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#1249098
Oph a écrit : 23 juil. 2017, 13:17
Paige a écrit : 23 juil. 2017, 13:15Malheureuse, je ne peux pas te le dire! Il nous observe! :lol: :lol: :lol:
Oui oui moi je t observe en tout cas et il faudra réciter 9 chocolatines et 18 poches pour te faire pardonner :lol:
Toi aussi tu dis poches Oph !! C'est quand même pas la même chose qu'un sac, merci !! 8-)

Merci les filles pour vos messages, et d'avoir pris le temps de m'écrire.

Je ne vais pas vous mentir, lire ces deux derniers messages m'a mise mal à l'aise. Je me suis sentie vraiment mal, et je ne savais pas pourquoi. Je les ai à plusieurs reprises, pour essayer de comprendre, et à chaque fois, le malaise. J'ai beaucoup beaucoup réfléchi.

Hier soir j'ai vu ma psy, et on a discuté de ça. Puis j'ai relu mon journal intime depuis le début, depuis le moment où j'ai commencé à craquer pour Albert. Et j'ai vu les choses différemment, de la façon dont je refusais de les voir jusqu'à présent. Là où ça a fait tilt, c'est quand j'ai ENFIN accepté de voir que la "disparition" d'Albert et celle d'un autre de mes musiciens (pardon pour le "mes", je vous voir venir héhé) qui me ghost depuis un mois et demi lui, n'étaient pas deux cas de figure très différents comme j'ai essayé de me le faire croire. Et alors que jusqu'ici dans ma vie les "abandons" étaient relativement espacés dans le temps (une amitié forte qui explose, une rupture amoureuse etc, ça n'arrive pas non plus tous les 6 mois), ces deux-là c'était en même temps, et dans le même cercle d'amis. Bref, là j'ai compris qu'il y avait un vrai souci, un vrai problème, que je ne pouvais plus pointer du doigt le hasard (absurde en soi).

A partir de tout ça, les faits bruts, mes séances psy, mon journal intime et nos échanges ici, j'ai fini par comprendre ce que vous me disiez déjà il y a un moment. J'ai tellement, tellement peur de ne plus être aimée, l'impression de ne pas être à la hauteur, peur qu'on me quitte, qu'on m'abandonne, que je fais tout pour que ça arrive, juste pour pouvoir dire "voilà, j'avais raison". Pour valider mon schéma comme tu dis Paige. Ca crève les yeux en fait. Je le savais depuis le début, depuis le tout début, il y a plus d'un an c'est écrit noir sur blanc dans un carnet, que je sais qu'Albert a autre chose en tête, qu'il est sur un autre moment de sa vie, et que ça finira mal. Pourtant tout allait bien entre nous, notre relation était au top, on était assez proche. Puis il y a eu un moment où j'ai paniqué, j'ai paniqué de le perdre lui et les autres et, je ne sais absolument pas comment mais j'y réfléchis, j'ai fait en sorte que ça arrive. Je ne suis pas entièrement fautive évidemment, j'ai quand même à faire à un type taciturne et très secret, coincé au fond d'une armure et qui ne se laisse pas approcher d'une part, et à un ado en crise d'autre part. Mais, au lieu de lâcher du lest et les laisser vivre leur vie tranquillement, et revenir quand ils seraient plus libres, plus dispo pour moi, je les ai étouffés. Oph tu as vu très juste.

En fait, je me souviens du moment où mon ex (celui de ce topic initialement donc) m'a quittée. Bien sûr j'ai souffert, c'était horrible. Mais au moment même où c'était fini, je me suis sentie soulagée. La douleur a pris le dessus juste après, mais au début je me suis sentie soulagée. Pareil quand mon histoire avec ma meilleure amie s'est terminée, ça m'a soulagée. Et là aussi, d'avoir insisté encore et encore auprès d'Albert, pour ne jamais avoir de réponse et devoir me rendre à l'évidence (il ne m'aime pas), m'a amenée à me sentir soulagée. Je travaille encore sur ce sentiment, je ne sais pas si c'est le soulagement de ne plus avoir cette relation ou non-relation toxique dans ma vie, ou le soulagement d'avoir été validée dans mon fonctionnement d'abandonnique. Je crois que quelque part, j'étais aussi soulagée de ne plus avoir à "entretenir", à m'impliquer dans ces relations très fortes qui m'épuisaient émotionnellement.

