- 14 juil. 2014, 20:15
#914432
Bonsoir à tous,
Voilà, je vais présenter mon histoire parce que j'ai besoin de parler et d'écrire et peut-être ne pas emmerder les gens que je connais avec mes coups de blues.
On va dire que je m'appelle Elie et qu'elle s'appelle Marie. Nous avons vécu 16 ans ensemble, nous nous sommes mariés il y a six ans bientôt. Nous avons un petit garçon de 11 ans qui vit désormais une semaine chez moi et une semaine chez sa maman.
Marie m'avait annoncé à la Toussaint de l'année dernière qu'elle voulait faire un break, elle avait besoin de faire le point. elle était à la limite du Burn Out. Il est vrai que nous avions passé une année 2013 plutôt morose, l'année 2012 ayant été tragique puisque nous avions perdu brutalement sa maman. J'ai cru que sa morosité, et la mienne aussi, durant cette année 2013 était due au décès de sa maman. Je dois dire aussi qu'elle multipliait les activités dans sa profession et je n'ai peut-être pas été à la hauteur pour l'épauler ou l'encourager. Je dois dire aussi qu'à ce moment, je n'étais pas en forme non plus. Hélas, notre grand défaut a été de ne jamais trop communiquer lors des moments critiques. Je n'aime pas les conflits et mal m'en a pris.
Pourtant je ne suis pas un mec chiant, je suis gentil, cool mais qui ne sait peut-être pas assez dire non.
Toujours est-il que j'accepte sa décision de partir pour faire un break, pensant qu'elle allait s'installer sur son lieu de travail, le temps que nous pansions "nos plaies".
Hélas, le 1 janvier, elle m'annonce qu'elle avait couché avec une relation professionnelle, personne qui était venue travailler dans son atelier et auprès de qui elle s'était confiée.
Mon univers s'est écroulé, car jamais je n'aurai pensé qu'elle puisse me trahir comme cela.
Dieu sait si elle m'avait fait des crises de jalousie au sujet de relations épistolaires que j'avais eues avec des amies. Mais c'était uniquement pour les aider. Jamais il n'y a eu de malice de ma part, je n'aurais pas pu me regarder en face. et je le lui avais dit à l'époque.
Bref, mon monde s'est fracassé. Nous avons beaucoup pleuré et je lui ai pardonné. Oui car il avait réussi à lui donner le plaisir que je n'ai pas vraiment réussi à lui donner en seize ans de vie commune. Faut dire que depuis dix ans, j'étais sous paroxetine suite à des crises d'angoisse. Je vous laisse imaginer l'effet secondaire de ce genre de médicament sur ma sexualité. Donc mes érections n'ont jamais été triomphantes. Mais mon égo n'a pas ce côté machiste et je suis heureux pour elle de son plaisir. Donc nous nous sommes séparés car il faut que nous nous reconstruisions.
J'ai oublié aussi de vous dire que Marie vient d'avoir quarante ans et que j'en ai treize de plus qu'elle. Ceci ajoute peut-être une raison supplémentaire à notre séparation.
Nous avons donc commencé une nouvelle vie. Elle a quitté notre maison, même s'il lui reste encore quelques affaires, et s'est installée dans son atelier car j'y ai construit une petite partie habitable.
Moi entre temps, je suis allé consulté un thérapeute, un sexologue et un médecin pour entamer mon sevrage à la paroxetine. Depuis une semaine je n'en prends plus. Je ne consulte plus mes médecins car ils m'ont dit que j'avais parfaitement bien réagi et que j'étais très lucide sur ma façon d'appréhender les événements, la reconnaissance de mes torts. et puis je me suis remis au sport, j'ai perdu plus de dix kilos !
Mais voilà, vous vous doutez bien que j'aime ma femme. Elle continue à fréquenter cet homme que je hais un peu je dois dire. Nous nous voyons bien sur pour notre fils. Je reconnais aussi ne pas avoir été gentil avec elle lui disant qu'elle doit se démerder maintenant. Et comme un con, je lui ai dit de m'excuser car si je n'étais pas gentil c'est parce que j'avais encore mal.
Je n'arrive pas à faire de silence radio, enfin c'est toujours elle qui me contacte et je ne sais pas comment être froid avec elle ; ça me déchire le coeur.
Il y a quatre jours, elle est venue m'amener notre fils, et nous nous sommes retrouvés plutôt larmoyants, surtout elle.
Elle m'appelle "Chéri" et est toujours en confusion. Elle veut garder mon nom de famille.
Bref, je suis en pleine confusion. J'ai eu une période où ça allait bien, je m'étais inscrit sur des sites de rencontres. J'ai rencontré deux charmantes femmes et nous avons passé à chaque fois une très bonne soirée en toute honnêteté et convivialité. Mais ce ne sont que des relations de rencontre et je ne suis pas prêt à une aventure. Je sais que je peux encore séduire mais j'aime encore trop ma femme pour penser à une autre.
Donc je suis venu ici pour parler, écrire, parce que je sais que ça me fait du bien, c'est un effet cathartique.
Vendredi, mon fils et moi allons manger chez le père de Marie. Je sais qu'il m'apprécie énormément. Mais petit à petit, il faudra surement que là aussi les liens se détissent. Et ça aussi, ça me crève le coeur.
Si seulement elle avait voulu me laisser une chance ....
Merci de m'avoir lu et peut-être au plaisir de discuter.
Bien à vous tous !
