puis pleurer parce qu'il ne se passe rien ; pas tant que je reste bien planquée derrière ma vitre. Je ne veux plus être lâche.
Je n'ai fait que penser à lui en boucle depuis hier soir, encore maintenant, et j'ai envie d'être avec lui. Je ne peux pas ne pas lui dire. Ne pas lui faire comprendre que je suis là et que je l'ai attendu tout ce temps. Je crois bien qu'est venu ce moment où ça y est, je suis prête à éclater.
Il y a ce concert auquel on va tous les deux, dans une semaine. Après ce concert je pars presque un mois en mission à l'étranger. Je me dis que c'est l'occasion de tenter un truc, quelle que soit l'issue je pourrai fuir pendant un mois. Courageuse mais pas téméraire hein.
J'ai fini par cracher le morceau à un ami commun, qui m'a dit que je devrais essayer. Que si ça devenait trop, je devrais essayer. Que je serais peut-être surprise de sa réaction. Et depuis quelques temps, quelque chose a changé. Je ne sais pas, c'est minuscule, c'est infime et c'est magnifique, mais j'ai l'impression que quelque chose a changé dans son regard ; et moi je me consume d'espoir. J'espère aussi très fort que mon instinct ne m'a pas trompée, plus que son refus, c'est de m'être fourvoyée à ce point qui me détruirait.
Tout ça pour dire, je suis prête à agir, mais j'ai peur de ne pas y arriver, j'ai peur de la réponse, j'ai peur de le perdre, j'ai peur de tout. Je ne sais pas comment m'y prendre, je ne sais pas comment il réagira, je ne sais pas la suite, je ne sais rien du monde. J'ai de nouveau 15 ans.