Ce qui m'a amenée à accepter ce que tu disais Oph, à savoir que le lien relationnel est peut-être trop souffrant pour moi pour le moment, que j'ai besoin de me faire du bien de mon côté, d'être plus douce avec moi-même, de ne pas me lancer dans des relations plus intenses qui peuvent être sources de joie mais surtout de souffrance quand on ne sait pas les gérer.

C'est hyper dur de réaliser tout ça. Du coup je crois que je n'ai pas encore vraiment accepté l'idée que j'étais différente, que je ne vivrai jamais mes relations de façon "simple", de façon totalement irréfléchie, que je serai toujours inquiète, angoissée, sensible à l'extrême, et que ça n'est pas grave, mais que cela veut dire que je devrai toujours faire attention à moi. De fait, je vois mieux l'utilité et la façon dont je pourrais mettre en oeuvre vos propositions pratiques Paige et Oph, dans un sens comme dans l'autre.

Il va me falloir beaucoup de temps pour digérer tout ça je pense, mais je pars en vacances demain, ça va faire du bien à mon corps je pense (un an depuis mes dernières vacances....!), et du coup à ma tête aussi. Une chose cependant. Je me sens très amère et en colère contre moi, d'avoir fait fuir mes deux amis (du coup je me félicite en fait de n'avoir rien dit à Albert haha, là ç'aurait été pire que tout). Ils n'ont pas été cool non plus, soyons clairs, je ne rejette pas tout sur moi. Et si vous me dites que ce ne sont pas vraiment des amis alors, je vous répondrai que je comprends, que vous avez sûrement raison, mais que je suis incapable de l'entendre pour le moment. C'est exactement la situation de tout le monde ici mais je ne parle pas de mon ex. J'espère qu'Albert et l'autre reviendront vers moi, qu'on pourra continuer à être amis à la rentrée. Peut-être qu'alors ils seront seulement des amis haricots verts, mais je ne sais pas si je pourrai me contenter de ça (même s'il faudra, clairement) (je suis en boucle, j'arrête). Pour l'heure je ne voudrais vraiment pas me prendre la tête dans ce sens et voir comme ça se déroule plus tard sans y penser maintenant, mais j'espère sincèrement que je n'ai pas TOUT gâché entre nous.

Voilà, ça n'est pas très agréable comme introspection. J'espère que sur le long terme cela me rendra plus heureuse que ce que j'ai été jusqu'à présent.

Je vous embrasse bien fort
#1249227
Coucou
Je ne suis pas entièrement fautive évidemment
D'abord il n'y a pas de "fautifs", éventuellement de "responsables" oui mais des "fautifs" non. Est-on "fautif" quand on cesse d'aimer un ami ou un amour? non je ne le crois pas

ensuite, comme je t'ai dit, l'abandonnique choisit des amis abandonnants , bien sûr! sinon, ben le schéma ne pourrait pas se reproduire, ça serait pas drôle^^
Mais au moment même où c'était fini, je me suis sentie soulagée. La douleur a pris le dessus juste après, mais au début je me suis sentie soulagée. Pareil quand mon histoire avec ma meilleure amie s'est terminée, ça m'a soulagée. Et là aussi, d'avoir insisté encore et encore auprès d'Albert, pour ne jamais avoir de réponse et devoir me rendre à l'évidence (il ne m'aime pas), m'a amenée à me sentir soulagée. Je travaille encore sur ce sentiment, je ne sais pas si c'est le soulagement de ne plus avoir cette relation ou non-relation toxique dans ma vie, ou le soulagement d'avoir été validée dans mon fonctionnement d'abandonnique.
Perso, j'exclus complètement cette hypothèse là, d'ailleurs je ne pense pas que ton soulagement se soit exprimé sous la forme "ouf, enfin débarrassée de cette personne!" mais plutôt "ben voilà on y est, comme prévu!"

le soulagement qu'on ressent alors (et que je ressens aussi totalement!!) est le soulagement d'un drame qu'on attend/redoute depuis le début et qui enfin survient

si j'osais une comparaison foireuse (pourtant, ce n'est pas mon genre :mrgreen: ), je dirai que c'est comme quand on regarde un film et qu'on sait que le méchant est là qque part, qu'il rôde, on est tendu, au maximum de tension et quand ENFIN le méchant sort du bois et assassine tout le monde, oui, on est "soulagé". Momentanément: ça y est, on y est.

