- 15 févr. 2018, 17:29
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Une dernière mise à jour…
Suite aux révélations de mars, les choses se sont envenimées pendant quelques semaines. Nous continuions la thérapie et cela allait mieux, un peu mieux, petit à petit.
Depuis, elle a changé ses codes, activé la double sécurité sur son adresse mail et elle cachait tout, n’écrivait plus rien, se refermait totalement sur l’extérieur.
Elle était très blessée que j’ai eu accès à sa part d’ombre et que je lui ai mise sous le nez en me permettant de la juger.
Elle a essayé de redorer son image en « re-racontant » son histoire car je lui ai mis un coup à son estime d’elle lorsque j’ai mis en pleine lumière ce qu’elle cachait et que je lui ai dit ce que j’en pensais et ce que cela faisait d’elle… Mais à chaque fois, il me venait un détail ou une incohérence sur les dates qui empirait la situation. En fait, elle reconnaissait ce qu’elle avait fait, dit, mais ne pouvais pas l’assumer face à moi. Elle me l’a avoué sur la fin car cela entérinait que c’était possiblement une « salope vénale ne pensant qu’a sa gueule et à son plaisir avec peu de loyauté à part pour elle et ce qu’il l’arrange ». Dur…
Mais on est resté ensemble, même si elle cherchait un appart pour se rapprocher de paris.
J’ai commencé une médiation familiale avec mes filles et elles m’ont annoncé qu’elles ne voulaient plus vivre avec moi. Elles m’en veulent énormément d’avoir été dur avec elles depuis que je suis avec F. Elles pensent que je l’ai fait passer avant elles… Je ne les vois quasiment plus depuis Aout... j'ai mal et je ne peux m'en prendre qu'a moi même.
F. a lancé des démarches via un organisme HLM pour fonctionnaires depuis Avril 2017, mais c’est une bourse donc cela a été long… Comme mes filles me quittaient, cela a changé la donne et elle voulait que je vienne vivre avec elle dans son studio ou F2. Pour qu'elle se rapproche de paris, et puisse de nouveau sortir et faire des activités et des rencontre... Et que plu heureuses nous puissions améliorer notre vie à deux... (et augmenter mon inquiétude...) Et comment je vois mes filles ? Je loue un hôtel ou un Air BnB ? Nous sommes resté sur un statu quo, je ne savais pas…
Cet été a même été pas mal, nous sommes partis faire de la randonnée, loué une maison avec piscine, vu ma famille et cela nous a rapproché. Nous avons recommencé à « baiser », ce n’était pas génial mais quand même…
A la rentrée nous avons vu la Psy qui m’a demandé de me positionner : aller avec elle ou la quitter…
Je lui ai répondu que je voulais arrêter la thérapie, qu’il n’y avait pas de progrès significatifs, que je perdais mon temps et mon argent et que surtout que je ne voulais pas aller vivre dans un F2 sous la contrainte.
F. a compris qu’elle me perdait et elle a mis de l’eau dans son vin mais est restée très sur la défensive et ne quittait plus son téléphone d’une seconde.
Au mois de septembre nous étions en train de faire l’amour et elle a instinctivement eu un mouvement de défense et de repli quand j’ai voulu lui toucher le sein. Cela a été de déclencheur pour moi. Je lui ai dit que cela devait s’arrêter ou s’améliorer, que j’avais atteint mes limites. Je n’étais pas heureux, elle non plus et elle ne faisait l’amour avec moi que dans le contrôle et sur la défensive…
Nous avons continué quelques mois a se parler toutes les semaines pour essayer de faire sortir ce qui nous empêchait de nous faire confiance et de s’abandonner l’un à l’autre. Sans succès.
Puis un jour j’ai compris qu’elle ne travaillait pas sur ce qui l’empêchait de pouvoir de nouveau s’ouvrir à moi dans son intimité et je lui ai dit stop, qu’il fallait qu’elle parte, que je n’acceptais plus de vivre comme cela, avec l’impression d’être un agresseur sexuel à chaque fois que je la touche.
Deux jours après elle recevait une réponse positive pour un logement, lorsqu’elle me l’a annoncé un gros poids est parti de mon dos et un sourire m’a involontairement illuminé le visage. Cela lui a fait mal. En même temps j’étais triste mais surtout soulagé. Je n’en peux plus de ses 4 ans de tensions, d’angoisses et de frustrations…
Je lui ai dit qu’une partie de moi l’aimait encore mais que je ne voulais pas la revoir et qu’au fond je la méprisais, pour ce qu’elle était, ce qu’elle avait dit et avait fait. Et que je doutais qu’elle ne m’ait jamais vraiment aimé pour moi. Qu’elle souffrait sans doute aujourd’hui plus de son constat d’échec sur sa vie que de me perdre. Qu’elle avait tout ce qu’il fallait pour se retrouver un mec très facilement. Qu’elle était très douée pour séduire, même si cela la fait passer pour une femme facile.
Je pense qu’elle est restée avec moi tout ce temps et a remis le couvert après l’avortement car elle s’est dit que c’était sa dernière chance de faire un môme. Elle m’a dit très amère avant que je parte au Mexique, avoir tout perdu, elle a maintenant 41 ans, n’aura pas de môme alors qu’elle en voulait un et elle vit dans un couloir. Elle voulait que je sois doux et que je la prenne dans mes bras, pour que peut être dans quelques mois, on se remette ensemble mais cela me semble impossible d’être heureux tous les deux. Elle me disait aussi peut être une relation amicale, sauf s’il y en a qu’un sur les 2 qui est en couple. Cela serait dommage de se perdre. Je ne crois pas… Et puis dans quelque temps, elle va repartir en chasse et elle m’oubliera.
Mon année professionnelle a été dure mais j’ai fini par décrocher un gros contrat qui m’a permis de faire 200% de mon objectif et mon patron m’a invité au Mexique pour 5 jours tous frais payé. Pendant que j’étais là-bas, elle a déménagé. Voilà cela fait une semaine…
Je me sens très soulagé, je me sens libre avec un énorme poids en moins... Et en même temps, je suis triste car des petits gestes ou des détails me manquent. L'idée qu'elle couche avec un autre prochainement ne me gène pas trop. De toute façon, je perds quoi ? vraiment ?
Je suis surtout en colère contre elle, car j'aurais aimé qu'elle reconnaisse ce qu'elle avait fait, reconnaisse ma souffrance des dernières années et me demande sincèrement pardon...
J'aurais aussi aimé qu'elle reconnaisse ce qu'il y a d'inquiétant dans son passé et dans sa relation avec les hommes et qu'elle décide de se prendre en charge et de changer, comme moi j'ai changé pour mieux l'aimer...
Peut être que ces 2 éléments combinés aurait pu faire en sorte que je puisse de nouveau être bien et tendre avec elle et que j'arrête de lui en vouloir autant.
Cela n'arrivera pas et c'est encore là dans mon ventre quand j'y pense.
Je suis en miettes et je ne sais pas si je pourrais encore faire confiance à une femme ni la croire quand elle me dira je t'aime...
- Par Elieza