Merci à vous tous. Même pas eu de temps pour répondre à chacun (je cours après le temps), mais vos mots me touchent beaucoup.
L'appel fut bref. J'avais l'intention de rester cette fois dans de stricte limites administratives (les conversations émotionnelles, ça fatigue). Il devait m'appeler tranquille devant son ordi afin de rédiger pour nous deux la déclaration sur le net. Mais … il n'a pas internet ce soir, alors il m'a appelé depuis sa voiture pour me dire qu'on pouvait remettre ça à mardi. J'ai répondu que certes ce n'était pas pressé, mais que j'aimerais bien que nous en ayons fini le plus tôt possible
(bordel, on dirait bien qu'il ignore tout des vertus du SR, lui!!! ). Il m'a proposé lundi soir après son boulot. J'ai demandé si il ne pouvait pas demain ou dimanche (samedi je peux pas), réponse négative.
Je suppose qu'il part en week end avec sa bimbo … d'accord, j'interprète, mais c'est ce que je pense, et franchement ça m'a touchée. Passons.
Je lui ai donc répondu assez brièvement qu'il n'avait qu'à m'appeler quand il serait dispo et doté d'une connexion en état de marche. Il a dit d'accord. J'ai dit au revoir et on a raccroché.
Et puis (avec mon esprit de l'escalier !), je l'ai rappelé pour lui dire qu'il n'avait pas besoin, en fait, de me recontacter, que je pouvais lui donner les chiffres de mes trucs à déduire par téléphone, et voilà. Il s'est garé, et il a tout bien noté.
Je l'ai donc remercié de s'en occuper et je l'ai prévenu que je lui ferai ce week end un virement par internet pour qu'il paye le second tiers (mi mai). Il m'a rétorqué que s'il n'avait pas internet lundi il ne pourrait pas me prévenir s'il l'avait ou non reçu …
Pas la peine de me prévenir, j'ai répondu : les virements ça prend deux trois jours et voilà, (en plus je peux consulter mes comptes, moi qui ai le grand avantage de posséder une connexion opérationnelle
!).
Alors il a demandé pour finir :
veux-tu que je t'appelle quand j'ai fait la déclaration ? Ben non, que j'ai dit, je te fais entièrement confiance. Il a ajouté : "
bon, je t'enverrai le certificat de la déclaration qu'ils donnent quand on la fait sur le net, si tu veux". Je l'ai remercié d'y penser, mais j'ai dit que ce n'était pas la peine, qu'il le garde et que si jamais il y avait un pbm, je le lui demanderai.
Et je lui ai souhaité bon week end
Impression : il m'a semblé chercher quelques raisons pour me contacter. De mon côté, j'étais terriblement pressée d'en finir avec les occasions de contact. Non que je n'en ai pas envie, hein. Mais précisément parce que j'en ai trop envie. Alors, forcément, quand je sais qu'il va m'appeler ou m'écrire, je l'attends. Et pourtant je fais tout ce que je peux dans ma tête pour ne pas attendre. Mais, bon.
Là … ma foi, je me sens vidée, comme "démobilisée. Il n'a plus aucune raison de me contacter, j'ai tout bien fait pour. Evidemment, ça me rend triste, ce soir. Mais je continue dans le genre célèbre et efficace de l'"amputation in vivo" … Comment faire autrement ?
J'espère que, dans les jours qui viennent, je vais être capable de recommencer à mettre tout ça derrière moi. Parce que là, le manque (et ce
fucking espoir) sont comme qui dirait un peu réactivés.
Je vais donc travailler à me reconstruire une bulle de silence. Pour cicatriser, et pour avancer.
J'édite : chuis là, Kharma !