Ce n'est qu'après ce moment de soulagement, que l'horreur de l'abandon nous envahit
Du coup je crois que je n'ai pas encore vraiment accepté l'idée que j'étais différente, que je ne vivrai jamais mes relations de façon "simple", de façon totalement irréfléchie, que je serai toujours inquiète, angoissée, sensible à l'extrême,
Je nuancerai un peu ça: la thérapie la connaissance ET la prise en compte de ta différence, te rendra bien moins inquiète et angoissée!! c'est bien ça le but hein ;) sinon à quoi servirait la thérapie?

Une thérapie efficace ne change pas TA réalité, mais elle change l'appréhension que tu as de cette réalité. C'est là, la solution.

En revanche, faire toujours attention à toi, oui, ça je le pense mais je reprends mon exemple de fauteuil roulant: aucun médecin ne lui rendra ses jambes, mais il pourra vivre HEUREUX dans son fauteuil, au lieu d'en être frustré et angoissé. Et oui il devra tjs faire attention à lui, mais ça finira par faire partie d'un réflexe (ben non, là y'a pas de rampe je peux pas monter, tant pis je passe par ailleurs)

Bonnes vacances chère Janysse! et n'hésite pas à manger des pains au chocolat à gogo ! :mrgreen:
#1249863
Paige a écrit : 27 juil. 2017, 16:31 Perso, j'exclus complètement cette hypothèse là, d'ailleurs je ne pense pas que ton soulagement se soit exprimé sous la forme "ouf, enfin débarrassée de cette personne!" mais plutôt "ben voilà on y est, comme prévu!"

le soulagement qu'on ressent alors (et que je ressens aussi totalement!!) est le soulagement d'un drame qu'on attend/redoute depuis le début et qui enfin survient

si j'osais une comparaison foireuse (pourtant, ce n'est pas mon genre :mrgreen: ), je dirai que c'est comme quand on regarde un film et qu'on sait que le méchant est là qque part, qu'il rôde, on est tendu, au maximum de tension et quand ENFIN le méchant sort du bois et assassine tout le monde, oui, on est "soulagé". Momentanément: ça y est, on y est.

Ce n'est qu'après ce moment de soulagement, que l'horreur de l'abandon nous envahit
Oui, c'est absolument ça !

Coucou,

Je reviens de quelques jours de vacances loin de chez moi. Ce seront quasiment les seules, voire LES seules, car je devais partir voir mon meilleur ami qui vit à l'étranger à la fin du mois, et au dernier moment il me dit qu'il ne peut plus m'héberger (on en parle depuis presque deux mois...), et là pour moi impossible de trouver un logement de rechange à bas prix + le transport dont le prix a triplé depuis deux semaines. Je suis tellement, tellement, tellement vexée et dégoûtée. Hyper déçue. De ne pas partir alors que j'attendais ça, et de lui aussi un peu.

Je n'arrive pas à me débarrasser de cette pression sociale de dingue qui existe par rapport aux vacances, et cette idée qu'il faut partir loin, partir à l'aventure. Franchement ça me fait chier, ça me bouffe, de voir les photos de vacances au soleil dans des endroits trop cool de mes amis, de voir mes amis vivre des histoires d'amour sans lendemain et sans prise de tête, dont ils ou elles ne retirent que du positif. Je suis en colère contre moi, qui me débats dans des questionnements sans fin qui me font souffrir alors que tout le monde autour profite de ses 20 ans. C'est ridicule. Je veux me persuader que ces images (fabriquées bien sûr) ne m'atteignent pas, mais je n'y arrive pas. Dès que j'ouvre mon compte Facebook je me sens mal. Ce truc est vraiment une invention du diable. Je crois que je vais me mettre en shutdown complet pour le mois à venir (vu que je ne pars plus en vacances), travailler ce que j'ai à travailler, profiter de mes moments libres, et ne plus m'agiter, m'exciter en permanence par peur panique du vide.

Point positif j'ai réussi à chasser Albert de mes pensées conscientes, je réussis à ne plus y penser, à détourner mon esprit de lui lorsqu'il s'y aventure. Je crois que ces deux derniers mois d'agitation, d'écriture ici et ailleurs m'ont profondément remuée et m'ont ouverte à vif, de façon que tout ce qui m'effleure me brûle, mais je sens que quelque chose se joue en ce moment que je ne suis pas très loin de comprendre. Quelque chose d'important qui m'amènera à terme à moins souffrir je crois.

Et je me suis promis que l'an prochain je partirai seule en voyage si personne ne se décide. Il faut vraiment que j'arrête de passer ma vie à attendre les autres alors que personne ne m'attend (parce que c'est normal de ne pas passer sa vie à attendre les autres). J'aurais pu m'organiser autrement cette année et partir seule (dans un camp de vacances ou de travail par exemple) mais non, j'ai tout misé sur mon ami et blablabla. Ca suffit.