Elie
Voilà, je vais présenter mon histoire parce que j'ai besoin de parler et d'écrire et peut-être ne pas emmerder les gens que je connais avec mes coups de blues.
On va dire que je m'appelle Elie et qu'elle s'appelle Marie. Nous avons vécu 16 ans ensemble, nous nous sommes mariés il y a six ans bientôt. Nous avons un petit garçon de 11 ans qui vit désormais une semaine chez moi et une semaine chez sa maman.
Marie m'avait annoncé à la Toussaint de l'année dernière qu'elle voulait faire un break, elle avait besoin de faire le point. elle était à la limite du Burn Out. Il est vrai que nous avions passé une année 2013 plutôt morose, l'année 2012 ayant été tragique puisque nous avions perdu brutalement sa maman. J'ai cru que sa morosité, et la mienne aussi, durant cette année 2013 était due au décès de sa maman. Je dois dire aussi qu'elle multipliait les activités dans sa profession et je n'ai peut-être pas été à la hauteur pour l'épauler ou l'encourager. Je dois dire aussi qu'à ce moment, je n'étais pas en forme non plus. Hélas, notre grand défaut a été de ne jamais trop communiquer lors des moments critiques. Je n'aime pas les conflits et mal m'en a pris.
Pourtant je ne suis pas un mec chiant, je suis gentil, cool mais qui ne sait peut-être pas assez dire non.
Toujours est-il que j'accepte sa décision de partir pour faire un break, pensant qu'elle allait s'installer sur son lieu de travail, le temps que nous pansions "nos plaies".
Hélas, le 1 janvier, elle m'annonce qu'elle avait couché avec une relation professionnelle, personne qui était venue travailler dans son atelier et auprès de qui elle s'était confiée.
Mon univers s'est écroulé, car jamais je n'aurai pensé qu'elle puisse me trahir comme cela.
Dieu sait si elle m'avait fait des crises de jalousie au sujet de relations épistolaires que j'avais eues avec des amies. Mais c'était uniquement pour les aider. Jamais il n'y a eu de malice de ma part, je n'aurais pas pu me regarder en face. et je le lui avais dit à l'époque.
Bref, mon monde s'est fracassé. Nous avons beaucoup pleuré et je lui ai pardonné. Oui car il avait réussi à lui donner le plaisir que je n'ai pas vraiment réussi à lui donner en seize ans de vie commune. Faut dire que depuis dix ans, j'étais sous paroxetine suite à des crises d'angoisse. Je vous laisse imaginer l'effet secondaire de ce genre de médicament sur ma sexualité. Donc mes érections n'ont jamais été triomphantes. Mais mon égo n'a pas ce côté machiste et je suis heureux pour elle de son plaisir. Donc nous nous sommes séparés car il faut que nous nous reconstruisions.
J'ai oublié aussi de vous dire que Marie vient d'avoir quarante ans et que j'en ai treize de plus qu'elle. Ceci ajoute peut-être une raison supplémentaire à notre séparation.
Nous avons donc commencé une nouvelle vie. Elle a quitté notre maison, même s'il lui reste encore quelques affaires, et s'est installée dans son atelier car j'y ai construit une petite partie habitable.
Moi entre temps, je suis allé consulté un thérapeute, un sexologue et un médecin pour entamer mon sevrage à la paroxetine. Depuis une semaine je n'en prends plus. Je ne consulte plus mes médecins car ils m'ont dit que j'avais parfaitement bien réagi et que j'étais très lucide sur ma façon d'appréhender les événements, la reconnaissance de mes torts. et puis je me suis remis au sport, j'ai perdu plus de dix kilos !
Mais voilà, vous vous doutez bien que j'aime ma femme. Elle continue à fréquenter cet homme que je hais un peu je dois dire. Nous nous voyons bien sur pour notre fils. Je reconnais aussi ne pas avoir été gentil avec elle lui disant qu'elle doit se démerder maintenant. Et comme un con, je lui ai dit de m'excuser car si je n'étais pas gentil c'est parce que j'avais encore mal.
Je n'arrive pas à faire de silence radio, enfin c'est toujours elle qui me contacte et je ne sais pas comment être froid avec elle ; ça me déchire le coeur.
Il y a quatre jours, elle est venue m'amener notre fils, et nous nous sommes retrouvés plutôt larmoyants, surtout elle.
Elle m'appelle "Chéri" et est toujours en confusion. Elle veut garder mon nom de famille.
Bref, je suis en pleine confusion. J'ai eu une période où ça allait bien, je m'étais inscrit sur des sites de rencontres. J'ai rencontré deux charmantes femmes et nous avons passé à chaque fois une très bonne soirée en toute honnêteté et convivialité. Mais ce ne sont que des relations de rencontre et je ne suis pas prêt à une aventure. Je sais que je peux encore séduire mais j'aime encore trop ma femme pour penser à une autre.
Donc je suis venu ici pour parler, écrire, parce que je sais que ça me fait du bien, c'est un effet cathartique.
Vendredi, mon fils et moi allons manger chez le père de Marie. Je sais qu'il m'apprécie énormément. Mais petit à petit, il faudra surement que là aussi les liens se détissent. Et ça aussi, ça me crève le coeur.
Si seulement elle avait voulu me laisser une chance ....
Merci de m'avoir lu et peut-être au plaisir de discuter.
Bien à vous tous !
Elie
Modifié en dernier par Elie le 27 déc. 2017, 17:11, modifié 1 fois.