Bref, j'arrête de raconter ma vie, et je vais de ce pas manger les pains au chocolat que j'ai ramenés de la boulangerie dans une jolie poche parce qu'ils ne logeaient pas dans mon sac (car oui je suis quelqu'un de bien) :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

Des bisous !
#1249915
Coucou Janysse

Bien contente de te lire dans un bel état d'esprit! Désolée pour ton "ami" qui te fait faux bond au dernier moment...

Pour facebook, je ne pourrai que te conseiller de supprimer ton compte!! si tu as besoin d'un compte pour le boulot, tu le crées sous un pseudo et tu t'en sers uniquement pour le boulot!

il faut vraiment éviter de se mettre sous la dent des éléments de souffrance...

Courage à toi !
#1249925
Tu sais Janysse,

Cette pression de la société pour s'occuper, pour faire des choses, pour avoir une vie remplie ça me fait penser à mon ex mari...
Pour lui sa définition des vacances c'était de partir en club et de faire toutes les activités possibles sans pour autant visiterle pays, la mienne c'est de partir au fin fond de la creuse avec une pile de livres ou de partir à l'étranger pour visiter... idem pour le week end.
Lui il fallait quil ait l'impression davoir fait plein de choses pendant son week end alors que moi mon but une fois les courses et le ménage fait c'est de buller dans un bain ou de lire sur mon canapé. (Tu vas me dire qu'on a bien fait de se séparer :lol:)

En fait il faisait comme tout le monde et se tapait les corvées mais il les presentait comme des activités.
Un jour notre fils 3 ans et demi rechignait et râlait pour l'accompagner , son père pour lui inculquer sa vision des choses lui dit on va faire plein de choses ce week end et là le petit lui repond oui... on va laver la voiture, passer l'aspirateur, faire le plein, aller faire les courses, voir mamie et sortir le chien et il conclut je préfère rester à la maison... :lol: :lol: :lol:
Tout ça pour te dire que certains te présenteront comme l'activité du siècle le fait de nettoyer la voiture et d'autre comme des vacances tranquilles des vacances sur la plage à faire du surf.

Te prends pas la tête avec ce que font les autres. Toi qu'est ce que tu veux ?
#1249926
Je suis d'accord avec les filles, j'avais oublié de "rebondir" sur cet aspect!

moi quand je regarde ces photos (ou des reportages débiles à la télé sur ce thème), je suis éventuellement "jalouse" du bonheur que ressentent les gens à le faire. Je dis souvent "j'aimerai aimer ça!"

mais franchement, se taper les heures de bouchon sur l'autoroute, les prix rédhibitoires pour manger un sandwich dégueu, se taper la panne du train ou/et le voisin qui pue la mort à 7h du mat (donc je te laisse imaginer à l'arrivée 8h plus tard^^), et puis une fois arrivée sur la plage/hotel/camping, se taper les mioches des autres qui hurlent "mamannnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn Kevin il m'a volé mon seauuuuuuu" ou immanquablement je finis par susurrer "ben fout lui un coup de pelle sur la tête" devant l'air horrifié de la mère :lol: :lol:

Je crois avoir lu que 45% des français ne partaient pas en vacances, parmi ceux là une part non négligeable reste chez des "chez eux" pas toujours rigolos :/ donc si déjà chez toi, tu n'es pas trop mal lotie, ben les vacances ça peut être, comme dit Albane prendre un bon bain, se coucher tard, peindre, lire, cuisiner, tricoter,...et puis après tu peux partir, mais partir dans ton endroit à toi, dans ta façon à toi, qui te fera plaisir...à toi :)

oui je crois qu'on est encore là en plein dans l'image que la société nous renvoie en permanence, mais c'est pas la vraie vie, non !
#1250177
Salut les filles !!

Je suis contente de lire que je ne suis pas la seule à apprécier rester chez moi ne rien faire ! Vous avez complètement raison. D'ordinaire j'adore partir en voyage et découvrir de nouvelles choses, traverser des galères aussi, ça fait toujours de chouettes histoires à raconter et on en sort grandi. Dans ces moments-là je me sens loin de mes soucis quotidiens ou des choses plus tristes qui me prennent la tête en permanence (jusque là rien de bien original hein). Mais cette année j'en ai tellement fait que rester un mois chez mes parents à ne rien faire me paraît excellent (et puis je suis partie deux semaines au soleil en avril déjà, même si c'était pour le boulot). Et je me dis que j'ai eu beaucoup beaucoup de chance jusque là de pouvoir partir tous les étés en vacances, alors UN été à glandouiller au bord de ma piscine (car je ne suis carrément pas la plus mal lotie à ce niveau-là oui) ça n'est pas très grave. Aussi, je me suis focalisée sur tous ces gens sur fb et mes potes qui partaient en vacances, mais en m'arrêtant deux secondes et en pensant à mes autres connaissances et amis, je réalise qu'il y en a encore plus qui ne partent pas non plus, parce qu'ils travaillent (le cas de la moitié de mes potes) ou parce qu'ils n'ont pas assez d'argent (l'autre moitié, notamment les collègues de mon job étudiant, qui restent à Sarcelles ou Saint-Denis cet été, ou encore ma mère qui n'a pas les sous alors que c'est une grande voyageuse). Bref, tout ça pour dire que finalement je suis contente de rester !

D'autant que j'ai un gros rapport à rendre d'ici fin août, donc je pourrai travailler tranquillou d'ici là :)
Paige a écrit : 01 août 2017, 13:02 "ben fout lui un coup de pelle sur la tête" devant l'air horrifié de la mère

Je faisais ça gamine, tu me piques mon seau, tu prends un coup de pelle, c'est tout !

Albane06 a écrit : 01 août 2017, 12:49 Lui il fallait quil ait l'impression davoir fait plein de choses pendant son week end alors que moi mon but une fois les courses et le ménage fait c'est de buller dans un bain ou de lire sur mon canapé. (Tu vas me dire qu'on a bien fait de se séparer )


Ah ben oui clairement haha !!

Oph a écrit : 01 août 2017, 12:12 Pour fb tu peux aussi aller sur les pages de tes amis baroudeurs et te désabonner. Ton compte est toujours la, ton ami aussi, mais ce qu'il fait ne pollue plus ton mur des que tu te connectes. Une fois les vacances terminées il sera toujours temps de t abonner à nouveau si tu le souhaites. J'ai fait ça avec une amie qui publiait 40 photos par jour de ses vacances paradisiaques pleines d eaux turquoises avec son mec :lol: à un moment c'était soit ça soit je la tuais. Au choix. Mon avocat m'a déconseillé la seconde option (quel rabat joie celui là !!).


Ah oui bonne idée, j'avais oublié que cette fonction existait !!
Elieza78 a écrit : 31 juil. 2017, 21:21 Je connais des gens là bas, tu veux que je demande pour des plans hébergement pas cher?
Merci Elieza, tu es quelqu'un de bien. Merci vraiment pour ta proposition, mais j'ai finalement décidé de rester chez moi et de ne pas me sentir OBLIGEE de partir en vacances :)

Bisous à toutes et profitez de vos vacances, où qu'elles soient ! :)
#1253482
Bonjour les amis,

Je reviens de vacances, j'ai repris le boulot et... Ca ne va pas. Je ne pourrais pas dire que "ça ne va pas du tout", parce que ça n'est pas le cas, mais ça ne va pas quand même.

J'ai passé un été horrible, j'ai dû pleurer presque tous les jours je crois. Je n'ai profité de rien. A peine rentrée d'un weekend à la mer écourté (il devait s'agit d'une semaine ou presque à la base), je me suis mise à écrire le dernier papier de mon année universitaire. La deadline étant lointaine, j'ai traîné, je me suis énervée dessus un petit peu tous les jours, je ne me suis pas laissé de repos, je me suis tracassée, j'y ai pensé tous les jours, je n'ai pas lâché prise. Je n'ai pas réussi, pas vraiment. J'avais trop peur de n'avoir plus rien à penser d'autre que les choses qui me rendent triste. J'ai angoissé au point de rentrer de mes soirées (les premières vraies grosses soirées depuis des mois et des mois, voire plus) très tôt, paniquée à l'idée d'être fatiguée et de ne pas pouvoir travailler. A aucun moment je n'ai eu l'esprit tranquille. J'ai réussi à partir en weekend 3 jours chez des amis, je me suis forcée à ne pas prendre mon ordi, et c'était incroyable, reposant, vivant, joyeux. Mais au retour, comme c'était la première fois depuis un an ou presque que je relâchais enfin la pression pour de vrai, j'ai chopé une crève monumentale. Ca fait une semaine j'y suis encore. Résultat je reprends mes deux boulots et mon papier à boucler, ma vie parisienne fatigante qui n'a plus rien de trépidant complètement épuisée.

Été éprouvant aussi car je me suis engueulée tous les jours avec ma famille. C'était horrible. Violent psychologiquement, verbalement et physiquement. Ca me détruit. Je sens que quelque chose s'est cassé en moi, quelque chose de vraiment très profond et vraiment très important et je ne sais pas comment m'en sortir. Je me suis sentie atrocement seule, à l'endroit même où je pensais trouver un refuge sûr et total. Il y a dans ma famille quelque chose que j'ai eu trop peur de regarder en face jusqu'ici et qui m'a explosé au visage cet été. J'essaie depuis de survivre à la haine.

Je suis rentrée à Paris et je ne sais pas quoi faire de ma personne. J'ai mal de me sentir si seule mais je n'ai envie de voir personne. Je ne sais pas si c'est la nostalgie du retour ou autre chose. J'ai souhaité son anniversaire à Albert cet été, parce que je suis comme ça, une fille sympa quoiqu'on en dise. Sa réponse puait le mec pas bien avec sa conscience et qui en fait des tonnes pour être sur-sympathique. Je n'ai pas répondu, ça m'a dégoûtée. Jour après jour j'ai essayé de surmonter l'idée que le garçon que j'aime ne m'aime pas en retour. Tous les jours je me le suis dit, je l'ai écrit. Et puis je suis de retour ici chez moi. Vide. Vidée de ce sentiment d'adoration qui m'avait fait tenir debout jusque là. Je pense sincèrement aimer Albert, d'une façon ou d'une autre, l'adorer, pour ce qu'il est. Cependant, j'ai fini par réaliser que je n'étais pas accro à lui, mais à ce sentiment de vertige brûlant, cette impression tenace et brute d'avoir une main qui me serre le coeur, qui me pique la gorge, qui me fait pleurer de joie sans raison, bref au sentiment d'être vivante en l'aimant de loin, dans la douleur, dans cette souffrance que j'ai sublimée jour après jour, en sachant pertinemment que j'allais dans le mur. En aimant ça. Je n'arrive même plus à fantasmer des scènes dans ma tête, ces grands scènes, ces scénarios qui occupaient l'essentiel de mes nuits et de mes rêveries le jour. Je ne le vois plus dans ma vie, je ne sais pas où il est dans ce grand bordel. Peut-être qu'il en a disparu, peut-être qu'il ne reste plus que la désillusion.

Je crève d'envie de voir les musiciens de mon groupe. Je voudrais les voir. Je voudrais qu'ils m'aiment encore. Je voudrais voir Albert. Je me fais violence pour ne pas leur écrire, leur silence me ferait trop mal, je ne le supporterais pas. Je tourne en rond. Je lis, des romans, beaucoup. Je pense tous les jours à vos conseils et je crois qu'ils font leur chemin en moi, d'une façon ou d'une autre. J'écris dans mon carnet, je fais des recherches, je regarde des séries, j'essaie d'endormir la douleur et de ne pas craquer. J'ai trop de deuils à faire que je n'arrive pas à faire, qu'au fond peut-être je ne veux pas faire. Je ne sais pas. Je flotte au-dessus de tout.

J'espère que votre été a été plein de jolies choses. Je vous embrasse
#1253544
Coucou très chère Janysse

je suis désolée de te sentir si mal...je ne suis pas étonnée de ce que tu dis pour tes vacances, "changer d'air" fait du bien si le mal est léger, un petit coup de blues, sinon, le chagrin et la détresse s'accrochent à nos basques plus detérminés qu'une moule à son rocher et on les traîne avec nous, tout au bout du monde si nécessaire...

Je sais que tu es suivie, mais là en te lisant, je crois réellement que tu aurais besoin d'un suivi médicamenteux sérieux.

Tu sais, quelqu'un qui verrait des araignées partout (je ne me moque pas!) ne peut pas aller mieux MEME avec toute la bonne volonté du monde, et toute l'analyse du monde et toute l'intelligence du monde!

Je ne suis pas psy, mais tu décris très nettement des "toc", des anxiétés aigües, qui doivent être soulagées par des médicaments

lutter pour ne pas les prendre (je suis passée par là) ne fait que reculer le mieux, car ces maux (qu'on croit être "nous") nous font perdre TOUTE LUCIDITE...

Je t'embrasse fort!
#1254011
Bonjour Paige,

Merci pour ton message. Il m'a réellement sonnée. Je ne sais vraiment pas quoi penser de cette idée de prendre des médicaments. Mon premier réflexe a été de me mettre à pleurer (pour changer) parce que je ne suis pas comme tout le monde, parce que je ne veux pas être mal au point de devoir prendre des médicaments, parce que c'est injuste que ça m'arrive à moi. Passée cette première crise, j'ai commencé à réfléchir.

Pourquoi pas ? Après tout si ça peut me soulager le temps de remettre certaines choses en ordre... Mais, au-delà du fait que je suis suivie par quelqu'un qui n'est pas habilité à prescrire ces produits, je suis morte de trouille. J'ai vu tellement de gens dans mon entourage devenir totalement apathiques, indifférents, sans sentiment aucun, dormir plus que de raison et perdre toute motivation. Je suppose que cet état soulage la souffrance oui, mais à quel prix ? Je ne peux pas me permettre cette année de voir mes capacités intellectuelles émoussées de la sorte. Je ne peux pas.

J'ai aussi entendu et lu des témoignages de personnes que ça avait réellement aidées. Du coup je suis un peu perdue là-dessus, et je ne veux pas refuser d'emblée quelque chose qui pourrait être bénéfique. Peut-être que tu pourrais me faire partager ton expérience à ce sujet ? (D'autres aussi ?)

J'essaie en ce moment de prendre les choses de la vie les unes après les autres, un jour après l'autre. Les courses, la vaisselle. Même la lessive. Je n'ai vu aucun de mes amis ("amis"?) depuis mon retour. Mon travail m'est d'un réconfort infini, et je passe beaucoup de temps avec mes collègues de travail. Nos vies n'ont rien à voir, et nous ne nous serions sans doute jamais rencontrés, mais je les découvre petit à petit et ça fait du bien. Je lis, je regarde des séries (j'en rêve la nuit), je cuisine. J'essaie de ne pas trop penser je crois. Bientôt mes amis reviendront, des amis perdus de vue depuis plusieurs années, des amis partis vivre à l'étranger, qui tous reviennent dans ma ville. Les garçons de mon groupe aussi, je sais qu'ils reviendront. Mais comme tu le disais Oph, je suis sûrement dans un moment de ma vie où le lien social est trop souffrant, alors je n'ai pas tant hâte que ça. Je ne me sens pas spécialement heureuse de vivre "recluse" (faut pas exagérer non plus, on est d'accord !) comme ça, mais au moins je ne souffre pas.

Je vous embrasse
#1254076
Bonjour Janysse

En complément du message bien complet de Oph :
Janysse a écrit : 03 sept. 2017, 18:49 'ai vu tellement de gens dans mon entourage devenir totalement apathiques, indifférents, sans sentiment aucun, dormir plus que de raison et perdre toute motivation. Je suppose que cet état soulage la souffrance oui, mais à quel prix ? Je ne peux pas me permettre cette année de voir mes capacités intellectuelles émoussées de la sorte. Je ne peux pas.

non non mais attends! restons calmes! Je ne t'ai pas dit de te mettre sous une dose de cheval de Prozac et de Lexomil hein! Avant de devenir comme tu le décris: "apathique, indifférent, dormir toute la journée, sans sentiments" j'imagine qu'il faut prendre des doses astronomiques!!!

Je ne te parle pas du tout de ça! je ne suis pas médecin mais on ne commence pas par ça! Il va peut-être commencer par un léger anti-dépresseur ou un léger anxiolytique. Chez moi, les anti dépresseurs n'ont jamais fonctionné, ça ne me faisait ni du bien ni du mal, rien, et quand j'ai changé de psy, il m'a dit "c'est normal vous n'êtes absolument pas dépressive, vous êtes anxieuse, ce sont des anxiolytiques qu'il vous faut"

et là j'ai refusé d'en prendre. Pendant des mois et des mois. Des mois pendant lesquels j'étais de plus en plus anxieuse, où je dormais très peu, donc de plus en plus anxieuse et tout comme toi, je me trouvais de plus en plus "pointue" dans mes réflexions, tout comme toi, j'avais l'impression que si on "endormait" mon anxiété, ça allait aussi endormir mes réflexions!! or c'était ces réflexions qui me faisaient avancer, je trouvais

Mais petit à petit mon psy a réussi à me faire comprendre, que la fatigue qui s'accumulait, l'anxiété qui grossissait m'ôtait au contraire toute lucidité. Et que ce que je pensais "très pointu" était en fait,totalement déformé par la souffrance. J'ai donc abdiqué, et ça m'a fait bcp de bien. A des doses minimes ET sur un temps minime aussi bien sûr!!

Depuis, en étant suivie bien sûr, je n'hésite pas, dans des moments où je sens l'anxiété prendre le pas sur ma lucidité, à en prendre un peu, ponctuellement. Ca évite de tomber dans le cercle vicieux de la fatigue/anxiété/tristesse

Pour le reste, je trouve plutôt positif que tu penses à te protéger "socialement", comme tu dis,c 'est transitoire pas de soucis
Nos vies n'ont rien à voir, et nous ne nous serions sans doute jamais rencontrés, mais je les découvre petit à petit et ça fait du bien
C'est ce que je te disais quand je te disais que la nature avait horreur du vide: tu vides ta vie d'un certain "genre" de relations sociales, tout naturellement, d'autres prennent la place. le "jeu" étant donc de se concentrer à éviter les toxiques, ce qui restera, sera forcément "sain"

Courage Janysse!
#1254647
Dans le contraire je peux te donner un exemple le mien, selui qui a succombé, à l'alcool, à la fumette, à pire...à la social dépendance et à la réclusion auto-décidé. Ce ne sont que des vagues amers dont on se construit une protection, tantot naturel, tantot chimique...plus tu te protèges, plus tu vas loin et plus tu as du mal à t'en sortir...Souvent le moindre mal est la meilleure solution, pour commencer... et souvent le mieux s'y accompagne au moment où tu veux changer cela, c'est le seul point important!
Ne perds pas espoir tu es sur le bon chemin :-Blue , se sera toujours difficile, se ne sera parfois pas naturel, trop chimique, mais si tu le veux tu t'en sortiras et de ce que je lis, c'est ton souhait :) courage Janysse :bisou:
#1255001
Bonsoir,

Désolée je ne vous réponds que maintenant, j'ai beaucoup beaucoup réfléchi à cette histoire de médicaments, alors j'ai essayé de m'observer ces 10 derniers jours, et j'en suis arrivée à la conclusion, encore plus en vous relisant, qu'un suivi médicamenteux léger serait tout sauf nuisible.

Je suis fatiguée en permanence, j'ai froid tout le temps (c'est horrible cette sensation de froid, ça m'épuise encore plus), je fais de moins en moins bien mon travail (pas du tout moi ça) et je n'ai plus de motivation pour tous les projets que j'avais lancés avant les vacances. Je ne rêve toute la journée que d'une chose, rentrer chez moi me mettre sous ma couette et regarder une série. Etre comme ça m'angoisse. Voir des gens, planifier des choses m'angoisse. La moindre décision à prendre m'angoisse, et me prend la tête (est-ce que je cuisine des oeufs ce soir ou bien est-ce que je passe au chinois ? Je peux rester là-dessus pendant une demi-heure). J'ai peur tout le temps et la moindre émotion, négative ou positive me dévaste. Ce weekend j'ai acheté un meuble d'occasion, ç'a été toute une histoire pour aller le chercher (location de matériel etc), et planifier ce truc (chiant en soi mais parfaitement surmontable) a été une torture et j'ai paniqué comme jamais pendant deux jours. Je ne pleure même plus en fait. Je subis juste mes journées, dans l'attente de rentrer chez moi.

Je déteste être comme ça. Ce n'est pas moi. Là je me suis dit ok, on va faire quelque chose. J'attends d'avoir fini mon job étudiant et je vais passer quelques jours chez mes parents (oui je suis folle j'y retourne), j'irai voir mon médecin traitant et lui parler de ce que vous suggérez. Ce n'est pas que je me sens incapable de me sentir mieux ou de m'en sortir toute seule, c'est que maintenant je n'en ai plus envie. Je m'en fous un peu. Et me voir penser ça, ça me terrifie. J'ai tenté l'approche du "ça va aller mieux petit à petit" mais force est de constater que ça va de pire en pire chaque jour, rien ne s'améliore bien au contraire, et je n'arrive pas à trouver la force d'arranger les choses. Je me laisse doucement mais sûrement couler.

Je vous remercie du fond du coeur d'avoir partagé vos expériences avec les médicaments, je vais aller voir mon médecin traitant et mes parents, je crois que ma rentrée universitaire attendra un peu, je ne peux raisonnablement pas reprendre les cours et mes recherches si toute motivation m'a quittée en fait (ce serait même totalement absurde).

Je vous embrasse
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